Ce cher Jancovici - son chien, son chat et son poisson rouge...
Que vous l'aimiez ou pas, Jean-Marc Jancovici s'en moque complètement. Le célèbre vulgarisateur et patron de Carbone 4, contrairement aux bobos écolos parisiens hypocrites qui prétendent nous vendre une décroissance sans douleur, possède une indéniable qualité : sa franchise ! Pour lui, c'est une évidence, la crise climatique ne peut se résoudre « sans l’usage de la contrainte ». Selon le site Reporterre, le polytechnicien réactionnaire prône pour « un système de type chinois ... »
Vous me ferez remarquer, avec raison, que vous ne voyez dans l'introduction du texte, aucun rapport avec le chien, le chat et le poisson rouge de Jancovici, qui probablement ne possède aucun animal domestique.
Alors, observons la situation actuelle qui peut nous amener vers une dangereuse dérive !
Vous connaissiez sans doute l'importance considérable du cheptel bovin sur les émissions de gaz à effet de serre. Mais, vous ignoriez certainement l'influence sur le climat des millions d'animaux domestiques qui pullulent sur la planète. Heureusement que Jean-Marc Jancovici est là pour nous expliquer l'impact important sur le dérèglement climatique de notre animal de compagnie. Car, en sus de la crotte malodorante et dangereusement glissante du chien mal élevé déposée sur le trottoir, le péril pour les particuliers et la planète de posséder des poissons rouges se cache dans les détails. En effet, sauf Jancovici, le gourou de l'énergie nucléaire, qui aurait pu imaginer la consommation délirante en électricité d'un poisson exotique, puisqu'il est parfois nécessaire de "chauffer l'aquarium, l'éclairer, avoir une petite pompe de circulation, etc. Donc avoir des poissons chez soi, ça consomme l'équivalent d'un frigo supplémentaire".
Au passage, comment ne pas signaler le comportement irresponsable d'ignorants qui relâchent un nombre considérable de poissons rouge ainsi que d'autres bestioles étrangères dans nos ruisseaux et rivières, avec pour résultat une nuisance au bon développement de la biodiversité autochtone.
Plus néfaste encore que posséder un poisson rouge, avoir un chat ! Le brave félin qui pourrait d'ailleurs rendre un grand service à l'humanité en dévorant le poisson rouge énergivore de son maître. Mais, voyez-vous, le chat, "lui a besoin de croquettes, de litière, de jouets… Les jouets sont souvent des peluches, donc du pétrole, des fibres synthétiques". L'indépendance énergétique de la France tiendrait donc à si peu de choses ?
"Pour les croquettes, dans les beaux cas de figure" pour Jancovici "ce sont des déchets qu'on ne mangerait pas nous, mais dans de mauvais cas de figure, ce sont des morceaux de viande qu'on pourrait manger. Il y a aussi des gens qui gâtent un peu leurs animaux en achetant au marché, du filet de lotte pour leur chat (N.D.LR. ou du mou, voire des crevettes roses) ou du filet de bœuf pour leur chien." Il est malheureux de constater que parfois une bête est mieux nourrie qu'un être humain !
Cependant, toujours d'après l'ingénieur polytechnicien, avoir "un chien représente justement une tonne de CO2 par an (le cheval, c'est trois tonnes), sachant que l'empreinte carbone d'un Français est d'à peu près dix tonnes de CO2 par an. Donc, on augmente son empreinte carbone de 10%. "Plus préjudiciable encore, le chien pourrait pousser une famille à envisager l'acquisition d'une plus grande voiture, pour pouvoir emmener le chien en vacances. Élever un petit chien serait donc plus écologique.
En tout cas, c'est toujours mieux que d'abandonner lâchement un animal dans la nature. Surtout pour les chats, "puisque dès que les chats commencent à se balader en extérieur, ils mangent des souris, mais aussi des oiseaux qui sont des espèces protégées et des chauves-souris". Et ça ce n'est pas bon pour la biodiversité.
Un jour sûrement, la pensée visionnaire Jancovicienne nous enseignera pourquoi ne jamais adopter un canari, un lapin ou un hamster. Qui sait si dans un prochain avenir, Jancovici ne fera pas une entrée triomphale au ministère de l'Écologie où il militera pour la stérilisation de la moitié de l'espèce humaine. Car, les années passant, l'enchaînement de catastrophes climatiques pourrait amener au pouvoir un régime totalitaire. Dès lors, des mesures de restrictions qui paraissent impensables aujourd'hui pourraient devenir justifiables.
Pour ceux qui en douteraient, l'article qui a inspiré ce texte n'est pas une parodie...
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