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Accueil du site > Tribune Libre > Considérations générales relatives à l’avenir du cerveau (...)

Considérations générales relatives à l’avenir du cerveau humain

La question de l'avenir du cerveau humain est régulièrement posée, que ce soit en termes scientifiques ou philosophiques. L'évolution des recherches neuro-technologiques devrait renouveler les approches classiques.

 
Poser le problème
 
 En matière d'évolution des organismes biologiques, il est dorénavant admis que deux séries de facteurs causaux interviennent, dans des proportions variables. Il s'agit des facteurs génétiques, qui dans l'ensemble se transmettent d'ascendant à descendants, en laissant intervenir la possibilité de mutations qui sont conservées si elles sont favorables à la survie de la lignée. Il s'agit d'autre part des facteurs liés au milieu (on parlera aussi de culture), qui en principe n'ont pas d'effets sur le génome mais qui influencent le mode de vie des organismes et peuvent par répercussion apporter des facteurs sélectifs ayant une répercussion sur les génomes. L'ensemble définit ce que l'on nomme généralement l'épigénétique.
 
Concernant l'évolution biologique, des études de paléobiologie de plus en plus précises permettent aujourd'hui de dessiner, à partir des premières espèces multicellulaires, l'évolution globale des systèmes nerveux et de leurs centres coordinateurs, lesquels ont pris la forme de cerveaux de plus en plus complexes. Or on constate, chez les homo sapiens récents, une diminution du poids du cerveau par rapport au reste du corps. On illustre ceci en disant par exemple que l'homo sapiens neandertalensis avait un plus gros cerveau, dans l'absolu et relativement, que l'homo sapiens sapiens. Cette tendance à la réduction se poursuit-elle et qu'en seront les conséquences ?
Concernant l'évolution culturelle, il paraît indéniable, au regard de l'idée que nous nous faisons de l'intelligence produit du cerveau et des formes sociétales par lesquelles celle-ci s'exprime, que les productions culturelles résultant principalement de l'activité des aires corticales du cerveau, n'ont cessé d'augmenter en nombre et en diversité. Le mouvement s'est accéléré récemment, depuis 10.000 ans environ et plus particulièrement depuis les deux derniers siècles. Les humains en ont retiré, au plan de la compétition darwinienne globale avec les autres espèces, des avantages pour le moment décisifs. Ceci leur a permis de tenir en échec, voire aujourd'hui de commencer à éliminer une grande partie des espèces animales supérieures.
 
En ce qui concerne les performances des cerveaux individuels, sur la très longue période, (50 à 100.000 ans), il paraît vraisemblable, mais non prouvé, qu'en dépit de la tendance à la stabilisation voire à une légère diminution de la taille relative du cerveau, les performances de celui-ci se soient globalement accrues. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que dès l'enfance les cerveaux sont plongés dans des environnements très favorables au développement des activités cognitives. Une diminution possible de la compétence des aires corticales associées aux activités sensori-motrices pourrait avoir été compensée par de plus grandes aptitudes au maniement des informations symboliques.
 
Plus récemment encore, depuis la seconde moitié du XXe siècle, la véritable explosion manifestée par les produits et agents culturels pose la question de savoir s'ils ne vont pas devenir si nombreux et efficaces qu'ils s'autonomiseraient par rapport aux cerveaux biologiques, pouvant éventuellement réduire progressivement le rôle de ces derniers. Aujourd'hui, la robotique évolutionnaire, dotée de formes d'intelligences artificielles de plus en plus performantes, est présentée comme susceptible de compléter voire remplacer l'homo sapiens dans la plupart de ses activités fonctionnelles. Cependant une invention récente, consistant à greffer dans les cerveaux des puces électroniques intelligentes pourrait permettre de "re-augmenter" le cerveau biologique de sorte qu'il reprendrait une importance qu'il aurait perdu ces derniers temps au profit des intelligences artificielles.
 
Nous allons pour préciser ces interrogations, apporter quelques précisions tirées de l'actualité des sciences. Avant cela, évacuons d'emblée l'objection selon laquelle nous risquons de confondre dans cette approche le cerveau et l'intelligence, celle-ci, qu'elle soit individuelle ou collective, étant la seule qui importe pour l'avenir tant de l'humanité que du cosmos. Nous répondrons qu'il est certes bon d'être intelligent, mais nous n'allons pas ici nous engluer dans une énième définition de l'intelligence sous ses 8 à 10 formes. Bornons à constater que le cerveau est un bon indicateur du niveau d'intelligence. Privez un organisme de son cerveau et il ne lui restera plus guère d'intelligence.
 
Le passé de l'évolution biologique du cerveau(1)
 
Tous les organismes, monocellulaires ou pluricellulaires, comportent, contrairement semble-t-il aux composés chimiques, des mécanismes permettant de réaliser des échanges d'information avec rétroaction entre leurs différentes parties. Il s'est agi dès les origines de potentiels électriques et de signaux chimiques Ce sont ces échanges qui distinguent un corps vivant d'un non-vivant. Mais ici nous nous intéressons à l'apparition et au développement d'organes spécialisés dans la transmission et le traitement computationnel de tels messages : ajouter, soustraire, comparer. Ceux-ci ne se trouvent que chez les pluricellulaires ayant acquis un niveau suffisant de complexité. On dira pour simplifier qu'il s'agit des neurones dont les axones peuvent transmettre et échanger des signaux sur de longues distances, les dendrites assurant l'interconnexion électrique et/ou chimique.
 
Beaucoup d'organismes contemporains, très compétitifs, se satisfont de neurones limités à la transmission de messages simples. C'est le cas des méduses, nos futurs successeurs dans les océans quand nous en aurons éliminé poissons et cétacés. Mais dans la plupart des autres organismes sont très vite apparus des groupes de neurones jouant le rôle de centrales de coordination et de traitement. Ceci leur a permis de se doter, à l'interface des entrées sensorielles et les sorties motrices, de modèles représentatifs de l'environnement dans lesquels ces organismes sont immergés et avec lesquels ils interagissent. Ce furent des organismes dits urbilatériens (image) qui les premiers, au vu des fossiles identifiés, présentèrent de tels groupes de neurones autour des yeux et de la bouche. Les urbilatériens remonteraient à la fin de la période dite des édiacarans, vers – 570 millions d'années.
 
Cependant l'histoire du cerveau aurait pu s'arrêter là si les urbilatériens ou leurs homologues avaient persisté dans la mauvaise habitude, conservée par leurs successeurs, tels l'actuel lancelet ou amphioxus, consistant à se nourrir en filtrant le planton apporté par les courants. Cela en faisait de mauvais nageurs, quand ils ne s'attachaient pas simplement aux rochers. Ils pouvaient donc survivre convenablement avec des cerveaux élémentaires mais tous autres milieux leur étaient interdits.
 
Heureusement pour nous et nos gros cerveaux, rien ne pouvait dès lors arrêter la diversification génétique. Lorsque, du fait notamment de l'apparition de la reproduction sexuée, les cartes génétiques furent rebattues, une intense compétition pour l'accès aux ressources ou pour éviter les prédateurs opposa les multiples espèces marines en ayant résulté, par exemple lors de l'explosion dite du Cambrien (-545 à - 524 millions d'années environ). Les cerveaux se développèrent en conséquence. Ils se dotèrent de parties de plus en plus spécialisées, que nous retrouvons dans nos propres cerveaux : les aires optiques couplées aux yeux, les ganglions de la base qui contrôlent les mouvements, l'amygdale qui gère les émotions, le système limbique qui contribue à la mémorisation.
 
Les organismes marins envahirent les terres émergées vers – 400 millions d'années. Ce furent les reptiles, aujourd'hui représentés par les crocodiles, les tortues et les serpents (nous simplifions) qui occupèrent les continents, suivis par les dinosaures. Ces divers animaux, se livrant eux-aussi à une intense compétition, régnèrent avec succès sur la Terre pendant des centaines de millions d'années. Ils développèrent des formes très différentes. Cependant, aucun ne disposèrent de cerveaux très importants et très performants.
 
Ce ne fut pas chez eux mais chez les premiers mammifères que les précurseurs des cerveaux modernes ont été identifiés. La compétition entre ces mammifères et les espèces alors dominantes a de facto conduit à l'enrichissement des cerveaux tant en poids relatif qu'en zones fonctionnelles. On notera que le premier mammifère placentaire identifié à ce jour est le Juramaia sinensis, découvert récemment en Chine, qui daterait de -155 millions d'années. Ceci ferait remonter la date de l'ancêtre commun entre placentaires et marsupiaux à - 60 millions d'années (limite entre le jurassique moyen et inférieur). Il s'agissait d'un animal insectivore arboricole de la taille d'une musaraigne (La Recherche, n° 456, p. 22).
 
On peut considérer que le développement et la complexification des cerveaux modernes a découlé du succès compétitif de ces premiers placentaires minuscules mais très mobiles. Autant que l'on puisse en juger par de nouvelles techniques d'imagerie non destructrices des crânes fossilisés, ce furent les bulbes olfactifs qui prirent d'abord de l'importance, suivis des régions du néocortex enregistrant notamment les messages venus des poils sensoriels. Il s'agissait donc d'animaux nocturnes circulant dans les niches écologiques laissées libres par les dinosaures. On peut considérer que ce fut dans leur descendance que se précisèrent les modèles de cerveaux dont nous sommes aujourd'hui détenteurs.
 
Cependant, l'évolution semble une nouvelle fois s'être ralentie à partir de la fin du crétacé, après la disparition des dinosaures. Dans l'immense variété des mammifères terrestres et marins étant apparus alors, la taille relative et les performances des cerveaux n'évoluèrent de nouveau que très lentement. La compétition permanente entre prédateurs et proies, les pressions sélectives en découlant, ne semblèrent pas avoir provoqué comme l'on aurait pu s'y attendre l'explosion de cortex associatifs capables de générer de vastes représentations symboliques. Ce furent plutôt les cortex spécialisés, sensori-moteurs, qui en bénéficièrent. Peut-être fut-ce aussi la rigidité générale des boites craniennes qui freina le développement des cerveaux.
 
L'importance du cerveau cognitif, caractérisée par un développement relativement plus rapide des zones frontales, n'a repris sa marche ascendante que chez les primates, et encore chez certains d'entre eux seulement. Cette évolution fut bien antérieure à l'hominisation, puisqu'elle a été identifiée chez les ancêtres des grands singes, vivant vers – 15 ou - 14 millions d'années. Certains chercheurs attribuent ce développement à la vie en groupes sociaux importants, dans des environnements forestiers très complexes. Ces deux facteurs conjugués auraient notamment stimulé la croissance des aires associatives.
 
Là encore cependant, une nouvelle pause a été observée. Chez certains des descendants de ces grands singes (orangs-outangs, gorilles, chimpanzés), partageant ce mode de vie, les cerveaux cessèrent d'évoluer sensiblement. Il en fut pratiquement de même dans les lignées ayant donné naissance aux premiers hominiens, australopithèques notamment. Ces derniers avaient pourtant adopté très largement la bipédie et la vie en savane.
 
On ne remarque une nouvelle croissance des cerveaux que très récemment, vers 2,5 millions d'années, chez les différents homo erectus et faber. Elle a pris depuis une forme accélérée, que l'on a bien documentée aujourd'hui. Les préhistoriens s'interrogent sur la raison de ce phénomène. Certaines mutations ont sans doute joué un rôle, produisant par exemple le gène FOXP2 dit du langage. Mais plus généralement on considère que le facteur déterminant fut la généralisation de l'usage des outils et du feu, ayant permis une meilleure alimentation et toute une série d'enrichissements socio-culturels. Il s'est dès les origines agi d'une co-évolution ou association symbiotique entre le matériel et le biologique. Nous avons explicité ce thème dans notre essai «  Le paradoxe du Sapiens  » où nous employons le terme de systèmes anthropotechniques. Inutile d'y revenir ici.
 
Arrivé à ce stade de l'évolution du cerveau humain, il convient pour rester dans le cadre du présent article, de s'interroger sur l'avenir dudit cerveau, au regard tant de l'évolution génétique qui ne peut que se poursuivre, même si elle est très lente et peu manifeste, et de l'évolution des outils produits par l'activité du cerveau, dont les performances ne cessent d'augmenter.
 
Internet rend-il idiot ?
 
Cette question (que certains jugent elle-même idiote) est de plus en plus posée. Par le mot Internet, on désigne en fait l'ensemble des produits et activités numériques, bien connus de nos lecteurs. Il faut y ajouter des agents numériques encore émergents et mal connus : consciences artificielles individuelles et surtout, consciences artificielles en réseau, se co-activant et finissant pas de comporter comme un cerveau collectif. Celui-ci, encore hypothétique, pourrait se trouver doté de capacités infiniment supérieures à celles, individuelles et collectives, des humains. La question ci-dessus, « Internet rend-il idiot ? » ne concernerait alors que les utilisateurs humains de l'Internet. Des sociétés, de plus en plus a-humaines, se construisant autour des usages anthropotechniques de l'Internet et des autres outils numériques, seraient à l'opposé d'une redoutable intelligence, pouvant prendre des formes encore jamais apparues sur Terre.
 
Il est très difficile de juger des conséquences sur les cerveaux humains de l'utilisation des outils interactifs qui prolifèrent de plus en plus. Il est très vraisemblable que des fonctions traditionnelles, intéressant les aires sensorielles et motrices héritées du monde animal, soient en voie de dépérissement, au moins partiel. A quoi bon, dans un monde de plus en plus virtuel, développer les aires sensorielles et motrices permettant d'échapper aux prédateurs ou de capturer des proies. Par contre les capacités d'attention et surtout de traitement des informations symboliques complexes ne peuvent que s'enrichir. Chacun d'entre nous le constate plus ou moins empiriquement dans son propre cas. Etre actif sur Internet, c'est-à-dire ne pas se limiter à la réception mais se comporter en émission-production, mobilise nécessairement les aires associatives correspondantes du cerveau. Certaines études menées actuellement sur le bon effet qu'auraient ces activités au regard de la lutte contre la sénescence pourront sans doute le montrer un peu mieux. La pratique de l'Internet interactif devrait à cet égard être distingué d'un usage passif de la télévision, qui n'aurait pas les mêmes effets stimulants.
 
On peut alors se demander pourquoi faire un procès particulier à Internet. Celui-ci, chez les jeunes ou chez les adultes, pourrait faciliter certaines addictions, comme le jeu en ligne, mais il n'en serait pas la cause première. Pour perturber un tant soit peu gravement le fonctionnement du cerveau et du corps qui lui est associé, il faut des facteurs beaucoup plus énergiques. Au plan social la même constatation s'impose. Les sociétés sont trop diverses pour que l'on puisse craindre des troubles généraux des modes de pensées. Répétons-le, nous n'en dirions peut-être pas de même de la télévision, dont la consommation passive paraît beaucoup plus importante, avec l'effet déstructurant de programmes publicitaires visant à priver le spectateur de ses capacités critiques.
 
Quoi qu'il en soit, en termes évolutionnaires, les effets positifs ou négatifs d'une fréquentation intense des réseaux numériques sur le poids relatif et la densité de câblage des cerveaux ne pourront être appréciés que dans plusieurs générations. Rappelons par ailleurs, comme l'enseigne le néo-darwinisme, qu'il faudrait pour que ces effets deviennent perceptibles que des parents internautes transmettent à leurs enfants des modifications dans l'expression des gènes de la cognition. Ces modifications devraient être capables de s'insérer durablement dans les génomes (ce que la théorie de l'ontophylogenèse permet en principe d'envisager).
 
Mais il faudrait aussi que les descendants porteurs de telles modifications se révèlent mieux adaptés que les autres face aux critères de sélection imposés par les nouvelles conditions d'environnement. Ceci demanderait du temps. Il paraît donc illusoire d'envisager que les jeunes générations des prochaines années ou décennies soient dotés de cerveaux rendus plus « idiots » ou au contraire plus intelligents que ceux des populations restées à l'écart de l'Internet – s'il en reste. Les seuls changements, pouvant être massifs, tiendront aux usages culturels, correspondant au préfixe épi- dans le mot "épigénétique".
 
Des modules numériques implantés à demeure dans les cerveaux 2
 
Nous devons signaler cependant une évolution technologique qui pourra entraîner rapidement des modifications en taille ou en performance des cerveaux humains. Elles découleront des « augmentations » (enhancements) diverses apportées aux humains par des greffes plus ou moins durables de modules numériques susceptibles de compléter le potentiel cognitif des aires cérébrales ayant « bénéficié » de telles greffes. Celles-ci sont déjà courantes quand il s'agit d'interfacer avec le cerveau de certains patients des prothèse extérieures destinées à combattre telle ou telle déficience. On connaît ainsi le cas répandu des implants cochléaires dans le traitement de la surdité par paralysie du nerf auditif. Ces implants ont d'ailleurs demandé beaucoup de tâtonnement avant de devenir efficaces.
 
Tronc cérébralAujourd'hui pourtant les neurologues roboticiens nourriraient des projets beaucoup plus ambitieux. Il s'agira d'implanter dans des aires corticales superficielles ou profondes du cerveau ou dans le tronc cérébral des "puces électroniques intelligentes", susceptibles d'améliorer les performances de la zone choisie (image : tronc cérébral). Il faudra pour cela que les neurones biologiques en place puissent être connectés, voire qu'ils puissent se connecter spontanément, avec les entrées-sorties de ces puces. Celles-ci pourraient alors réaliser des traitements d'information hors de portée des cerveaux hôtes. Les résultats en seraient réinjectés dans ces cerveaux dont les compétences (et peut-être la taille relative globale) devraient s'en trouver augmentées. Les puces pourraient aussi servir d'interfaces avec des ordinateurs externes qui se chargeraient de tâches cognitives hors de leur portée – et hors de la portée, par définition, des cerveaux hôtes.
 
Une expérience de cette nature a été conduite avec des rats. Une équipe de l'université de Tel Aviv conduite par le Pr Matti Mintz vient de présenter un cervelet artificiel capable de restaurer chez les rongeurs des fonctions cérébrales détruites. L'équivalent pourra sans doute être envisagé pour traiter des patients humains privés de ces fonctions à la suite d'accidents ou du simple vieillissement. Au contraire des implants actuels, cochléaires ou destinés à mouvoir des membres artificiels, qui n'opèrent que dans le sens cerveau-prothèse, les cervelets artificiels réalisés sont bi-directionnels : ils reçoivent des données sensorielles provenant du tronc cérébral, les interprètent et renvoient des ordres adéquats aux différentes régions du tronc cérébral commandant les neurones moteurs concernés. L'inverse est possible.
 
Il conviendra de suivre l'avenir de telles recherches, dont les conséquences politiques et philosophiques pourraient être considérables.
 
Références

(1) Voir David Robson, A brief history of the brain
http://www.newscientist.com/article/mg21128311.800-a-brief-history-of-the-brain.html
(2) Voir Linda Geddes "Rat cyborg gets digital cerebellum"  :
http://www.newscientist.com/article/mg21128315.700-rat-cyborg-gets-digital-cerebellum.html
(3) Sur les recherches du Pr Matti Mintz,
on consultera le site http://freud.tau.ac.il/ mintz/

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23 réactions à cet article    


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 octobre 2011 13:42

    Les temps changent, oui. Je ne pense pas que les gens deviennent plus idiots de génération en génération.


    D’ ailleurs, à part pour les cas pathologiques, l’idiotie n’existe pas. Tout est question d’éducation et d’enseignement.

    Une génération n’est pas plus stupide que la précédente parce qu’elle ne peut pas réciter par coeur la liste des sous-préfectures comprises entre La Rochelle et Grenoble. Ce genre d’info, un Wiki ou une carte te l’indique en dix secondes. 

    Encore faut-il trouver la bonne info, et la bonne façon de l’afficher.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 octobre 2011 15:55

      @Mmarvinbear


       Ce ne sont pas les gens qui deviennent plus idiots, mais la masse a connaitre qui augmente. Le résultat est deja la et il faut y réagir. Au paier du travail et de l’éducation


      Pour ceux qui veulent en parler davantage....


      Pierre JC Allard

    • Kalki Kalki 5 octobre 2011 18:45

      la quantité - et l’interrelation donc la qualité de l’information a augmenté ... l’information compétence a augmenté

      cela ne se trouve pas dans des livres ou dans les récits des professeurs

      meilleurs des mondes ...pas pour tout le monde

      Convergence de faber et sapiens ... si il y a valorisation


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 5 octobre 2011 14:52

      De l’Ecossaise...

      Cette planche « éthnique » est SUPERBE ! Un résumé parfait et succinct de notre « civilisation » !!!!!!!!!!!!!!!!!

      Micka FRENCH
      http://mickafrench.unblog.fr


      • chapoutier 5 octobre 2011 15:05

        La fin de l’Histoire de l’Humanité
        L’Histoire a commencé il y a trois milliards et demi d’années dans une flaque de boue, quand une molécule a fait une copie d’elle-même et est ainsi devenue l’ancêtre ultime de toute vie terrestre.
        Elle a commencé il y a quatre millions d’années, quand les volumes cérébraux se sont mis à augmenter rapidement dans la lignée des Hominidés.
        Il y a cinquante mille ans avec l’émergence d’Homo sapiens sapiens.
        Il y a dix mille ans avec l’invention de la civilisation.
        Il y a cinq cents ans avec l’invention de l’imprimerie.
        Il y a cinquante ans avec l’invention de l’ordinateur.
        Dans moins de trente ans, elle finira.
        Un jour ou l’autre dans un proche avenir, quelqu’un trouvera une méthode pour augmenter l’intelligence maximale sur la planète, soit en programmant une vraie intelligence artificielle, soit en améliorant l’intelligence humaine. Un humain amélioré serait davantage capable de trouver des façons d’améliorer les humains ; il aurait une « capacité d’invention accrue ». À quoi cette capacité accrue serait-elle consacrée ? À créer la génération suivante d’humains améliorés.
        Et que feraient ces esprits doublement améliorés ? Ils chercheraient des méthodes pour arriver à des humains triplement améliorés, ou ils construiraient des esprits d’IA fonctionnant à des vitesses d’ordinateur. Et une IA serait capable de se reprogrammer elle-même, directement, pour être plus rapide ; ou plus intelligente. Après quoi notre boule de cristal explose, « la vie comme nous la connaissons » est terminée, et tout ce que nous savons passe par la fenêtre.


        • zelectron zelectron 5 octobre 2011 16:10

          Qualificatif intelligent inapproprié à :
          compteurs Linky, villes, vêtements, véhicules, automates, armes, chaussures et peut-être bientôt du papier toilette (hygiénique) intelligent ou même des haricots ou des radis roses, pendant que nous y sommes. (pour les puces intelligentes, ça existe depuis longtemps)
          La richesse du français est-elle mise en défaut ? Nous pourrions peut-être utiliser des néologismes plus appropriés : synthélligence ou sintelligence à la rigueur...
          L’intelligence caractérise uniquement les humains (quoique là aussi, il y aurait matière à polémique)


          • gébé gébé 5 octobre 2011 16:45

             plus l’« intellect » augmente, plus le « sensitif » diminue.

            Des types remarquablements « intelligents » ont deux mains gauches, et des facultés sensorielles amoindries.

            Les Anciens distiguaient, avec leurs mots, le Coeur et la Raison. A juste titre...

            J’aime beaucoup une phrase d’Henry Miller, écrite en préface d’un de ses « Tropique », alors qu’il était dans l’hiver de sa vie :

            « Je suis beaucoup plus chargé de sens quand je babille comme l’enfant que quand je me comporte en monstre d’intelligence ».

            A méditer...


            • lagabe 5 octobre 2011 18:13

              bravo et j’adorais un auteur de BD qui a ton nom et qui faisait pas mal réfléchir


            • Tristan Valmour 5 octobre 2011 17:11

              Salut Jean-Paul

              Votre billet est comme toujours très intéressant, et vous savez si bien énoncer des choses complexes en termes simples. Mais aujourd’hui je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous sur certaines parties. Je n’ai pas suffisamment de temps pour approfondir, et expliciter, alors permettez-moi de faire citer Torkel Klinberg, que vous connaissez sans doute.

              « L’augmentation de la capacité cognitive chez l’Homme a été entraînée par le besoin de relations sociales.

              Le psychologue évolutionniste Robin Dunbar de l’Université de Liverpool a montré que chez les primates, le ratio de la taille corticale par rapport à la taille totale du cerveau est proportionnel à la taille du groupe de primates auquel l’animal appartient. Plus le groupe est grand, plus le cortex est grand.

              Le développement du langage est un autre facteur qui expliquerait l’augmentation de l’intelligence et de la mémoire de travail. Le langage requiert une représentation symbolique de ce qu’il veut exprimer ; nous devons être capables de retenir les différentes parties d’une phrase si nous voulons l’exprimer. Il y a une corrélation entre compréhension de la lecture et mémoire de travail. On peut croire que c’est le développement du langage qui a conduit à la révolution technologique il y a 40000 ans.

              Grâce au langage, les premiers hominidés pouvaient planifier, coopérer, et transmettre le savoir alors que ce n’était pas auparavant possible. La croissance de la complexité de l’environnement nécessitait une croissance de la complexité du langage. Dans The Symbolic Species, Terrence Deacon pense que le langage a évolué via un processus de feedback avec la technologie et la culture.

              Le psychologue évolutionniste Geoffrey Miller pense que l’intelligence a évolué pour impressionner les membres du sexe oppose (et montrer la valeur génétique) plutôt que pour la valeur de survie. La danse, musique, art n’ont pas de valeur de survie mais montrent l’intelligence et la supériorité génétique au sexe opposé. Miller pense que c’est pourquoi tant de jeunes souhaitent devenir des rocks stars.

              L’Intelligence comme dérivée, secondaire

              Les theories issues de la psychologie évolutionniste sont impossibles à démontrer ou à refuter. Ce que nous savons des sociétés préhistoriques est issu des pierres et des os. On ne sait pas comment ils parlaient, pensaient, et s’organisaient en communautés.

              Selon Stephen Jay Gould, même Darwin n’a pas suggéré que l’adaptation était le seul mécanisme qui conduisait l’évolution des espèces. Pour Gould, les théories de la psycho évolutionniste empruntent une logique fallacieuse.

              L’évolution via la sélection sexuelle est une alternative à l’exclusivité de l’évolution adaptative. Gould pense aussi qu’un organe remplit une fonction particulière pendant une phase de l’évolution, mais commence à être employé pour une autre tâche dans une autre phase. Le corps est aussi remplit de produits dérivés évolutionnaires qui n’étaient pas fonctionnels lorsqu’ils sont apparus mais qui ne coûtaient pas tant pour rester là. Nous savons par exemple qu’une mutation génétique produit non pas une mais plusieurs modifications ; si l’une d’elles a une valeur de survie pendant que les autres n’en ont pas, elles peuvent toutes être conservées car elles sont associées avec la même mutation.

              Gould pense que le corps est rempli de phénomènes non adaptatifs. Par exemple, les parties hyperspécialisées du cortex que l’on utilise pour lire, des aires qui n’ont pas forcément évolué pour répondre aux besoins optimaux d’adaptation. On avait ces aires avant de savoir lire des textes dans notre environnement, et c’est pourquoi nous sommes capables de le faire.

              Entre les théories de la psychologie évolutionnaire qui attribuent le développement de l’intelligence et de la mémoire de travail à l’environnement social, au langage et au développement d’une culture complexe, ou à la sélection sexuelle, il existe une autre théorie, la plasticité du cerveau. »

              Fin de citation. Traduction libre d’un livre consacré à la mémoire de travail.

              Qu’est-ce qui pousse l’addiction aux jeux vidéos : essentiellement le désir de contrôler, d’anticiper. On ne joue pas aux jeux auxquels on perd tout le temps. Dans les MMORPG, on sait ce qui arrive en accomplissant telle quête ou en tuant tel monstre. On contrôle la situation.

              Plus le monde est riche en stimuli, plus le cerveau va performer. On peut d’ailleurs augmenter sa mémoire de travail par des exercices appropriés, ce qui paraissait difficile il y a encore 6 ans. On peut aujourd’hui développer pas mal de capacités cognitives.

              Internet va développer les capacités cognitives mais l’excès d’Internet va isoler les uns des autres et favoriser la libération de corticolibérine, avec augmentation de l’anxiété, du stress, une atteinte du système immunitaire, provoquer la dépression et le suicide et atteindre la mémoire (l’hippocampe est affecté par le stress produit par l’isolement). Bref, on sera des morts intelligents complètement déprimés et malades, souffrant d’anorexie mentale et de vieillissement prématuré. Youpi ! Voir les travaux de Gresak, Risbrough, Scott, Coste, Stenzl-Poore, Geyer, Powell. Et comme les capacités cognitives sont également liées à l’émotion, elles vont décliner par la suite dans certains domaines. Le but du jeu est d’établir un équilibre.

              Inutile d’augmenter ses capacités cognitives par des implants. On peut le faire naturellement.Les implants vont nous rendre plus fainéants parce que notre cerveau cherche toujours à automatiser, à ne plus réfléchir. C’est la mémoire de travail qu’il faut essentiellement développer pour développer tout le reste.


              • Automates Intelligents (JP Baquiast) 5 octobre 2011 18:49

                A Tristan Valmour
                Vous ajoutez beaucoup de précisions que je ne pouvais aborder dans un papier déjà trop long. Merci.
                Concernant l’augmentation de la taille du cerveau chez les préhominiens, bien avant le langage symbolique, j’avais noté qu’elle était généralement attribuée à la vie en grands groupes, ainsi qu’à la vie en forêt : deux environnements complexes.


                • byle 5 octobre 2011 19:28

                  @auteur

                  article tres interessant, merci..

                  mais, et votre avis sur les dérives possibles de telles avancées technologiques ? la puce rfid ne suffit pas a la bande de salopard qui nous dirigent(menent par le bout du nez..) car ils se doutent que beaucoup d’entre nous ne se laisseront pas faire, alors ils proposent un truc plus « hype », a savoir acquerir d’un coup d’un seul un QI a la einstein.. bof.. perso, tout ces trucs me font peur.. vous en parlez bien, vous avez l’air honnete, mais ce genre de chose finit toujours par devier de sa trajectoire initiale..


                  • Automates Intelligents (JP Baquiast) 5 octobre 2011 22:50

                    A Byle
                    Je ne crois pas qu’il faille condamner la science compte tenu des usages malveillants qui pourraient être faits de ses découvertes. Sans cela nous en serions encore avant la hache de pierre. *
                    Dans le cas du cervelet artificiel greffé sur un rat, l’équipe prétend travailler pour secourir un jour des humains victimes d’AVC.
                    Dans mon travail de chroniqueur scientifique, je fais certaines mises en garde à l’occasion, mais je préfère laisser le lecteur juger


                  • joelim joelim 5 octobre 2011 20:45

                    Le problème est qu’on utilise mal notre cerveau. Pour y remédier je propose une piste : apprendre à penser sans mots (ce que j’assimile au cerveau droit). Cela survient quand on sent une pensée se créer avant les mots, qui ensuite se mettent en place naturellement. Une piste pour y arriver : apprendre à porter son attention sur deux choses simultanément. Exemples : 

                    — en musique, au piano faire une rythmique bien carrée à la main gauche et en même temps un solo à la main droite rythmiquement très libre, à la guitare faire une rythmique carrée mais complexe et improviser un chant au rythme très libre (mais revenant toujours à la rythmique)
                    — lire et écouter en même temps (il ne faut pas que les deux fils de paroles soient tous deux compliqués)
                    — visionner une vidéo de quelqu’un qui parle tout en écoutant quelqu’un d’autre à la radio ; selon mon expérience on peut arriver à suivre deux fils de parole simultanément pendant quelques temps (en secondes...), et je subodore qu’à l’instar du « temps partagé » en informatique, le processeur" de notre cerveau passe alors très rapidement de l’un à l’autre.

                    Certes écouter deux fils de paroles à la fois est difficile et pas très efficient, mais tout le monde n’a pas la fibre musicale. J’imagine qu’on peut aussi dessiner en écoutant la radio. 

                    Je n’ai pas de preuve, mais je pense qu’il y a une corrélation entre la faculté d’attention multiple (qu’il est possible d’améliorer) et la faculté de pensée abstraite, dans laquelle les mots ne sont pas utilisés pour forger le raisonnement mais uniquement dans sa phase suivante de formulation (dans une zone de cerveau différente). C’est un mode de pensée disons de tradition orale, comme on peut trouver dans la culture ancienne par exemple rom. A mille lieu du raisonnement analytique qui ne comprend pas la créativité et ne pratique guère l’imagination, à un point finalement dramatique pour tous.

                    Je suis conscient que ce que je dis est iconoclaste (et fera peut-être l’objet de moinssages) mais si on doit essayer de relater sa propre expérience et ses intuitions même floues c’est bien ici je crois. smiley 

                    • Hermes Hermes 6 octobre 2011 15:26

                      Bonjour Jeolim,

                      Votre expérimentation peut facilement être reproduite par tout le monde, c’est ce qui la rend intéressante. Il est fort probable en effet que la capacité d’abstraction et celle de contrôler son attention ait la même source.
                      Prendre le contrôle de son attention en la divisant de façon consciente vers plusieurs objets en les intégrant dans la présence, ou le faire en la divisant vers différents objets de mémoire en en dégageant l’abstraction commune, c’est en effet le même mécanisme.

                      L’un est orienté vers la perception externe, l’autre vers les représentations internes.

                      Quand à savoir si le cerveau fait du temps partagé, c’est une autre question : la division attentionnelle peut produire une tension si on ne veut rien manquer, et dans ce cas, on constate le phénomène « temps partagé », si on travaille la détente en même temps, alors la perception de plusieurs sources de stimuli simultannés, ne provoque plus cette tension et ce "temps partagé : au contraire, il y a une sensation de présence globale qui s’installe et la tranquillité s’en trouve augmentée.

                      Je vous propose de vérifier par vous-même.

                      Bonne expériences smiley


                    • joelim joelim 5 octobre 2011 20:58

                      Je pense qu’internet favorise l’attention à plusieurs choses à la fois. Cela peut provoquer des baisses d’attention (ex nos jeunes avec leur mobile). Mais aussi à terme (peut-être, selon les gens), une distanciation profitable dans l’attention qu’on porte aux choses. 

                      En gérant plusieurs choses à la fois on prendrait mieux ses décisions qu’en se concentrant sur chacune isolément, ce qui est une forme de décontextualisation. Concentré sur une chose on a tendance à fonctionner en algorithmique, c-à-d en séquence avec un début et une fin. 

                      En face de plusieurs choses, on fonctionne plutôt en parallèle, en allouant les ressources non en fonction des « besoins » locaux tels que décidés à l’intérieur de chaque problématique, mais en fonction du but général d’optimisation de la pensée humaine. Je raconte peut-être n’importe quoi mais je trouve que c’est à creuser... smiley 

                      • joelim joelim 5 octobre 2011 20:59

                        précision : c’est la concentration sur chaque problème isolément qui est une forme de décontextualisation.


                      • lloreen 5 octobre 2011 20:58

                        Voilà le message révolutionnaire d’un véritable cerveau.
                        Que tous ceux dont le cerveau n’est pas encore ramolli fassent honneur au courage et à la conscience éclairée de cet homme pour diffuser et propager son message.

                        http://mahamudras.blogspot.com/2011/10/un-physicien-en-colere-parle-denergie.html


                        • Walid Haïdar 6 octobre 2011 14:13

                          Vous semblez être quelqu’un de critique à l’égard du système. C’est vital je crois.


                          Cependant, pourquoi êtes vous si peu critique à l’égard de ce que dit un « physicien en colère » anonyme qui n’a rien a perdre mais ne dit pas son nom et alors que de toutes façons il s’en bat les couilles et vit dans la forêt péruvienne ?

                          Vous voyez, je ne conteste même pas la possibilité éventuelle d’une énergie quasi infinie contenue dans le « vide de l’univers », et je ne conteste pas non plus qu’il est possible que le XV de France gagne la coupe du monde de rugby. seulement, il ne suffit pas qu’un mystérieux physicien arboricole anonyme en colère me l’affirme pour que je le croies.

                          Par ailleurs, vous êtes totalement hors sujet, et devriez, si vous tenez tant à propager la bonne nouvelle, vous donner la peine d’écrire un article sur le sujet.

                        • De la hauteur 5 octobre 2011 22:50

                          A force d’écrire des articles sans queues mis têtes représente un danger pour l’avenir du cerveau !


                          • King Al Batar King Al Batar 6 octobre 2011 10:45

                            A tous ceux qui ont le sens de l’humour et envie de découvrir un bon film américain, qui a oublié d’être con, je vous conseille vivement de regarder un film qui porte le nom d’Idiocracy, en Anglais « Stupid Planet », dont l’idée générale est simple, le QI des individus dans plus de 800 ans, sera inférieur à 60...
                            C’est très drole et drolement bien imaginé.
                            http://video.kamaz.fr/intro-du-film-idiocracy-v10325.html


                            • Francky la Hache Francky la Hache 6 octobre 2011 13:49

                              C’est un très bon film en effet, et en tout cas complémentaire à cet article.
                              La forme y est à l’exact opposé ; barjo, vulgaire, exagérée, mais terrifiante de réalisme.


                            • oj 6 octobre 2011 12:07

                              En terme d’intelligence, je ne crois pas que les sociétés futures auront besoin de developper l’intelligence des individus mais plutot leurs capacités a s’intégrer dans le système et a communiquer efficacement avec les autres.

                              Nous sommes a une époque ou l’on peut penser que le developpement de l’intelligence et de la conscience sont a rechercher au-dela de nos biologies individuelles.

                              Il faut alors concevoir le développement d’un intelligence globale , dématérialisée et externe a l’individu sous la forme de ce que l’on nomme actuellement l’intelligence artificielle mais qui s’inscrit certainement dans le cadre du developpement de l’univers qui depuis le debut semble s’orienter sans cesse vers la complexification pour une ambition qui devrait transcender nos 2 kilos de cervelles.

                              Nous pouvons alors qualifer l’univers de Dieu en formation qui se cherche et se construit.


                              • kemilein 9 octobre 2011 20:10

                                le mien se porte si bien qu’il n’a pas l’impression de faire parti du genre humain.

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