Comme un parfum de jasmin sur le Forum Social Mondial de Dakar
Dix années après le premier Forum Social Mondial qui s’était tenu à Porto Alegre en 2001, c’est Dakar, capitale du Sénégal, qui accueille du 6 au 10 février 2011 la onzième édition de ce sommet qui se définit plus que jamais comme la contre perspective aux plantureuses rencontres de Davos [1].
À l’heure où l’exemplaire parfum de la révolution de jasmin tunisienne vient de répandre sa fragrance part delà ses frontières, enivrant au premier rang les populations jugulées des pays d’Afrique du Nord [2], il ne fait aucun doute que l’alter sommet de Dakar ne manquera pas de modifier son programme initial pour s’attacher à poser un regard lucide sur ces événements majeurs.
Les peuples s’ébrouent, et non seulement se lancent volontiers à la conquête de leur liberté tout en revendiquant désormais les conditions minimales d’une vie empreinte de dignité. Aussi, la proposition altermondialiste doit se saisir de ces temps historiques pour s’imposer avec plus de force à la face d’un monde désormais globalisé mais tâtonnant encore les solutions qui pourtant s’imposeront.
Dix années après le premier Forum Social Mondial qui s’était tenu à Porto Alegre en 2001, c’est Dakar, capitale du Sénégal, qui accueille du 6 au 10 février 2011 la onzième édition de ce sommet qui se définit plus que jamais comme la contre perspective aux plantureuses rencontres de Davos [1].
À l’heure où l’exemplaire parfum de la révolution de jasmin tunisienne vient de répandre sa fragrance part delà ses frontières, enivrant au premier rang les populations jugulées des pays d’Afrique du Nord [2], il ne fait aucun doute que l’alter sommet de Dakar ne manquera pas de modifier son programme initial pour s’attacher à poser un regard lucide sur ces événements majeurs.
Les peuples s’ébrouent, et non seulement se lancent volontiers à la conquête de leur liberté tout en revendiquant désormais les conditions minimales d’une vie empreinte de dignité. Aussi, la proposition altermondialiste doit se saisir de ces temps historiques pour s’imposer avec plus de force à la face d’un monde désormais globalisé mais tâtonnant encore les solutions qui pourtant s’imposeront.
[1] « Le sommet de Davos ne devrait plus exister », in l'Humanité.fr
[2] « Tunisie, les éclaireurs », par Hicham Ben Abdallah El Alaoui, Le monde diplomatique février 2011.
[3] Gustave Massiah, Une stratégie altermondialiste, La Découverte 2011.
[4] Naomi Klein, La stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre, Leméac/Actes Sud, 2008.
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