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Comprendre la pensée du philosophe allemand Martin Heidegger dans « Seulement un Dieu peut encore nous sauver »

 C'est dans une interview célèbre accordée au grand quotidien allemand Der Spiegel le 23 septembre 1966 que Heidegger a lâché cette phrase énigmatique : « Seul Dieu peut encore nous sauver... » Cette phrase de Heidegger demeure aujourd'hui assez énigmatique tant les interprétations émanant des plus grands spécialistes « divergent », écrit Jean-Luc Berlet (1). Aussi, prenons quelques points de cette interview par le journal allemand Spiegel et essayons d'en comprendre le sens.

« Spiegel : Nous devons reconnaître que nous préférons être ici, et de notre vivant nous ne serons sans doute pas non plus obligés d'en partir ; mais qui sait si c'est la destination de l'homme d'être sur cette terre ? Il n'est pas impensable que l'homme n'ait aucune destination du tout. Mais en tout cas on pourrait voir aussi une possibilité de l'homme dans le fait que de cette terre il étende son emprise à d'autres planètes. Nous n'en sommes sûrement pas encore là d'ici longtemps. Simplement, où est-il écrit qu'il ait sa place ici ?

Martin Heidegger : D'après notre expérience et notre histoire humaines, pour autant que je sois au courant, je sais que toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l'homme avait une patrie (Heimat) et qu'il était enraciné dans une tradition. La littérature d'aujourd'hui, par exemple, est largement destructive.

Spiegel : Le mot « destructif » nous gêne ici, entre autres raisons parce que le mot « nihiliste » a reçu de vous-même et dans votre philosophie un sens dont le contexte est très étendu. Cela nous frappe d'entendre le mot « destructif » rapporté à la littérature, que vous pourriez très bien ou même devriez considérer comme faisant partie de ce nihilisme.

Martin Heidegger : J'aimerais dire que la littérature dont je parle n'est pas nihiliste dans le sens où je pense ce mot.

Spiegel : Bien. Alors une question se pose, naturellement : l'individu humain peut-il encore avoir une influence sur ce tissu d'événements qui doivent forcément se produire, ou bien alors la philosophie peut-elle avoir une influence, ou bien les deux ensemble, dans la mesure où la philosophie conduit l'individu ou plusieurs individus à entreprendre une action définie ?

Martin Heidegger : Si vous me permettez une réponse brève et peut-être un peu massive, mais issue d'une longue réflexion : la philosophie ne pourra pas produire d'effet immédiat qui change l'état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n'est que préoccupations et aspirations du côté de l'homme. Seulement un Dieu peut encore nous sauver. Il nous reste pour seule possibilité de préparer dans la pensée et la poésie une disponibilité pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence du Dieu dans notre déclin, que nous ne fassions, pour dire brutalement les choses que « crever » ; que nous déclinions à la face du Dieu absent.

Spiegel : Y a-t-il un rapport entre votre pensée et l'avènement de ce dieu ? Y a-t-il là, à vos yeux, un rapport causal ? Croyez-vous que nous pouvons penser ce dieu de manière à le faire venir ?

Martin Heidegger : Nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d'éveiller une disponibilité pour l'attendre.

Spiegel : Mais pouvons-nous aider ?

Martin Heidegger : La préparation de la disponibilité pourrait bien être le premier secours. Le monde ne peut pas être ce qu'il est et comme il est par l'homme, mais il ne peut l'être non plus sans l'homme. Cela tient, d'après moi, au fait que ce que d'un mot venu de très loin, porteur de beaucoup de sens et aujourd'hui usé, j'appelle « l'être », est tel qu'il lui faut l'homme pour sa manifestation, sa garde et sa forme. L'essence de la technique, je la vois dans ce que j'appelle le Ge-stell, une expression souvent tournée en ridicule et peut-être maladroite. Le règne du Ge-stell signifie ceci : l'homme subit le contrôle, la demande et l'injonction d'une puissance qui se manifeste dans l'essence de la technique et qu'il ne domine pas lui-même. Nous amener à voir cela : la pensée ne prétend pas faire plus. La philosophie est à bout.

Spiegel : Dans le temps passé - et pas seulement dans le temps passé - on a tout de même pensé que la philosophie a beaucoup d'effets indirects, rarement des effets directs, mais qu'elle pouvait avoir beaucoup d'effets indirects, qu'elle a suscité de nouveaux courants. Si, à ne s'en tenir qu'aux Allemands, on pense aux grands noms de Kant, Hegel, jusqu'à Nietzsche, sans même parler de Marx, on peut faire la preuve que la philosophie, par des chemins détournés, a eu une énorme influence. Voulez-vous dire maintenant que cette influence de la philosophie a pris fin ? Et quand vous dites que l'ancienne philosophie est morte, qu'il n'y en a plus, est-ce que vous pensez en même temps que cette influence de la philosophie, si elle en a jamais eu, aujourd'hui en tout cas n'existe plus ?

Martin Heidegger : Une autre pensée pourrait avoir une influence médiate, mais aucune directe d'une façon qui ferait dire que la pensée « cause » un changement de l'état du monde. »

L'interview nous fait dire d'emblée qu'Heidegger est en avance sur le temps. Comme d'ailleurs les questions que pose le journal allemand Spiegel, qui semblent acquiescer dans un certain sens à la vision de Heidegger. Quand le philosophe allemand reproche à la littérature d'aujourd'hui qu'elle est largement « destructive », on ne peut ne pas lier cette idée à la conception qui a donné cette idée. Il y a un mouvement historique qui fait que l'avènement du nihilisme que Heidegger l'identifie au destin de l'histoire occidentale n'est pas venu ex nihilo, i.e. qu’il relève d’un processus de cause à effet.

Il est important d'en comprendre la genèse ? Sinon comment comprendre un nihilisme qui a un effet destructeur selon le philosophe. Pour Heidegger, le nihilisme moderne s'apparenterait à un pessimisme dans l'avenir du monde ; un pessimisme qui s'apparenterait à un « refus de soi, à une renonciation dans un monde moderne qui ne rassure pas ». Cependant, il faut dire que l'homme n'a pas choisi d'être, il est simplement, il existe parce qu'il est venu au monde malgré lui. Un « Décret a été émis » et toute l'humanité est venue au monde, du même arbre généalogique, du premier homme Adam, chassé du paradis.

L'humanité est partie d'un homme et d’une femme solidaire à lui ; ce qui nous fait dire qu'on existe, mais on aurait pu ne pas exister si cela n'a pas été décrété. Si, aujourd'hui on existe, d'autres nous ont précédé ; demain seront ceux qui ont précédé parce que, comme l'écrit Heidegger, nous sommes des êtres-pour-la-mort ; nous existons pour ne pas exister.

Et le nihilisme que reproche Heidegger à l'Occident touchera forcément aussi le reste du monde. L'humanité est une et indivisible dans son essence. Chaque peuple, chaque humanité passe par des stades historiques mais toutes convergent vers le même but qui est d'être. Une grande partie du reste du monde qui n'a pas encore les avancées technologiques et organisationnelles de l'Occident a cependant des pare-feu qui la sécurisent ; la religion, par exemple, lui permet de s'adapter à l'accélération de la vie moderne.

L'Occident, malgré ses avancées, est confronté à cette « accélération de la vie moderne ». L'Occident l'a-t-il voulu ? Faut-il dire à Heidegger : L’Occident n'a-t-il pas été livré aux contingences de l'histoire contre lesquelles il ne pouvait rien. La science a connu un développement considérable. Et cette science est venue ainsi. Le monde pouvait-il être autrement ? Quand l'Occident a découvert l'Amérique au XVe siècle, l'a-t-il voulu ? N'a-t-elle pas été ainsi la marche de l'histoire ?

Oubli de soi, changer d'être, ou être la proie du nihilisme répond à la question que Spiegel a posée : « L'individu humain peut-il encore avoir une influence sur ce tissu d'événements qui doivent forcément se produire, ou bien alors la philosophie peut-elle avoir une influence, ou bien les deux ensemble, dans la mesure où la philosophie conduit l'individu ou plusieurs individus à entreprendre une action définie ? »

L'homme, ou simplement l'être humain, n'est-il pas partagé entre l'être qui est en lui, propre à lui, et cet être qui n'est pas à lui mais le dirige dans le monde ? Cette partie de lui dont il ne sait rien mais qui est associée à son existence est un peu comme être et ne pas être ; sans la pensée, l'être n'est pas, n'existe pas. Et cette pensée active son passé, son présent et son devenir.

Cette pensée de l'être n'est-elle pas le socle de l'homme qui le sort du non-être, et le propulse dans l’existant, et ce faisant dans le devenir ? Ainsi l'essence de l'homme apparaît comme un processus tiré du non-être pour venir à être. Dès lors, le non-être n'est pas matériel, mais exprime l'idée, par lequel l'être est, l'être existe. Et ce non-être définit les instances même qui expriment les fonctions du psychisme humain. Sinon d'où proviennent les fonctions du psychisme humain qui ne sont pas, n'existent pas matériellement, donc relevant d'un non-être dans le sens que les instances qu'elles renferment sont simplement ressenties et donnent sens à l’existence de l'homme ? Il est évident qu'elles proviennent de l'Essence du Créateur des mondes, c'est-à-dire Dieu. Ce qui signifie que, dans l’être, il y a le non-être.

Quand Heidegger répond par une réponse qu'il juge massive, « La philosophie ne pourra pas produire d'effet immédiat qui change l'état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n'est que préoccupations et aspirations du côté de l'homme. Seulement un Dieu peut encore nous sauver. » Il demeure cependant que l'être n'a pas à attendre qu'un Dieu le sauve, en réalité, Dieu est déjà en lui et l'être lui doit son existence par l'essence de l'Esprit du monde qu'il lui a insufflée ; et toute création est œuvre de Dieu.

Et cette essence lui octroie aussi un libre-arbitre qui fait de l'homme un être complet dans la finitude. Un être complet dans l'infiniment grand et petit. Cependant, doté de l'essence d'être et d'un libre arbitre, il reste néanmoins lié à son non-être dont il ne sait rien et qui l'a amené à être.

Dans l'existence de l'humanité et du monde, il y a la main de Dieu, et cette « main qui est invisible » peut être visible par la pensée, par la « conscience ». Dans le Coran, sourate 16, An-Nahl (Les abeilles), il est écrit au verset 9 : « Il appartient à Allah [par Sa grâce, de montrer] le droit chemin car il en est qui s'en détachent. Or, s'Il voulait, Il vous guiderait tous. »

Au verset 93, « Si Allah avait voulu, Il aurait certes fait de vous une seule communauté. Mais Il laisse s'égarer qui Il veut et guide qui Il veut. Et vous serez certes, interrogés sur ce que vous faisiez ». Ce qui signifie que l'homme peut se rapprocher de Dieu pour peu qu'il le veuille, pour peu qu'il le cherche vraiment, pour peu qu'il cherche le sens de son existence, ses relations avec autrui et le monde. Et encore faut-il qu’il soit guidé par Dieu, ce qui n’est pas donné et cela relève des desseins de Dieu qui ne sont pas communicables.

Quand Heidegger énonce : « Le monde ne peut pas être ce qu'il est et comme il est par l'homme, mais il ne peut l'être non plus sans l'homme. » (2) C'est qu'il existe entre l'homme et le monde une telle symbiose que l'un ne peut aller sans l'autre.

C'est par l'homme qu'il y a le monde, et par le monde qu'il y a l'homme. Sans l'homme, sans l'être et le non-être, il n'y a ni monde, ni vide, ni néant. Rien n'aurait existé.

La réflexion de Heidegger sur la philosophie et le constat de son impuissance relève de son dépassement par l'histoire. « La seule possibilité de préparer la pensée et la poésie une disponibilité pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence de Dieu dans notre déclin, que nous ne fassions, pour dire brutalement les choses que « crever » ; que nous déclinions à la face du Dieu absent », dit-il. Heidegger.

Malgré toute la puissance de sa réflexion, Heidegger se trouve à penser cet « Etant » à travers la disponibilité de l'être pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence de Dieu dans le déclin. Mais y a-t-il réellement déclin ? Y a-t-il réellement absence de Dieu dans le déclin ? Et si ce déclin n'est qu'apparent, et qu'en réalité, il y a progrès. Et Dieu a toujours été présent par l'instance même qui donne vie à notre être. Par cette « Grâce » en lui qui n'est que rarement pensé par l'homme ; ou pensé dans les durs moments où Dieu devient l'ultime recours à son existence.

L'essence de l'Etant est l'existence. Mais comment accéder à l'essence de cette existence ? Heidegger la nomme « Dasein », la voie pour accéder à l'Etant, dans le sens d'une prise de conscience de cet être-là, de cette présence-là, de cette réalité humaine. Cela nous ramène à l'« être » qui existe et le « non-être », son antithèse qui n'existe pas mais existe parce qu'elle est ressentie par l'énoncé même de l'idée que l’être se fait du non-être. Et rien ne saurait être réel que par l'idée, et peu importe la valeur de l’idée qui reste une idée formulée par la pensée.

« Si l'idée d'une chose ou d'un sens n'existait pas », par exemple, le non-être, celui-ci, en tant que concept, n'aurait pas été énoncé, n'aurait pas eu une existence conceptuelle. Or, le non-être a un sens conceptuel. Comme, par exemple, par essence métaphysique, l'idée de faux existe parce qu'elle trouve dans sa négation, ce qui est le vrai ; et, réciproquement, l'idée de vrai tire son existence de l'idée de faux. Il en va de même pour le blanc et le noir, le jour et la nuit, le bruit et le silence, le riche et le pauvre, la vie et la mort.

Il en va de même dans l'idée pour tout concept qui détient son contraire comme pour ceux qui n'en détiennent pas mais sont des archétypes universels, donc des universaux. Par exemple, pour les universaux, la Terre n'a pas son opposé, une non-Terre, le Soleil n'a pas de non-Soleil ou Dieu n'a pas de non-Dieu. Toute idée a un sens existentiel.

Le non-être a beaucoup de sens, contrairement à ce qu'écrit Gorgias, un penseur de la Grèce antique, qui dit : « Le non-être n'est pas car si le non-être existe, il sera et à la fois il ne sera pas : il sera en tant qu'il existe et il ne sera pas en tant que non-être. Il est tout à fait absurde que quelque chose soit et ne soit pas à la fois. Donc le non-être n'est pas. » (3) Ce qu’énonce Gorgias relève de la sophistique, un discours qui n'a pas de valeur logique, de valeur philosophique, plus pour séduire par un raisonnement futile que pour convaincre.

Pour l'humain que nous sommes, l'idée d'être-là dans l'existence a besoin de l'idée de négation, son contraire, et de l'idée-archétype qui dépasse la négation. L'homme donc, dans son non-être, n'existe que parce qu'il est l'opposé de ne pas exister. Pourtant il peut ne pas exister. Sa mort ne met-elle pas fin à son existence ? Donc le non-être est une prémisse à son destin, et ce durant toute son existence ; en clair, il peut mourir n’importe quand sauf qu’il ne sait pas quand.
 

Medjdoub Hamed

Chercheur

Notes :

1. « Seul Dieu peut encore nous sauver... », par Jean-Luc Berlet. 25 octobre 2007. http://www.accordphilo.com/article-13339294.html

2. « Entretien avec le Spiegel de Martin Heidegger »
https://pkaccueil.files.wordpress.com/2014/12/heidegger_spiegel1976_pk_wp.pdf

3. Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, VII, 66

 


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17 réactions à cet article    


  • La Bête du Gévaudan 13 janvier 21:22

    Heidegger semble aussi nul en philosophie qu’il l’est en religion... c’est un peu le problème avec tous ces « modernes » dont la culture intellectuelle semble moins que rudimentaire (n’importe quel séminariste de province en sait 10 fois plus) que le niveau intellectuel déplorable... il représente la version droitière de la vacuité moderne dont un Sartre par exemple représente la version gauchiste... bref... du pathétique...

    Quant à être « enraciné dans une tradition » ce n’est une garantie de rien... quel recul intellectuel pour un philosophe ! Et je ne dis pas pour un Chrétien... ! Quant à s’imaginer que la philosophie peut changer le monde alors qu’elle s’emploie à le découvrir, je ne comprends pas trop ses attentes...

    Une énième version du sanglot de l’homme blanc...


    • Hamed 14 janvier 11:14

      @La Bête du Gévaudan

      C’est pas le problème que Heidegger soit nul. Le problème c’est la question que le média allemand a posé. Je cite :

      "Nous devons reconnaître que nous préférons être ici, et de notre vivant nous ne serons sans doute pas non plus obligés d’en partir ; mais qui sait si c’est la destination de l’homme d’être sur cette terre ? Il n’est pas impensable que l’homme n’ait aucune destination du tout.« 

      Réponse Martin Heidegger :

       »Si vous me permettez une réponse brève et peut-être un peu massive, mais issue d’une longue réflexion : la philosophie ne pourra pas produire d’effet immédiat qui change l’état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n’est que préoccupations et aspirations du côté de l’homme. Seulement un Dieu peut encore nous sauver."

      Une réponse qui se tient. Pourquoi ? La question de nous se pose.

      Qui sommes-nous dans le réel non dans le réel que l’on croit ? Vous La Bête du Gévaudan

      existez-vous réellement par vous-même ? Je pense que vous allez vous objecter que vous existez.

      Mais comment vous existez ? Votre corps vous appartient-il ? Vous objectez « oui », mais il vous a été donné. Votre pensée vous appartient-elle ? Vous objectez « oui », mais ce n’est pas vrai, elle ne vous appartient pas ; elle vous a été donné.

      Conclusion : « Vous existez et vous n’existez pas. » Et c’est pourquoi votre existence est éphémère, prédéfinie. Dans l’absolu, vous n’êtes pas vous ; une création humaine qui se dit « humaine » et qui doit cesser d’exister..

      Et on comprend pourquoi Martin Heidegger a énoncé :

      "La philosophie ne pourra pas produire d’effet immédiat qui change l’état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n’est que préoccupations et aspirations du côté de l’homme.« 

      En effet, il a parfaitement raison ; la philosophie n’existe pas en tant que telle ; elle a été donnée à l’humain pensant ; il en va de même pour tout ce qui est existence humaine.

      Nous ne sommes rien dans l’absolu ; un peu comme si nous n’existons pas ; malgré que durant l’existence, on s’affaire ; on travaille ; on fait du bien ; on fait du mal ; on gravit dans l’échelle sociale, etc. A la fin, on meurt. Pourquoi ? Parce que l’on n’a pas été par nous-mêmes ; tout s’est fait à notre insu ; en clair »comme si on n’a pas existé.« Et c’est valable pour toutes les civilisations humaines passées.

      Et c’est pourquoi : »Seulement un Dieu peut encore nous sauver"

       


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 14 janvier 05:53

      Bonjours, merci de ces mots que j’ai trouvés intéressants..

      je cite : Et cette essence lui octroie aussi un libre-arbitre qui fait de l’homme un être complet dans la finitude. Un être complet dans l’infiniment grand et petit. Cependant, doté de l’essence d’être et d’un libre arbitre, il reste néanmoins lié à son non-être dont il ne sait rien et qui l’a amené à être.

      et si le libre arbitre était imaginaire ? pour amener tout un chacun à ceci : je peux faire ce que je veux, tout ce que je veux indépendamment de tout, seul mes désirs et donc peurs comptent..je suis tout puissant..

      dès lors l’hubris, mélange d’arrogance , donc de bêtise et d’ignorance = souffrances insupportables etc , de l’humain devient gonflé à en éclater telle la grenouille de Jean De La Fontaine, fable qui à elle seule avec le corbeau et le renard résume la bien triste existence choisit par nous même.

      Pour moi nous n’avons rien à dire sur le chemin où la vie se trouve, on ne le définit pas, on ne le choisit pas..

      Nous confondons choix réel et factuel avec démence personnelle en général issue du refus que naître = mourir, mais cela n’est pas encore l’origine de notre drame..

      On peut choisir comment faire un abris et ce genre de choses pratiques mais pour ce qui est au delà de ça, pas de choix.

      Toute erreur quand au chemin où vivre se trouve pour nous, est signalée par quelque chose qui sait et le dit, indirectement, d’abord simple gène cela devient puissant , augmente et je souffre..

      Nous sommes guidés par disons quelque chose x, inconnu de notre hubris qui rapidement devient nemesis.

      Si nous considérons comme libre arbitre= laissez moi, pas les autres, faire tout ce que je veux etc le droit que je m’accorde à mener une vie de souffrance et d’auto destruction donc de suicide avec certes de bons mots ici et là que dire ??

      Rien et là c’est un vrai rien

      c’est du moins une perception que j’ai..

      si elle n’est que intellectuelle et bien c’est poubelle direct..

      mes respects


      • Hamed 14 janvier 11:17

        @Julian Dalrimple-sikes

        Même réponse.

        Le problème c’est la question que le média allemand a posé. Je cite :

        "Nous devons reconnaître que nous préférons être ici, et de notre vivant nous ne serons sans doute pas non plus obligés d’en partir ; mais qui sait si c’est la destination de l’homme d’être sur cette terre ? Il n’est pas impensable que l’homme n’ait aucune destination du tout.« 

        Réponse Martin Heidegger :

         »Si vous me permettez une réponse brève et peut-être un peu massive, mais issue d’une longue réflexion : la philosophie ne pourra pas produire d’effet immédiat qui change l’état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n’est que préoccupations et aspirations du côté de l’homme. Seulement un Dieu peut encore nous sauver."

        Une réponse qui se tient. Pourquoi ? La question de nous se pose.

        Qui sommes-nous dans le réel non dans le réel que l’on croit ? Vous La Bête du Gévaudan

        existez-vous réellement par vous-même ? Je pense que vous allez vous objecter que vous existez.

        Mais comment vous existez ? Votre corps vous appartient-il ? Vous objectez « oui », mais il vous a été donné. Votre pensée vous appartient-elle ? Vous objectez « oui », mais ce n’est pas vrai, elle ne vous appartient pas ; elle vous a été donnée.

        Conclusion : « Vous existez et vous n’existez pas. » Et c’est pourquoi votre existence est éphémère, prédéfinie. Dans l’absolu, vous n’êtes pas vous ; une création humaine qui se dit « humaine » et qui doit cesser d’exister..

        Et on comprend pourquoi Martin Heidegger a énoncé :

        "La philosophie ne pourra pas produire d’effet immédiat qui change l’état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n’est que préoccupations et aspirations du côté de l’homme.« 

        En effet, il a parfaitement raison ; la philosophie n’existe pas en tant que telle ; elle a été donnée à l’humain pensant ; il en va de même pour tout ce qui est existence humaine.

        Nous ne sommes rien dans l’absolu ; un peu comme si nous n’existons pas ; malgré que durant l’existence, on s’affaire ; on travaille ; on fait du bien ; on fait du mal ; on gravit dans l’échelle sociale, etc. A la fin, on meurt. Pourquoi ? Parce que l’on n’a pas été par nous-mêmes ; tout s’est fait à notre insu ; en clair »comme si on n’a pas existé.« Et c’est valable pour toutes les civilisations humaines passées.

        Et c’est pourquoi : »Seulement un Dieu peut encore nous sauver"


      • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 14 janvier 17:38

        @Hamed

        Re..

        je cite : Et c’est pourquoi : »Seulement un Dieu peut encore nous sauver"

        oui tout à fait
        Je préfère Origine mais cela importe peu, ça ne me gene pas d’utiliser Dieu..
        Mais en fait dès le début cela a toujours été le cas, je vois
        On a raté le début, va t’on rater la fin.. ?
        Nous avons échoué..brillamment..
        le reste me parle...

        Merci et bonne soirée


      • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 14 janvier 18:06

        @Julian Dalrimple-sikes

        Et donc qu’est ce qui a foiré ?
        Ce ci peut être perçu

         smiley


      • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 15 janvier 06:59

        @Hamed

        Salut je reviens sur : Nous ne sommes rien dans l’absolu ; un peu comme si nous n’existons pas ; malgré que durant l’existence, on s’affaire ; on travaille ; on fait du bien ; on fait du mal ; on gravit dans l’échelle sociale, etc. A la fin, on meurt. Pourquoi ? Parce que l’on n’a pas été par nous-mêmes ; tout s’est fait à notre insu ; en clair »comme si on n’a pas existé.« Et c’est valable pour toutes les civilisations humaines passées.


        Oui.
        Il y a un absolu dans nos vies que « je » vois, naître = mourir
        absolu , incontournable, bien que avec force de mots faux et d’illusion on peut dire l’opposé..que le fait réfute absolument.
        nous le refusons. On appelle cela le libre arbitre, pour se la jouer laissez moi faire tout ce que je veux
        la démence ; la méchanceté, l’illusion de choix à ce niveau devient le libre arbitre ,ah ! super génial je suis tout puissant. un Dieu. Dieu.
        C’est plus complexe que cela bien sur mais ça aboutit à ça..
        le processus d’analyse ,moi analyse pas moi, moi est la référence, moi a raison toujours pour des raisons de programme, sauf réveil bien sur.. , processus machine programmée et limitée par ?comment ?pourquoi ? appelé pensée par...la pensée, un jours rencontre cet absolu, après avoir déjà vécu quelques souffrances et peurs comme entraînement, préparation à un réveil.
        Cette rencontre détermine tout le reste , je ne veux pas de cette vie..
        je en invente une autre , notre désormais non vie se passe là et seulement là dans ce qui n’est pas..
        A propos de peur ce qui est « marrant » , pas de fuite pas de peur..
        Je cherche en fuite de ce qui est cherche la sécurité absolue imaginaire, désir ultime avec l’immortalité, la vie est si courte mon pauvre Monsieur !
        or derriere il y a une insécurité absolue ressentie car pas en adéquation avec ce que je veux, or je dirige tout dans son illusion, tout et tous , insécurité déjà causé par cette fin que je ne veux pas..naître j’accepte pas le reste..
        je cherche cette sécurité dans le combat entre tous appelé compétition donc dans une insécurité totale..le sang, les larmes et les meurtres de masse
        Cela , théoriquement par principe finira avec l’éradication du dernier humain sauf si .. !!
        Tout s’est fait à notre insu...certes oui, d’ailleurs en ce moment nous voyons 100% moins je suppose des exceptions, tous poser comme victimes , alors que ce sont des choix émis par la pensée qui n’a aucune compétence au delà de ce qui est pratique
        la pensée n’a rien à faire avec la mort du corps, ce n’est pas dans son programme , dans ses attributions, or si j’essaye d’agir de x manières que ce soit en tant que moi pensée sur la mort j’en deviens dément car ce « j » illusoire essaye d’agir sur un point sur lequel il ne peut rien du tout
        je pète tous les cables ,presque et cela donne Hiroshima et le reste..
        Nous dysfonctionnons totalement, nos vies n’en sont pas
        nous n’avons aucune idée réelle de ce qui se passe en nous, un nous perdu, terrorisé par la vie, enfin la non vie, en souffrance etc
        Que faire avec cette souffrance ? comme avec la mort rien du tout, un rien qui vient comme une évidence après un chemin chaotique sur la non vie..
        Si ceci est juste : ; tout s’est fait à notre insu ; en clair »comme si on n’a pas existé.« 

        Cela pour moi = pensée + expériences impossibles où la pensée n’y est pour rien et elle le voit et sait cela , joue son role de relais d’autre chose, c’ est juste si ce « je » mental illusoire donc non réel qui n’ y est oui pour rien en amont, Origine, univers physique, corps, cerveau , capacités etc mais presque tout en aval guerres, vols, tortures, démence , souffrance etc si ce je illusion ne sait rien de cela..
        et voit un humain je, moi, qui sait, il ne voit pas que il sait car la référence pour affirmer cela est le même moi qui se dédouble, ce qui est nécessaire pour analyser ce qui est pratique et va éliminer les humains si on reste coincé toute une vie là, c’est le cas de tous sauf exceptions depuis des millénaires.
        ces exceptions ne changent pas la mauvaise route emprunté par tous, un suicide par choix et refus de la vie que nous cachons derriere un pseudo libre arbitre
        , pour se la jouer wow nous , enfin moi je suis génial...agenouillez vous devant mon altesse..
        celle de la gloire de MOI..
        et alors ??
        soit il y a du juste , voir très juste la dedans , soit c’est de la foutaise de la pensée..soit c’est vide, mots pour jouer etc
        et alors, le combat continu entre tous, qu’y puis je moi ? rien..
        la survie pratique est globale dans l’intention avant tout, vois je.
        le chemin que nous ne choisissons pas se fait seul au début entre moi illusion et ce qui est , puis accompagné par Dieu, L’Origine comme Elle le veut, si et quand elle le veut..

        mes respects


      • Legestr glaz Legestr glaz 15 janvier 08:45

        @Julian Dalrimple-sikes

        Salut Julian.

        Un hors sujet total pour dire qu’un épisode de pollution important se dirige vers nous ces prochains jours. Nul doute qu’une épidémie de maladies cardio-respiratoires va apparaitre quelques temps après la survenue de cette pollution.

        Des satellites, comme « COPERNICUS » observent l’atmosphère et montrent l’évolution de la pollution sur les territoires. Voici un lien. La pollution de l’air y est très visible et sa « densité » également. Nos gouvernants savent, par conséquent, que les hospitalisations vont augmenter durant cette période de
        pollution. 

        https://www.airparif.fr/surveiller-la-pollution/la-prevision

        https://atmosphere.copernicus.eu/european-air-quality-forecast-plots

        https://atmosphere-copernicus-eu.translate.goog/charts/packages/cams_air_quality/products/europe-air-quality-forecast-other?_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&base_time=202501140000&layer_name=composition_europe_nh3_forecast_surface&level=key_0&originating_centre=85_2&projection=opencharts_europe&valid_time=202501140000&_x_tr_hist=true

        Les conditions atmosphériques sont donc rassemblées en ce mi-janvier, présence d’un anticyclone, froid au sol, absence de pluie et absence de vent, pour que les polluants atmosphériques se maintiennent dans la basse atmosphère et rendent ainsi malades les personnes, surtout les personnes « sensibles ». Les mots « grippe », « coronavirus » ou « virus » vont être déployés mais de la pollution atmosphérique, de la qualité de l’air, il n’en sera pas beaucoup question.

        D’ailleurs, un communiqué du 14 janvier 2025, du ministère du travail et de la santé, informe les populations de l’arrivée de la « grippe » ! 
        ... Grippe saisonnière : face à la circulation active de l’épidémie, les autorités sanitaires appellent à une grande vigilance pour protéger les personnes les plus vulnérables et leur entourage. Publié le14.01.25
        https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/grippe-saisonniere-face-a-la-circulation-active-de-l-epidemie-les-autorites

        Pour connaitre les lieux de France où la pollution sera la plus intense, il faut consulter des sites comme « ventusky.com », et les sites « Atmo » ou « airbreizh ».

        Nous avons sous les yeux, la « grande manipulation » des populations. Un épisode intense de pollution est prévu par les observations satellitaires, mais c’est la grippe et les « virus grippaux » qui viennent au rendez-vous. Cette pollution dans la basse atmosphère va provoquer des morts et des hospitalisations nombreuses.Et puis il sera question de « vaccination » pour protéger les personnes sensibles ! D’ailleurs le « Ministère » le souligne dans son communiqué du 14 janvier 2025 : « Le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins appelle à la poursuite d’une mobilisation accrue des citoyens et des professionnels de santé pour vacciner les personnes les plus vulnérables contre la grippe saisonnière, particulièrement les personnes âgées de 65 ans et plus, et celles avec comorbidités. »

        Il faut savoir que tous les vaccins du monde sont totalement inefficaces pour lutter contre les méfaits de la pollution atmosphérique ! Zéro pointé ! 


      • Legestr glaz Legestr glaz 15 janvier 08:57

        @Legestr glaz

        Point sur la situation et son évolution le mardi 14 janvier 2025
        Episode particules
        Bulletin- 14/01/2025

        Vigilance sur les niveaux de concentrations attendus.

        Les concentrations de particules fines sont soutenues sur la moitié Nord du pays en lien avec l’épisode de froid actuel. 

        Aujourd’hui, des dépassements du seuil d’information et de recommandation (50 mg/m3 en moyenne journalière) pourraient survenir en Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Bretagne et Grand-Est. 

        Les concentrations devraient se maintenir à un niveau élevé demain sur la moitié Nord du pays et potentiellement affecter d’autres régions dans les jours à venir. Des dépassements du seuil d’information et de recommandation pourraient survenir jusqu’à la fin de la semaine.

        https://www.prevair.org/actualites/point-sur-la-situation-et-son-evolution-le-mardi-14-janvier-2025

        https://x.com/MeteoFrance_O/status/1879167316791021636

        ... « Dans un communiqué publié lundi 13 janvier 2025, le préfet du Calvados annonce avoir activé une procédure d’information-recommandation sur l’ensemble du département, et qui restera en vigueur au moins jusqu’au 15 janvier, en raison des prévisions de dégradation de la qualité de l’air ambiant. »...

        ... «  Face à cette situation, la préfecture du Calvados a émis plusieurs recommandations. Pour les personnes sensibles et vulnérables, il est conseillé de limiter les sorties, particulièrement dans les zones à fort trafic routier, d’éviter les activités physiques intenses, et de consulter un médecin en cas de gêne respiratoire ou cardiaque. Quant à la population générale, il est recommandé de privilégier des sorties brèves et moins intenses, ainsi que de réduire ou reporter les activités physiques intenses, afin de protéger la santé de tous pendant cet épisode de pollution atmosphérique.  »...

        https://actu.fr/societe/alerte-pollution-le-calvados-sous-le-nuage-des-particules-fines_62117177.html


        Et, pendant ce temps, concomitamment, il est conseillé, toujours aux « personnes sensibles », de se faire vacciner, pour se protéger, des « virus », mais pas de la pollution. Parce que les virus sont des petits malins : ils débarquent en même temps que la pollution. C’est quand même très bien vu de leur part.
        Et, par conséquent, les personnes sensibles sont protégées, grâce à la vaccination contre les virus, mais, hélas, pas contre la pollution, et elles meurent quand même. C’est vraiment ballot ! 

      • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 15 janvier 09:04

        @Legestr glaz
        Salut, oui merci, j’ai vu ça sur https://www.ventusky.com/?p=47.1 ;-10.5 ;4&l=pm25
        le site que tu m’avais donné..
        hier nous avons voyagé de l’Indre jusqu’à Nancy, et au loin dès le départ on a vu à l’horizon cette ligne épaisse genre brouillard qui reculait en même temps que nous avancions..on était dedans déjà en fait.
        mon fils et moi ressentons cette pollution sans regarder de carte dès le début, car ça donne une légère gene visuelle et un peu à l’estomac qui disparaît ensuite, elle disparaît de suite quasiment avec de l’argent colloidal etc


      • Legestr glaz Legestr glaz 15 janvier 09:42

        @Julian Dalrimple-sikes

        Le « plan blanc » a été déclenché en France.
        ... Plan blanc, urgences saturées... La grippe enflamme les hôpitaux et les « patients-brancards » restent dans les couloirs. . Le 13 janvier 2025.
        Voici ce que l’on peut lire : « Après un passage aux urgences, les patients qui ont besoin d’être hospitalisés ne le sont pas, faute de place dans les services spécialisés, saturés avant même le début de l’épidémie de grippe. Certains patients peuvent en mourir, déplore Agnès Ricard-Hibon, urgentiste et porte-parle du syndicat Samu-urgence de France. »
        https://www.europe1.fr/sante/plan-blanc-urgences-saturees-la-grippe-enflamme-les-hopitaux-et-les-patients-brancards-restent-dans-les-couloirs-239043

        Mais la vérité est ailleurs ! ... la saturation des hôpitaux lors des pics épidémiques coïncide invariablement avec des épisodes de pollution atmosphérique. Pourtant, le discours officiel continue de cibler une cause virale exclusive, comme si l’apparition soudaine d’un « virus » était la seule explication possible de l’afflux massif de patients."
        ... Plutôt que de mettre en cause la pollution, on parle d’une « épidémie de grippe » ou d’un autre virus saisonnier, bien que l’on sache que la pollution aggrave considérablement les infections respiratoires.
        ... Si l’on reconnaît que la pollution est la cause principale de ces pics de maladies respiratoires, cela implique de revoir l’ensemble des politiques industrielles, énergétiques et de transport. C’est un chantier colossal, avec des implications économiques majeures.
        ... L’idée d’une « épidémie virale » permet de faire passer les pics de maladies pour des événements imprévisibles et inévitables, contre lesquels seules des solutions médicales (vaccins, antiviraux) peuvent être proposées.

        ... Admettre que la pollution est un facteur déclenchant central reviendrait à reconnaître une responsabilité politique directe dans les crises sanitaires. En attribuant les saturations hospitalières à un virus, on déplace la responsabilité vers une cause « naturelle », non liée aux choix politiques.


      • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 16 janvier 09:07

        @Julian Dalrimple-sikes

        salut, merci, au cas ou..
        https://www.medecinededemain.com/


      • Legestr glaz Legestr glaz 16 janvier 18:22

        @Julian Dalrimple-sikes

        Pendant plusieurs jours la France, particulièrement la partie septentrionale, va être sous un couvercle de pollution atmosphérique avec une qualité d’air très dégradée. Les hôpitaux vont être saturés et un pic épidémique de mortalité va apparaitre.

        De nombreuses préfectures en France ont activé le « plan blanc ».

        Dans tous les médias il va être question du « virus de la grippe » et du « vaccin qui protège ». La pollution atmosphérique ne sera pas évoquée pour expliquer l’explosion des maladies cardio-respiratoires. 

        https://www.ventusky.com/?p=44.6 ;-4.6 ;4&l=aqi&t=20250119/0300

        ... « Les deux tiers de la Bretagne sont désormais concernés par une vague de pollution aux particules fines ce mercredi 15 janvier 2025. L’indice de qualité de l’air est très mauvais en Ille-et-Vilaine, où la vitesse de circulation est réduite, et mauvais dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor et les trois pointes bretonnes. »...
        https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/pollution-de-lair-en-bretagne-lalerte-rouge-etendue-au-finistere-avant-une-amelioration-demain-571410f4-d348-11ef-a472-523f8d5502d1

        La qualité de l’air dépend majoritairement de l’intensité des émissions polluantes, ainsi que de la météorologie qui conditionne de manière importante leur dispersion ou leur accumulation dans l’atmosphère, ainsi que la formation de polluants secondaires.Pour un même niveau de pollution, la météorologie peut de ce fait jouer un rôle dispersif ou, au contraire, aggravant.

        Voici ce qu’on peut lire dans le bulletin de « santé publique France » du 15 janvier 2025 : « Intensification de l’activité grippale en ville dans l’Hexagone. Sévérité marquée de l’épidémie, avec une activité hospitalière très élevée et une nette augmentation des décès. Co-circulation des trois virus grippaux A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B/Victoria. »

        C’est à dire que « l’activité hospitalière très élevée et l’augmentation des décès » est le fait de la « grippe » et non pas de la « pollution atmosphérique ». Plus c’est gros, et plus ça passe ! 

        ... La pollution de l’air augmente le risque de survenue et la gravité de maladies parfois invalidantes et mortelles

        L’exposition à la pollution de l’air augmente les risques de contracter ou d’aggraver un grand nombre de pathologies qui réduisent la qualité de vie. Certaines sont particulièrement invalidantes et sont à l’origine de décès prématurés. L’exposition à la pollution de l’air nuit d’abord au fonctionnement de l’appareil respiratoire. En moyenne, un adulte respire environ 12 000 litres d’air chaque jour. Via le mécanisme de la respiration, nous sommes donc exposés aux polluants présents en suspension dans l’air. L’exposition aux gaz et aux particules polluantes augmente ainsi le risque de survenue et d’aggravation du cancer du poumon, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), d’asthme et de laryngite.

        Mais cette exposition à la pollution de l’air impacte plus globalement l’ensemble des organes, systèmes ou fonctions. Les particules les plus fines, en particulier, peuvent passer la barrière pulmonaire et gagner la circulation sanguine irriguant ensuite les différents organes. La pollution de l’air augmente ainsi, par exemple, les risques de contracter ou d’aggraver un infarctus du myocarde (aussi appelé crise cardiaque)."...


      • Étirév 14 janvier 09:04

        Lorsque Laplace répondait à Napoléon qui lui parlait de Dieu « nous n’avons pas besoin de cette hypothèse », il se trompait étrangement. Nous n’avons pas besoin, certainement, du Dieu-homme des religions modernes, mais nous ne pouvons pas vivre sans le Dieu que la Science antique affirmait (que la Religion naturelle imposait), et M. Laplace, sans ce Dieu-là, sans ce Principe vital qui circulait en lui, n’aurait pas fait cette réponse à Napoléon, car il n’aurait pas été en vie à ce moment.
        DIEU ?


        • Hamed 14 janvier 11:25

          @Étirév

          Absolument. "et M. Laplace, sans ce Dieu-là, sans ce Principe vital qui circulait en lui, n’aurait pas fait cette réponse à Napoléon, car il n’aurait pas été en vie à ce moment.« 

          Tous les êtres humains n’existent pas par eux-mêmes ; et qu’ils croient ou non ne change pas au problème de leur existence.

          La question la plus simple : »Pourquoi les êtres humains naissent, grandissent puis vieillissent et à la fin disparaissent ?"

          Pourquoi tant de civilisations ont rayonné puis ont disparu, comme s’ils n’ont jamais existé ? Il ne reste que des vestiges.

          Y a-t-il une réponse ? L’être humain peut-il répondre ? Puisqu’il est doté d’intelligence ? C’est très important. Ou il n’y a pas de réponse ?


        • GoldoBlack 15 janvier 07:22

          @Étirév
          « car il n’aurait pas été en vie à ce moment. »
          Des preuves rationnelles de ce genre d’âneries ?


        • GoldoBlack 15 janvier 07:21

          La philosophie des nazis, c’est naze.

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