• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Communisme = Capitalisme. Point de vue d’un révolutionnaire (...)

Communisme = Capitalisme. Point de vue d’un révolutionnaire amérindien

En juillet 1980, plusieurs milliers de personnes venues du monde entier se rassemblèrent pendant six journées de débats, ateliers et conférences, à l’occasion du « Black Hills International Survival Gathering », organisé dans les « Collines Noires » de la réserve amérindienne de Pine Ridge, Dakota du sud.

Le gouvernement US, sous le lobby des industries énergétiques, venait de designer ces Collines Noires – collines sacrées pour le peuple Lakota - « Zone Nationale Sacrifiée », ce qui signifie concrètement que la zone entière était rendue inhabitable du fait de la construction d’une centrale de gazéification du charbon et d’une centrale nucléaire, ainsi que de l’installation de lignes à haute tensions.

Le rassemblement fut suivi par un large éventail de groupes et organisations, des Indiens locaux, fermiers, politiciens gauchistes, écologistes du Sierra Club, activistes de Greenpeace, jusqu'à des entrepreneurs en “technologies alternatives”.

Plusieurs grandes figures de l’activisme amérindien prirent la parole, tel John Trudell et Russell Means.

 

Le discours suivant fut prononcé par Russell Means, un des fondateur du Mouvement Amérindiens (AIM – American Indien Movement) créé en 1968. Ce mouvement radical pris rapidement un tournant Marxiste-Léniniste, ce qui incita Means à quitter l'organisation. 

Ce 18 juillet 1980, il décide de s'adresser à l'AIM, et tente de réorienter la lutte contre le projet énergétique en démontrant que capitalisme et marxisme sont les deux faces d'un même projet à l'origine de leurs maux.

Je me dois de commencer un tel discours en faisant d'abord une remarque : je déteste écrire.

Le procédé est, en soit, l’incarnation du concept Européen de « pensée légitime » ; ce qui est écrit a une importance qui est complètement déniée à la parole. Ma culture, la culture Lakota, a une longue tradition orale, donc généralement je refuse d’écrire.

C’est une des manières que le monde blanc a de détruire les peuples non-européens, en imposant un système abstrait au détriment de la parole et des relations directes entre les personnes.

Ce que vous lisez ici n’est donc pas ce que j’ai écrit, mais ce que j’ai dit, que quelqu’un d’autre a décidé de retranscrire.

Si j’autorise cela, c’est uniquement parce qu’il semble que la seule manière de communiquer avec le monde blanc soit par le biais des feuilles desséchées et sans vies d’un livre.

Mais peu importe finalement que mes mots atteignent ou n’atteignent pas des blancs. Ils ont déjà montrés à travers leur histoire qu’ils sont incapables d’entendre, incapables de voir, ils ne savent que lire (il y a bien sûr des exceptions, mais celles-ci ne font que confirmer la règle).

 

Je me soucis quelque peu de ces Indiens d’Amérique, étudiants et autres, qui commencent à s’européaniser via les universités et diverses autres institutions. Cette préoccupation reste au final sans grande importance, je l’admets. Certains peuvent décider de cultiver un esprit blanc dans une tête à la peau rouge ; il s’agit d’un choix individuel et je n’ai rien à voir avec ces personnes ; Qu’il en soit ainsi. Cela fait partie d’un long processus de génocide culturel, mené encore aujourd’hui par les blancs contre les Indiens.

Ma grande préoccupation concerne plutôt les Amérindiens qui choisissent de résister à ce génocide, mais qui s’égarent quant à la marche à suivre.

[…]

 

J’aimerai être clair sur un point bien précis.

Quand je parle des Européens, ou d’un « esprit Européen », je ne crois pas qu’il y ait d’un côté, un sous-produit culturel qui serait mauvais, résultat de plusieurs milliers d’années de développement d’une culture Européenne génocidaire et réactionnaire, et d’un autre côté, de nouvelles avancées intellectuelles révolutionnaires qui serait bonnes.

Je fais allusion ici aux théories marxistes et anarchistes, et plus généralement au « gauchisme ».

 

Je ne crois pas que ces théories puissent être séparées du reste de la tradition intellectuelle Européenne. Il s’agit bel et bien de la même éternelle rengaine. 

C’est un phénomène déjà ancien. Newton, par exemple « révolutionna » la physique et les sciences soit-disant naturelles en réduisant l’univers physique à une équation mathématique linéaire. Descartes fit la même chose avec la culture, John Locke avec la politique, et Adam Smith avec l’économie. Chacun de ces « penseurs » s’empara d’un morceau de ce que la vie humaine compte de spirituel, pour le transformer en un code, une abstraction.

Ils ont continué là où la Chrétienté s’est arrêtée ; Ils ont laïcisé la religion Chrétienne, ou comme aiment le dire les intellectuels, « sécularisé ».

Ce faisant, ils ont permis à l’ Europe d’être plus efficace et plus prompte à s’imposer comme une culture expansionniste. Chacune de ces révolutions intellectuelles n’a finalement servi qu’à faire avancer la mentalité européenne toujours plus loin, et à extraire la merveilleuse complexité et spiritualité de l’univers pour la remplacer par une séquence logique : Un, deux, trois = Réponse !

 

C’est ce que les européens appellent couramment « l’efficacité ». Tout ce qui est mécanique est parfait ; ce qui semble fonctionner sur le moment – en l’occurrence, ce qui valide le modèle mécanique – sera considéré comme pertinent, même si ce n’est clairement pas le cas.

C’est la raison pour laquelle la « vérité » change si rapidement dans l’esprit Européen ; les solutions qui découlent d’une telle logique ne peuvent être que provisoires, temporaires, et doivent être continuellement abandonnées au profit d’autres solutions temporaires qui valident et maintiennent en vie ce modèle mécanique.

 

Hegel et Marx ne furent que des héritiers de la pensée de Newton, Descartes, Locke et Smith. Hegel – selon ses propres mots - acheva le processus de laïcisation de la théologie, et « sécularisa » la pensée religieuse à travers laquelle l’Europe comprend l’Univers. Puis, Marx retranscrit la pensée de Hegel en termes de « matérialisme », ce qui revient à dire que Marx – aussi selon ses propres mots - désacralisa complètement l’œuvre de Hegel.

 

Et c’est cela que certains considèrent comme un grand potentiel révolutionnaire en Europe.

Les Européens peuvent bien y voir quelque chose de révolutionnaire, mais les Indiens Américains n’y verront que le sempiternel dilemme Européen entre « être » et « avoir ».

[…]

Être est une proposition intellectuelle. Avoir est un acte matériel.

De par leurs traditions, les Indiens Américains se sont toujours efforcés d’être les meilleures personnes possibles. Une partie de ce processus, hier comme aujourd’hui, revient à rejeter l’enrichissement, et refuser la possession.

Le gain matériel est un signe de prestige faux et artificiel chez les peuples traditionnels, quand il est la « preuve que le système fonctionne » chez les européens.

Clairement il y a là deux visions du monde en opposition, et le Marxisme se pose très loin à l’opposé de la conception Amérindienne.

 

Ce qui en découle est intéressant, car ce n’est pas juste un débat intellectuel. La tradition matérialiste européenne de désacralisation de l’Univers est très similaire au procédé mental qui permet de déshumaniser une autre personne.

Et qui est expert dans la déshumanisation d’autrui ? Et pourquoi ?

Les soldats expérimentés apprennent à faire exactement ça, avant de retourner au combat. Les assassins font la même chose quand ils assassinent. Les gardiens de camps de concentration faisaient cela aussi avec leurs prisonniers. Les flics font pareil. Les patrons de grands groupes le font aux travailleurs qu’ils envoient dans les mines d’uranium, ou dans les fonderies.

Les politiciens le font avec tout le monde.

Il faut que ce stratagème soit constamment mis en œuvre par chacun de ces groupes, pour qu’il devienne finalement acceptable de tuer, ou tout au moins d'anéantir d’autres individus.

 

Un des 10 commandements chez les Chrétiens est « Tu ne tueras point ». Pas les humains en tout cas, c’est ce qui est sous-entendu. Le truc est donc de convertir les humains en non-humains. Il devient alors possible de proclamer que la violation de votre propre commandement est en fait une vertu.

 

En terme de désacralisation de l’Univers, la logique s’applique à l’identique et il devient alors vertueux de détruire la planète. Des mots comme « progrès » ou « croissance » sont employés comme des mots magiques, de la même manière que « victoire » et « liberté » sont généralement employés pour justifier toutes les boucheries qui découlent logiquement de la déshumanisation.

Par exemple, un investisseur immobilier pourra parler de « développement » d’un terrain, en ouvrant une carrière de gravier. Dans ce cas, le développement signifie la destruction totale et permanente du lieu. Mais, la logique européenne s’est enrichie de quelques tonnes de graviers, avec lesquelles encore plus de parcelles pourront être « développées » grâce à la construction de routes.

En dernier lieu, c’est l’Univers entier qui est offert – dans la logique Européenne – à ce genre de folies.

 

La chose peut-être la plus regrettable est que les européens ne semblent ressentir aucune perte. Après tout, leurs philosophes ayant enlevé toute spiritualité au réel, ils n’y a pas de gain pour celui qui souhaite simplement contempler la beauté d’une montagne, d’une lac, ou d’un autre être vivant.

La satisfaction se mesure en termes de gain matériel. La montagne devient donc du gravier, l’eau du lac sert de liquide de refroidissement à une usine, et les gens sont envoyés dans ces moulins à endoctrinement que les européens appellent « écoles ».

 

Chaque nouvelle pièce de ce progrès se paye très cher dans le monde réel.

Prenez par exemple l’énergie nécessaire pour faire tourner toute la machine industrielle. Il y a un peu plus de deux siècles, pratiquement tout le monde utilisait du bois –un élément renouvelable et naturel – comme source d’énergie, la même que pour se chauffer et cuisiner. Vint ensuite la révolution industrielle, et le charbon devint alors le combustible prédominant, alors que la production industrielle devint un impératif social pour l’Europe.

La pollution commença à devenir un problème dans les villes, alors que partout on éventrait la terre afin de fournir ce charbon. Plus tard, c’est le pétrole qui devint le principal combustible, alors que l’outil de production se modernisait, à travers une série de « révolutions » scientifiques. La pollution s’accrut alors de manière dramatique et personne ne sait aujourd’hui ce que sera vraiment le coût environnemental à long terme de toute cette extraction de pétrole.

 

Il y a aujourd’hui une crise énergétique, et l’atome est imposé comme l’alternative absolue.

On peut maintenant compter sur les capitalistes pour développer l’uranium uniquement au rythme qui leur permettra un profit régulier maximum.

C’est ça leur seule éthique : ils gagnent sur tous les tableaux, jusqu’à vouloir encore gagner du temps...

Les marxistes, d’un autre coté vont vouloir développer l’énergie nucléaire aussi vite que possible, au prétexte qu’il s’agit de l’énergie la plus « efficace » que l’on ait sous la main.

C’est leur éthique à eux, et au final j’ai grand peine à voir l’avantage de l’une sur l’autre.

 

Encore une fois, le Marxisme reste au cœur de la tradition européenne. C’est le même refrain éculé.

 

On pourra en déduire une règle systématique. Vous ne pouvez pas juger de la nature réelle d'une doctrine révolutionnaire européenne uniquement sur la base des bouleversements qu’elle propose au sein des structures de pouvoir et de la société européenne.

Vous ne pouvez la juger qu’au regard de ces effets sur la vie des non-européens.

En effet, dans l’histoire européenne toutes les Révolutions n’ont servi qu’à renforcer la tendance qu’a l’Europe à exporter la destruction vers d’autres peuples, d’autres cultures, jusqu’à l’environnement.

Je mets au défi n’importe qui de me trouver un exemple ou cela ne fut pas le cas.

 

C’est dans ce contexte que nous, en tant que peuple Amérindien, nous sommes sollicités pour adhérer a cette « nouvelle » doctrine européenne Révolutionnaire qu’est le Marxisme, et priés de croire qu’elle inversera les effets négatifs de l’Histoire européenne sur notre existence. Le pouvoir changerait de main, et cela devrait bénéficier à tout le monde.

Mais qu’est-ce que cela signifie, véritablement ?

 

En ce moment même, nous qui vivons sur la réserve de Pine Ridge, nous vivons en fait sur ce que la société des blancs a déclaré « zone nationale sacrifiée ».

Cela signifie que nous avons de grosses réserves d’Uranium, et que la culture blanche a besoin de ce minerai comme source d’énergie. Pour l’industrie minière, optimiser le processus, de l’extraction jusqu’au traitement de cet uranium signifie en dernier lieu rejeter les déchets ici même, sur le site d’origine. Ces déchets sont radioactifs et rendront toute la région inhabitable à jamais. C’est ce que l’industrie, et la société blanche qui a créé cette industrie, considèrent comme un prix « acceptable » au développement énergétique.

 

Ils prévoient par ailleurs de prélever la totalité des eaux souterraines dans cette partie du sud-Dakota, dans le cadre de ce processus industriel, ce qui finira de rendra la région complètement invivable.

La même chose est en train de se dérouler en pays Navajo et Hopi, ainsi qu’en pays Cheyenne et Crow, et d’autres sont sur la liste. Trente pour cent du charbon de l’ouest et la moitié des réserves d’uranium aux USA se trouvent être sous des réserves Indiennes, c’est donc un sujet d’importance capitale.

Nous ne voulons pas être transformés en « zone nationale sacrifiée ».

Nous ne voulons pas être transformés en « Peuple national sacrifié ».

Les coûts de ces processus industriels ne sont pas acceptables pour nous. Extraire de l’uranium ici, et pomper toute l’eau, cela tient de la poursuite du génocide, ni plus ni moins.

 

Supposons maintenant que dans notre résistance à l’extermination, nous commencions à chercher des alliés (nous en avons). Supposons encore que nous prenions le Marxisme Révolutionnaire au pied de la lettre : que son but ultime ne soit rien de moins que le renversement de l’ordre capitaliste européen à l’origine de cette menace sur notre existence. Cela pourrait sembler une alliance pertinente offerte aux Amérindiens. Comme le rappellent certains marxistes, ce sont bien des capitalistes qui nous ont déclarés en « Zone Nationale Sacrifiée ».

C’est vrai, d’un certain point de vue, mais comme je l’ai déjà dit, ce n’est qu’un jeu de dupe.

Le marxisme Révolutionnaire n’a pour autre but que la poursuite et le perfectionnement de cette industrie qui nous détruit tous. Il n’ambitionne que de redistribuer le produit – disons, l’argent - de cette industrialisation à une plus grande partie de la population. Il propose de prendre la richesse au capitaliste et de la faire passer à la classe inférieure, mais pour que cela soit possible, il faut maintenir un système industriel.

 

Les systèmes hiérarchiques au sein de la société Européenne s’en trouveront modifiés, mais encore une fois, les conséquences sur la vie des Amérindiens ici, et des non-Européens de par le monde resteront strictement les mêmes.

On reste dans le même schéma que lorsque le pouvoir passa de l’église aux riches investisseurs durant la soi-disant révolution bourgeoise. La société européenne s’en trouva assez légèrement modifiée, mais sa conduite envers les non-européens continua à l’identique.

Vous apprécierez tout particulièrement ce que la Révolution Américaine de 1776 apporta aux Amérindiens.

Toujours la même vieille rengaine. Le marxisme Révolutionnaire, comme toute autre forme de société industrielle, cherche à « rationaliser » les hommes en fonction de ce qu’exige l’industrie – pour le maximum d’industrie, le maximum de production.

 

C’est une doctrine qui a un profond mépris pour la tradition spirituelle amérindienne, pour nos cultures et nos modes de vie.

Marx lui-même nous appelait « pré capitalistes » et « primitifs ». « Pré capitaliste » signifie simplement qu’à ses yeux, nous finirions par découvrir le capitalisme et devenir capitalistes ; nous sommes donc économiquement attardés, selon le Marxisme. La seule manière pour un Amérindien de prendre part à une Révolution Marxiste serait de devenir ouvrier, ou « prolétarien ». Marx était très clair sur le fait que cette révolution ne pourrait avoir lieu qu’au prix de la lutte du prolétariat contre la classe dominante, et que l’existence d’un système industriel est une condition préalable à la réussite d’une société communiste.

Je crois, moi, qu’il ne s’agit de rien de plus qu’une question de mots. Chrétiens, capitalistes, Marxistes. Tous ont été « révolutionnaires » dans leur tête, mais aucun d’entre eux ne voulait vraiment parler de révolution.

Leur véritable intention, c’est la continuation.

Ils font le nécessaire pour que la culture européenne continue à prospérer et satisfaire son appétit illimité.

Des lors que nous, Amérindiens, épouserions la cause Marxiste, cela reviendrait à souscrire au sacrifice de notre terre ; ce serait un pur et simple suicide culturel et nous deviendrions des indiens industrialisés et européanisés.

 

J’en viens à me demander si malgré tout, je ne suis pas trop sévère.

Le marxisme a déjà une longue histoire ; cette histoire vient-elle confirmer ou infirmer mes craintes ?

J'ai regardé donc le processus d’industrialisation en union Soviétique depuis 1920, et je constate que ces Marxistes ont fait en 60 ans ce que la Révolution industrielle anglaise a fait en 300 ans. Je constate surtout que le territoire de l’URSS était habité par un grand nombre de populations tribales, qui ont finalement toutes été sacrifiées pour faire place aux usines. Les Soviétiques parlent de cela sous le nom de « question nationale » : question de savoir si ces tribus avaient simplement le droit d’exister. En l’occurrence ils décidèrent que ces tribus étaient un sacrifice acceptable sur l’autel de l’industrialisation.

Je regarde en Chine et je vois exactement la même chose. Je regarde au Vietnam, et je vois des Marxistes imposer encore ce même ordre industriel aux populations tribales qu’ils délogent de leurs montagnes.

Je les vois mettre la main sur une centrale nucléaire abandonnée par l’armée Américaine. L’ont ils démantelée ? Non, ils s’en servent pour eux-mêmes.

 

Je vois encore la Chine faire exploser des bombes atomiques, lancer des réacteurs nucléaires, lancer aussi un programme spatial dans le but de coloniser et exploiter des planètes de la même manière que les européens ont colonisé et exploité la planète entière.

Encore et toujours la même rengaine, mais avec cette fois un tempo plus rapide.

 

J’entends aussi ces scientifiques soviétiques dire que quand il n’y aura plus d’uranium, on trouvera des alternatives.

C’est très intéressant ce type d’affirmation. Ont-ils la moindre idée de l'alternative dont il s’agira ? Pas le moins du monde ; ils ont simplement foi en la science.

 

Et j’entends encore des Marxistes révolutionnaires me dire que la destruction de l’environnement, la pollution et les radiations finiront par être contenues, puis ils foncent tête baissée, sur la base de cette conviction.

Savent-ils seulement comment ces choses seront contrôlées ? Ils n’en ont aucune idée bien sûr, ils ont juste foi en la science. Ce genre de “foi” fait office de religion pour les européens. La science est devenue la nouvelle religion des capitalistes et des communistes ; ces deux-là sont inséparables ; ils font parties intégrantes de la même culture.

 

En théorie comme en pratique, marxisme et capitalisme exigent des peuples non-européens qu’ils abandonnent complètement leurs valeurs, leurs traditions, leurs identités culturelles.

Nous finirons donc tous accros à la science industrielle, dans de telles sociétés.

Je ne crois pas que ce soit le capitalisme qui soit intrinsèquement responsable de la situation où les Indiens d'Amérique ont été déclarés « sacrifice national ».

On reste en fait dans la pure tradition européenne ; c’est la culture européenne elle-même qui est responsable.

Le marxisme est la continuation de cette tradition, pas la solution. S’allier avec cette idéologie, c’est s’allier avec les mêmes forces qui nous ont déclaré « pertes acceptables ».

 

Une autre voie est possible.

Il y a la voie de la tradition Lakota, et la voie des peuples Amérindiens.

C’est la voie qui comprend que les hommes n’ont pas le droit de détruire la terre, qu’il y a des forces bien au-delà de ce que peut saisir un esprit européen, et que les humains doivent être en harmonie avec l’équilibre naturel ou bien la nature se chargera d’éliminer la cause du déséquilibre.

Une domination disproportionnée des hommes – cette arrogance typiquement européenne qui les conduit à se croire au-dessus de toute chose – ne conduira qu’au chaos, et au final, à un grand réajustement qui remettra ces humains arrogants à leur place en leur faisant apprécier le vrai goût des choses concrètes, le goût des choses qu’ils ne contrôleront jamais. Alors, l’harmonie reviendra.

 

Pas besoin de théories révolutionnaires pour comprendre ça ; c’est bien au-delà de ce que peuvent maîtriser les hommes. Les sociétés traditionnelles de par le monde le savent bien, et ne viennent pas élaborer des grandes théories à ce sujet.

La théorie est abstraite, notre savoir est réel.

 

L’essence de la foi européenne – y compris sa foi en la science – peut être comprise comme la croyance ultime que l’homme EST un Dieu.

L’Europe s’est d’ailleurs toujours cherchée un Messie, que ce soit l'homme Jésus Christ, l'homme Karl Marx ou l'homme Albert Einstein.

Les amérindiens savent bien que c’est complètement absurde. L’homme est la plus faible des créatures, si faible que les autres créatures doivent offrir leur chair afin qu’il survive.

Les êtres humains ne peuvent survivre qu’en étant rationnels, puisqu’ils n’ont pas les griffes et les crocs que les autres animaux utilisent pour obtenir leur nourriture. La rationalité peut néanmoins devenir une malédiction quand les hommes oublient l’ordre naturel des choses à un point qu’aucune autre créature ne pourrait atteindre.

Le loup n’oublie jamais sa place dans l’ordre naturel. Les amérindiens peuvent éventuellement l'oublier.

Les européens l’oublient systématiquement.

Nous faisons une prière de remerciement au cerf et aux êtres qui nous entourent, de nous permettre de manger leur chair ; les européens se contentent de considérer cette chair comme leur privilège, et le cerf comme une créature inférieure.

Après tout, ils se considèrent d’essence divine, de par leur rationalité et leur science toute puissante. Et Dieu est l’Être suprême ; tout le reste est inférieur.

Toute la tradition européenne, Marxisme inclu, s’élabore en défiant l’ordre naturel régissant toutes choses. La Terre a été violée, les forces de la nature bafouées, et cela ne peut pas durer éternellement. Aucune théorie ne peut remettre en cause cette simple vérité. Notre Terre maternelle se vengera, l’environnement se vengera, et les agresseurs finiront par être éliminés.

 

Les choses reviennent inévitablement au point où elles ont démarré.

C’est ce qui s’appelle une Révolution.

C’est aussi une prophétie de mon peuple, du peuple Hopi, et de bien d’autres peuples. Les amérindiens ont essayé d’expliquer cela aux européens depuis des siècles, mais comme je l’ai dit plus tôt, ces derniers ont prouvé à maintes reprises qu’ils sont incapables d'écouter.

L'ordre naturel prévaudra, et les agresseurs disparaîtrons, de la même manière que les cerfs meurent quand ils brisent l'équilibre d'une région en la sur-peuplant. Ce n'est qu'une question de temps avant que ce que les Européens appellent une « catastrophe majeure globale » arrive. Il appartient aux Amérindiens comme à tout être de survivre.

Survivre voudra dire, essentiellement, résister. Résister, non pas pour faire un coup d’état ou prendre le pouvoir, mais résister parce qu’il est normal de refuser l'extermination.

Nous ne voulons pas de prise de pouvoir sur les institutions blanches ; nous voulons leur disparition.

C'est ça la révolution.

Les Indiens d'Amérique sont toujours en phase avec ces réalités que sont nos prophéties et les traditions de nos ancêtres. Nous tirons notre savoir de nos aînés, de la nature et des forces qui la traversent. Quand la catastrophe sera passée, nous les peuples amérindiens continuerons à vivre sur cette planète. Je me fiche de savoir si ce n'est plus que par une poignée d'entre nous, réfugiés dans les hauteurs des Andes. Les Indiens Américains vivrons ; l'équilibre sera rétabli.

C'est ça, une révolution.

 

 J'aimerais maintenant être très clair sur un point précis, si cela ne l'était pas déjà.

Comme beaucoup de choses prêtent facilement à confusion ces temps-ci, je vais encore insister lourdement.

Lorsque j'utilise le terme « européen », je ne fais pas particulièrement référence à une couleur de peau ou à un capital génétique particulier. Je fais référence à un état ​​d'esprit, une vision du monde qui est le produit de l'évolution de la culture européenne. La même chose est vraie pour les Indiens d’Amérique ou pour les membres de n'importe quelle culture. Il est possible pour un Amérindien de partager les valeurs ou la vision du monde européenne. Certains appellent ces gens des « pommes » - rouge à l'extérieur, blanc à l'intérieur.

[...] Ce ne sont au fond que des « êtres humains », et je ne pense pas qu’on devrait les désigner autrement.

Ce que je veux mettre en avant ce n'est pas une position raciale, mais une position culturelle. Ceux qui prônent et défendent la culture européenne et son industrialisme sont mes ennemis. Ceux qui y résistent et qui luttent contre sont mes alliés et les alliés des Amérindiens. Je me contrefiche de la couleur de leur peau.

 

Le terme « caucasien » désigne les personnes de race blanche.

Je m'oppose à la perspective européenne. Les communistes vietnamiens ne sont pas exactement ce que l'on pourrait appeler des caucasiens, mais leur mentalité est devenue similaire à celle d'européens. La même chose est vraie des Chinois communistes, des Japonais capitalistes, ou des Bantu catholiques [...].

Il n'y a pas de racisme ici, uniquement une analyse de ce qui fonde et anime l'esprit d'une culture.

Marx dirait que je suis un « nationaliste culturel ».

 

Je travaille d'abord avec mon peuple, les Lakota, parce que nous avons la même vision du monde, et partageons les mêmes préoccupations. Au-delà, je travaille avec les populations amérindiennes traditionnelles, là encore du fait de visions et préoccupations communes.

Au-delà, je travaille avec quiconque a pu expérimenter l'oppression européenne, et résiste à son totalitarisme culturel et industriel.

Clairement, ce dernier cas inclut aussi des Caucasiens de souche qui luttent contre les normes dominantes de la culture européenne. Ceux qui me viennent spontanément à l'esprit sont les Irlandais ou les Basques, mais ils y en a sûrement beaucoup d'autres.

 

Je travaille pour mon peuple, pour ma communauté. C'est ce que devrait commencer à faire les autres peuples qui ne partagent pas les perspectives européennes.

[…]

Pour conclure, je veux redire que le Marxisme est la dernière voie vers laquelle je voudrais orienter qui que ce soit. Le marxisme est étranger à ma culture, autant que le sont le capitalisme et le christianisme.

Je ne voudrais d'ailleurs orienter personne vers quelque idéologie que ce soit.

D'une certaine manière, j'ai tenté d’être un « leader », dans le sens ou les média blanc l'entendent, à l'époque où le Mouvement Amérindiens était encore une jeune organisation.

Ce fut une erreur que je ne ferais plus. On ne peut pas prétendre être tout pour tout le monde. Je ne laisserai plus mes ennemis m'utiliser de la sorte.

Je ne suis pas un leader. Je suis un patriote Oglala Lakota.

C'est tout ce qu'il m'importe d'être.

Et je suis très heureux d'être ce que je suis.

- Russell Means

-----------------------------------------------------------

Traduction : Sébastien Debande

Merci à Julien D.

PDF en telechargement ici


Moyenne des avis sur cet article :  3.9/5   (40 votes)




Réagissez à l'article

120 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 5 décembre 2013 10:13

    lumineux ! 


    • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 5 décembre 2013 10:30

      Merci beaucoup...
      Comme le lien n’apparait pas a la fin du texte ;
      PDF en telechargement ici : https://app.box.com/s/jf19btb6j8jrparie45g


    • 1984 5 décembre 2013 10:34

      Merci de contribuer à faire connaitre cette pensée effectivement lumineuse !


      • politzer politzer 5 décembre 2013 16:26

        cette « pensée » n est qu un ramassis de lieux communs remixés : l état de nature idyllique pourri par le progrès qu il s appelle capitalisme ou communisme ! A qui peut bien profiter un tel pamphlet sinon aux forces du capital financier ? Il ne faut tout de même pas sortir de polytechnique pour déceler la grossière manoeuvre ! mais si certains crédules ajoutent foi à ce conte de fées c est parce qu il fait écho à leurs désirs utopiques d un monde meilleur à retrouver dans un passé imaginaire. N importe quel lecteur cultivé qui a un minimum de connaissance en matière d histoire des civilisations sait ça, mais ces mercenaires du capital financier spéculent sur l ignorance , la faible instruction voire l absence de culture des lecteurs pour leur engorger cette bouillie de propagande pour enfants de coeur ! 


      • 1984 5 décembre 2013 16:33

        Mais je n’ai pas la chance d’avoir ta culture mon ami, ce qui me permet d’être un peu moins prétentieux.
        Au fait tu sais de quoi tu parles ou tu fais juste du bruit avec ta bouche ?


      • devphil30 devphil30 5 décembre 2013 10:40

        Merci 


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 décembre 2013 11:07

          Un amérindien capable d’écrire un article maudissant le monde entier sans jamais parler des USA, du génocide des Tribus et de leur culture, faut le faire ! C’est du déni pur jus.
          Mais si cela convient à l’auteur...

            Lire les 11 réponses ▼ (de Francis, agnotologue, lionel, politzer, Vladivostok 1919, Aristoto, alinea)

          • spartacus spartacus 5 décembre 2013 11:10

            Avant l’arrivée des Européens en Amérique les indiens « Anasazis » vivaient dans l’actuel « Colorado ». Ils ont déforesté leur environnement qui est devenu un « désert ». La légende qui voudrait faire croire que les ancêtres indiens étaient des « proches de la nature » est une chimère.


            Le communisme que vous appelez « Marxisme » n’est qu’une forme dévoyée de capitalisme basé sur la négation de la diversité de l’individualisme naturel et du libre arbitre. C’est du capitalisme d’état ou capitalisme de servitude. L’état ou une bande d’enfumés prétendent savoir mieux que vous ce qui est bien pour vous.

            Dix fois essayé, dix fois il tourne au génocide de ses propres populations. Dix fois ses adeptes disent que ce marxisme là n’était pas le bon, le leur sera meilleur.

            Mieux vaut une armée d’avocats que n’importe quel communiste pour régler vos affaires.
              Lire les 9 réponses ▼ (de politzer, Vladivostok 1919, Aristoto, Karash)

            • julius 1ER 5 décembre 2013 11:12

              même si le Capitalisme n’est pas la solution, le retour à l’état primitif idéalisé n’est pas la solution non plus. Russel Means défend son peuple et ses traditions, mais il oublie de dire que si les indiens ont presque disparu, c’est aussi du fait que les tributs indiennes n’ont jamais réussit à s’unir contre la marée blanche( ou alors trop tardivement), il est clair que le Capitalisme financier porte en lui les termes de notre destruction, car l’argent roi et son corollaire, le chômage de masse nous envoie rapidement dans le mur ..........

                Lire les 6 réponses ▼ (de gaijin, lionel, politzer, Vladivostok 1919, 1984)

              • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2013 11:14

                Bonjour Vladivosttok,

                je n’ai pas lu jusqu’au bout, tant ce texte est dense, mais aussi, parce qu’il peut être scindé en plusieurs chapitres. J’y reviendrai peut-être, selon le tour que prendra cette discussin (avec un fantôme ?).

                Tout d’abord, je voudrai dire : traduction, trahison.

                Je lis : ’’Être est une proposition intellectuelle. Avoir est un acte matériel.’’

                Je suppose qu’il faudrait lire : Être est une position intellectuelle.

                ’’Avoir est un acte matériel’’. Un acte matériel se dit : faire.

                Chaque esprit se dirige par paresse intellectuelle, vers un dualisme original. La binarité est l’entropie de la pensée : bon, mauvais, bien mal, etc.

                Il n’y a pas de dilemme entre être et avoir, mais une dynamique à trois entre être, avoir, faire.

                De fait, et pour moi, être est une fierté aristocratique, avoir un projet bourgeois, faire une condition prolétaire.

                Ceci dit,

                Le chef indien dit : ’’ Le marxisme Révolutionnaire n’a pour autre but que la poursuite et le perfectionnement de cette industrie qui nous détruit tous. Il n’ambitionne que de redistribuer le produit – disons, l’argent - de cette industrialisation à une plus grande partie de la population. Il propose de prendre la richesse au capitaliste et de la faire passer à la classe inférieure, mais pour que cela soit possible, il faut maintenir un système industriel.’’

                Si je suis d’accord avec cette phrase, en revanche, je ne crois pas que les maux dont se plaint ce monsieur viennent du marxisme, encore moins européen ! J’en veux pour preuve ceci, dont Russell Means n’a peut-être jamais entendu parler, et pour cause :

                Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, et aussi, bien entendu, les Amérindiens

                Extrait : ’’Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout État qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.’’

                Nb. Il faut savoir que Canada est leader dans l’exploitation des gaz de schistes et le droit minier stipule que les permis de sonder vaut permis d’exploiter.

                Je crains hélas, que sous une apparence trompeuse, ce discours jette le discrédit sur l’Europe présentée comme le Grand Satan, et les forces révolutionnaires en général, comme l’ennemi dont il convient de se méfier, le néolibéralisme ravageur y étant exonéré de toutes responsabilités.

                Lire la suite ▼
                  Lire les 14 réponses ▼ (de gaijin, Francis, agnotologue, lionel, politzer, Captain Marlo)

                • antyreac 5 décembre 2013 11:33

                  Rectification

                  Le communisme est une idéologie qui se sert du capitalisme pour ses dessins
                  alors que le capitalisme est tout au plus une branche d’économie
                  donc le communisme n’est pas égal au capitalisme
                    Lire les 8 réponses ▼ (de gaijin, antyreac, politzer, Captain Marlo, Aristoto)

                  • Arnaud69 Arnaud69 5 décembre 2013 11:43

                    Démocratie ; oligarchie invisible = Monarchie ; oligarchie visible

                    Droits de l’homme = OTAN = FMI = Banque mondiale = oligarchie
                    de la sion mondiale N.O.M

                    Révolutions Française et Russe = deux guerres mondiales = oligarchie et sion mondiale N.O.M

                    Le plus beau quand on fait des recherches c’est qu’en suivant les parcours financiers on retombe toujours sur les mêmes familles de l’oligarchie en fin de parcours. Toujours sur les mêmes complices, toujours les mêmes Kapos sionistes.

                    Sur les Kapos vous avez un doute ? Hé bien étudiez qui étaient les Kapos en 39-45, qui étaient les membres de la Tchéka, était chef du Goulag, qui était la police politique Russe, qui a financé la révolution Maçonnique Française, qui a financé les deux guerres mondiales etc..A CHAQUE FOI DES SIONISTES !

                    Avant de dire que c’est du délire vérifiez, l’histoire ne s’efface jamais complétement les noms restent et à 1% être aussi présents dans les plus grandes catastrophes de l’histoire ce n’est en rien le fruit du hasard.


                    • Arnaud69 Arnaud69 5 décembre 2013 11:46

                      Précision pour les Indiens : Les pères fondateurs des USA étaient convaincus de créer une nouvelle SION, c’est dans tous les livres d’histoire.

                      La main d’œuvre Africaine a été vendue et transportée à 80% par qui ? Recherchez et vous trouverez !


                    • Arnaud69 Arnaud69 5 décembre 2013 20:27

                      INFO

                      Après avoir colonisé l’Angleterre, la Russie, les USA, les sionistes prévoient un repli stratégique vers l’Asie
                      , qui a le gros avantage du développement économique.(j’ai évité de développer l’Algérie, là aussi les sayanims Pieds Noirs étaient les occupants)

                      Rien ne change, ils essorent les différents pays puis ils se sauvent là où l’heure peut être plus verte pour eux.
                      Là où ils sont pas trop pressés c’est que eux aussi doivent savoir qu’ils y son attendus...


                    • Gollum Gollum 5 décembre 2013 12:39

                      Excellent. J’adhère à 100 %. On dirait du Guénon quelque part.


                      La civilisation occidentale ira en effet à sa perte, cela est inéluctable.

                      (Je n’exclus pas que ce texte soit un fake, cela n’enlèverait rien au fond du texte)
                        Lire les 9 réponses ▼ (de antyreac, 1984, politzer, Captain Marlo, Attilax)

                      • non667 5 décembre 2013 15:22

                        1° milles +
                        2° 14h40 3 moins /14 = 3 nazisraëliens génocidaires (antiréac,jl,spartacus ? )
                        3° surpopulation-écologie -migration - guerre :extrait d’un autres com/article .....

                        immigration est souhaité (par qui ? ) souhaitable et inéluctable ?
                        ce qui est entièrement faux !
                        depuis la nuit des temps les tributs défendaient leurs pâturages,, terrains de cultures par la guerre !

                        actuellement
                        l’immigration est imposée aux peuples par le N.O.M. (aucun peuple au monde ne souhaite de l’immigration , vous pouvez faire tout les référendums que vous voulez !) 

                        de façon a empêcher toute solution au chômage et à la vie !
                        compte tenu de l’automatisation ,la robotisation ,l’informatisation , IL N’Y A ,N’Y AURA , PLUS DE TRAVAIL , la seule solution pour un peuple sur un territoire donné est donc de le partager (ainsi que les revenus ) (de force par la loi ) entre ses habitants . on voit que l’immigration empêche cette solution .
                         de même que chaque pays se doit d’équilibrer sa population aux ressources naturelles/renouvelable de son sol (équilibre qui autrefois se faisait naturellement par les famines ) , l’immigration/conquête empêche la recherche de cet équilibre écologique autant pour les pays d’émigration que pour les pays d’immigration !

                        4° dans le système actuel les chiffres parlent  : ces sont les asiatiques (indo-chinois ) qui ayant adoptés la culture européenne telle que défini par l’auteur génocideront en « douceur/catimini » le reste de l’humanité !

                        Lire la suite ▼

                        • antyreac 5 décembre 2013 16:48

                          Ce chef indien mélange le capitalisme et le communisme et ne voit que ce sont des choses différentes de surcroît il oublie les vertus de la démocratie qui pourrait aider son peuple sur la voie du progrès ...


                          • politzer politzer 5 décembre 2013 17:05

                            c est un troll ! pas plus indien que moi !


                          • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 5 décembre 2013 17:19

                            @ Polizer ; Renseignez vous sur Russell Means avant de délirer.
                            En terme de dégueulis incessant de commentaires histériques, vous vous posez comme le troll de l’année sur AV..


                          • antyreac 5 décembre 2013 17:24
                            @Politzer

                            A court d’arguments on essaie de raconter n’importe quoi....

                          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 5 décembre 2013 17:22

                            Bonjour Vladivostok1919, ( local et date ? ) pour ceux qui n’ont pas compris.
                            Quelle bonne nouvelle que cet article puissant, du sang neuf dans un débat plus vieux que la Shoah mais néanmoins tout aussi crucial. Merci de remettre les pendules à leur place...


                            • Sat is Fay 5 décembre 2013 18:01

                              Ni capitalisme, ni communisme, dehors tout ça ! on veut nous faire croire que c’est l’un ou l’autre, y a forcément une autre voie.


                              • antyreac 5 décembre 2013 18:15

                                Jusqu’à présent on a pu se passer du communisme mais je ne connais pas dans l’histoire le pays qui a pu se passer du capitalisme.

                                Tous les pays du monde se servent du capitalisme ,
                                d’ailleurs par quoi voulez-vous le remplacer.

                              • Sat is Fay 5 décembre 2013 18:33

                                On a commencer sans, on doit pouvoir finir sans.
                                Accumuler n’est pas la solution, l’équitabilité oui. La norme doit changer, l’emprise de l’argent sur tout, ce pouvoir illégitime qui n’est pas basé sur une morale mais sur le gain, et qui impose un ordre injuste, et sans justice pas de paix, et dans ce cas il faut être prêt à tout voir advenir.


                              • antyreac 5 décembre 2013 18:47

                                Oui et non tout dépend de quel point de vue on se place

                                Le capitalisme à des règles qu’on peut difficilement changer il s’agit des règles de la nature humaine
                                Seuls les pays démocratiques ont réussi le plus harmonieusement possible et par les biais de la politique fiscal de bien répartir les richesses accumulées par le capitalisme
                                Alors ne changeons pas le capitalisme mais améliorons la distribution par le biais de la fiscalité

                              • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 5 décembre 2013 18:47

                                A bien y regarder, il ne dit pas autre chose que Pierre Clastres : refus de la fusion politique, rejet de l’État. Contre ça, on fait ou faisait la guerre entre tribus. R. Means fut membre du parti libertarien US. On est loin du « communisme primitif » amérindien avec Ron Paul et son État minimal, évidemment, mais il y a de ça...
                                Une société sans État ne peut fonctionner, a priori, que dans le cas de petit(e)s groupes humains/sociétés.

                                Et là, les marxistes se plantent complétement dans leur « compréhension » des « sociétés et mentalités primitives ». C’est Clastres, l’ethno-anthropologue qui a raison face aux marxistes sur ce point.
                                On comprend mieux alors la détestation de R. Means envers le marxisme (1) et son « application historique » (État dirigé par une classe sociale : le prolétariat) qu’il met sur le même plan que le capitalisme (traduction politique : État dans les mains d’une classe dominante : bourgeoisie).

                                 Le sous-entendu permanent dans son discours c’est : pas d’ État !

                                (1) ailleurs dans les Amériques, lors des renaissances amérindiennes des années 1970/panindianisme, on appellera "crime de la gauche marxiste" le fait de nier le culturel, l’ethnique, le religieux.

                                  Lire les 17 réponses ▼ (de Vladivostok 1919, Francis, agnotologue, lionel, Profil supprimé)

                                • logan 5 décembre 2013 19:34

                                  "Si j’autorise cela, c’est uniquement parce qu’il semble que la seule manière de communiquer avec le monde blanc soit par le biais des feuilles desséchées et sans vies d’un livre."

                                  Bon comment dire ... ;)

                                  Cette personne n’a jamais entendu parlé du téléphone arabe. Parler c’est bien gentil. Mais l’esprit humain ne peut pas retranscrire tel quel la pensée d’une autre personne à moins d’un effort inimaginable de mémorisation et d’apprentissage par coeur.

                                  Je ne sais pas pourquoi il s’en prend aux livres qui sont certainement le média le plus noble de tous, mais il aurait pu parler des médias en général.
                                  Il préfère les liens directs aux liens indirects à travers des médias, très bien.
                                  Mais il faudrait qu’il prenne conscience que ces médias sont absolument nécessaires, ils ne sont pas une lubie partagée par toute une population dont le trait serait leur couleur de peau, le racisme c’est pas beau ni dans un sens ni dans l’autre.
                                  Ils sont nécessaires parce qu’on ne peut pas parler à tout le monde de vis à vis. Une simple multiplication permet de le comprendre.
                                  Si un français voulait s’adresser à tous les autres français ( 65 millions ) 1 par 1, en imaginant que la conversation dure 5 minutes, cela prendrait 618 années.
                                  Enfin, téléphone arabe oblige, une pensée ne peut être retranscrite intacte à travers les distances et à travers les générations que grâce à des médias comme les livres.

                                  Lire le discours d’une personne qui vivait il y a 2000 ans, c’est une sensation qu’il ne connaitra jamais avec la seule parole.

                                  Et ce qui fait la force et le progrès d’une civilisation, c’est justement de pouvoir accumuler de l’expérience de la vie.

                                  Donc à partir du moment où un discours commence par de telles inepties, comment prendre au sérieux le reste ?

                                  Lire la suite ▼

                                  • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 5 décembre 2013 20:00

                                    Vous faites abstraction du contexte, avec un raisonnement typiquement ethnocentrique, qui est le privilege de votre origine - europeenne.


                                    Les amerindiens ont effectivement une tradition, une culture basée sur l’oral.
                                    Plus revelateur, dans leur « relations ecrites » avec le gouvernement d’occupation US, on compte environ 270 traités, sur des treves, partages de territoires, ressources... etc
                                    Aucun (zero, nada) n’a été respecté, par les américains.


                                    Autre chose sur ces traités... Les représentant du gouvernement US qui rédigeaient les documents, les écrivaient en longueur et en complexité, vieux truc habituels pour tromper celui qui doit signer.
                                    Systématiquement, ils étaient surprise par la mémoires des chefs Indiens qui, dans leur volonté de faire respecter les accords passes, se souvenaient de tout les points abordés. 


                                  • médy... médy... 5 décembre 2013 20:18

                                    Le pauvre il n’a jamais écouté un arbre.


                                  • lionel 5 décembre 2013 20:38

                                    A propos de livres, je pense qu’il est intéressant de comprendre qui les a écrit, compilés, à quelle fin pédagogique.

                                    Récemment, Graig Steven Wilder s’est intéressé de très près à l’histoire des principales universités étazunienne. On y parle de l’esclavage, mais pas seulement et les Amérindiens sont mentionnés. Beaucoup d’argent d’Europe venait afin de les « civiliser », ce qui veut dire Christianisé. L’argent était bien souvent détourner pour financer les institutions. Bonne écoute ou bonne lecture : http://www.democracynow.org/2013/10/30/shackles_and_ivy_the_secret_history


                                  • christophe nicolas christophe nicolas 5 décembre 2013 20:03

                                    Une petite précision pour « tu ne tueras point ». Ceci doit être ordonné sous « Tu aimera Dieu de toute tes forces » or Dieu est Justice, Amour et Vérité. S’il est vrai qu’une personne a tué, qu’elle n’a pas de circonstance atténuante, qu’elle ne fait preuve d’aucun repentir et d’aucune compassion, que conclure pour la justice ?

                                    En revanche, les abus des blancs en Amérique sont effectivement inadmissible. Ceci dit, on peut dire la même chose pour les wisigoths, les huns, etc... et il ne faut pas oublier que les sioux, plus grande nations indienne, était finalement un « empire ». Donc pas d’angélisme. Les traditions sioux parlent de soucoupes volantes et ils admirent ces civilisations de l’espace. Ils n’ont pas construits leur soucoupes avec une peau de bison ! Donc tout progrès n’est pas néfaste même si pour l’instant, il a fait des dégâts.

                                    Pour la spiritualité, Jésus est bien le Messie mais la révélation n’est pas figée et les sioux ont « la femme bison blanc ». Certains ont utilisé la religion pour une déculturation. Ce n’est pas de la forme intentionnelle de bonté parce que cela viole l’identité et que la bonté est respectueuse des gens respectueux. L’évangile est déjà un feu de l’esprit donc il n’est pas nécessaire de couper les cheveux. Toutefois, il ne faut pas être naïf, le poteau de torture.... ce n’est pas de l’humanisme, c’est de la torture institutionnalisée.

                                    On rejoint le chef indien sur la forme intentionnelle de l’esprit des l’Européens, elle a de fortes tendances destructrices. Elle peut dominer avec un discours sur la paix, dire des horreurs sur un ton tout à fait plaisant, dire du vrai rempli d’injustice, etc... Moi j’ai connu un directeur d’exploitation qui ne disait que le négatif, point final, il ne descendait que de l’information négative donc il était injuste même s’il ne mentait pas. Là, on voit que c’est un problème de forme intentionnelle de l’esprit qui ne pense que « pouvoir » et que c’est donc un esprit faux.

                                    En fait, c’est un problème « d’esprit saint » ou de forme intentionnelle de l’esprit et là notre ami indien n’a pas tort, dès qu’on veut dominer le discours se fausse et la colonisation, c’est l’essence même de l’appropriation donc de la domination. C’est forcément une injustice et comme les gens ne veulent pas le reconnaître ils deviennent menteur et les font souffrir une deuxième fois.

                                    Pour accéder à la vérité, il faut passer par une forme intentionnelle de bonté qui produit de la vérité et cela fâche la hiérarchie qui a un esprit de pouvoir. Il faut faire plaisir à Dieu pas au chef et si le chef aime Dieu ça lui fera plaisir. Donc, tout en haut de la hiérarchie, c’est Dieu. Si on veut être un pays saint, il faut l’inscrire dans la constitution et s’y référer. Une chambre doit y veiller. En plus, l’esprit de vérité fait gagner matériellement : théorie de l’intrication une fois dépassé les problèmes d’égo des puissants.

                                    Lire la suite ▼

                                    • médy... médy... 5 décembre 2013 20:16

                                      Quelques fautes de conjugaison, dommage pour un si beau texte ! Mais bon comme le dit l’ami Lakota l’écrit est un faux language. Ce qui ne m’empêchera pas de corriger puis d’imprimer, faute de mieux !


                                      • JP94 5 décembre 2013 21:28

                                        Au fait Marx et Engels se sont intéressés eux aux Amérindiens de façon scientifique en se référant à l’étude statistique de Morgan dans le fameux livre : L’origine de la propriété privée , de a famille et de l’Etat .


                                        90% d’un texte prétendument d’un Indiennophile qui déblatère sans aucun contenu contre le Marxisme .« surtout pas de marxisme » ni de « communisme » ... au coeur même de l’hyperpuissance capitaliste qui opprime Noirs , Indiens , Latinos et tous les peuples , c’est risible .

                                        On n’apprend rien sur les Amérindiens , leur vie , leur lutte , la spoliation par les grosses compagnies ( minerais ) , l’empoisonnement chimique des enfants et des femmes dans les réserves US et Canadiennes ( amiante ) la stérilisation forcée des femmes indiennes , c’est du niveau d’un crime contre l’Humanité ...

                                        A qui profite ce texte de propagande qui ignore totalement la cause indienne ? 
                                        En aucun cas aux Amérindiens .
                                        C’est de la pub de bas niveau pour un de ces types à la solde des grosses compagnies .

                                        Car même les Amérindiens sont trahis par certains des leurs , corrompus . Ce texte , clairement issu d’un corrompu contre la cause indienne , vise à le dédouaner .

                                        Sa fonction est idéologiquement procapitaliste , mais de façon masquée , comme d’ailleurs le font les fascistes .
                                        Lire la suite ▼

                                        • alinea Alinea 5 décembre 2013 21:32

                                          Hors le marxisme, point de salut ! ... encore faut-il vivre dans le bocal culturel des blancs !


                                        • gaijin gaijin 6 décembre 2013 11:29

                                          alinéa
                                          merci d’ intervenir
                                          c’est tout a fait ça : sortons du bocal !
                                          ne peut t’ on donc avoir un point de vue qui englobe l’être humain en général au delà de tout bocal ?
                                          je désespère parfois .......


                                        • tf1Groupie 5 décembre 2013 21:41

                                          Ne parle pas des USA, ni des Japonais, ni des Chinois (sauf pour dire qu’il sont Européens).

                                          Et prend pour des idiots l’ensemble des peuples qui ont utilisé l’écriture dans le Monde.

                                          Bref Grand Sachem pas avoir une grande culture générale, mais on peut pas lui en vouloir


                                          • antyreac 5 décembre 2013 22:00

                                            Le tout c’est d’essayer ou

                                            il y a un début à tout 
                                            Les indiens d’Amérique du Nord parlent peu d’eux même on va pas leur en vouloir s’il y a quelques imperfections.....

                                          • Aristoto Aristoto 5 décembre 2013 22:04

                                            Ha ha la bonne blague !! C ça les amérindien aurait surement fait de leur territoire la plus grande puissance du monde !!!

                                            Non sur ce sujet là je suis profondément colonialiste !!! Ces terre là devait etre travailler ...et bah tant mieux y a avit les conquéstador pour ça !!!

                                            oui je sais c très osé ce que je dis là mais voyez les sujet amérindien est souvent utilisé par l’extreme droite nationaliste et xénophone pour nous expliquer caricaturalement que regarder c pas bien l’immigration de masse ça tue plein de gens !!! Y meme un film animé présent sur le net qui reprend en grand cet élément de langage !!!

                                            Non non non l’amérique tel quel est aujourd’hui multiculturelle et ouvert me plait bien plus que les peuplade européenne renfermé et xénophobe.

                                            ...Et par ailleur si j’ai besoin de l’avis d’un révolutionnaire, je lis marx et lénine et j’enterre les spiritueux chamanique à peau rouge dans l’arizona !!!

                                             smiley

                                            Si qqun à la meme vision des chose que moi je veux bien qu’il s’exprime par plusser ou par quoi que ce soit d’autre...juste comme ça pour savoir si je suis le seul quii pense comme ça.


                                            • Aristoto Aristoto 5 décembre 2013 22:06

                                              ha oui bullshit cet article bien entendu dont je perderai pas une seconde de ma vie à parcourir oeuvre qu’il est de l’extreme droite xenophobe d’europe !


                                            • gaijin gaijin 6 décembre 2013 11:33

                                              et maintenant les défenseurs des amérindiens sont d’ extrème droite !
                                              pourquoi pas les cultivateurs de poireaux ?
                                              ( ils enlèvent les mauvaises herbes dans les poireaux ce qui laisse sous entendre qu’il sont pour la mise en place de la solution finale )
                                              il n’ y donc pas de limites au n’importe quoi ?????


                                            • CN46400 CN46400 6 décembre 2013 09:01

                                              Les indiens aussi ont leurs « bonnets rouges » qui oublient un détails quand ils parlent de Marx et de son communisme : la lutte des classes. Cet amérindien raisonne comme un bourgeois de n’importe quelle autre contrée de cette planète.


                                              • alinea Alinea 6 décembre 2013 11:40

                                                Je n’ai pas perdu mon temps !! j’ai appris que Russell Means avait été payé par Mac Carthy !
                                                Ce qui me prouve l’étrange étroitesse d’esprit et d’âme de mes concitoyens !!


                                                • Surya Surya 8 décembre 2013 21:02

                                                  Cet article est passionnant. Il est évident en effet qu’une idéologie révolutionnaire ne peut faire preuve de tolérance envers des cultures que visiblement Marx appelait « primitives », puisque le principe même d’une révolution est de tout détruire, pour ensuite « reconstruire », reconstruire quelque chose de supposé nouveau (et mieux, bien entendu…) . Un « homme nouveau », une « société nouvelle »… 
                                                  Les peuples Amérindiens, comme tous les autres peuples traditionnels, ne peuvent donc qu’être sacrifiés sur l’autel de cette idéologie extrémiste et totalitaire, qui refusera toujours de tenir compte des différences individuelles de chacun, ou de groupes minoritaires, qui fera table rase de toute différence pour uniformiser le monde et le rendre à leur image. Image totalement idéaliste et irréaliste.
                                                  D’autant que nulle part où le Marxisme a été appliqué, il n’a réussi à créer cette société égalitaire et juste qu’il prétend être capable (et le seul capable, bien entendu…) de mettre en place. Les mots sont beaux et séduisants, mais la réalité est différente pour qui accepte de la regarder en face. Si la course au pouvoir, l’appétit de puissance et de domination sont l’essence même de la culture européenne, (exportée aux Etats Unis par les immigrants européens), alors cette redistribution des richesses qui est, semble-t-il, à la base de l’idéologie marxiste, n’aura jamais lieu. Où a-t-elle eu vraiment lieu, dans le passé ? Nulle part, en tout cas pas dans des pays comme la Roumanie ou l’Union Soviétique, ou des Ceaușescu et autres dicateurs s’en sont mis plein les poches pendant que le peuple, à qui l’on était supposé redistribuer les richesses, en bavait. Et c’est ainsi parce que nos sociétés sont marquées par le désir de pouvoir, de richesse et de domination. S’il n’y a pas, comme chez les Amérindiens, une forme de spiritualité à la base de la pensée pour modérer ou mieux empêcher cela, alors l’homme devient corruptible et abusera tôt ou tard de son pouvoir. C’est pourquoi il me semble que le marxisme est une belle idéologie sur le papier, mais totalement inapplicable en raison tout simplement de nos mentalités. 
                                                  Promettre la lune aux Amérindiens, ou à qui que ce soit d’autre, s’ils se convertissent au Marxisme, c’est une énorme tromperie et d’une malhonnêteté inouïe.
                                                  Le capitalisme aura une chance de fonctionner quand il acceptera d’intégrer une dose de marxisme dans son fonctionnement.
                                                  Le marxisme aura une chance de fonctionner le jour où on acceptera de commencer par nous changer nous-mêmes, à l’intérieur. Et ça, ce n’est pas du ressort de la politique.

                                                  Lire la suite ▼

                                                  • exocet exocet 8 décembre 2013 22:06

                                                    Les trois religions du livre, religions monothéistes ont chacune en elle l’ordre :

                                                    « croissez et multipliez »

                                                    Ces trois religions placent démagogiquement l’homme au centre de l’Univers, et se sont chacune de leur côté créé un Dieu à l’image de l’homme.

                                                    Ces religions ont partout, par la force ou la conversion volontaire, supplanté les religions animistes antérieures.

                                                    Religions animistes, à l’instar du Paganisme, centrées sur la nature, sa compréhension intime, son respect, sa protection, son devenir comme milieu naturel de l’homme et de toutes les autres espèces animales et végétales.

                                                    Les tribus animistes, partout, régulaient les naissances lorsque les années étaient plus difficiles, afin d’adapter leur population à la charge que leur territoire pouvait supporter.

                                                    Dès le dernier Druide cloué sur une croix, le dernier autel brisé, le sort de notre Planète était écrit.


                                                    • papijef papijef 6 mai 2017 22:03

                                                      Bonjour !
                                                      j’avais lu ton article en son temps. Est-ce que tu me permettrais de le reproduire sur mon site ? Merci !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès