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Accueil du site > Tribune Libre > Chronique d’une dérive sécuritaire

Chronique d’une dérive sécuritaire

Aujourd’hui nous voyons de plus en plus de dérives de la part des forces de l’ordre qui n’hésitent plus à franchir la ligne de la légalité en toute impunité. C’est ce constat que je vais exposer. Comment une fin de soirée dans un bar, peut tourner à une confrontation directe avec les agent de police, avec une envie de jouer au CRS.

Pour mon premier billet posté sur Agoravox, je vais vous exposer une situation vécue avec un groupe d’amis en sortie de bar, exactement au minima café, situé Grand rue à Poitiers le vendredi 19 juin à 2h00 du matin.

Je me trouvais donc avec une dizaine d’amis à une soirée Dub dans ce bar. Tout ce passait à merveille jusqu’à la fermeture. La musique s’arrête à 1h55 du matin et tout le monde finit son verre avant de partir. C’est une fois dehors que la soirée va changer. A 2h05 une voiture de POLICE débarque après plusieurs passage dans cette rue fréquenter de la ville.

Une première voiture s’arrête sur le trottoir et deux policiers munis de matraques et bombes lacrymogènes s’avancent vers l’entrée du bar et somment toutes les personnes « de dégager rapidement ».

Nous nous trouvions à quelques mètres de l’entrée en attendant que tout le groupe soit réuni pour partir, quand un des policiers la main sur la matraque et je cite : « dégagez de là, ça va bientôt piquer, bientôt ça va courir » sous entendant on va gazer tous le monde. Pour quelle raison aucune, pas de motif particulier ! Mes amis et moi essayons de discuter de la situation avec le très aimable…, agent de police, en lui disant que nous attendions deux personnes du groupe qui discutaient avec d’autres client du bar. Celui-ci nous dit alors : « descendez devant la voiture, périmètre de sécurité » là encore, grande interrogation, nous ne savions pas qu’un périmètre de sécurité existait quand il n’y pas d’interpellation, simplement quand c’est gentil toutou du pouvoir le décide.

La cinquantaine de personnes dehors, commencent légèrement à s’échauffer, face aux policiers qui insultent et provoquent la foule. De la première voiture, un gradé sort avec ce qui ressemble plus à une trique qu’à une matraque. En quelques minutes une 2e voiture arrive bloquant la rue et un fourgon se gare en haut de la rue en attendant sûrement ce qu’il allait se passer.

Mes amis et moi ne voulant pas lâcher le morceau, car nous n’avions rien à nous reprocher, pas de bruit, pas de bordel, nous continuons à évoquer au policier qu’ils étaient en train de divaguer et de créer de toutes pièces et en toute conscience une situation de conflit. Pourquoi 5 minutes après l’heure de fermeture du bar (ce bar peut légalement faire du bruit jusqu’à 2h, mais la musique a stoppé à 1h55) un groupe de policer est arrivé, et à jouer le rôle de videur, du genre, il faut vider le plus rapidement les bars à leur fermeture, et imposer une présence policière. Ce qui ne manque pas de crée cette état de peur du gendarme, cher à notre gouvernement préféré…

Toujours en conflit, nous leur expliquions qu’ils non pas de motif(s) et ne peuvent invoquer le tapage nocturne vu qu’il n’y avait pas de bruit. Il devait sûrement penser que les gens aller partir en courant une fois leur verre fini. L’agent de police tenant à sont périmètre de sécurité, nous demande encore de partir avant qu’il gaze et sorte les matraques. Il faut se mettre devant la voiture. Légalement il non pas ce droit, de telle pratique ne devrait pas avoir lieu sans un problème avéré de délinquance ou autre. La soirée chauffe de plus en plus, les insultes commence à partir de la part des clients du bar, les gens se rassemblent, il ne fallait pas grand-chose pour que sa en viennent aux mains. Les policiers de l’autre voiture et du fourgon commencent à s’avancer. Essayant de rester diplomate et poli sans quoi il ne peuvent nous embarquer, ont leurs parlent de respect de la personne et de la liberté d’être dans une rue, ce à quoi ce gentil policier nous rétorque la main sur le bâton, « qu’elle respect, ont à pas à avoir du respect pour les gens comme vous [], la liberté, mais qu’elle liberté, il n’y a pas de liberté, ont fait ce que l’ont veut, allez marcher plus loin avant que sa tape ». Un ami s’emporta à ce moment, car il en avait trop entendu et nous aussi, et commence a invoquer cette État policier instauré par sarkozy ce à quoi le policer nous dit « ici c’est pas sarkozy c’est vous » en locurence les jeunes.

Les gens commencent à se disperser malgré les flots d’insultes des deux camps. Nous, partons aussi, quand moi et un ami essayons toujours tant bien que mal de calmer le jeu, face à cet autre ami qui s’énerve des paroles blessantes des policiers. La encore belle démonstration de diplomatie, une voiture passe et les policiers l’arrêtent pour contrôle. Regarde les occupant, passe la lampe torche et en les laissant partir un d’eux dit en parlant de notre ami qui s’énerve« écraser la, la pieuvre la bas, écraser la pieuvre » ? En référence à sa coupe rasta. Il n’en fallait pas plus pour que celui-ci remonte en criant, et que la situation dégénère définitivement. Plusieurs du groupe d’amis, ayant entendu, commence à répondre aux provocations. Deux des filles du groupe descende voyant que sa allait mal tourné. Nous ne voulant pas jouer leurs jeux, leurs tenons tête (je sais c’est pas bien, mais dés fois il faut), et disons à notre ami de partir, et de calmer sa colère, car sa n’allais pas arranger la situation. Finalement personne ne fut embarqué, ni gazé, ni matraque. Mais une fois parti, une voiture de la BAC, évidemment nous filé le train. Quand nous nous en sommes aperçus, vu qu ils n’étaient que deux, ils ont tourné dans une autre rue. Quelques secondes plus tard en descendant la rue, nous voyons plusieurs fourgons passer devant la rue principale tout en bas, ce qui n’envisagea rien de bon pour ce vendredi à Poitiers.

Malheureusement je n’ai pu prendre de photos, car le premier flic qui nous avait abordé m’avait vu essayer, et vous connaissez la suite. Mais, même je suis dans mon droit de faire ceci, il a regardé bien si j’allais pas faire mon malin. Vu comment, en quelques minutes, une confrontation entre civils et policiers a dégénéré nous avons préféré essayer de discuter.

Après cet épisode nous avons parlé entre nous, et chacun pense que nous vivons une époque curieuse où une transformation de nos valeurs est en train de s’effectuer, mais pas dans le bon sens.

Tout ceci ne laisse pas une belle image de la police, plutôt celle d’une milice sillonnant les rues pour les vider, une sorte de loi martial de la nuit.

Je regrette vraiment cet épisode fâcheux, car nous passions une très bonne soirée, car cela faisait un moment que nous ne nous étions pas retrouvé tous ensemble pour boire un verre.


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27 réactions à cet article    


  • Phenix 27 juin 2009 16:44

    Tout cela est probablement extrêmement grave, bien qu’assez confus...En fait je ne vois pas vraiment où est le problème ? « Finalement personne ne fut embarqué, ni gazé, ni matraque », alors que les insultes l’auraient justifié ?

    Ceci dit la dérive qui consiste à impunément insulter les flics (fonctionnaires représentants de la loi démocratique), voire les tirer comme des lapins à coups de chevrotines ou d’armes de guerre m’inquiéte beaucoup plus pour l’avenir de la société française.


    • Cogeta Cogeta 27 juin 2009 17:21

      Je suis d’accord sur le principe que les fonctionnaire de police doivent être respecté. Ceci dit, il n’ont pas à utiliser de telle manière, sachant que ce sont eux qui ont agressé les premiers ainsi que les insultes. Comme je l’ais dis, il n’y avait absolument pas de bordel, et j’en conviens, ils n’ont embarqués personne, ni utilisé la manière forte. Mais alors, quel intérêt d’avoir bloquer la rue et provoqué les gens ?. Vu comment tous sa c’est passé, je me demande si leur seule motivation n’était pas justement la provocation. Si c’est pour le plaisir d’embarquer et de montrer leur pouvoir répressif, ce n’est pas malin.

      En tous cas, la coupure entre les citoyens et les forces de l’ordre devient de plus en plus grande, et témoigne également des intentions du pouvoir en place !


    • Jean Lasson 27 juin 2009 17:22

      Phenix est-il « fonctionnaire de police représentant la loi démocratique » ? Dans ce cas, il pourrait peut-être nous citer les articles de loi qui l’autorisent à provoquer des citoyens paisibles, à les insulter, à les menacer avec ses armes diverses et variées, à utiliser ces armes - en tir tendu - hors de toute situation de légitime défense (cf. l’autre témoignage que je cite plus bas ) ?

      Phenix soutiendrait-il la dérive qui transforme nos policiers républicains, nos braves gardiens de la paix à notre service, en petits tortionnaires sadiques sous la couverture d’un pouvoir fascisant ?

      Un vieux proverbe bien de chez nous dit : qui sème le vent récolte la tempête. Et la tempête fait voler toutes les couvertures... Phenix, s’il est policier, ferait bien de méditer cela.


    • Phenix 27 juin 2009 17:39

      Je n’approuve pas l’insulte ou le matraquage gratuit des citoyens par la police. Et je ne suis pas policier.
      Il me semble simplement que les policiers sont des gens « ordinaires » qui font souvent un travail dangereux et plutôt mal payé. Le non-respect normalement dû à leur fonction les rend ( à tort, bien sûr) inutilement agressifs voire dans certains cas provocateurs. Mais je le répète, le problème de fond vient du non-respect de la loi démocratique par un nombre croissant de citoyens, (donc de l’uniforme policier) et de l’escalade regrettable qui s’ensuit. Pour finir je préciserais également que quand la police, dépositaire de l’ordre et chargée du maintien de la loi sensée protéger le faible contre le fort, n’est plus en sécurité, plus personne ne l’est vraiment , y compris vous et moi. Et c’est bien inquiétant quand on considère la période troublée qui arrive à grands pas sur fond de crise économique.


    • Jean Lasson 27 juin 2009 18:20

      En ce qui me concerne, je ne vois plus la police que quand elle tend ses pièges sur la route pour me piquer mes sous et mes points de permis. Une ennemie, un danger de la route en plus. Je m’y suis habitué, j’ai fait le dos rond.

      Mais si maintenant elle s’attaque à nos jeunes, à nos enfants qui ne sont pas des voyous, si elle les vise pour les blesser, ça devient une toute autre histoire ! Les témoignages arrivent de tous côtés, ils ne laissent aucune place au doute. J’ai cité l’horrible affaire du Bois de Boulogne, mais je peux aussi citer ce qu’il s’est passé à Strasbourg, où l’on voit les CRS empêcher des étudiants pacifiques d’aller manifester, avec un flic qui les vise à 2 m avec un flashball ! Le fils d’une relation, étudiant, a perdu un oeil de cette façon...

      La dérive actuelle n’est pas tolérable. Nous savons bien d’où elle vient, mais même si le pouvoir actuel veut faire jouer à la police un rôle qui n’est pas le sien, il est du devoir supérieur de la police d’y résister. Quant à tous les policiers qui se croient autorisés à donner libre cours à leur bas instincts de brutes, ils devraient être dénoncés par leurs collègues et virés de la police.


    • chlegoff 28 juin 2009 14:23

      En ce qui me concerne, je ne vois plus la police que quand elle tend ses pièges sur la route pour me piquer mes sous et mes points de permis. Une ennemie, un danger de la route en plus. Je m’y suis habitué, j’ai fait le dos rond.

      +1, la police s’attaque plus facilement aux gens solvables

       Ayant travaillé il y a quelques années dans les zones de non-droits les plus renommées en France, j’y ai vu les policiers jouer aux gendarmes et aux voleurs avec des bandes de délinquants, sauf que les policiers s’enfuyaient comme des malpropres et que les délinquants n’étaient jamais inquiétés. La nuit quand je rentrais chez moi, il m’arrivait régulièrement d’être contrôlés dans des zones tranquilles. Lorsque j’expliquais à ces domestiques que ce n’était pas là qu’il fallait contrôler, que s’ils voulaient je pouvais les emmener, ils étaient plus péteux que flamboyants. Depuis cette période j’avoue avoir compris que la police répressive est utilisé contre la population contrairement à sa mission d’assurer la sécurité publique.

      L’insécurité est entretenue savamment par le pouvoir qui en tire des bénéfices électoraux.


    • Jean Lasson 27 juin 2009 17:01

      Intéressant et utile témoignage.

      Vous étiez environ 50, dites-vous. Donc, regroupez-vous, associez-vous et, ensemble, déposez plainte directement auprès du procureur (voyez ça avec un avocat, en vous y mettant à plusieurs, ça ne devrait pas être trop cher par personne).

      Vous remarquez, comme nous tous, la dérive policière fascisante. Il est temps d’y mettre un frein. Vous pouvez y participer par l’action que je vous suggère.

      Les flics sont capables de bien pire encore : lire ce témoignage tout récent et semblable au votre.

      PS : s’il vous plaît, faites relire votre texte par un ami plus lettré : les trop nombreuses fautes en rendent la lecture difficile. Désolé.


      • Cogeta Cogeta 27 juin 2009 17:30

        Oui c’est une idée, et sa peut être efficace. Maintenant il faut que les gens veuillent bien sauter le pas de combattre ceci.

         

        J’ai lu cet article du bois de Boulogne, il ma relativement scotché !

         

        Je suis navré pour les fautes. C’est une erreur de ma part, j’avais commencé l’article chez moi, et je l’ai terminé ou boulot. Et j’ai copié celui que j’avais chez moi, sans faire gaffe qu’il n’était pas propre. Hélas je m’en sui rendu compte qu’après, mais on ne peut pas revenir sur le texte une fois soumis à publication. Je serrai plus vigilent la prochaine fois.


      • Phenix 27 juin 2009 17:13

        @Jean Lasson
        Quel pourrait être le motif de cette plainte ?


        • Jean Lasson 27 juin 2009 17:27

          Insultes, menaces, provocations. Avec le nombre de témoins disponibles, ça pourrait aller loin et aboutir à un bel avertissement à ceux qui s’en sont rendus coupables. Non mais !


        • Proudhon Proudhon 27 juin 2009 18:52

          Ce nouveau témoignage montre encore et toujours que comme àchaque fois, avec les forces de l’ordre ou plutôt du désordre ce sont toujours ceux qui n’ont rien fait qui trinquent.

          Par contre les dealers et autres connards qui font les beaux dans les cités et ailleurs continuent leurs bonhomme de trafic en toute impunité.

          Par contre aussi une personne âgée de 67 ans et d’origine maghrébine est morte récemment après controle de police. Plus facile de s’en prendre aux faibles qu’aux forts.

          Ce qui ne veut pas dire que je défende les petits connards qui se croient tout permis en insultant les gens sans motifs valables.
          Dernier fait divers en date près de chez-moi d’un gars qui a tiré au pistolet a grenaille sur une bande de jeunes (en majorité français pure souche de famille de « branques », comme ont dit chez-nous) de l’immeuble.

          Ce qu’on oublie de dire c’est que ces memes jeunes insultaient le mec en questions depuis plusieurs mois, lui jetaient des gadins sur sa tronche quand il passait, pissaient contre sa porte, etc....
          Je peux dire que par rapport a moi, le mec a été super cool de supporter ça depuis des mois. Moi, je supporte ce genre de trucs 10 secondes avant pétage de plombs et pétage de tronches.


          • Jean Lasson 27 juin 2009 19:24

            Intéressant. On voit bien l’utilité de la police aujourd’hui : si elle n’avait pas été là, la victime aurait dû se défendre elle-même (ironie).

            La suite est prévisible : la victime va se retrouver en position d’accusé et ne sera ratée, elle, ni par la police, ni par la justice.

            Encore une belle démonstration donc de la fonction protectrice de la police (ironie encore)...


          • David Meyers 27 juin 2009 19:02

            Porter plainte ne servira pas à grand chose. Le citoyen n’a pas à porter plainte contre des policiers qu’il paye pour le protéger (sauf cas exceptionnel mais là c’est pas exceptionnel, ca devient banal).

            Malgré la colère ne soyons pas dupe.

            Le policier obéit à son supérieur
            qui obéit au commissaire
            qui obéit au préfet
            qui obéit au ministre
            qui obéit à qui vous savez

            Rappelez-vous quand « qui vous savez » était Ministre de l’Intérieur et qu’il disait « le rôle de la police c’est de faire peur ». Nous y sommes.

            Le drame (ou le succès c’est selon), c’est que « qui vous savez » a été élu.
            Ce sont donc certains citoyens français qui approuvent ces méthodes.


            • Jean Lasson 27 juin 2009 19:39

              Pas d’accord,

              Porter plainte est un devoir quand la police sort de son rôle. Et quand c’est fait dans les formes (avocat, saisie du procureur), le classement sans suite devient plus délicat et politiquement plus coûteux.

              Quant à la chaîne qui descend de « qui vous savez » jusqu’au policier, quand « qui vous savez » ne sera plus là pour la couvrir, la responsabilité de tous les échelons au dessous, jusqu’au flic de base, sera recherchée. C’est toujours ce qui se passe quand une période de dictature s’achève. Les flics n’ont pas à commettre d’exactions, ni en parole, ni en geste. C’est illégal et ce ne sera pas pardonné. Les brutes doivent être expulsées de la police, qu’elles agissent sur ordre ou pas.


            • yuzbec 27 juin 2009 21:00

              C’est comme partout...

              Il y a des flics connards, d’autres intelligents.
              Le problème, c’est que l’on entend parler que des premiers. 
              Et pourtant, je ne pense pas qu’ils soient majoritaires.


              • Surveyor SURVEYOR 27 juin 2009 21:32

                Étant donné le rôle majeur qu’un policier joue dans la société, chaque élément se doit d’être irréprochable, sans exception.


                • Cap2006 28 juin 2009 10:43

                  Bonjour,

                  Je plains les Forces de l’Ordre, sincèrement.
                  Ce sont des gens normaux, comme nous... qui ont une famille à faire vivre.
                  Le plus souvent, ils ont choisi cette voie avec la noble ambition d’être au service des citoyens.
                  Que deviennent ils après quelques mois de formatage ? Une formation basée sur l’esprit de corps qui protège les quelques brebis galeuses... qui interdit l’utilisation de l’intelligence, définie comme une faiblesse... Il ne sont pas aidé par leurs syndicats... encore moins par le législateur cautionnant le fantasme de l’augmentation de l’insécurité .... et ne parlons pas du politique capable de faire craindre à une mamie du fin fond de nos campagne la très prochaine invasion de sarrasin barbares et sanguinaires...
                  Dans un état qui dérive doucement vers la criminalisation à priori du citoyen... il vaut mieux être du coté de la milice.... Je comprends ce choix individuel.
                  Je plains les Forces de l’Ordre... du regards que porteront leurs enfants sur les actes qu’ils auront lâchement côtoyés sans rien dire ni faire...
                  Ce n’est pas un métier facile... ils obéissent aux ordres... les voyous sont dangereux... 
                  Oui... certes... mais ils ont la possibilité individuelle d’avoir une posture différente ( ce que certains parviennent courageusement à conserver)

                  Sauf que moi, simple citoyen ,
                   1 - j’ai peur d’eux, même pour demander un simple renseignement, et ne considère pas qu’il soient gardiens de la paix, au service du citoyen.
                   2- témoins d’un acte délictueux, jamais je ne prendrai le risque d’apporter mon témoignage... et je n’en suis pas fier en pensant aux victimes...
                   3- quand un représentant des Forces de l’Ordre tombe au combat... Je ne parviens plus à me sentir concerné... Ils se comportent trop souvent comme des cowboys... pas surprenant qu’ils prennent une balle perdue de temps en temps : simple accident de travail en somme. J’ai un instant de compassion avec la famille brisée... mais pas plus qu’avec celle d’un couvreur tombant de son toit.. qui ne reçoit pas lui une médaille en chocolat pour avoir fait son job... 

                  Oui, je plains les Forces de l’Ordre... ils s’éloignent petit à petit du peuple citoyen... J’ai confiance malgré tout en la capacité d’entrer en résistance, le moment venu... comme certains ont su le faire lors des plus sombres heures de notre histoire.

                  Cordialement.


                  • Timoxana 28 juin 2009 15:20

                    Bonjour,

                    Le conseil de créer une association et de vous unir pour les frais d’avocats est très bonne mais vous pouvez également faire appel directement à une association comme la LDH qui a ses antennes dans toutes les villes.

                    Quoi que vous fassiez, il est impératif de le faire. Des faits de ce genre sont inacceptables et doivent être poursuivis.

                    Bien à vous


                    • Timoxana 28 juin 2009 15:21

                      Il existe également cette association qui sera très intéressée de recevoir votre témoignage : http://www.codelib.info/


                      • freeal freeal 28 juin 2009 18:03

                        Vous êtes en train de nous raconter que finalement tout s’est bien terminé ... c’est bien ça ?
                        Dans cette affaire, il doit y avoir deux versions, la votre et celle des flics. Je voudrai bien connaitre celle des flics.
                        J’en vois qui vous conseillent de porter plainte ...d’accord, mais pour quoi, quel délit, quels coups ?
                        A mon avis, les flics n’étaient pas là pour rien. Leur rôle est également de prévenir. J’imagine facilement cinquante gus un peu gnolés sortant d’un bar et pas franchement décidés à aller faire gentiment dodo tout de suite ...les flics vous ont simplement un peu calmés, peut-être avec des formules de politesse un peu viriles. Mais bof ... il n’y a pas de quoi en faire un plat. C’est votre égo qui souffre, pas votre crane. Beaucoup de bruit pour pas grand chose.


                        • Jean Lasson 28 juin 2009 21:14

                          C’est ça. La prochaine fois que les flics exagéreront, je vais leur donner « des formules de politesse un peu viriles » et ils ne devraient pas faire d’objection parce que ce sera leur « ego » qui aura « souffert », pas leur « crane ». On est bien d’accord ? Je ne serai pas inculpé d’« outrage » ? Ah si ? Alors la règle c’est qu’ils peuvent provoquer, menacer, insulter, mais nous ne pouvons que subir sans rien dire ? L’ancien flic que vous êtes (vos propos vous trahissent définitivement) peut-il nous expliquer où cette règle est écrite ?

                          Pas de chance dans le cas rapporté par l’auteur : l’« outrage », le mensonge classique des assermentés ne passera pas, il y a trop de témoins.

                          Je souhaite vraiment qu’une plainte soit déposée...


                        • Cogeta Cogeta 29 juin 2009 17:27

                          J’aimerais quand même signalé, que vous n’y étiez pas, donc vous ne pouvez dire qu’il y avait "cinquante gus un peu gnolés sortant d’un bar et pas franchement décidés à aller faire gentiment dodo". Déjà porter ce discours ne laisse que peut de doute sur votre façon de penser face au jeunes (vous n’avez jamais été jeunes !?). Et d’ailleurs c’est notre droit (pour l’instant) de na pas avoir envie d’aller dormir après une sortie de bar. Mais sa n’autorise pas les forces de l’ordre, à provoquer les foules, pour les forcer à rentrer chez eux. Et je suis désolé de le dire, mais si pour vous les jeunes, c’est systématiquement foutre la merde (et même par définition des délinquants) en sortie de bar ou boite, et bien cher monsieur vous vous trompé !

                           

                          Arrêtez de regarder cette connerie de TF1, et tous les médias à la botte du pouvoir, qui stigmatise les jeunes et fait croire au citoyens que la racaille, les ghettos, la délinquance, l’insécurité est partout,… et qu’il faut toujours plus de répression, et de flics dans les rues.


                          De plus de dire que « les flics vous ont simplement un peu calmés », est plus qu’exagéré, car, comme je l’ais dis et répété, il n’y avait pas de bordel, ni de bruit, et personnes n’avaient une tête d’avoir bu plus que de raison (vu les tarifs de bar !). Les gens non même pas eu le temps de ce dispersé, que les flics cernés déjà la rue avec « matraque » et  « lacrymo ». Comment alors expliquer que sans leur intervention, en une dizaine de minutes la rue aurait été vidé, alors que de part leur intervention le raffut à durer presque une demi heure ? Donc si vous avalisé ce genre de pratique, soit vous êtes de la police ce qui me semblerais juste, soit vous ne sortez plus beaucoup, et ne voyez pas cette dérive s’accélérer à un rythme dangereux.

                          Lisez donc cette article, et si vous cautionné cela alors pauvre de nous :

                          http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/chasse-aux-ravers-dans-le-bois-de-58097

                          Encore une fois les discours lyrique de nos dirigeants, la désinformation et propagande de nos médias complice, et le mensonge continuelle de la soit disante augmentation de la délinquance/insécurité pour toujours plus cadenasser nos libertés, ne mènera qu’à une société de la peur, à la "minority report", du tout sécuritaire, du citoyen contrôlé (avec puce sous le bras), et de la censure complète.


                        • freeal freeal 28 juin 2009 20:16

                          Je viens de lire l’article codelib sur le prélèvement ADN. Pour moi un prélèvement ADN n’est jamais qu’une « PHOTO » un peu perfectionnée. Il existe tellement de moyens pour trafiquer des papiers, carte d’identité, passeports, permis de conduire - trafics évidemment organisés par des délinquants, ou du moins des gens qui ont quelque chose à se reprocher - que je ne vois aucune atteinte à la liberté des non-délinquants dans l’action de prélever leur ADN. J’imagine l’indignation des personnes concernées lorsque jadis la photo a été inventée et rendue obligatoire sur les papiers d’identité. Quoi, ma photo ????? mais c’est une atteinte aux libertés fondamentales.

                          Ce qui ennuie les petits délinquants, c’est qu’ils seront suivis et sans aucun espoir d’échapper aux systèmes de reconnaissance. Moi, cela ne me dérange pas du tout, au contraire. Ceux qui se tiendrons tranquilles n’auront rien à craindre et plus de risque d’erreur judiciaire. Le prélèvement d’ADN sert aussi à celà. Eviter que des innocents soient condamnés. L’ADN ne se trompe pas de client.


                          • Jean Lasson 28 juin 2009 21:50

                            « Ceux qui se tiendrons tranquilles n’auront rien à craindre [...] »

                            Ben voyons ! Tant qu’à faire, on peut aller plus loin encore. Remplaçons donc les papiers d’identité par un tatouage. Électronique, bien sûr : une petite puce RFID sous la peau et plus de problème d’identité. Un fichier central pour contrôler tout ça et on saura enfin à qui on a affaire.

                            Ben quoi ? Ceux qui n’ont « rien à se reprocher » ne devraient pas avoir d’objection. De toute façon, « ceux qui se tiendront tranquilles n’auront rien à craindre »...

                            Le paradis de la flicaille, c’est le camp de concentration. Fasciste.

                            Voici une anecdote qui m’est arrivée il y a 20 ans. Un matin, je descends prendre ma voiture qui était garée dans une rue de Paris. Je la retrouve complètement vandalisée : les 4 pneus crevés, deux glaces brisées et recouverte de peinture blanche. Les vandales avaient vidé sur la carrosserie le contenu d’un gros pot de peinture qu’ils avaient volé dans un chantier tout proche. La peinture avait été étalée à la main et l’on distinguait nettement les traces de mains et même de doigts avec leur empreinte digitale ! Je contemplais le désastre quand passe un car de flics. Je les arrête et leur montre ma voiture en leur disant qu’il va être possible de prendre les empreintes, car on les voyait à l’œil nu, en relief. Éclat de rire des flics qui m’affirment en remontant dans leur car que jamais le service d’identité judiciaire ne se déplacerait pour un délit si mineur. Ecoeuré, j’avoue que je ne suis même pas allé déposer plainte. La remise en état de ma voiture m’a coûté plus de 20.000 Francs.

                            Que la police commence donc par faire son travail avec les outils dont elle dispose, nous verrons après s’il y a lieu de lui en donner d’autres.


                          • Normance 11 juillet 2009 05:34

                            « Ceux qui se tiendrons (sic) tranquilles »...
                            Tout est dit. Il faut se tenir tranquille, obéir sans savoir pourquoi, en vertu de quoi, au nom de quoi, et cela pour la seule raison qu’un jour on n’a mis un bulletin dans l’urne pour élire des candidats qui ont été intronisés par une caste dirigeante de financiers lors des réunions du Bilderberg Groupe (Bush, Clinton - sombre sénateur de l’Arkansas porté sur les fonds baptismaux de la présidence américaine par Rockfeller and co, Sarkozy proche par alliance familiale de la CIA, Obama, etc.) ?
                            A vous lire, on saisit vite le type de mode d’existence que vous préconisez pour les autres... Aux ordres de la production, des intérêts de la finance, bref, assujetti aux jouissances d’une caste dominante qui n’a pas attendu notre naissance pour se former.

                            Signé ; le patron du « A minima Café », à même d’expliquer sans parti pris - car si la police a le pouvoir indû de provoquer la nuissance qu’elle prétend prévenir, je n’oublie pas que les voisins ont le pouvoir réel de faire fermer un bar défininitivement - ce qu’il s’est passé ce soir-là. Tout ce que je peux vous dire, c’est que le zèle de la police était déplacée, il ne se justifiait pas au regard de la situation. Pour le reste, je veux parler des propos échangés entre les clients et la police, je ne dirai rien vu que je n’ai pas tout entendu. Au final, et de mon petit point de vue de « commerçant », ni les clients ni la police ne m’ont rendu service sur ce coup-là. Mais je sais bien qu’à la place du client j’aurais de même réagi, peut-être autrement, mais j’aurais réagi.


                          • savouret 28 juin 2009 22:32

                            cet article illutre bien l’incomprehension croissante entre les forces de l’ordre et les citoyens, notamment les jeunes.de chaque cote, des stéréotypes négatifs s exacerbent et le dialogue est de plus en plus difficile à instaurer.il est patent que la politique ultrasécuritaire impulsée par sarkozy depuis 2002 a des effets néfastes sur le plan des relations entretenues par les policiers avec la population.les dérives observées dans l’attitude de la police demeurent le fait d ’une minorité de ses membres, mais celle ci est peut etre croissante et surtout elle se caractérise par un sentiment de toutepuissance qui l’amene à abuser de son pouvoir, ce qui peut se manifester par une attitude liberticide.en réaction a cela, un certain nombre d ’individus, principalement des jeunes adoptent eux aussi un comportement provocateur et irrespectueux vis à vis de l’institution policière en général.il y a donc un cercle vicieux de l’incompréhension et une radicalisation de la violence verbale ou physique dans les deux camps.cette situation reféte bel et bien l’inefficacité de la politique du gouvernement et de son inspirateur dans le domaine de la sécurité.


                            • lenonsensdelavie 29 juin 2009 08:50

                              Que dire de cet état de fait ?
                              Ben simplement qu’il vaut mieux ne pas rester sur place, quand la marée chaussée se déplace.
                              Moi aussi je ne demande plus mon chemin aux policemen, mais plutôt aux citoyens qui traînent. bien moins dangereux tout de même...
                              Enfin moi aussi j’espère que nous saurons nous lever le jour ou les bornes seront dépassées.

                              que le jour ou nous prendrons possession de nos vies arrive bientôt.

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