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Accueil du site > Tribune Libre > Cette réforme des retraites va rester en travers de la gorge du (...)

Cette réforme des retraites va rester en travers de la gorge du président

Voilà........ dès qu’il y a un peu de monde dans la rue, et c’est à chaque fois ainsi, les réactions du patronat de l’exécutif sont immédiates. Oui, n’est-ce pas, vous avez remarqué..... ça balise et ça minimise l’importance des manifestations encore chaudes, à peine terminées. Il ne s’agit pourtant que la mise en route d ’un cercle vertueux destiné à renverser le cours des choses. C’est comme cela, il faut des symboles forts, et ce dossier des retraites a été désigné comme tel par les machines Elyséennes. Alors, on s’y résigne comme les soldats de 14-18 (1900 pour les plus jeunes d’entre-vous) partaient à la guerre : il va falloir lutter pour défaire cette régression, contre notre grès.

Le cercle primaire de manipulation de l’information et des médias, le château si vous préférez, la joue maintenant sur le ton de la conciliation. L’Elysée est donc prêt à discuter...... et ça tombe bien car nous avons un temps infini pour causer, à la condition exclusive que ce dossier soit enterré.

A mère des réforme, mère des manifestations.

Les manifestations, vous êtes donc en train de découvrir cela hein ? et c’est tellement bon ce sentiment de partage ressenti au plus profond de son être. Oui, il est bien question de partage. Vous vous sentez isolé la plupart du temps n’est ce pas ? et c’est le cas, vous aurez beau gueuler...l’eau continuera de couler sous les ponts. En revanche lorsque vous êtes des milliers dans la rue, ce n’est plus pareil. Les RG ont infiltré la manif, l’enjeu coule dans nos veines, et on referait le monde en quelques centaines de mètres avec un inconnu. Oui......ce ressentiment, c’est le bon puisque "de refaire le monde" il est question.

Bref, les prochains rounds auront lieu en septembre, afin de redécouvrir collectivement cette joie simple de marcher ensemble. Et en septembre, on va simplement faire retirer ce projet de loi, pour une raison évidente : il est injuste. Il est en effet impensable d’envoyer des bataillons de séniors à la rue à la fin de leur carrière entre 50 et 55 ans, et ce jusqu’à 67 ans.

Une fois cette victoire acquise, si quelqu’un a un doute à ce sujet, qu’il laisse un commentaire, je me ferai un plaisir de lui apporter la contradiction, nous devrons mettre sur le tapis les ambitions dont nous sommes porteurs, et celles-ci s’accompagnent d’un volet économique qui n’est actuellement pas présent dans la panoplie présidentielle, mais également absent du complet de l’opposition.

Je dois vous avouer avoir un gros défaut : penser que la défausse en politique n’a qu’un temps, alors avec un gouvernement qui ne paye pas son ardoise de 400 milliards de déficit pour les quatre dernières années, nous avons de quoi à causer.

Nous nous affligeons de ce qui nous terrasse à petit feu

Alors, c’est le bon moment pour prendre du recul, la mondialisation a fait imploser notre société en un peu moins de trente ans. Notre avenir proche est la prorogation de ce passé récent, l’industrie va continuer à se délocaliser, et les sites historiques de recherche et développement vont se déporter également.

Il n’y a aucune raison de lutter, les coûts sont entre 20 fois et 100 fois inférieurs ailleurs. Il faut donc se servir des instruments dont les Etats-Unis et la Chine se servent à merveille : des droits de douanes. Il est évidemment hors de question de sortir de L’OMC et de toutes ces organisations anti-démocratiques. Il est juste question de jouer au plus malin avec elles, en taxant au titre de notre légitimité, les secteurs économiques que nous souhaitons conserver en Europe. J’ai appelé ceci dans un billet précédent le Pacte social économique Européen (PESE). De protectionnisme, il est bien question mais d’un protectionnisme ni plus important, ni plus faible que celui de nos amis précédemment cités. Lorsque la Chine édicte un document pour réduire la liberté de ses compatriotes sur internet, et ce procédé est innommable, personne à ma connaissance ne vient lui en tenir rigueur. Il s’agit donc d’être aussi ferme que cela pour une juste cause.

Bref, ce protectionnisme Européen éclairé doit être mis à l’ordre du jour rapidement pour qu’il soit bel et bien sur la tapis en 2011 peu avant l’élection présidentielle.

Je dois avouer une chose, je suis débordant d’optimisme, ce qui est un défaut avéré. La rue est donc notre seul avenir, que la réforme passe ou pas. Alors prenons les choses en main, avant que celles-ci ne nous y jette. Et pour cela, il nous faut une victoire dans la lutte médiatique incessante. Et septembre 2010 sera cette-là, il serait temps d’éclairer un tant soit peu le monde, il en a réellement besoin. Notre universalisme est toujours vivant, il faut juste le réactiver.

publié sur peuples.net


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20 réactions à cet article    


  • BOBW BOBW 25 juin 2010 11:04

    Ce matin 25 juin un fait est curieux : les journaux télévisés et la plupart des médias ont installé un super silencieux sur les réactions actives des travailleurs : Nombre de grèves et manifestations d’avertissement en hausse .
    Les commentaires officiels téléguidés sont erronés et mensongers pour décourager cette volonté populairede résistance et de révolte et cette énergie qui commence à sourdre et à enfler.Ce qui est une preuve de crainte et de faiblesse dans leur entêtement et devant le manque d’unité dans leurs troupes u.m.p. à la base.
    Preuve de faiblesse sous un vernis de fermeté,tous les membres de l’équipe gouvernementale se comportent en autruches et plongent leur tête de plus en plus profondément dans le sable, mais aussi en kamikazes ils vont affronter des réactions qui vont les surprendre.
    Ils se rendent coupables dans cette attitude provocante qui pousse le peuple à l’affrontement.
    Dans la rue beaucoup de manifestants répétaient« Ce n’est qu’un début, nous reviendrons encore et encore ! » et le climat risque fort de changer de plus en plus défavorable à l’absolutisme royal.


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 25 juin 2010 17:36

      Mais tout ne marche pas si bien dans ces mobilisations : double jeu de la « gauche » qui a tout de même entériné les conclusions du Conseil Européen de Barcelone de mars 2002 (juste avant les « glorieuses présidentielles »), manque d’information des citoyens sur des questions essentielles, débats biaisés...

      Voir nos articles :

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/06/20/retrait es-et-crise-d-une-societe-i.html

      Retraites et crise d’une société (I)

      Le 20 juin, les médias évoquent la question des retraites en vue de la manifestation de jeudi prochain (24 juin) contre l’actuel projet de « réforme ». Sud-Ouest publie une interview du député socialiste Jérôme Cahuzac, président de la Commission des Finances, de l’Economie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée Nationale, ainsi qu’un point de vue de l’écrivain et journaliste Jean-Claude Guillbaud intitulé « L’injustice faite aux peuples ». La Voix du Nord consacre un article au militant CGT « Michel Coupé, cheminot, trente-six ans de bons et loyaux services (publics) ». Dans un article intitulé « Ca servira à rien, mais faut y aller », L’Agitateur de Bourges souligne d’emblée : « Pour la première fois, un gouvernement supprime une conquête sociale ». Malheureusement, la réalité est plus complexe. En réalité, Nicolas Sarkozy , François Fillon et Eric Woerth ne font qu’exécuter une politique définie et programmée il y a plus de huit ans dans le cadre de l’Union Européenne sous le gouvernement français de « gauche plurielle » de Lionel Jospin. 2010 est même la date limite prévue par le Conseil Européen de Barcelone de mars 2002 pour la casse des retraites. Le 20 juin également, Nord éclair estime que les organisations syndicales comptent sur les manifestations de jeudi « pour commencer, pour pousser le gouvernement à revoir sa copie en profondeur ». Qu’en est-il vraiment ? Le dernier communiqué des grandes centrales (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) dénonce une « réforme injuste » et appelle à une « mobilisation massive  ». Il en est de même du communiqué intersyndical de la recherche et de l’enseignement supérieur. Mais des dimensions essentielles du problème semblent être escamotées. C’est ainsi, par exemple, que les organisations syndicales de la recherche évitent toute dénonciation des « suivis post-évaluation » imposés aux cercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), ou encore de la nouvelle procédure de « mobilité » pour les ingénieurs et techniciens du CNRS. De même, on constate une étonnante passivité syndicale à ’égard de la loi 2009-972 dite « relative à la mobilité et aux parcours professionels dans la fonction publique », véritable « machine à pousser dehors », entre autres, des personnels plus ou moins proches de l’âge de la retraite. Au fond, la «  gauche » et les directions syndicales se gardent bien d’analyser le fiasco historique d’une société où le travail est organisé sur le base du pouvoir des super-riches et de l’exploitation des êtres humains. Pourtant, d’après La Tribune du 20 juin, Dominique de Villepin a été très clair quant à son programme : « baisser le coût du travail » et « allonger la durée du temps de travail, aligner public/privé  » . Il est loin d’être le seul.

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/06/20/retrait es-et-crise-d-une-societe-i.html ]

      http://www.mediapart.fr/club/blog/scientia/240610/retraites-cnrs-universite-societe

      Retraites, CNRS, université, société...

      Le 24 juin, journée de défense des retraites, Les Echos évoque le rapport de la Cour des Comptes diffusé mercredi et reproche à l’Etat d’avoir supprimé 6000 emplois publics de moins « que prévu ». A propos de la position exprimée par le président de la Cour des Comptes Didier Migaud, pour qui le projet de Nicolas Sarkozy ne va pas assez loin, Les Echos estime que « ce n’est plus l’ancien député socialiste qui parle du report de l’âge de la retraite, mais le nouveau premier président de la Cour des comptes ». Une telle appréciation, à propos de Migaud et de son rôle en tant que député, nous paraît entièrement gratuite. En réalité, le report de l’âge de la retraite fut programmé par les accords du Conseil Européen de Barcelone des 15 et 16 mars 2002, sous la « gauche plurielle » de Lionel Jospin. Les mesures envisagées par l’actuel gouvernement sont moins radicales que celles réclamées depuis 2002 par l’Union Européenne avec la bénédiction des « gauches » nationales. De ce point de vue, la position exprimée par Didier Migaud, qui fut l’un des auteurs (rapporteur à l’Assemblée Nationale) de la Loi Organique relative aux Lois des Finances (LOLF) d’août 2001, est tout sauf une surprise. On peut en revanche se demander, avec tout le respect dû à cette institution, s’il est opportun que les présidents de la Cour des Comptes soient issus des secteurs les plus influents du monde politique. Mais s’agissant de la question de l’âge de la retraite, il nous semble que les actuels débats médiatisés évitent ou dénaturent un certain nombre de questions essentielles qui, en particulier, intéressent très directement la recherche publique et l’enseignement supérieur.

      [la suite, sur le lien http://www.mediapart.fr/club/blog/scientia/240610/retraites-cnrs-universite-societe ]

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/06/24/retrait es-et-crise-d-une-societe-ii.html

      Retraites et crise d’une société (II)

      Le jeudi 24 juin, l’AFP fait état d’une très importante mobilisation contre le projet de « réforme » des retraites. Après les manifestations, la CGT avance un chiffre de plus de deux millions de participants à la journée d’action et diffuse un communiqué intitulé « On peut gagner ! ». Le Monde estime que « les syndicats ont gagné leur pari ». Mais des questions aussi essentielles que le rôle de l’Union Européenne et du Traité de Lisbonne sont passées sous silence. Que signifie le mot « gagner » dans l’esprit de la direction de la CGT ? Notre article de ce matin rappelait encore le soutien de la « gauche purielle », sous Lionel Jospin, aux accords passés lors du Conseil Européen de Barcelone il y a huit ans. En réalité, les organisations syndicales réclament le retrait de l’actuel projet de loi gouvernemental qui devrait être soumis au Conseil des Ministres dans trois semaines. Mais quel sera le résultat du « vrai cycle de négociations » demandé par leurs directions ? Le 24 juin également, présentées avec le titre « « Europe 2020 » sur les rails », on trouve sur le site du Conseil de l’Union Européenne les conclusions de la réunion de la semaine précédente du Conseil Européen. Ce dernier a « réaffirmé » sa «  détermination commune à assurer la viabilité des finances publiques, notamment en accélérant les mesures d’assainissement budgétaire envisagées ». On connaît bien la signification de ce type de phraséologie dans le vocabulaire des instances de Bruxelles. Le Conseil Européen évoque également « la nécessité urgente de renforcer la coordination de nos politiques économiques », ainsi que « le Pacte de stabilité et de croissance, la surveillance budgétaire ainsi que, plus généralement, la surveillance macroéconomique ». Etrangement, les directions des grandes centrales syndicales gardent le silence sur cette stratégie qui se met en place à l’échelle continentale et qui vise très directement des acquis sociaux comme les retraites, les salaires et la stabilité d’emploi. Comment défendre vraiment les retraites sans informer et mobiliser les citoyens contre ce rouleau compresseur mis en marche à l’échelle continentale ? Le 24 juin au soir, Le Figaro diffuse un article intitulé « Retraites : le gouvernement maintient le cap ». Est-ce vraiment une surprise ?

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/06/24/retrait es-et-crise-d-une-societe-ii.html ]


      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/


    • foufouille foufouille 25 juin 2010 11:40

      "Bref, ce protectionnisme Européen éclairé doit être mis à l’ordre du jour rapidement pour qu’il soit bel et bien sur la tapis en 2011 peu avant l’élection présidentielle."

      smic en nulgarie, 80, roumanie, 120, etc
      idee qui sert a rien


      • Alpo47 Alpo47 25 juin 2010 11:44

        Nous sommes nombreux à penser que « ça ne va pas », que notre société est profondément injuste, il faut tout de même faire attention à ne pas prendre nos désirs pour la réalité.
        J’ai eu un défilé, hier, sous mes fenêtres, environ 10.000 personnes : 2% de femmes avec leur landau, 50% de cheveux blancs, X % de fonctionnaires « en pause » , des syndicats qui encadraient sagement le tout... Un défilé « pépère » de gens qui faisaient le « minimum syndical ».

        Je regrette de devoir dire que la « révolution » ne viendra pas de cette fraction de population. Si patronat et gouvernement, qui ont du analyser de même, font mine de céder du terrain, c’est pour éviter que d’autres, notamment les étudiants ou juste les plus jeunes, ne vienne s’y ajouter et amener plus de « tonus ».

        Il faudra que la situation dégénère encore pour qu’une autre partie de population vienne dans la rue et soit bien plus active pour inquiéter le Pouvoir.


        • finael finael 25 juin 2010 13:22

          « La réforme des retraites est inévitable »

          Poser ce postulat en point de départ empêche bien évidemment de raisonner autrement que d’après les règles des partisans de cette réforme : pour l’essentiel de grands groupes financiers.

          Si l’on compare l’âge moyen de cessation d’activité :

          - France : 59,1 ans .......................... âge légal 60 ans
          - U.E : 61,1 ans (Eurostat) ............. âge légal moyen 65 ans
          - Allemagne : 62,6 ans ................... âge légal 67 ans

          Et si l’on prend aussi en compte le fait que seuls 38% des plus de 55 ans sont encore en activité en France et qu’au delà les chances de retrouver un emploi sont plus que minimes cela signifie que :

          - Bien que l’âge légal soit plus élevé de 5 ans en moyenne dans l’UE, l’âge réel ne diffère que de 2 ans par rapport à la France pour un écart d’âge légal de 5 ans..

          - Même en Allemagne, l’age réel de cessation d’activité n’est que de 3ans 1/2 plus élevé pour un écart d’âge légal de 7 ans.

          Donc les écarts théoriques sont le double des écarts réels (et même plus du double en moyenne).

          Le recul de l’âge théorique ne change donc pas grand-chose au niveau du réel. Au maximum la moitié de ce que le discours officiel prétend.

          D’autre part, et toujours d’après les chiffres d’Eurostat, les délocalisations ne sont responsables que de 6% des pertes d’emploi, et non 40% comme affirmé ci-dessus.

          L’un dans l’autre, le recul de l’âge légal de la retraite ne fera que remplacer un nombre importants de retraités par des chômeurs ... le beau résultat que voilà.

          De plus, c’est ignorer deux facteurs essentiels :

          - La démographie : La population Allemande diminue, légèrement pour l’instant, mais de plus en plus vite, avec nettement moins de jeunes et plus de vieux qu’en France. L’Italie et la Grèce sont dans le même cas et la plupart des autres pays vont suivre à plus ou moins long terme. Deux exceptions : la France et l’Irlande. En conséquence « suivre l’exemple des voisins » qui ne sont pas dans la même situation est absurde.

          - L’accroissement du PIB qui permet une ponction plus élevée au niveau des cotisations sans que l’effet sur les revenus et le niveau de vie soit proportionnel. Cette ponction a doublé ces 30 dernières années, sans que cela empêche une élévation considérable du niveau de vie.

          Et enfin et pour enfoncer le clou, ce sont aujourd’hui les générations du « baby-boom » qui partent à la retraite, dans 30 ans ce seront les classes creuses et les « baby boomers » seront morts, en tout cas pour la grande majorité. Le taux inactifs/actifs ne sera pas tellement différent de celui d’aujourd’hui.

          En conclusion cette réforme doit être prise pour ce qu’elle est : une partie de la destruction des avantages apportés à tous par les gains de productivité au profit d’une petite minorité financièrement privilégiée. Une régression qui nous ramène un siècle en arrière, déguisée sous le nom de progrès.


        • zvalief 25 juin 2010 16:30

          encore un qui vient nous relayer le message sarkozyste...
          « D’autre part, nous vivons plus longtemps et dans de meilleures conditions. Il faut donc inévitablement reporter l’âge de la retraite... », mais c’est quoi cette mentalité !!! pourquoi l’augmentation de la durée de vie serait uniquement synonyme d’augmentation du nombre d’années de travail, nous ne sommes pas des machines, il est où le progrès là-dedans, nous travaillons pour vivre, et pas l’inverse, vous n’avez pas l’air au courant mais le servage a été aboli depuis longtemps.
          « Aujourd’hui un homme et une femme sont parfaitement aptes à travailler jusqu’à cet âge et même plus. » parlez pour vous, je connais un tas de gens qui sont complétement usés à partir de 50 ans, j’en ai connu qui sont décédés moins d’un an après leur départ à la retraite, vous voulez quoi, qu’ils crèvent devant leur machine ? (remarquez, au moins plus de problème de retraite...)
          quant à l’habituelle opposition public / privé, d’une part vous raisonnez par le bas, et d’autre part les parcours ne sont pas les mêmes, en général à emploi équivalent, dans le public non seulement le salaire de départ est plus bas mais la courbe de son évolution est beaucoup plus plate.
          sans oublier que si les fonctionnaires étaient vraiment des privilégiés, des nantis, comment se fait il qu’il n’y ait pas plus de postulants, expliquez moi pourquoi les gens de mon entourage qui ont tenté l’expérience de passer au public en sont partis encore plus vite qu’il n’y était arrivés.


        • La fille du croquant La fille du croquant 25 juin 2010 17:35

          L’espérance de vie « en bonne santé » c’est à dire sans limitation d’activité (ou sans incapacité majeure liée à des maladies chroniques, aux séquelles d’affections aiguës ou de traumatismes) répond à un enjeu de bien être. En France, en 2007, l’espérance de vie « en bonne santé » à la naissance est estimée à 64,2 ans pour les femmes. Elle est plus faible pour les hommes (63,1 ans).

          DONC : METRO - BOULOT - CAVEAU ! 

          Franchement la retraite grabataire et/ou avec Alzheimer et autres joyeusetés :merci du bon plan... Alors peut-on dire que l’on vit plus longtemps ou que l’on nous aide à SURVIVRE plus longtemps... Et ce pour le plus grand bonheur des laboratoires pharmaceutiques qui se font de l’argent avec tous ses pauvres vieux toxicomanes....

          Source : INSEE

          Espérance

          de vie en bonne santé En années


          1995200020012002
          2003
          2004
          2005
          20062007
          Hommes













          Allemagne60,063,264,164,4(e)65,0(e) :
          55,0(b)58,558,8
          Espagne64,266,566,066,6(e)66,8(e)62,5(b)63,2
          63,763,2
          France60,060,160,560,4(e)60,6(e)61,2(b)62,0
          62,763,1
          Italie66,769,769,870,4(e)70,9(e)67,9(b)65,7
          64,762,8(e) Royaume-Uni60,661,361,161,4(e)61,5(e) :
          63,2(b)65,064,8(e) Suède :63,161,962,4(e)62,5(e)62,0(b)64,2
          67,167,5
          Femmes













          Allemagne64,364,664,564,5(e)64,7(e) :
          55,1(b)58,058,4
          Espagne67,769,369,269,9(e)70,2(e)62,5(b)63,1
          63,362,9
          France62,463,263,363,7(e)63,9(e)64,1(b)64,3
          64,164,2
          Italie70,072,973,073,9(e)74,4(e)70,2(b)66,5
          64,162,0(e) Royaume-Uni61,261,260,860,9(e)60,9(e) :
          65,0(b)65,166,2(e) Suède :61,961,061,9(e)62,2(e)60,9(b)63,1
          67,166,6

        • zvalief 25 juin 2010 17:53

          j’avais presque oublié cette phrase d’une malhonneté incroyable, voire insultante pour les personnes concernées : « ...alors que le montant moyen de la retraite d’un salarié du privé est bien inférieur à celui des fonctonnaires alors que ces derniers travaillent dans de meilleures conditions... », de quels fonctionnaires parlez vous, de tous ces flics ou pompiers qui à longueur d’année risquent leurs vies pour préserver celle des autres, de tous ces infirmier(e)s et aide-soignant(e)s qui jours après jours nettoyent le sang et la merde avec des horaires démantielles et des salaires de misères... et dire que ces gens vont continuer à vous servir malgré toutes vos critiques et celles de vos semblables... j’ai de l’admiration pour leur force morale.


        • titi titi 25 juin 2010 23:19

          @finael
          « L’Italie et la Grèce sont dans le même cas et la plupart des autres pays vont suivre à plus ou moins long terme. Deux exceptions : la France et l’Irlande. En conséquence »suivre l’exemple des voisins« qui ne sont pas dans la même situation est absurde.
           »
          C’est faux.
          L’indice de fécondité de la France est de 1,9. Il est plus élevé que nos voisins, il n’empêche que le renouvellement des générations n’est pas assuré.
          Notre population va donc décroitre et s’agissant d’une décroissance géométrique, tout ce qu’on peut dire c’est que la est moins brutale dans l’immédiat..


        • Bulgroz 25 juin 2010 13:49

          C’est comme pour les 35 heures, la France est bien la seule.

          Seule la France affiche un âge légal de la retraite à 60 ans à la fois pour les hommes et les femmes.

          Autriche : 65 ans pour les hommes ,60 ans pour les femmes
          Bulgarie : 63 ans pour les hommes, 58 ans pour les femmes
          Estonie  : 63 ans pour les hommes, 59,5 pour les femmes
          Grèce : 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
          Italie : 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
          Lituanie : 62,5 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
          Malte : 61 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
          Pologne : 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
          Roumanie : 63 ans pour les hommes, 58 ans pour les femmes
          Royaume-Uni : 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes

          Allemagne : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Autriche : 65 ans pour les hommes
          Belgique  : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Bulgarie : 63 ans pour les hommes
          Chypre : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Espagne : 65 ans pour les hommes et femmes
          Estonie : 63 ans pour les hommes
          Etats-Unis : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Finlande  : 65 ans pour les hommes et femmes
          Grèce : 65 ans pour les hommes
          Hongrie : 62 ans pour les hommes et les femmes
          Irlande : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Italie : 65 ans pour les hommes
          Japon : 65 ans pour les hommes et femmes
          Lituanie : 62,5 ans pour les hommes
          Luxembourg : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Malte : 61 ans pour les hommes
          Pays-Bas : 65 ans pour les hommes et les femmes
          Pologne : 65 ans pour les hommes
          Roumanie  : 63 ans pour les hommes
          Royaume-Uni : 65 ans pour les hommes
          Slovaquie : 62 ans pour les hommest et pour les femmes
          Slovénie : 63 ans pour les hommes, 61 ans pour les femmes
          Suède : 65 ans pour les hommes et pour les femmes

          A 67 ANS, Danemark

          PAS D’AGE LEGAL DE DEPART A LA RETRAITE:Australie, Canada, Hong Kong, Bostwana...

          Faut être juste, il y a 2 autres pays où tout le monde part à la retraite à 60 ans : la Chine et la Russie. 

          Mais alors, avec quelles retraites !!!


          • heliogabale boug14 25 juin 2010 14:57

            mais comprenez, on appelle ça le « génie français » mais votre bible françois de souche n’en parle pas alors vous ne pouvez pas savoir...


          • finael finael 25 juin 2010 15:28

            Comme je l’avais écrit au dessus, vous raisonnez en suivant les règles de ceux qui veulent cette « réforme ».

            Comparez l’âge réel de cessation d’activité. Cela vous donnera la réalité des situations.


          • Le péripate Le péripate 25 juin 2010 15:48

            J’en vois qui se frottent les mains. Tous les mauvais industriels et mauvais patrons d’entreprises qui périclitent seront extrêmement motivés pour faire déclarer leur industrie Cause Nationale.

            Certainement même qu’ils sont prêts à payer pour faire un peu d’agit-prop autour de l’idée de protectionnisme.

            Peut-être payent-ils déjà pour ça.

            Vous connaissez la réponse, « Peuples-Net » ?

             smiley


            • foufouille foufouille 25 juin 2010 18:45

              les libertaryen et leurs larbins, veulent bien que 99% vivent avec 700 roros


            • Le péripate Le péripate 25 juin 2010 21:54

              Les mendiants ont bien plus. C’est surement ce que tu veux expliquer.

              Je n’ai rien contre. Mais ma vitre je me la nettoie tout seul.

              Casse-toi.

               smiley


            • foufouille foufouille 26 juin 2010 09:33

              pourquoi ?
              tu fais la manche ???
              ou tu es trop nul pour gagner plus ???


            • Radis Call 25 juin 2010 16:46

              Tandis que les propagandistes de l’ultralibéralisme ne font pas « d’agit prop » , ne palpent pas de subsides venant des milieux affairistes , sont de purs philanthropes !

              C’est qu’en plus, ils nous prennent vraiment pour des cons !

              Merci agx de laisser parole libre à ces bienfaiteurs de l’humanité !

              Merci Cybion de donner aux salariés les moyens de se défendre !

              Ses responsables devraient au moins avoir un prix Nobel de la paix , sans compter le Pulitzer de l’info !!


              • elec 42 elec 42 25 juin 2010 18:48

                quelle réforme ?dites moi se qui à changé,la retraite à 60 ans,ça fait longtemps quelle n’éxiste plus,les syndicats sont des menteurs,ils défendent encore quelques régimes spéciaux,ils nous parlent de justice social,dans le régime actuel,je n’en vois aucune,les pauvres ont une retraite de misère et les riches une bonne retraite,et c’est se système qu’ils défendent.


                • pastori 25 juin 2010 20:26

                  la réforme est plus que nécessaire.


                  songez que sans geler les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraités, sans augmenter les cotisations de ,salariés, on serait dans l’obligation de supprimer les niches fiscales ; ce qui serait une catastrophe ! mais oui !

                  d’accord, rien qu’avec ça on comblerait le trou de la sécurité sociale et on garantirait les retraites.

                  mais est ce là l’essentiel ? prenons mon cas personnel. Je suis jeune sénateur. mon statut plus deux autres mandats d’élu me permet quelques fantaisies. Normal non ? faut pas être jaloux.

                  j’ai commandé en Italie un superbe bateau et sans ma niche, pas de bateau ! que me restera -il ? le coiffeur gratuit et l’appartement de Passy ?
                  trouveriez pas ça injuste ? 


                  • Blé 26 juin 2010 08:20

                    De mémoire : « Sarko n’a t-il pas dit que si le P.S n’avait pas mis l’âge de la retraite à 60 ans nous n’en serions pas là » ?

                    Il a raison Sarko, si le C N R n’avait pas mis en oeuvre la Sécu, réactualisé les congés payés, nationalisé la SNCF, l’eau, le gaz, l’électricité,la poste, la RATP, mis en place les allocations familiales, etc..., etc..., etc... aujourd’hui Sarko aurait beaucoup moins de souci : il ne serait pas obligé de satisfaire le MEDEF, les banquiers, les assureurs et j’en passe.

                    Nous revenons à la veille de 1789.

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