Cette gauche bobo hypnotisée par Gérard Miller
Gérard Miller est le psychiatre le plus en vue de la gauche française. Soixantuitard, anti-fasciste, "féministe", pro-migrants, il est un symbole de ces intellectuels des beaux quartiers donneurs de leçons qu'ils ne s'applique pas à lui-même. Certains diront que c'est un pléonasme chez ces gens-là. Il a fait campagne pour son idole Mélenchon, il a passé son temps à courir après le FN/RN dans les médias. Il considère d'ailleurs les gens de droite comme des névrosés, des anxieux, des paranoiaques. On n'ose imaginer les horreurs que ce personnage aurait commise dans un régime communiste en Europe de l'est à l'encontre des opposants avant 1990, à l'image du Boudarel des camps de prisonniers français en Indochine bien avant lui. Il n'y a rien de plus sectaire, borné et hypocrite qu'un universitaire de gauche, et notre Miller n'échappe pas à la règle.
Il est au cœur d’une tempête médiatique, depuis le mercredi 31 janvier 2024, suite à un article dans le magazine féminin Elle. Elle a été générée par le mouvement féministe international #MeToo (moi aussi en anglais). Il est dénoncé par trois femmes, pour des faits anciens remontant aux années 1990 à 2000, comme un dangereux violeur-manipulateur. Ces faits allégués sont prescrits, ou à la limite de la prescription, passibles d'une lourde peine de prison. Il faut cependant être prudent, comme pour Gérard Depardieu, face à ces "révélations", à une époque où la dénonciation calomnieuse est de mise, comme au temps de la RDA (encore et toujours la RDA...) Nous détestons ce procédé de lynchage médiatique, qui vise à anéantir un homme, hors de toute procédure judiciaire. Néanmoins, pour le cas spécifique de Gérard Miller, on ne peut pas s’empêcher de penser que c’est bien fait pour lui. Il soutenait en effet ce mouvement, et avait exigé il y a peu la démission de Darmanin, « accusé par une femme » - ce qui est tout de même bien léger ! Ce « grand » philosophe, essayiste, psychanalyste, au carnet d’adresses impressionnant, hier encensé de tous, doit aujourd’hui, tomber de haut, et c’est mérité quand il s'agit d'un procureur médiatique.
LA CHUTE D’UN MANDARIN ?
Gérard Miller faisait en effet partie de ces personnalités médiatiques majeures incontournables, omniprésent depuis des décennies sur les plateaux télévisés, ou dans les tribunes des grands journaux, ainsi qu'à l’université où il consacra ses douze heures hebdomadaires d'enseignement à embrigader ses étudiants. Gérard Miller, âgé de 75 ans, vit avec la cinéaste Anaïs Feuillette, de 32 ans sa cadette ; il a donc sévi aussi dans le cinéma français d’aujourd’hui, inspirant les nullités gauchistes payées avec nos impôts et que personne ne va voir. Ces mandarins ne font que développer le pire de la pensée unique, s’attaquant à tout ce qui est soupçonné de relever de la morale conservatrice, de la morale, du patriotisme français, et font la promotion hystérique de l’exact inverse, de l’immigration de masse, du féminisme et de l’homosexualisme de choc, de toute forme de lutte « écoclimatique ». Ils veulent promouvoir, avec une prétention d’infaillibilité, une antimorale complexe ; l’assemblage de tous les contraires ne forme pas facilement un édifice un minimum cohérent… Gérard Miller, est, sans être unique, de l’espèce la plus ridicule, de celle qui se prend, contre toute apparence, pour un vrai révolutionnaire ! Il résisterait au macronisme, un fascisme qui persécuterait les migrants et les minorités sexuelles… Dans quel monde délirant vit-il, s’il y croit vraiment ? On comprendrait d'ailleurs son besoin d'évasion par la transgression à l'égard de ses patientes...
Gérard Miller s’affiche en très grand admirateur, sans rire ni ironie, de Sandrine Rousseau, personnalité dont les élans lyriques ridicules ou extravagants vont jusqu’à gêner ses amis politiques. Sandrine Rousseau, pour une fois reconnaissante, n’a d’ailleurs pas encore accablé son ami Miller. Nous ne douterons pas qu’elle finira par le faire, mais après une retenue de quelques jours, un record dans le genre chez elle. En attendant, elle attaque les agriculteurs et défend le droit à la paresse, sérieusement. Toute la caste médiatique ou presque le soutient toujours, au moins indirectement : ainsi, Libération, qui avait fait sa une le 6 janvier 2024 sur une mise en accusation de Gérard Depardieu, avec une photographie géante de l’acteur, pour des faits allégués de viol aussi, a fait le service minimum pour Gérard Miller en son édition du jeudi 1er février, expédiant son cas en pages intérieures profondes - page 18 précisément -, les moins lues du journal, avec un résumé discret de quelques lignes, sans illustration, et le mettant en parallèle avec un handballeur accusé pour des faits différents (Bruno Martini).
FAUSSES ET VRAIES VALEURS
Gérard Miller a été précisément accusé d’avoir abusé de sa pratique paramédicale de la psychanalyse, mêlée d’hypnose. Il s’agit d’une double imposture, ni l’une ni l’autre n’ont jamais guéri personne, et sont suspectables de bien des dérives avec des raisonnements tournant de manière obsessionnelle autour de la sexualité, et de toutes les fantaisies en la matière, à commencer par le dogme singulier des envies incestueuses qui prendraient à tous les enfants envers leurs parents - dit « complexe d’Œdipe ». Soucieux subitement de présomption d’innocence, Gérard Miller a publié une longue tribune pour se défendre, privilège déjà rare, où il sous-entend qu’il serait victime d’hystériques - ah bon, cela arriverait finalement ? Se manifesterait, au-delà de sa personne, un complot obscurantiste, méconnaissant la psychanalyse, et lui attribuant des pratiques abandonnées depuis un siècle, comme l’hypnothérapie. Or, le site FrançaisdeSouche a exhumé une vidéo de 2001 où il avait avoué sa fascination pour l’hypnose, sa pratique « d’expériences » en la matière, ce qui correspond à peu près aux dires des plaignantes… Pauvre homme, à présent victime à son tour du "complotisme"...
Ainsi, tous ces donneurs de leçons finissent par donner l’impression qu’ils appliquent peu à eux-mêmes leurs grands principes affichés. On songe récemment aux affaires Adrien Quattenens, Thomas Portes ou Eric Coquerel (classée sans suite en février 2023 par la justice). Il faut décidément se débarrasser de cette caste nocive, et hypocrite, de penseurs officiels et procureurs médiatiques, en les mettant à la retraite ou au chômage, avec obligation de chercher un vrai travail en allant vivre avec le peuple, puis reconstruire une société sur des bases saines, mettant en valeur l’amour du pays, l’amour durable entre conjoints, le travail, et ce par des individus sains défendant ces principes authentiques et nécessaires à toute société, sur les écrans grands et petits comme dans les cours universitaires. Nous en avons marre des tartuffes, des faux philosophes, des Gérard Miller...
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