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Accueil du site > Tribune Libre > Campagne profonde et Internet, quand se connecter devient une option (...)

Campagne profonde et Internet, quand se connecter devient une option envisageable

C’est avec une certaine émotion comparable aux sentiments éprouvés lorsque l’homme foula pour la première fois le sol lunaire que je vous fais partager mon expérience de connectivité depuis ce que l’on appelle pudiquement une "zone blanche".

L’objet de ce billet n’est toutefois pas de me plaindre. On m’a trop souvent reproché de vouloir le beurre et l’argent du beurre, qu’on ne pouvait pas prétendre à l’air pur et à la modernité, comme si la réunion des deux était impossible, voire tabou. Au contraire, ce billet a pour ambition de vous fournir quelques conseils simples et de base pour garder un contact minimal avec vos habitudes Internet issues de la ville.

La modernité et la technologie n’évoluent pas au même rythme en milieu urbain et rural, entre les pays dits du Nord et ceux dits du Sud. La "fracture numérique" demeure un concept hélas valide. Or, mon tempérament ne prévoit pas l’abandon ni la résignation. Je me suis donc mis à étudier toutes les options à ma disposition pour tenter de rester connecté, mais pas que coûte que coûte !


Voici les options envisageables :

ADSL/Câble

Les petites villes ou gros bourgs régionaux peuvent se situer fortuitement sur une dorsale Internet. Il n’est pas rare que l’ADSL y soit disponible. Ces bourgades sont fréquemment dans des zones non dégroupées. Cela signifie que vous n’aurez pas forcément un vaste choix d’opérateurs concurrents. Pour bénéficier du haut débit ADSL de façon fluide, il faut être situé disons à environ 2,5 km de ce que l’on appelle le NRA (noeud de raccordement d’abonnés). Vous pouvez effectuer un test de compatibilité de votre ligne téléphonique avec l’ADSL ici : http://www.linternaute.com/adsl/ .

De façon générale, cette notion de distance n’est pas l’unique critère à prendre en compte. On peut très bien avoir du haut débit au-delà des 3 km, mais il est clair que cela sera la plupart du temps plus problématique et avec des services en moins (TV ADSL, téléchargements intensifs et tous les services habituellement fournis par ce que l’on appelle l’ADSL 2+, à titre d’exemple). D’autres caractéristiques entrent également en jeu telles le modem, l’équipement informatique, l’état général de la ligne téléphonique (côté France Telecom) ainsi que celui de votre installation téléphonique (chez vous cette fois-ci). Dites-vous bien que si vous vous situez à plus de 5 km d’un NRA, dans un hameau ou une ferme isolée, il vaut mieux étudier les solutions suivantes.


Satellite uni- et bidirectionnel

Ces solutions permettent de se connecter à Internet via une antenne parabolique pointée sur un satellite de communication. Il existe deux voies. L’unidirectionnelle permet uniquement de recevoir ce qu’on appelle le flux descendant : de l’Internet vers soi (en mode téléchargement et consultation de pages Web). Le flux montant (depuis votre ordinateur vers l’Internet, pour envoyer un commentaire sur un blog ou un courriel, par exemple) est lui assuré par une ligne téléphonique classique, RNIS voire le mobile (GPRS). La bidirectionnelle, quant à elle, permet de se connecter dans les deux modes, descendant et montant, avec le même dispositif satellitaire sans nécessité de passer par une ligne téléphonique.

Les solutions satellitaires ne permettent pas d’avoir des débits (8 à 20 Mo) et tarifs comparables (15 à 35 euros/mois) à ceux proposés par l’ADSL ou le câble. En revanche, le satellite vous proposera un débit honorable pour un usage Internet courant (navigation Web, blogging, courriers électroniques, messagerie instantanée...). Les débits (descendants) proposés vont de 512 jusqu’à 4 ou 8 voire 24 Mo ! Du côté des tarifs, c’est déjà plus compliqué.

Si vous optez pour de l’unidirectionnel, vous trouverez des offres de base à 9,90 euros TTC/mois auxquels il est nécessaire d’ajouter des frais fixes pour l’antenne et le boîtier, du matériel informatique additionnel (carte PCI)... Les offres satellitaires de base sont limitées à un volume de données allant de 500 à 3 Mo. Et si vous voulez passer à de l’illimité cela vous sera facturé 19,90 euros TTC / mois. Cette étude tarifaire est basée sur l’opérateur SkyDSL. Il suffit de comparer avec d’autres opérateurs pour avoir une vision plus précise. Je n’ai pas encore réalisé d’intercomparaison entre les différents prestataires satellites mais c’est prévu. A cela il ne faut pas oublier d’ajouter les abonnements et/ou la consommation pour le trafic montant ("upload") relayé par un autre mode que le satellite. Dans ce cas, c’est un opérateur téléphonique soit filaire soit mobile qui assure cette fonction. Au final, vous devrez tabler sur une facture Internet mensuelle globale satellite unidirectionnel + opérateur téléphonique entre 30 et 70 euros selon les formules choisies.

Si vous optez pour du satellite bidirectionnel, c’est l’idéal en termes de convivialité. Un seul dispositif pour utiliser sereinement la plupart des services de l’Internet. Mais là où le bât blesse, par rapport à l’unidirectionnel, c’est le prix exorbitant de l’installation puis du service. Jugez par vous-même :

  • Frais d’installation : 2000 à 3000 euros TTC
  • Abonnement mensuel incluant le matériel pour un trafic illimité : 944 euros TTC/mois pour 1024 kb/s en débit montant et 2048 kb/s en débit descendant et 544 euros TTC/mois (512 kb/s en débit montant et 1024 kb/s en débit descendant).

Ces données tarifaires sont basées sur l’opérateur i-sat qui communique ses tarifs en toute transparence en les affichant sur son site Web. L’opérateur Sat2Way propose un abonnement mensuel à 319 euros TTC/mois pour 512 kb/s en débit montant et 1024 kb/s en débit descendant. On voit bien que la solution bidirectionnelle n’est pas une option intéressante pour un particulier vivant en situation isolée.

Même si vous vous mutualisez avec dix autres foyers grâce à un dispositif WiFi dans le hameau, chacun paiera sa part de connexion entre 35 et 90 euros pour des performances à partager donc entre tous les membres.

Autres prérequis : pouvoir installer une antenne satellite côté Sud de votre habitation et disposer pour le flux montant soit d’une ligne téléphonique analogique, soit numérique, soit cellulaire (GPRS ou UMTS).


Certaines de ces solutions ont été mises en oeuvre de façon remarquable et courageuse dans des lieux déséspérément à l’écart de toute infrastructure. Chapeau bas, d’autant plus que ces projets sont souvent initiés ou portés par des individus enthousiastes. Vous trouverez quelques liens menant à des retours d’expérience en bas de note.

RTC

C’est hélas le choix la plus immédiat pour accéder à l’Internet mais à bas débit : 56 K ! (Soit un débit de 100 à 400 inférieur à l’ADSL). Orange (France Telecom), Club-Internet, AOL et quelques autres opérateurs se tirent la bourre avec des offres bas débit de 10 à 29,90 euros/mois (le 90 centimes a l’air important pour tous ces opérateurs) pour 35 à 100 heures de communication incluses. Les offres sont difficilement comparables entre elles car chaque opérateur propose un tarif par rapport à un forfait d’heure spécifique. Il faut noter que Free propose un tarif unique tout inclus de 29,90 euros en zone non dégroupée avec engagement de souscrire à l’offre ADSL dès que celle-ci sera disponible, si jamais elle l’est un jour !

Processus de choix

En attendant la généralisation du haut débit par ondes de type WiMax, chacun devra étudier la solution la plus accessible et la moins coûteuse pour se connecter à Internet en zone blanche. Voici comment j’ai décidé de raisonner. Vu que je réside à 6,4 km du NRA, je ne puis opter pour l’ADSL. Par ailleurs, n’ayant pas de ligne téléphonique, je ne puis pas non plus opter pour une offre satellite unidirectionnelle.

Mon choix se restreint donc considérablement. J’ai le choix d’ouvrir une ligne téléphonique France Telecom pour n’avoir que du bas débit là où, pour le même tarif, les autres "en ville" obtiendront de l’ADSL. Je ne peux pas envisager cette option qui me semble profondément injuste.

Alors que me reste-t-il dans mon escarcelle ? Le satellite bidirectionnel ? Trop cher, je ne peux tout simplement pas payer de 319 à 944 euros/mois pour un accès Internet même à très haut débit ! De plus, je ne peux pas entrer dans un schéma de mutualisation avec les habitants du hameau puisque j’habite à environ un demi-kilomètre de mon premier voisin dans un lieu entouré de végétation. Je ne m’en plains pas, d’ailleurs ! Cependant, je suis d’accord pour m’engager sur un tel projet avec les villageois pour le principe et l’expérience. On a déjà évoqué ce besoin avec les plus jeunes, juste quelques "Et si" ! Quelques idées en l’air quand on s’invite les uns chez les autres.
Il me reste donc deux solutions. Et ces solutions viennent du monde de la téléphonie mobile.


GSM

Il est possible de trouver encore plus bas que le bas débit. Le bas débit à 56 kbps, c’est du passé ! Le présent est au bas débit GSM à 9,6 kbps. Eh oui, vous pouvez vous servir de votre téléphone mobile comme d’un modem. Vous reliez votre téléphone mobile soit par câble, soit en infrarouge ou Bluetooth à votre ordinateur, vous paramétrez une nouvelle connexion et cela vous permet juste de récupérer vos messages électroniques (sans les pièces attachées toutefois). N’espérez pas naviguer sur la toile. Cela vous prendrait tout simplement 17 minutes pour afficher la page d’accueil de votre blog. Cette option n’est vraiment intéressante que pour le "fun" ! J’ai testé, c’est quasiment inexploitable. Alors existe-t-il une solution miraculeuse ?


GPRS

Aujourd’hui, la plupart des opérateurs de mobiles en France proposent un réseau soit GPRS (ou EDGE), soit UMTS. Dans mon cas, j’ai accès au GPRS. Le débit du GPRS n’est pas formidable, de 20 à 30 kbps, mais il est suffisant pour rédiger et recevoir son courrier électronique. Pour exploiter au maximum les possibilités du GPRS, il est préférable d’avoir un téléphone mobile ayant une classe "chiffre" de 10 ou 12. Il s’agit des canaux ascendants et descendants disponibles sur le téléphone et permettant de gérer les communications et d’affecter les canaux pour un usage optimal. C’est un peu technique, j’admets. Pour cela, je vous recommande la lecture du lien "Comprendre les classes GPRS" de ZDnet.

Il faut savoir que, selon Bouygues, 91% de la population peut accéder au haut débit mobile de type GPRS. Attention, 91% de la population couverte ne signifie pas 91% du territoire ! Les densités de population sont ce qu’elles sont, fortement urbaines. Vérifiez auprès de votre opérateur actuel si vous êtes en zone GPRS ou EDGE, voire UMTS. Normalement, si tel est le cas, votre téléphone mobile affiche une petite icône "E" ou l’acronyme "GPRS".

Je suis donc en mesure aujourd’hui de consulter et d’envoyer des messages électroniques directement depuis mon nouveau téléphone mobile de marque Samsung SGH-X700 (classe 10). Pour moi, vu le contexte dans lequel je me suis fourré, cela représente une véritable révolution technologique. Il y a cinq ans, pour pouvoir communiquer avec mon mobile, je devais aller au fond du jardin, qu’il pleuve ou qu’il vente, ou me contorsionner devant la fenêtre de la cuisine pour entretenir une brève conversation. Inutile de vous préciser que la conversation s’interrompait sans crier gare une fois sur deux. De ce point de vue-là, il y a eu un certain effort de développement en couverture comme en qualité.

Cependant, depuis peu sont apparues sur le marché des offres haut débit mobile pour les PC et disponibles également pour les particuliers. Peut-être que ces offres vont changer la nature du problème des "zones blanches" que connaissent certaines régions.

Le haut débit mobile

Jusque-là, ces offres "PC Data" étaient dédiées aux professionnels. Il s’agit de cartes PCMCIA munies d’une antenne qu’on enfiche dans son ordinateur portable et promettant d’obtenir des vitesses de six à dix fois supérieures à celles du GPRS (soit, si on est fort en calcul, de 120 à 300 kbps). Enfin, ces indications apparaissent dans un communiqué de presse de Bouygues. Il semble que ces performances s’appuient sur les protocoles EDGE voire sur un mélange de protocoles. Ne voyez pas un tropisme commercial exagéré à l’endroit de Bouygues. Je ne connais pas bien les offres des autres opérateurs. Orange semble proposer une offre comparable appelée Mobile PC Card (24 euros/mois pour trois heures de connexion). SFR aussi propose une solution carte (Vodafone Mobile Connect Card) mais il semble qu’elle soit dédiée aux entreprises. Chez Bouygues, cette toute nouvelle offre grand public s’intitule carte Internet Haut Débit Mobile 100Mo+100Mo. Vos commentaires pour élargir la vision sur les offres disponibles seront les bienvenus. Vos retours d’expérience sur le côté pratique de l’affaire également. Avant de franchir le pas et de m’engager dans un abonnement (supplémentaire) de 29,90 euros par mois pendant 24 mois, je dois être certain que ma PC Card captera le haut débit mobile. Pour cela, une négociation avec le service commercial de l’opérateur mobile devra avoir lieu, afin de voir dans quelle mesure une résiliation de l’abonnement pourrait intervenir si le service promis ne fonctionne pas dans le lieu où l’on souhaite le mettre en oeuvre.


Conclusion

Lorsque l’on vit en milieu isolé (je le répète, dans mon cas, c’est par choix, d’autres n’ont tout simplement pas le choix), et que l’on souhaite rester connecté, il est nécessaire de bien suivre toutes les innovations disponibles dans ce domaine. Il est utile d’avoir une démarche de veille et de ne pas hésiter à s’inscrire à des fils d’informations, et de mobiliser ses relations pour qu’elles scrutent et transmettent les bonnes nouvelles en provenance du monde passionnant des technologies. Cela passe aussi par de l’expérimentation et de la mutualisation. Dans certains villages, la population s’est mobilisée pour monter un projet d’Internet par satellite redistribué ensuite dans les foyers par des bornes WiFi montées sur des clochers d’église !

Il est également utile de savoir quel prix vous êtes prêt à mettre pour satisfaire votre besoin de connectivité Internet. Avec un peu de recul, on constate aujourd’hui que le poste communication d’un grand nombre de Français(es), disons par foyer, se compose grosso modo ainsi :

  • Téléphonie mobile : 30 à 50 euros par mois
  • Internet haut débit voire bas débit : 15 à 35 euros par mois
  • Parfois, on peut ajouter à cela la ligne téléphonique non dégroupée qui aura été conservée : 14 euros par mois d’abonnement auxquels il faut ajouter le coût des appels téléphoniques...

A la campagne, il doit être possible de ne pas trop dépasser ce budget. En revanche, vous paierez le même prix qu’en ville pour un service moindre (moins de débit) ou une bande passante limitée.

Bien évidemment, j’ai conscience qu’il existe une part importante de la population qui n’accède pas à ce "bouquet" d’informations et de communication soit pour des raisons de prix, soit pour des raisons de couverture. Mon opinion est qu’il devrait y avoir un service public TIC à prix modique pour que chacun en France puisse accéder d’une manière ou d’une autre au savoir, à la culture et à la communication en ligne. Cela doit être techniquement possible. Je ne dis pas si ce service doit être étatique ou privé. A la limite peu m’importe. On capte bien la télé (presque) partout avec une bonne antenne ! Pourtant, la télévision, c’est à la fois du privé et du public. La télévision draîne aujourd’hui de colossales ressources, notamment publicitaires.

Sachant qu’il y a tout lieu de croire que la consommation sur Internet va aller croissant, ne serait-il pas opportun de s’inspirer de la télévison et d’imaginer un modèle économique consistant à généraliser l’Internet haut-débit sur tout le territoire ? Quittes à ce que le réseau haut débit trouve ses propres financements à travers un modèle publicitaire assorti d’un abonnement modique pour la population. En gros, on fournit les moyens d’accès pour pas cher et le modèle se développe et se rentabilise globalement grâce aux revenus publicitaires, transactionnels et par des abonnements en fonction des ressources du foyer. Un tel modèle économique vaut la peine d’être étudié afin qu’il n’y ait plus de fracture numérique. Je ne tire pas la couverture à moi, je pense surtout à une vaste minorité de la population qui soit a des ressources limitées, soit est numériquement enclavée. Alors, opérateurs de tous bords, pourquoi ne pas mettre de côté vos pulsions de concurrence le temps de bâtir un vaste réseau haut débit sur tout le territoire dans un esprit de coopération ? Vous ferez la compétition dans un second temps sur les services et/ou sur le contenu. Et pourquoi l’Etat n’y mettrait-il pas non plus du sien pour encourager une sorte de cause nationale sur ce thème ? Même si je suis satisfait du calme rural et de la proximité de la nature, rester connecter à la toile demeure un besoin fort, et en même temps un défi de taille que je souhaite relever à ma petite échelle locale, que mes rêves démesurés d’un modèle économique se réalisent ou pas, d’ailleurs. On peut être certes un ermite, mais un ermite branché !


ADSL, Distances des NRA
Exemple d’offres satellite uni-directionnelle SkyDSL
Exemple d’offres satellite bi-directionnelle i-Sat et sat2way
Comparaison des offres satellites (étude un peu ancienne datant de 2003)
Comparatif des offres satellite de l’Ariase
Débits de l’UMTS et du GPRS
Comprendre les classes GPRS
L’offre Haut-Débit Mobile de SFR
L’offre Haut-Débit mobile d’Orange
L’offre Haut-Débit de Bouygues (particuliers)
Expérimentation "Pomeys sans fil" (Rhône)
"Vercors Haut-débit"
Technologies Alternatives (FING)


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25 réactions à cet article    


  • (---.---.227.36) 15 décembre 2006 17:09

    Juste pour ajouter quelques petites informations sur les connexions bas-débit (RTC). Il faut en plus s’acquitter de l’abonnement à l’opérateur historique car vous utilisez une ligne de téléphone classique.

    Cependant cette solution, même lente, vous permet de vous connecter de n’importe dans l’hexagone (et même de l’étranger), si vous disposez d’une ligne téléphonique. Donc pour les nomades, c’est une solution simple et efficace. En plus ces connexions étant de moins en moins demandées, elles tombent rarement en panne maintenant contrairement aux connexions ADSL.

    De plus il ne reste que quelques opérateurs sur ce secteur (ca simplifie les choix), et ils proposent tous des forfaits illimités depuis quelques années à prix raisonnable.

    Ensuite en ce qui concerne le développement Haut-Débit sur tout le territoire, ce n’est pas pour demain. Comme pour la téléphonie mobile, il faudra du temps pour couvrir le territoire. Cela nécessite des infrastructures et des moyens (actuellement 99% du territoire et 95% de la population il me semble pour les portables). Il faut un investissement de tous les opérateurs, ou les forcer à couvrir le territoire.

    Moi aussi je berce le rêve que ma campagne soit branchée en Haut-Débit mais quand j’aurais le débit actuel des villes, celles-ci seront câblées en fibre optique. smiley


    • loïs (---.---.20.250) 15 décembre 2006 17:32

      Vous faites un oubli de taille : la technologie RNIS ! caractéristiques : débit symétrique 64K (voir 128K par couplage des deux lignes RNIS proposé par certains opérateurs)

      Vous demanderez à France Telecom un abonnement « Numéris Duo », il vous sera probablement répondu que l’offre numéris n’existe plus, ou encore que c’est une offre réservée aux professionnels... Allez donc faire un tour sur le site de l’ART (Autorité de Régulation des Communications électroniques et des postes) et imprimez-vous l’avis N°05-0549 afin d’être en mesure de rappeler à FT ses devoirs (vécu).

      pour les frais, ce sera :
      - 106eur HT de mise en service de la ligne numéris (en remplacement de votre ligne RTC)
      - 150eur pour un boitier adaptateur numéris (qui recevra téléphone et internet)
      - 33 eur HT/mois d’abonnement numéris + communications téléphoniques
      - 25 eur HT/mois pour un abonnement internet RNIS en 64K chez FT, mais d’autre opérateurs existent, certains acceptant le couplage des 2 lignes pour du 128k (free par exemple il me semble).

      intérêt de la technologie RNIS vs RTC :
      - débit garanti
      - connexion quasi-instantannée et stable
      - ligne téléphonique qui reste disponible


      • HKac HKac 16 décembre 2006 09:26

        Très bizarre, mon commentaire d’hier a tout simplement disparu (problème de maintenance d’Agoravox probablement) le revoici :

        @Loïs,

        Merci pour ce complément et le détail qui enrichit l’article. Comme je le dis souvent, les commentaires sont indissociables des articles, l’aggrégation des deux formant un sujet complet. Toutefois, d’après vos données 58 euros HT/mois soit pas loin de 70 euros TTC, cette solution Numéris reste surtout abordable pour les entreprises (PME, exploitants, etc.). Pour un particulier, s’il faut ajouter l’abonnement de son mobile, cela ferait une solution « communication » à près de 100 euros/mois. Dans ce cas, une piste peut être d’essayer de mutualiser une connexion satellite bidirectionnelle avec les gens du hameau. Pour 10 foyers on tournerait autour des 40-60 euros / mois. La solution idéale serait toutefois le WiMax. En attendant, je fonde beaucoup d’espoirs sur le GPRS-EDGE et leurs avatars (en attendant donc le WiMax ou autre solution de ce type), surtout en habitat isolé. Bonne continuation et merci encore.


      • Nono (---.---.101.148) 15 décembre 2006 18:10

        @ HKac,

        Très intéressant article, j’en rigole, surtout que j’ai du passé par des galères inimaginables pour avoir mes minables 1024 (théoriques, distant de 5 km !) mais bon, ça marche pour surfer gentiment et à mon âge... !

        Mais voilà ce que je peux appeler une « Idée » :

        « ...ne serait-il pas opportun de s’inspirer de la télévison et d’imaginer un modèle économique consistant à généraliser l’Internet haut-débit sur tout le territoire ? Quittes à ce que le réseau haut débit trouve ses propres financements à travers un modèle publicitaire assorti d’un abonnement modique pour la population...  »

        Bref !

        En berry, si on a pas l’ADSL performant, on a le fromage de « chieuvre », le Gamay et le Bourgueil de la Touraine proche.... et surtout la vie cool, ça compense largement...’Tidieu !

        Cordialement

        Nono


        • ip (---.---.164.74) 15 décembre 2006 21:31

          La meilleure solution sera la pose de fibre optique, qui seule permet de s’affranchir du problème de distance dans les zones rurales, et qui donnera à tous le débit de 1000Mbps en local.

          En particulier, la solution de pose de fibre sur les lignes électriques aériennes devrait permettre de déployer partout du très haut débit à des coûts raisonnables.

          En tout cas, cela serait plus efficace que de bricoler des solutions pour combler les zones blanches, solutions qui ne tiendront pas 3 ans et qui céderont de toute façon la place à la fibre.

          Connaissez-vous la pétition http://www.treshautdebit.org ?


          • basaburu (---.---.144.242) 16 décembre 2006 01:39

            Le progrès ne vaut que s’il reste le monopole de certaines ententes commerciales...

            APRES ||||||||||||||||||||||||||||||||

            EDF ne concurrencera pas FT

            Les recherches sur Internet et le réseau électrique sont abandonnées.

            Le groupe Nortel vient d’abandonner ses recherches sur la technologie qui devait permettre l’utilisation du réseau électrique comme support et moyen de connexion à Internet. EDF ne sera pas concurrent de France Télécom.

            AVANT ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||

            EDF pourrait donner un coup de fouet à l’internet sur réseau électrique

            http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39171374,00.htm


            • (---.---.164.74) 17 décembre 2006 21:26

              Bonjour,

              Dans ce commentaire vous faites référence à la technique de CPL (Courant Porteur en Ligne). Si cette technologie peut bien fonctionner à courte portée, en l’absence de trop forte perturbation (alimentation à découpage de lampe halogène,...), mais elle ne peut pas dépasser 1km.

              Le CPL n’est donc pas du tout adapté aux zones rurales.

              Par contre, la fibre optique a une très longue portée, et n’est pas si chère à poser, en particulier en aérien.

              Notez que le réseau de distribution électrique n’appartient pas à EDF mais aux collectivités locales, EDF en est (le plus souvent mais pas partout) l’exploitant.

              Les collectivités locales pourraient donc poser de la fibre dans les zones rurales.

              Ce n’est pas si compliqué que cela...


            • HKac HKac 17 décembre 2006 21:44

              Oui, le CPL a été volontairement omis dans le billet puisqu’il s’agit davantage d’une technologie de réseau local. Le CPL, à ma connaissance, n’apporte pas de solution probante entre le point de raccordement haut-débit (NRA, par exemple) et la desserte locale. En revanche, le CPL peut être une option intéressante pour relier plusieurs ordinateurs au sein d’un même bâtiment (ou appartement, bureaux, etc.).

              En matière de haut-débit en milieu rural le défi principal est l’espèce de chaînon manquant entre l’arrivée du câble (souvent en ville ou en bourgade) ou le NRA (ADSL) et les 5 à disons 20 km de rayon autour de ce point. C’est donc une question de maillage. De mon point de vue, les solutions prometteuses sont soit le WiMax (ou autres réseaux par air) et/ou une amélioration de l’ADSL qui permettrait d’atténuer la perte du signal haut-débit au-delà des 4-5 km. Merci en tout cas pour votre contribution constructive.


            • Algunet 16 décembre 2006 06:28

              Il y a peu de temps, vivant sur mon bateau, j’avais opté pour le forfait PC haut débit mobile d’orange, pour 70€/mois on surfe sans problème, dans de bonnes conditions et en illimité, grâce à son mobile et quelque soit son fournisseur téléphonique, dans les limites de la téception GSM. Restrictions : les usages de type streaming, voix sur IP, Peer to Peer et flux SSh sont interdits. le débit correspond au débits 3G+, 3G, Edge, GPRS et Wi-Fi orange (hotspot)et varie selon la zone ou l’on se trouve. smiley Danger ne pas utiliser à l’étranger, à 1 euro la minute on réfléchit avant. smiley


              • gerald (---.---.48.196) 16 décembre 2006 07:16

                de plus en plus de communes rurales se lancent dans une réfléxion sur la nécessité de mettre à disposition un accés internet supérieur au 56 k , quasiment indispensable pour les artisans de nos jours ; il faut donc éviter de les voir se délocaliser dans le village voisin . c’est pourquoi le conseil régional propose souvent un cadre d’aide pour la rédaction d’appels d’offres , voir la réalisation avec des subventions .

                pour ma part , j’ai vécu la situation suivante : discours de ft pas depossibilté d’adsl sur votre ligne uis possibilité de radsl , je vais à la boutique pour avoir la lifebox ; retour à la maison , impossibilité de la faire fonctionner , appel pendant des heures à la hot line avec coupure et nécessité de reexplication à chaque fois car cht de personnes pour au bout du compte me faire entendre que je ne savais pas parametrer mon ordinateur et avec proposition de faire inetrvenir des techniciens FT en payant , ce que j’accepte . à la suite de leur venue , il est apparu que la ligne de mon domicile ne percevait pas le signal , le test effectué n’est à votre domicile mais au boitier de raccordement distant dans mon cas de 250 mêtres . il a fallu changer le cable de la ligne téléphonique netre ce boitier et mon domicile , rendre la lifebox et mettre un boitier modem qui fonctionne maintenant trés bien ( de plus économique car achat pas cher plutot que location mensuelle , bonbien sur je n’ai pas le look de cette boite blanche de la pub !!!).

                je n’ose imaginer ce qui se serait passer si au lieu de FT , j’avais pris un autre opérateur type free ou alice ... qui ne serait jamais déplaçé et n’aurait pas pu changer la ligne dégradé par la tempete de 99 sans pour autant que la ligne fixe ne marche pas .

                donc prudence quand on est en zone rurale avec les hot lines .


                • HKac HKac 16 décembre 2006 13:24

                  @Gérald, C’est tout à fait cela. L’enjeu du haut-débit ne se résume pas seulement a offrir des loisirs en ligne à la population, mais ,comme vous l’indiquez, de permettre au tissus économique local d’accéder à des moyens de communication (dont l’Internet) acceptables. Vous avez tout à fait raison, quand vous suggérez que l’absence du haut-débit peut être pénalisant pour une commune. C’est la porte ouverte à un phénomène de délocalisation à l’intérieur même du pays. Une entreprise qui souhaite s’installer dans une ville rurale privilégiera une commune qui sera désservie par du haut-débit. Au final, toutes les bourgades qui seront sur la trajectoire d’une infrastructure vont y gagner, et les autres vont regarder passer le train. La fracture numérique est là aussi. On ne peut pas seulement dire au niveau national, « il faut développer des pôles d’excellence de ceci et de cela » et laisser la population se débrouiller toute seule. Si on veut véritablement développer ce pays, il faut y mettre le paquet sous la forme d’un chantier incluant les pouvoirs publics, les industriels et bien sûr la population. A mon sens il faudrait accélérer les chantiers de type WiMax ou équivalents.

                  Je suis admiratif de toutes ces petites communes ou assoces qui bricolent des réseaux dans leur coin. Je me situe aussi dans cette démarche (phase amont sensibilisation pour le moment, premiers contacts pris avec le maire) pour monter un centre d’accès Internet rural. Nous avons même envisagé une camionnette WiFi !

                  Il est important de comprendre que le haut-débit sert aussi aux entreprises, PME, artisans, exploitants agricoles et est donc un outil clef du dynamisme économique en milieu rural. Imaginez le nombre de professions indépendantes ou de sociétés technologiques qui viendraient s’installer en milieu rural pour le redynamiser s’il n’y avait pas la « question du haut-débit ». Il existe une initiative emblématique sur ce thème du côté de http://www.zevillage.net. A consulter absolument ! Ils sont très actifs.


                • gornog (---.---.39.104) 17 décembre 2006 04:43

                  En fait, avec un opérateur comme free ils auraient probablement confié à france Télécom de vérifier ta ligne, et si le déplacement de FT était justifié, sans frais (enfin sauf ceux des 2H à je ne sais pas combien d’€ la minute)


                • Passe par là (---.---.75.5) 16 décembre 2006 07:52

                  Je viens de passer d’une zone semi dégroupée (6/8 Mo) à une zone non dégroupée : max 1 Mo. Ma ligne est distante de 5225 m du relais. Je m’attendais à une qualité de débit catastrophique. J’arrive quand même à une vitesse de téléchargement de 127 kb/s relativement stable. J’en reste encore très étonné.

                  Néanmoins, j’ai quand même divisé par 8 ma vitesse de connexion. Je n’ai pas eu le choix (d’ailleurs, Orange en a profité au passage pour me sucrer les avantages de mon « ancien » abonnement : antispam et antivirus mail inclus : wanadoo et orange, ce n’est vraiment plus la même chose !!). Comparé à une ville dégroupée, on atteint un rapport de 1 à 12 au minimum. Personnellement, je sens la différence en permanence. Et FT ne m’a fourni aucun espoir pour les années à venir.

                  Cela dit, après avoir lu cet article, je mesure plus encore ma chance : au moins du 1 Mo alors que certains en France n’ont encore que du 57 Ko, s’ils ont le téléphone...

                  La fracture numérique est réelle. Cet article montre qu’il s’y rajoute une fracture économique : pour environ 30 € /mois, les urbains bénéficient d’une offre combinée à forte banda passante. Il faut être riche pour obtenir à peu près l’équivalent dans les zones rurales non cablées.


                  • Plusieurs lignes ? (---.---.14.107) 16 décembre 2006 08:17

                    Je vois que le prix du satellite est exhorbitant. Pour ce prix, on peut payer l’abonement de plusieurs lignes RTC (ou même numeriques) à France Telecom, l’idée étant d’ ajouter les débits de chaque ligne. La difficulté est de trouver une solution technique. Il existe des routeurs 2 Wan (chez NetGear c’est à ma connaissance le moins cher) mais je n’ai pas, avec deux lignes, constaté de réelle augmentation de débit lorsque je surfe. Mais je persiste à penser que c’est techniquement possible d’ajouter les débits.


                    • Pelican (---.---.98.79) 16 décembre 2006 09:17

                      Il existe une alternative pour les astucieux et les audacieux, pas vraiment pour les solitaires !

                      http://www.wifiquercy.net/

                      http://www.wificonflent.fr/

                      http://yves.maguer.free.fr/WiFi/page_tlse_wifi_yves.html

                      Cordialités.


                      • HKac HKac 16 décembre 2006 09:43

                        @Pelican, Merci beaucoup pour vos liens. C’est du très pragmatique. Il n’est pas du tout impossible que je contacte WifiQuercy prochainement. Il faudrait même organiser des visites de maires pour les sensibiliser. Bravo ! Bonne continuation. ces réalisations me font un peu penser au concept des « réseaux pervasifs » (Ozone, Fon...) promus un temps par Rafi Haladjian. Un vaste réseau pervasif à l’échelle rurale, pourquoi pas ?


                      • dapeacemaker (---.---.107.173) 16 décembre 2006 10:51

                        Et beh a ceux qui se pleignent de ne pas avoir ni internet ni le gprs .... je dirais que si vous n aviez pas non plus la TV, vous pourriez representer le dernier espoir de ce pays... plus serieusement, la vie est autre chose... Voir toutes les etudes sur les ondes GSM etc etc....

                        Profitez de votre bonheur tant qu il est possible.

                        DPM


                        • Pelican (---.---.89.191) 16 décembre 2006 11:30

                          J’ai oublié : http://wifi.pomeys.org/

                          Et beaucoup d’autres sites ou existent des réalisations semblables : http://carte.wireless-fr.org/

                          Ceci ne peut fonctionner sans la fibre communautaire, laquelle est très éloignée de la fibre optique, pas de vedettes des acteurs (actifs et réactifs) mise en commun de compétences et de volontés.

                          Cordialités.


                          • Gasty Gasty 16 décembre 2006 21:31

                            Bon ! j’avais mis un message de la plus haute importance, il a disparu.


                            • Gasty Gasty 16 décembre 2006 22:13

                              je disais que le Leon y dit que sa Marie sait tout ce qui se passe dans la commune avant même que de le dire au bistrot.

                              Et que des fois la Marie lève les mains au ciel.

                              Voilà ! elle est peutetre en relation avec un satellite, en tout cas elle a une bonne descente quand elle passe au débit du bar tabac.

                              Je dis ça c’est pour aider les djeunes du coin. Mais faut voir ce qu’elle nous débite comme bêtise, alors le RTC y faut pas plus ici.


                              • Gasty Gasty 17 décembre 2006 10:00

                                Sinon un autre lien interessant, mais en rapport avec les voyageurs de passage ( Camping carristes ).

                                http://fr.fon.com/


                                • jrev jrev 18 janvier 2007 06:19

                                  Bonjour à tous, En ce qui concerne FREE, il n’a pas hésité à me proposer le haut débit que j’ai eu du 19/06/2006 pendant trois semaines environ sur une ligne téléphonique de 6 kilomètres et cent mètres. Tout a marché très bien pendant quelque temps puis coupures, coupures, puis coupure totale. Aucune réponse sérieuse à ce problème de la part de FREE et j’ai été obligé de résilier cet abonnement qui convenait très bien à Free : retrait automatique chaque mois et moi sans téléphone ni Internet (Oui, j’étais en dégroupage total) J’ai eu à payer les frais de mise en service (gratuits mais payables à la résiliation du contrat) et un réabonnement à France Télécom. Je suis en cours de réclamation avec l’UFC que choisir mais ça prend du temps car personne n’est pressé)

                                  Voilà pour la petite hitoire : aucun service après-vente mais une ligne SAV qui rapporte un petit quelque chose à Free à chaque fois que vous les contactez. C’est la loi des bons commerçants actuels, ce que moi j’appelle de l’Arnaque Merci de votre attention


                                  • HK (---.---.24.123) 26 janvier 2007 17:54

                                    Merci pour ce témoignage JREV, En effet, la plupart du temps les opérateurs Internet et FT se renvoient la balle prétextant que la solution est chez l’autre et pas chez soi. Evidemment, le client lui est victime de cette guéguerre entre fournisseurs. Concernant les longues lignes téléphoniques, il n’est pas exclu qu’elles se caractérisent par plusieurs « raccordements » qui pourraient expliquer des pertes de qualité en bout de ligne chez l’utilisateur. A vérifier. Vous avez raison de solliciter une association et si vous vous regroupez avec d’autres utilisateurs c’est encore plus percutant ! Bonne continuation.


                                  • MultiConPlexé (---.---.253.203) 26 janvier 2007 17:36

                                    il restera toujours les oubliés de l ADSL (ou ReADSL si plus loin) qui n arrivent pas a etre démultiplexé sur leur ligne France Telecom. en effet certaines lignes sont partagées entre plusieurs abonnés. il s agit en general des suites d une augmentation du nombres d abonnés. France Telecom, ne souhaitant pas tirer de nouvelles lignes, les a partagés entre plusieurs abonnés. cette technologie exclu la possibilité d utiliser l adsl. face a ce probleme il n y a a vrai dire pas de solutions ...


                                    • HK (---.---.24.123) 26 janvier 2007 17:57

                                      @Multiconplexé, Merci pour cette explication technique. A un moment donné, lorsque le maillage devient impossible dû à la distance et à la rentabilité économique du projet, il n’y a pas d’autres alternatives que d’étudier la « voie des airs » (satellite). Mais c’est très coûteux pour un seul individu, il faut rechercher à mutualiser. Cela est plus difficile en habitat isolé mais possible au niveau des hameaux.

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