Coke en stock (LXII) : retour au Honduras... où tout a empiré depuis 2009
Un récent transfert raté de drogue a fait tourner la tête vers la République Dominicaine, étant donné le loueur habituel du jet emportant des dizaines de valises de coke. Rassurez-vous, j'y reviendrai (le temps de mettte mes lunettes ?). Mais auparavant, laissez-moi revenir sur le Honduras, pays oublié de tous depuis le coup d'état de 2009, et qui est aujourd'hui en plein désarroi. On s'y entretue tous les jours, les escadrons de la mort sont de retour, et un homme y fait la loi, qui n'est pas un politicien mais un industriel... sans scrupules. Le pays est devenu aussi le porte-avions des avions des narco-trafiquants, qui y déversent en un an environ une centaine d'appareils, fournissant à volonté le Mexique voisin en cocaïne, et les cartels qui organisent leurs arrivées, avant que la drogue ne remonte vers les Etats-Unis. Le coup d'état qui a porté au pouvoir Porfirio Lobo Sosa, via des élections en forme de mascarade a donc eu de terribles répercussions sociales dans le pays, les paysans étant davantage encore exploités par notre industriel véreux.
Le président en pyjama
Revenons en cette soirée du 27 juin 2009 au Honduras. Un président en difficulté jusque dans sa propre majorité s'apprêtant le lendemain à tenir un référendum pour établir une nouvelle constituante (pour lui permettre de changer la loi et de se représenter comme président) n'a pas le temps de voir passer la nuit qu'il est arrêté au petit matin suivant par l'armée. La petite histoire dit que c'est en pyjama qu'il est aussitôt conduit à l'aéroport par des gens cagoulés et mis dans un avion direction le Costa Rica. L'affaire, rondement menée, a été préparée depuis des mois. C'est bien un coup d'état, mais le pouvoir est aussitôt remis au président du Congrès, Roberto Micheletti, ce qui calme les esprits, l'assemblée, bernée peu après par une fausse lettre de démission de Manuel Zelaya, votant dans la foulée la nomination de Micheletti comme président par intérim, en attendant un nouveau scrutin qui verront le candidat du Parti national (situé bien à droite), Porfirio Lobo Sosa gagner (de peu) les élections, le 27 janvier 2010. Un grand propriétaire, celui-là même qui avait soutenu avant qu'il ne se produise le coup d'état contre Zelaya. Une élection entâchée d'irrégularités, et une très faible participation, qui verront de nombreux pays d'Amérique du Sud et même l'union européenne ne pas la reconnaître.
Le vrai maître du pays : l'armée
Pour les Etats-Unis d'Obama, ce n'est pas un problème, le président US ayant assez vite reconnu le nouvel homme fort du pays, à savoir... le général Roméo Vásquez Velásquez (ici à gauche). Tous les observateurs avaient noté le flou de l'attitude américaine durant la prise de pouvoir. Comme si les USA avaient attendu que tout s'éclaircisse avant de reconnaître le nouveau pouvoir. Aujourd'hui, leurs tergiversations leur reviennent comme un boomerang : "du mauvais côté de cette dispute il y avait l'administration Obama, qui - après quelques hésitations - a fait des déclarations contre le coup d'était mais a continué faire un petit peu pour que le gouvernement putschiste réussisse. Près de trois années et des centaines d'assassinats politiques plus tard, il semble que cette administration est toujours du côté de la répression et le déni des droits de l'homme fondamentaux des Honduriens" écrit le Gardian le 22 mars 2012. Ce qu'avait déjà laissé entendre Michael Parenti, en se demandant si dans l'affaire Obama était innocent ou non... selon lui, "les généraux n'auraient jamais osé bouger sans le consentement tacite de la Maison Blanche, du Pentagone et de la CIA". Le 6 juillet, Zelaya fera bien une tentative pour rentrer au pays dans un jet, mais les militaires lui bloqueront l'accès à l'aéroport. Fin de la partie pour lui.
De sérieux doutes sur le coup d'Etat
Car de sérieux doutes s'étaient tout de suite installés sur la légitimité du coup d'état chassant Manuel Zelaya. Deux jours à peine après l'expulsion express du président, le National Catholic Reporter, journal de tendance plutôt progressiste, fait remarquer que parmi ceux qui se cachent derrière le coup d'état il y a les sempiternels abonnés d'Amérique du Sud, ceux qui fomentent, emprisonnent et torturent depuis les années cinquante. Ainsi le général Vásquez Velásquez, le chef des cohalisés, et Luis Javier Prince Suazo (ici à droite), commandant des forces aériennes, tous deux sortis tout droit de la School of Americas, l'école américaine des dictateurs, l'école des assassins où la CIA donnait des cours... notamment ceux dispensés par un dénommé John Steele (**). Un peu plus tard, une avocate américaine de renom, Eva Golinger, fait remarquer qu'avant de se faire reconduire manu militari,Zelaya avait projeté de transformer la base aérienne de Soto Cano en aéroport civil, ce qui aurait fortement déplu à Washington ; ajoutant aussi que tout au long des débats sur la tenue d'une assemblée pour modifier la constitution, une femme, Martha Díaz, présidente d'une ONG au titre ronflant ("Paz y Democracia"), fortement opposée à Zelaya, n'était que le sous-marin d'USAID, ce nid d'espion US déguisé en organisme humanitaire. Malgré les dénégations de Washington, on sentait bien la main des USA derrière le renversement de Zelaya. Sans oublier l'appui d'un personnage important, sinon incontournable dans le pays... : le roi du palmier !
Le roi du palmier
Un industriel, plutôt, Miguel Facussé Barjum, l'oncle de l’ancien président Carlos Roberto Flores (ici à gauche du président Lobo), ayant établi sa fortune sur l'huile de palme. Un magnat à poigne, possédant sa propre milice privé que d'aucuns décrivent depuis longtemps comme ressemblant plutôt à un escadron de la mort. L'homme le plus riche et le plus influent du pays, pour sûr, ayant déjà eu des responsabilités politiques (comme conseiller de Roberto Suazo Córdova, un ancien président) ou comme responsable de l'Asociación para el Progreso de Honduras (APROH), mouvement d'extrême droite de sinistre mémoire, très lié aux militaires (son président en étant...Vásquez Velásquez). Dans le pays, l'homme est le maître dans son fief de 22 000 de plantations de palmiers située à Bajo Aguán, à défaut d'être celui du pays, via son entreprise Corporación Dinant. L'homme est multimillionnaire, car il a revendu en 2000 sa première entreprise, Cressida Corporation, à Unilever pour 322 millions de dollars,qui s'ajoutaient aux 25 millions déjà engrangés par la vente de sa marque Magia Blanca à Procter & Gamble. Ce qui lui permet de voyager aisément dans son propre avion privé, un Beechcraft 350 King Air immatriculé HP-1588,enregistré... au Panama (ici dans son hangar de Tegucigalpa). L'homme est aussi perçu par les USA comme l'un des plus influents du pays : on le constate avec le choix de l'ambassadrice américaine faite par l'administration Obama, qui nomme à ce poste-clé Lisa Kubiske, une experte en matière de biocarburants, ce que souhaite développer Miguel Facussé avec son huile de palme extrait de ses arbres d'origine africaine.
Un taux d'homicides effarant
Pour ceux qui avaient espéré un changement dans le pays avec l'arrivée de Lobo, c'est donc raté. Un rapport des droits de l'homme, deux ans après, fustigeait en effet son action ou plutôt sa totale inaction dans le pays : "la crise en matière de droits de l'homme et de la gouvernance au Honduras est devenu évidente pour le monde et c'est une réalité de la vie quotidienne dans le pays. Au cours des deux années écoulées depuis l'arrivée au pouvoir de Lobo aux élections boycottées par l'opposition, le Honduras a été catapulté à la première place dans le monde pour les homicides par habitant - l'Office des Nations Unies contre la drogue et (ONUDC) Crime de l'Enquête sur les homicides mondiale a révélé un taux assassinat officiel de 82 pour 100.000 habitants en 2010 (***). Il y a eu 120 assassinats politiques dans le pays en 2010-2011. Dans la région de Bajo Aguán, où les paysans défendent leurs terres contre les grands promoteurs, 42 paysans ont été assassinés, aux côtés de 18 journalistes, 62 membres de la communauté LGBT, et 72 militants des droits humains ont été également tués depuis 2009. Selon le Centre hondurien des droits de la femme, les meurtres de femmes ont plus que doublé et que plus d'une femme par jour a été assassinée en 2011." Les médias sont touchés également : en photo, le cercueil du journaliste de télévision, tué en juin 2010 en sortant de ses stuidios de Canal 19, le septième de l'année au moment du meurtre. Une enquête récente le montrera davantage encore : "pour la deuxième année consécutive, la ville de San Pedro Sula, au nord-ouest du Honduras, détient la triste première place de cette hiérarchie avec 169 homicides pour 100 000 habitants. Le top 10 n'est constitué que de villes d'Amérique latine issues de cinq pays : le Honduras, le Mexique, le Venezuela, la Colombie et le Brésil. Ce dernier place 15 métropoles dans le top 50, un (triste) record."
Le régime de la terreur
La région de Bajo Aguán ayant été l'objet depuis 2009 et bien avant encore d'attaques répétées de milices cagoulées où beaucoup on cru voir à juste raison l'œuvre de Miguel Facussé (ici à gauche), qui s'en est pris également à des journalistes, dont certains ont été retrouvés assassinés. Ce ne sont plus de simples suspicions : l'un d'entre eux, Juan Chinchilla qui avait été kidnappé le 8 avril 2011 dans la vallée de l'Aguan mais qui avait réussi à s'échapper deux jours plus tard, avait dénoncé à son retour les sbires de Facussé, qu'il avait reconnu, et qui lui avaient infligé des tortures dans la grande tradition des cours donnés par la School of Americas. Et ce n'est pas tout, car entretemps, le ballet incessant des avions bourrés de cocaïne colombienne (décrit ici) ont continué à se poser un peu partout dans le pays, sur des terrains non préparés, ou de nuit des hommes souvent aperçus comme étant des militaires les ont vite déchargés. Le doute, à ce stade, n'est plus permis. Selon le Rapport annuel des Droits de l'Homme, l'Etat est en effet complice des diverses exactions et du trafic : "l'impunité avec laquelle les criminels ordinaires, de puissants intérêts transnationaux, et les éléments de l'état violent les principes les plus fondamentaux de la société avec la complicité du gouvernement ou de l'indifférence provient du fait que le gouvernement lui-même est construit sur la violation de ces principes. La crise en matière de droits de l'homme et de la violence - aussi profonde soit-elle - n'est que le symptôme d'un mal plus grand. Lorsque le coup d'Etat 2009 a été autorisé à conserver le pouvoir et à s'isoler de poursuites, il a immédiatement sapé la gouvernance, la primauté du droit et le pacte social. La crise constitutionnelle du Honduras est devenue une crise prolongée, sociale et politique." C'est devenu aussi un problème bien plus vaste encore avec la découverte de la dimension internationale de l'escroc de haut vol qu'est Facussé, avec l'annonce le 8 avril, que la DEG, la banque de développement allemande (Deutsche Investitions und Entwicklungselleschaft mbH), qui annulait un prêt de 20 millions de dollars à la société Dinant, après enquête sur la situation dans le pays. Plus grave encore, une semaine plus tard, avec ... EDF, la société française de d'électricité, qui annonçait annuler les plans de Facussé désireux de lui acheter les crédits-carbone au nom de sa société Dinant : la même escroquerie en bande organisée que celle qu'avaient fomenté les "amis" du milieu de Michel Neyret, en France...
Un régime et ses complices : les banques, dont la Banque Mondiale
Des paysans et des syndicalistes abattus
Un Faucussé qui est allé semble-t-il bien plus loin que les intimidations, les menaces, ou les coups : "dans la matinée du 23 Septembre (2012), Antonio Trejo Cabrera (ici en photo) a été abattu par des inconnus après avoir assisté à un mariage à Tegucigalpa. C'était un représentant légal pour les agriculteurs et les propriétaires fonciers dans les litiges importants dans la région du Bas Aguán, le nord du Honduras. Un violent conflit foncier y fait rage ayant provoqué au moins 60 morts dans les deux dernières années, la plupart des agriculteurs. Selon l'agence Associated Press (AP), Trejo avait publiquement déclaré que Miguel Facusse, un propriétaire milliardaire impliqué dans le conflit foncier, serait le seul à blâmer s'il était assassiné. L'avocat avait reçu des menaces de mort signalées à la police depuis juin 2011, et l'AP a obtenu une copie d'un message texte reçu par Trejo, qui affirmait : "vous avez 48 heures pour partir sinon vous êtes mort". Le 27 septembre, c'était au tour d'Eduardo Díaz, avocat fiscaliste d'être abattu en pleine rue ; comme l'avait été Trejo, atteint de 6 balles en sortant d'une église. Le pays est monté aujourd'hui à un taux record de 86,5 morts violentes pour 100 000 habitants, pour 20 homicides en moyenne ailleurs en Amérique Centrale. C'est un retour direct à la situation des années 80, avec les sinistres escadrons de la mort formés par celui qui ira aider David Petraeus en Irak... Dès l'annonce de Wikileaks, les intimidations avaient recommencé : Arnulfo Aguilar, le directeur de Radio Uno, qui en avait parlé, avait aussitôt reçu des menaces de mort... le 15 mai 2012, c'est l'horreur supplémentaire : on retrouve dans une rue de Tegucigalpa le corps d'Alfredo Villatoro, le rédacteur en chef d'une des stations de radio du Honduras les plus importantes du pays, HRN, avec une balle dans la tête. Il avait été kidznappé le 9 mai précédent. Fort étrangement, on l'avait revêtu de l'uniforme d'une des forces de police d'élite. Pour quelles raisons, nul ne le sait. Comble de cruauté, la famille avait reçu deux heures avant une vidéo de lui bien vivant. L'homme était présenté comme un proche du président Lobo.
En prime, la coke
Pendant ce temps, les arrivées d'avions porteurs de drogue se font sans discontinuer. Quatre mois à peine après les élections, dans la province d'Olancho, on retrouve un appareil très spécial, puisqu'un appareil russe. Un Anotonov 28, construit sous licence en Pologne par PZL Mielec. C'est le même type d'appareils dont se servent les forces spéciales US (lire ici leur usage en Libye et au Mali), l'exemplaire hondurien ayant vraisemblablement été volé à une entreprise de sauts en parachute vénézuelienne (Skydive). Il porte en effet encore l'immatriculation du vénézuela YV 1769. C’est en fait l’ex YV-1147CP (vu ici Higuerote au Vénézuela ), ST-GWA, ES-NOA, UR-28759, CCCP-2875... Les photos de l'avion embourbé sont très impressionantes. Avec lui on change de catégorie, car à la place des 500-600 kgs que transportent les Cessna Conquest préférés des trafiquants, on passe à près de 4 tonnes de capacité de transport. Les autorités annonçant qu'en effet il y a bien eu 4 tonnes de coke à bord, même si on ne retrouve autour de l'avion que des bidons vides. Si les photos de l'appareil au sol sont très impressionnantes, d'autres intriguent davantage, car l'atterrissage de l'Antonov/Mielec a été filmé de bout en bout... par un avion d'observation US, très certainement un Lockheed Orion de surveillance.
Les routes des noctambules aériens
Deux ans auparavant, déjà, le 31 mars 2007, un autre avion, un des fameux Cessna Conquest, justement, avait inauguré une autre méthode d'atterrissage qui allait devenir de mise dans les mois suivants : dans le secteur de Roatan, le bimoteur immatriculé XB-KBI s'était en effet posé sur une route, et non plus dans la jungle. A bord il y avait entre 1200 et 2000 kilos de drogue, selon la police, l'avion ayant été complètement vidé de ses sièges (on trouvera à bord 59 barrils d'environ 25 kilos chacun). Le récit de son arrivée montre l'organisation qui se cachait derrière son arrivée, décrite ici par La Tribuna : "Au toucher, dans la région ne comptait que quatre membres de la sécurité qui gardaient la piste, qui a immédiatement alerté les autres narcotrafiquants pour accourir. Les autorités ont indiqué que lorsque les deux pilotes ont noté que les autorités arrivaient sur la piste, ils ont tenté de redécoller l'avion nouveau. A ce moment-là, les hommes arrivés sur la piste ont tiré sur l'avion, mais les deux pilotes ont débarqué et se sont échappés.Les autorités estiment que l'équipage s'est caché quelque part dans l'île, alors qu'ils faisaient des analyses faitses par des éléments de la Marine et de lutte contre les stupéfiants, présentent dans la région pour faire des inspections de l'avion. L'avion, un bimoteur blanc et Conquest II avec une inscription sur l'aile droite, peut accueillir 12 personnes. A l'intérieur se trouvaient des paquets de drogue. Au début, on pensait que sur la zone d'atterrissage il y avait eu un mort, mais la version a été refusée par le chef de la Marine. "L'avion avait déjà atterri sur la piste de Guanaja sans avoir à redécoller précipitamment. On n'a pas réussi à capturer de trafiquants, car la piste était très sombre, avec impossibilité de voir quoi que ce soit de nuit, alors que les pilotes courraient " L'avion avait trois impacts de balles sur le côté la gauche à la hauteur du pilote selon ceux qui ont fait les prises de vue. Le capitaine a dit "on croit que cet avion venait du Venezuela (...) A l'intérieur se trouvaient sept fûts, qui étaient censés contenir de la drogue En plus, il y restait à bord 18 gallons d'essence et l'avion contenait cinq tonneaux pleins d'essence pour avion. Il y avait également une batterie de 12 volts, deux pompes électriques avec des tuyaux, qui seraient utilisés pour le transfert de carburant, avec deux extensions de 400 mètres de long. A quelques mètres de la piste il y avait un bateau de 20 pieds de long avec moteur Yamaha de 15 ch, destiné à transporter la cocaïne. Le capitaine Espinal dit que ses troupes opérent dans les trois îles à la recherche des fugitifs, mais cela n'avait pas encore donné de résultats positifs. " Tout avait été prévu, y compris le transfet vers un bateau à fond plat pour rejoindre l'océan via les canaux. On retrouvera quelques temps plus tard (en juin 2009) un avion du même type sur la base militaire, où il semblerait être resté des mois, disposé à côté d'un autre appareil saisi (l'YV2028, retrouvé à Utila avec 1800 kgs de coke à bord et deux barques rapides à proximité), portant une nouvelle immatriculation militaire : FAH013. Visiblement, l'armée hondurienne avait choisi de recycler pour elle les avions saisis... tant elle en avait en stock. l'XB-XBI demerant à Tegucigalpa (il y sera photographié le 3 février 2011).
Le retour de la République bananière
(*) liste des conjurés du coup d'état de 2009 ici : des généraux et de grands industriles ligués.
http://www.derechos.org/nizkor/hond...
(**) Un terrifiant reportage du Mail on Line sur San Pedro Sula où "trois personnes sont tuées chaque jour" est visible ici :
http://www.dailymail.co.uk/news/art...
(***) lire ici avec cet extrait :
"Alors dans tout ce gâchis, ces coups tordus et ses assassinats d’opposants, comment ne pas voir dans le coup d’état Hondurien la main de la CIA ? Celle d’une entreprise n’appréciant pas trop le glissement de Zelaya de ces derniers mois vers des gens comme Chavez, l’épouvantail de l’extrême droite Hondurienne si représentée au sein de l’armée ? Et comment ne pas trouver logique la situation en Irak d’après 2004, ou beaucoup avaient commencé à s’interroger sur des attentats étranges, et notamment ceux où on retrouvait des plaques de moteurs de voitures neuves américaines ? Mais de tout cela nous allons parler un peu plus loin, si vous le voulez bien. Negroponte a hanté pendant des années le Honduras alors qu’il n’y est resté que quatre années. En Irak, il n’a fait qu’un cours séjour d’une année. Il est resté à la tête de la DNI jusqu’en 2007, l’organisme qui chapeaute la... CIA. Imaginons simplement les dégâts qu’il a pu commettre avec un budget de 40 milliards de dollars à son service..."
16 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON