Chronique d’une dérive sécuritaire
Aujourd’hui nous voyons de plus en plus de dérives de la part des forces de l’ordre qui n’hésitent plus à franchir la ligne de la légalité en toute impunité. C’est ce constat que je vais exposer. Comment une fin de soirée dans un bar, peut tourner à une confrontation directe avec les agent de police, avec une envie de jouer au CRS.
Pour mon premier billet posté sur Agoravox, je vais vous exposer une situation vécue avec un groupe d’amis en sortie de bar, exactement au minima café, situé Grand rue à Poitiers le vendredi 19 juin à 2h00 du matin.
Je me trouvais donc avec une dizaine d’amis à une soirée Dub dans ce bar. Tout ce passait à merveille jusqu’à la fermeture. La musique s’arrête à 1h55 du matin et tout le monde finit son verre avant de partir. C’est une fois dehors que la soirée va changer. A 2h05 une voiture de POLICE débarque après plusieurs passage dans cette rue fréquenter de la ville.
Une première voiture s’arrête sur le trottoir et deux policiers munis de matraques et bombes lacrymogènes s’avancent vers l’entrée du bar et somment toutes les personnes « de dégager rapidement ».
Nous nous trouvions à quelques mètres de l’entrée en attendant que tout le groupe soit réuni pour partir, quand un des policiers la main sur la matraque et je cite : « dégagez de là, ça va bientôt piquer, bientôt ça va courir » sous entendant on va gazer tous le monde. Pour quelle raison aucune, pas de motif particulier ! Mes amis et moi essayons de discuter de la situation avec le très aimable…, agent de police, en lui disant que nous attendions deux personnes du groupe qui discutaient avec d’autres client du bar. Celui-ci nous dit alors : « descendez devant la voiture, périmètre de sécurité » là encore, grande interrogation, nous ne savions pas qu’un périmètre de sécurité existait quand il n’y pas d’interpellation, simplement quand c’est gentil toutou du pouvoir le décide.
La cinquantaine de personnes dehors, commencent légèrement à s’échauffer, face aux policiers qui insultent et provoquent la foule. De la première voiture, un gradé sort avec ce qui ressemble plus à une trique qu’à une matraque. En quelques minutes une 2e voiture arrive bloquant la rue et un fourgon se gare en haut de la rue en attendant sûrement ce qu’il allait se passer.
Mes amis et moi ne voulant pas lâcher le morceau, car nous n’avions rien à nous reprocher, pas de bruit, pas de bordel, nous continuons à évoquer au policier qu’ils étaient en train de divaguer et de créer de toutes pièces et en toute conscience une situation de conflit. Pourquoi 5 minutes après l’heure de fermeture du bar (ce bar peut légalement faire du bruit jusqu’à 2h, mais la musique a stoppé à 1h55) un groupe de policer est arrivé, et à jouer le rôle de videur, du genre, il faut vider le plus rapidement les bars à leur fermeture, et imposer une présence policière. Ce qui ne manque pas de crée cette état de peur du gendarme, cher à notre gouvernement préféré…
Toujours en conflit, nous leur expliquions qu’ils non pas de motif(s) et ne peuvent invoquer le tapage nocturne vu qu’il n’y avait pas de bruit. Il devait sûrement penser que les gens aller partir en courant une fois leur verre fini. L’agent de police tenant à sont périmètre de sécurité, nous demande encore de partir avant qu’il gaze et sorte les matraques. Il faut se mettre devant la voiture. Légalement il non pas ce droit, de telle pratique ne devrait pas avoir lieu sans un problème avéré de délinquance ou autre. La soirée chauffe de plus en plus, les insultes commence à partir de la part des clients du bar, les gens se rassemblent, il ne fallait pas grand-chose pour que sa en viennent aux mains. Les policiers de l’autre voiture et du fourgon commencent à s’avancer. Essayant de rester diplomate et poli sans quoi il ne peuvent nous embarquer, ont leurs parlent de respect de la personne et de la liberté d’être dans une rue, ce à quoi ce gentil policier nous rétorque la main sur le bâton, « qu’elle respect, ont à pas à avoir du respect pour les gens comme vous [], la liberté, mais qu’elle liberté, il n’y a pas de liberté, ont fait ce que l’ont veut, allez marcher plus loin avant que sa tape ». Un ami s’emporta à ce moment, car il en avait trop entendu et nous aussi, et commence a invoquer cette État policier instauré par sarkozy ce à quoi le policer nous dit « ici c’est pas sarkozy c’est vous » en locurence les jeunes.
Les gens commencent à se disperser malgré les flots d’insultes des deux camps. Nous, partons aussi, quand moi et un ami essayons toujours tant bien que mal de calmer le jeu, face à cet autre ami qui s’énerve des paroles blessantes des policiers. La encore belle démonstration de diplomatie, une voiture passe et les policiers l’arrêtent pour contrôle. Regarde les occupant, passe la lampe torche et en les laissant partir un d’eux dit en parlant de notre ami qui s’énerve« écraser la, la pieuvre la bas, écraser la pieuvre » ? En référence à sa coupe rasta. Il n’en fallait pas plus pour que celui-ci remonte en criant, et que la situation dégénère définitivement. Plusieurs du groupe d’amis, ayant entendu, commence à répondre aux provocations. Deux des filles du groupe descende voyant que sa allait mal tourné. Nous ne voulant pas jouer leurs jeux, leurs tenons tête (je sais c’est pas bien, mais dés fois il faut), et disons à notre ami de partir, et de calmer sa colère, car sa n’allais pas arranger la situation. Finalement personne ne fut embarqué, ni gazé, ni matraque. Mais une fois parti, une voiture de
Malheureusement je n’ai pu prendre de photos, car le premier flic qui nous avait abordé m’avait vu essayer, et vous connaissez la suite. Mais, même je suis dans mon droit de faire ceci, il a regardé bien si j’allais pas faire mon malin. Vu comment, en quelques minutes, une confrontation entre civils et policiers a dégénéré nous avons préféré essayer de discuter.
Après cet épisode nous avons parlé entre nous, et chacun pense que nous vivons une époque curieuse où une transformation de nos valeurs est en train de s’effectuer, mais pas dans le bon sens.
Tout ceci ne laisse pas une belle image de la police, plutôt celle d’une milice sillonnant les rues pour les vider, une sorte de loi martial de la nuit.
Je regrette vraiment cet épisode fâcheux, car nous passions une très bonne soirée, car cela faisait un moment que nous ne nous étions pas retrouvé tous ensemble pour boire un verre.
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