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Accueil du site > Tribune Libre > Chronique d’un éveil citoyen – Episode 9 : La crise financière (...)

Chronique d’un éveil citoyen – Episode 9 : La crise financière - un détonateur

Résumé de l’épisode précédent : Après les origines de la monnaie, l'épisode précédent s'attachait à comprendre le système monétaire, bancaire et financier. L'article revenait sur le néochartalisme et les problématiques liées aux monnaies fondantes. Il illustrait le fonctionnement du système bancaire financier avec trois mots clefs : précarité, interconnectivité et dominance.

Introduction

Avant de développer les raisons qui me conduisent à penser qu'une crise financière surviendra à court où moyen terme, il est nécessaire d'évoquer les crises larvées qu'elle est susceptible de faire apparaître dans son sillage.

 

>> Une crise économique (d'ampleur systémique) :

Cette crise est le sous-jacent de l'aspect "précarité" du système bancaire et financier.

Cette crise économique a elle-même plusieurs facettes :

—>Crise spécifique au capitalisme (Réalité des ressources limitées, notamment l'énergie, contre les hypothèses de croissance économique illimitées / Divers mécanismes autodestructeurs identifiés par K. Marx lorsque le système économique cesse sa phase de croissance et entre dans une phase récessive).

—>Crise de la dette survenant lors des récessions économiques (Constante historique qui dépasse le système capitaliste lui-même, Cf Dette 5000 ans d'histoire de David Graeber).

 

>> Une crise géopolitique :

Cette crise est le sous-jacent de l'aspect "dominance" du système bancaire et financier.

Pour le moment, cette crise géopolitique est larvée.

Elle s'illustre discrètement, ponctuellement, lorsque des pays refusent de s'aligner sur le leadership monétaire des États-Unis. C'est notamment le cas avec la création d'un fond monétaire alternatif par les BRICS[1] où la stratégie explicite de contournement du dollar comme monnaie de réserve mise en œuvre par la Russie[2].

 

Pour se figurer cette juxtaposition des crises, la meilleure comparaison est certainement un effet "boule de neige" qui conduirait à une avalanche. Je m'explique :

Dans un entretien[3] Olivier Berruyer évoque divers éléments hétéroclites et susceptibles de provoquer "l'éboulis" à effet "boule de neige" qui entrainerait une première "avalanche" : la crise financière :

" Ça lâchera peut-être parce qu'une banque aura sauté, ça lâchera parce que le Japon aura des problèmes, ça lâchera parce qu'il y aura encore un trader fou qui va couler une banque à Londres... Je n'en sais rien. Ça lâchera parce que Israël va bombarder l'Iran, ça lâchera parce que[...]la Chine va s'écrouler, parce que les États-Unis ne vont pas se mettre d'accord politiquement pour augmenter le plafond de la dette. Voilà, vous êtes juste dans un champ de nitroglycérine avec des gens qui secouent partout en fait... C'est fabuleux...

[...] Maintenant, je ne sais pas si ça viendra dans trois mois ou si ça viendra dans trois ans. Ce ne sera pas beaucoup plus que dans trois ans parce que vous voyez très bien à quel point votre système est en train de se véroler. En plus, vous êtes obligé d'injecter de plus en plus d'argent dans le secteur bancaire et financier. Plus vous le faites, plus vos effets sont à très court terme..."

Les divers événements qu'évoque Olivier Berruyer peuvent n'être que de simples "éboulis" sans gravité significative. Toutefois, lorsque l'un de ces "éboulis" est sujet à un effet "boule de neige" il peut conduire à une avalanche, c'est à dire à une crise financière (comme ce fut le cas avec les Subprime en 2007).

Hors en 2007, cette crise financière (= première avalanche) aurait normalement dû provoquer ces crises économiques et géopolitiques mais elle a été endiguée par l'endettement public d'une majorité d'État.

Les crises économiques et géopolitiques seront des conséquences probables d'une crise financière. Lors de la prochaine crise financière, on imagine mal comment nos États surendettés pourraient à nouveau procéder au sauvetage des banques avec leur seule capacité d'endettement. Dès lors, on peut supposer que la première avalanche (= la crise financière) provoquerait deux avalanches gigantesques (= la crise économique et la crise géopolitique) dont les signes avant-coureurs sont déjà visibles dans l'actualité.

Dans cet article, je m'efforcerai d'analyser les tenants et aboutissants de la crise financière.

Je reviendrai ultérieurement sur les aspects économiques et géopolitiques si la crise financière n'était pas endiguée comme celle de 2007.

Wikipédia donne la définition suivante d'une crise financière :

"Le terme crise financière s'emploie pour désigner un ensemble assez large qui inclut notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursières, récurrentes dans l'histoire boursière. Mais le terme est également utilisé pour désigner les crises de la dette publique ou des crises qui affectent un marché à terme, voire un marché de produit agricole, comme celui touché au XVIIe siècle aux Pays-Bas par la tulipomanie. Une crise financière peut concerner seulement quelques pays, ou, initiée dans un pays, peut s’étendre par contagion et devenir internationale et ralentit ainsi l'économie mondiale. Si une crise financière ne concerne dans un premier temps que les marchés financiers, son aggravation conduira à des effets néfastes sur le reste de l'économie, entraînant une crise économique, voire une récession. Ces effets sont généralement un resserrement du crédit et donc une baisse de l'investissement, une crise de confiance des ménages."

Il arrive qu'une crise financière trouve son origine dans une crise économique (par exemple une chute brutale de la demande ou de l'offre) ou dans une crise géopolitique (par exemple une guerre).

Néanmoins les crises financières les plus violentes et les plus néfastes pour la société sont généralement liées à des bulles spéculatives.

 

Les bulles financières

Pour définir le phénomène de bulle financière et spéculative on peut retenir la définition que donne Rosser en 2000 : "Une bulle spéculative existe lorsque le prix de quelque chose ne reflète pas les fondamentaux du marché sur une période de temps pour des raisons autre que des chocs aléatoires. Par "fondamentaux", on entend un équilibre de long terme qui est cohérent avec un équilibre général."

Les bulles financières présentent généralement quatre phases distinctes (gestation, naissance, euphorie et éclatement) que l'on peut représenter de manière graphique :

Gestation : Les investisseurs avisés remarquent du potentiel dans un secteur jusqu'ici ignoré par les marchés.

Naissance : Une tendance claire naît et le marché attire de plus en plus d'investisseurs. Premières prises de profits des investisseurs avisés.

Euphorie : Le grand public se rue vers le marché qui doit forcément monter. Les médias parlent du dynamisme du marché et du "nouveau modèle".

Éclatement : Un évènement déclenche une baisse rapide et tout le monde se rend compte que la situation a changé. Perte de confiance.

Cette représentation schématique d'une bulle financière permet de comprendre que le mécanisme est toujours le même. Voici ses manifestations historiques :

Mon hypothèse est que les phases d'éclatement sont de plus en plus rapides. Voici le détail des phases d'éclatement des trois crises présentées ci-dessus :

Les raisons qui me conduisent à formuler cette hypothèse sont les suivantes :

  1. L'information financière (et générale) circule de plus en plus rapidement entre les différents acteurs. Par ailleurs, les pouvoirs économiques et publics sont de moins en moins en mesure de "contrôler" cette information.
  2. Découle du 1. >> L'information financière et économique dite "hétérodoxe" ou "critique" est de plus en plus portée à la connaissance des acteurs du marché. Cette connaissance implique qu'un nombre croissant d'acteurs a conscience d'être dans une bulle avant qu'elle n'éclate. Ces acteurs pensent être en mesure de revendre rapidement leurs titres lorsque la bulle financière prendra fin.
  3. Le processus transactionnel est de plus en plus rapide et automatisé, notamment via l'influence du trading haute fréquence[5] et des algorithmesinformatiques.
  4. La concentration du capital investi sur les marchés conduit à un nombre très réduit d'acteurs ayant une influence significative sur les marchés. Les crises successives renforcent ce phénomène par une sélection naturelle des acteurs les mieux informés, les plus influents et les plus réactifs. (Cf 1. et 3.)

Lors de l'éclatement d'une prochaine bulle, si mon hypothèse est valide, le nombre de jours entre le point boursier le plus haut et le point boursier le plus bas devrait être inférieur à 512. Cependant, si cette crise est définitive, il n'y aura probablement pas de rebond comme en 2009 et l'on peut s'attendre à ce que ce crash boursier fulgurant succède à une longue récession de l'économie et de la finance à moyen terme.

>> Dans ce contexte, le "point bas" de l'éclatement de la bulle sera difficile à déterminer.

Par ailleurs, l'apparition des bulles spéculatives présentent des caractéristiques spécifiques :

  1. La croissance extrême des prix
  2. Investissement massif / spéculation intense (flux de capitaux importants)
  3. Perspectives optimistes mais futur incertain
  4. Levier (surexposition des investisseurs aux risques)
  5. Rôle de l'état dans la formation de la bulle

 

La situation actuelle

Sommes-nous dans une situation de bulle aujourd'hui ?

  1. La croissance extrême des prix

Depuis le point bas de 2009, soit 666,79 points, le S&P 500 a cru de 310,63% pour atteindre les 2071,26 points. Cette forte croissance de l'indice S&P 500 (et de nombreux autres indices boursiers) est comparable à celle d'autres bulles financières observées dans l'histoire de la finance (crack boursier de 1929 +370 % sur 5 ans ; crack boursier de 1987 +237 % sur 5 ans ; crack de la bulle internet +220 % sur 5 ans ; crack des subprimes +75 % sur 4,5 ans).

  1. Investissement massif / spéculation intense (flux de capitaux importants)

Comme en témoigne ce graphique[6], depuis mi 2013, on observe des flux nets de capitaux sur les marchés financiers en provenance d'investisseur (que l'on peut distinguer des spéculateurs.)

  1. Perspectives optimistes mais futur incertain

Récapitulatif :

1) Sortie de la crise financière par le QE (Quantitative easing), c'est à dire la planche à billet, mis en œuvre par la Fed (Banque centrale américaine). Cette politique monétaire conduit à inonder les marchés financiers de liquidité, c'est à dire d'argent "gratuit" puisque prêté par la Fed à 0% d'intérêt.

2) Ces liquidités de la Fed conduisent à un gonflement extraordinaire des actifs financiers (obligations et actions). Logiquement, cette politique monétaire ultra-abondante aurait dû conduire à une explosion du prix des matières premières et particulièrement des valeurs refuges telles que l'or et l'argent. Cependant, il apparaît que les banques centrales interviennent sur les marchés financiers (notamment via les produits dérivés) afin de maintenir artificiellement le prix de ces valeurs refuges au plus bas et dedécourager les mouvements de capitaux dans cette direction.

3) Cette politique monétaire permet également à la Fed de financer le déficit américain. Déficit toujours plus élevé puisque proportionnel à une dette publique toujours plus élevée. Ce déficit public permet néanmoins de produire de la croissance économique à crédit (environ 5$ de dette publique pour 1$ de croissance économique). Cette croissance économique artificielle permet de justifier politiquement le dogme néolibéral et l'usage de la planche à billet. Cependant ce mode de fonctionnement ne repose que sur la domination monétaire du dollar.

Futur incertain :

>> Vu ces éléments, on peut s'interroger sur ce qui adviendra lorsque la Fed cessera cette politique monétaire (arrêt de la planche à billet et hausse des taux).

Comment réagiront les marchés face à ce manque de liquidité et cet argent "payant" ?

Dans l'hypothèse ou la Fed poursuivrait cette politique monétaire ultra-abondante, qu'adviendra-t-il ? Comment se comporteraient les acteurs économiques et financiers dans un environnement où les rentes du capital tendent vers 0 ? Pourquoi prendre un risque pour un retour sur investissement de 0€ ?

  1. Levier (surexposition des investisseurs face aux risques)

Définition de la dette de marge[7] : "Crédit ouvert par un courtier ou société de bourse face à un portefeuille boursier et dont le bénéficiaire l'utilise soit pour des fins personnelles soit pour acquérir d'autres titres (cas le plus fréquent). Vous disposez de 10 000 $ sous forme d'actions par exemple, vous pouvez emprunter 50 % pour vos dépenses propres ou l'utiliser à plein pour l'achat de 10 000 autres $ d'actions."

Comme en 2007, il apparaît que les investisseurs se sont fortement endettés afin d'investir sur les marchés financiers.

  1. Rôle de l'état dans la formation de la bulle

Le rôle de l'état se manifeste essentiellement par l'intermédiaire de la politique monétaire et les rachats d'actifs des banques centrales et particulièrement de la Fed. Voici la variation et la composition de ses actifs depuis 2009 :

[GDP est le sigle anglais désignant Dross Domestic Product, ou en français Produit Intérieur Brut (PIB). Le sigle GDP est définit dans le dictionnaire financier à travers la définition de Produit Intérieur Brut.]

 

Conclusion :

Vu ces éléments, on peut penser que nous sommes dans une bulle spéculative.

J'anticipe la question qui vous brûle les lèvres : quand éclatera cette bulle ?

 

>> Si par-là vous entendez "dans quelles circonstances", je peux vous répondre :

- Soit la Fed durcit suffisamment sa politique monétaire pour effrayer les marchés financiers.

- Soit un évènement ébranle massivement la confiance des investisseurs et conduit par un effet "boule de neige" à une nouvelle crise financière.

 

>> Si par-là vous entendez "sous quel délai", ma réponse sera encore plus floue :

Demain ? Dans trois mois ? Dans six mois ? Dans un an ? Dans deux ans ? Plus ? Je l'ignore mais je serais surpris qu'elle survienne après la prochaine élection présidentielle (même si ce n'est pas exclu).

Si vous souhaitez en savoir plus sur les bulles financières, je vous recommande trois vidéos qui ont fortement influencé cet épisode >> Cf note de bas de page[8].

Cet épisode marque la fin de la première saison de cette chronique d'un éveil citoyen.

Avant d'entamer la seconde saison, je souhaite publier sur Agoravox divers éléments d'un essai en cours d'écriture.

 

[3] Entretien d'Olivier Berruyer avec Avant Garde Économique, mai 2013 : https://www.youtube.com/watch?v=3GcufoPxOPA

[5] Page wikipédia du trading haute fréquence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Transactions_%C3%A0_haute_fr%C3%A9quence


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5 réactions à cet article    


  • Pascal L 11 mars 2015 18:32

    Votre intuition sur l’accélération des crises semble tout à fait justifiée. L’économiste australien Steve Keen l’avait déjà modélisé dans les années 90 à partir du principe d’instabilité monétaire de Minsky, ce qui lui a permis de prévoir les crises de 2000 et 2008 avec 2 ans d’avance et il nous promet bien la suivante. 

    Il semble que le paramètre à surveiller comme le lait sur le feu est le rapport dette/PIB dont la croissance accélère lorsque la crise est imminente.

    Le Quantitative Easing US de Ben Bernanke n’a pas créé d’inflation tout simplement parce qu’il n’a pas été utilisé par les banques. Alors que la masse monétaire M0 créé par la banque centrale pour les banques avait augmenté de 110%, les encours des particuliers et des entreprises (masse monétaire M1) n’a augmenté que de 20% et M0 a dépassé M1 alors qu’on nous explique que l’on injecte sur M0 parce que les banques peuvent multiplier cette somme par 10 dans M1. Si Obama avait été mieux conseillé, il aurait injecté cette somme directement dans les comptes des entreprises ou des particuliers et cela aurait été autrement plus efficace. Il aurait aussi pu investir directement dans la construction d’infrastructures comme pendant le New Deal.

    Sur le résultat de la prochaine crise, il est difficile d’anticiper ; la nature de la dette est complètement différente de la dette de 29. A cette époque la dette était dans les entreprises alors qu’aujourd’hui, cela concerne les états et les particuliers. On ne peut pas fermer les états ou les familles en faillite ! La crise risque d’être plus durable mais avec un pic moins élevé.

    La sortie de crise passe par la remise en cause du dogme de la création monétaire par la dette parce que c’est l’arme absolue des prédateurs. En Europe, les règles monétaires ont été coulées dans le béton, il ne sera pas facile de revenir dessus. Les dettes qui ne peuvent être remboursées ne seront pas remboursées et nos amis grecs pourraient cesser de payer un jour, ce qui causera la faillite de quelques banques françaises entre autres. Mais nous pouvons compter sur toute l’intelligence des dirigeants européens pour maintenir le plus longtemps possible à flot un système qui n’en peut plus.

    • Ruut Ruut 11 mars 2015 22:20

      La virtualisation monétaire est une autre cause des crises de plus en plus rapprochées.
      La Spéculation par automates aggrave aussi le cas et l’ampleur des dégâts.
      Le profit pour le profit n’apporte rien de bon sur la durée.


      • Marc Chinal Marc Chinal 12 mars 2015 00:46

        Et à la fin, vous serez post-monétaire car vous aurez compris qu’avec une monnaie quelle qu’elle soit, on l’a toujours dans le baba.


        • LeClérocrate 12 mars 2015 09:58

          « Il y a deux façon de soumettre une nation : soit par l’épée, soit par la dette. »

          John ADAMS, 2ème président des Etats Unis d’Amérique.

          • mpag 12 mars 2015 21:03

            Ne vous en faites pas, nos dirigeant ont tout prévu ^^


            Grace à la loi sur le « Bail in » applicable en Janvier 2016, la faillite d’une banque ne sera plus l’affaire de l’état mais des personnes ayant des actifs dans ces banques en clair, actionnaires et épargnants en autres devront renfloué la banque 

            Après ce n’est que de l’argent en soit, en clair du papier toilettes avec une valeur dessus 
            un investissement est toujours plus rentable que la thésaurisation ou même les intérêts généreusement distribué par des banques ^^ au mieux de la chieur de mouche....... , l’inflation fini tout ou tard à faire perdre de la valeurs à une monnaie 

            après concernant la manipulation de l’or et des métaux précieux, cela ne m’étonne guère 
            Ce sont les seules véritables valeurs à contrario des monnaies car elles sont transformables et réutilisables et permettent de créer de la valeurs ajoutées.

            Permettre de rendre ces matériaux insensibles à la baisse de la valeur d’une monnaie est tout simplement impossible sans manipulation notamment lorsque celle ci sont libellés en Dollars et au vu des QE successives........

            je ne conseillerai jamais assez d’investir que ce soit dans la pierre, or ou divers métaux précieux 
            et surtout de ne rien laisser en banque hormis de l’argent dans des quantités négligeables ( ce n’est pas le vôtres lorsqu’il est en banque.......^^) 

            pour les plus téméraires et pessimistes, dans des gilets par balle et armes à feu ^^
            juste au cas où.........^^

            Au pire vous avez des valeurs en main, au mieux avec la crise, vous serez protégés par la baisse de la valeurs des monnaies notamment dollars et euros 


            N’oubliez pas avec le dollars « as good as gold » il y a pas si longtemps aujourd’hui Fédéral Note ^^ une simple émission de dette en votre faveur..........


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