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Critique masculine de la prostitution

Quelle fierté d'homme peut-on trouver à faire l'amour en payant ?

J'ai déjà écrit sur le droit de pratiquer librement la prostitution si elle n'est pas contrainte. Toutefois je pense que la prostitution devrait être librement abandonnée. J’invite en effet les hommes à ne plus fréquenter de prostituées. Je les invite à ne plus payer pour du sexe. La prostitution est une exploitation économique et sexuelle des hommes et il n’est pas bon que leur sexualité soit ainsi utilisée sans être valorisée. Il n’est pas bon non plus que l’argent péniblement gagné par les hommes parte par milliards pour des prestations de basse qualité et insatisfaisantes.

Certains et certaines ont compris que la sexualité masculine est, par nature ou par culture, facilement frustrée. La prostitution est un business qui croît sur cette frustration, sans jamais l’éteindre - il faut garder les clients. Si les prostituées donnaient un vrai plaisir, et de la considération au client, celui-ci, mieux reconnu dans ses besoins, mieux satisfait, pourrait consommer moins de relations tarifées. Comme souvent c’est le manque qui entretient la clientèle.


Sans désir masculin insatisfait, la prostitution n’existerait donc pas. Cela vaut pour la prostitution masculine comme féminine, les clients étant dans la très grande majorité des hommes. Le prostitué ou la prostituée a très bien compris l’insatisfaction profonde des hommes en matière de sexualité. La prostitution et la pornographie servent à donner un semblant de contentement. Mais ce contentement, sans réel partage, est artificiel. Une passe de quinze minute douche comprise, avec une femme qui n’attend que le fait que l’homme ait terminé, est à la fois un mépris du client et une piètre prestation professionnelle. Que des hommes acceptent cela montre à quel point de souffrance du manque et de mésestime d’eux-mêmes ils peuvent en arriver.

Beaucoup d’hommes ont des envies qui ne sont ni remplies ni satisfaites. Certains n’ont pas les atouts de séduction pour trouver une femme. D’autres sont trop pauvres pour être hommes,femmes,prostitution,exploitation,sexe,tarif,désir,besoin,frustration,prostituée,partage,argent,estime,érotisme,considérés comme de bons partis. D’autres, immigrés par exemples, peinent à trouver une partenaire accueillante. Le client des prostituées est habituellement décrit dans la doxa actuelle comme un exploiteur et un dominant. Le dominant fait piètre figure quand on sait que la grande majorité des clients sont de petites gens, des hommes simples avec un petit salaire, qui donnent parfois 10% de leurs revenus à des professionnelles qui elles peuvent gagner 5’000 ou 10’000 euros par mois. L’inégalité et la dissymétrie des sexes est flagrante. Pour un peu de rêve et de reconnaissance des hommes se dépouillent au profit d’une catégorie qui exploite leurs besoins et leur portefeuille avec un cynisme non dissimulé.

Donc :

- les hommes n’ont, semble-t-il, pas les mêmes besoins que les femmes en matière de sexualité (et d’affectivité, cela allant souvent de pair) ;

- leurs besoins tant sexuels qu’affectifs ne sont pas suffisamment reconnus, valorisés, remplis et satisfaits - au contraire il sont souvent dénigrés, salis, criminalisés ;

- à cause de cela ils cherchent dans les relations tarifées ou dans la pornographie une satisfaction illusoire ;

- elle est illusoire car la sexualité tarifée n’est pas un échange ni un partage, mais uniquement un objet de consommation, et la frustration alliée au mépris du désir masculin en est la conséquence ;

hommes,femmes,prostitution,exploitation,sexe,tarif,désir,besoin,frustration,prostituée,partage,argent,estime,érotisme,- les hommes n’y gagnent aucune estime d’eux-mêmes, ils sont au contraires taxés d’être des esclavagistes, des dominants, des exploiteurs, alors que ce sont eux qui sont exploités et dominés par la proposition érotique ;

- ils participent et alimentent un transfert d’argent considérable vers une catégorie professionnelle dont la prestation est de mauvaise qualité parce qu’uniquement consumériste, et participent ainsi à leur propre appauvrissement et à l’enrichissement de la catégorie qui les exploite ;

- ils contribuent à montrer que la sexualité masculine est exploitable à souhait tout en étant méprisable et ne font rien pour changer cela. Quelle fierté d'homme peut-on trouver à faire l'amour en payant ?


Je pense toujours que la prostitution exercée librement n’a pas à être interdite ni méjugée. Une prostituée est une femme aussi digne que toute autre. Mais, pour les raisons citées ci-dessus, je considère comme dévalorisant et appauvrissant le fait que l’homme fréquente des prostituées. J’invite donc les hommes à ne plus s’y prêter, à ne plus s’appauvrir en enrichissant une catégorie qui les exploite, à ne plus payer pour une relation de mauvaise qualité alors qu’ils peuvent en avoir de meilleures gratuitement.

 


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34 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 4 mars 2013 10:15

    Et si pour supprimer la prostitution …. on l’interdisait ? Alors que la bonne question est : pourquoi la prostitution ? Et la réponse : parce que les hommes sont des cochons, ne suffit pas........

    voir : PROSTITUTION : ALORS, ON FAIT QUOI ?

    ou alors : PROSTITUTION, ON LEGALISE OU ON PENALISE ?

    C’est comme vous voulez !


    • Plus robert que Redford 4 mars 2013 10:56

      Ah bon ?!
      Explique moi comment tu fais quand tu est petit, moche, bronzé du genre définitif, et que t’as les gonades qui bouillent à en péter du gland ???
      Les pulsions hormonales, elles se foutent bien des cas de conscience et de la morale...
      Alors, malgré tout, si t’as encore un semblant d’humanité qui t’empêche de sauter sur la premiere femelle qui passe, quitte à la cogner, voire la zigouiller, les amours tarifées me semblent un palliatif envisageable, même si la bien pensance générale culpabilise cette activité, faute d’avoir trouvé une solution alternative correcte, même si on y pense depuis plusieurs millénaires...


      • L’Ankou 4 mars 2013 15:55

        Excellente remarque.

        80% de l’article se borne à dire que payer une prostituée c’est une insulte faite à la Valeur Incommensurable du Sceptre Viril dont la noble vaillance devrait au contraire apporter à son possesseur respect, reconnaissance et dévotion. Les 20% qui restent tendent à indiquer que cette opposition de principe, morale, absolue et définitive, serait finalement tolérable si au moins on en avait pour son argent...

        Sauf que bon, outre ce que tu dis, Plus robert que Redford, à propos des solutions alternative (branlette, zoophilie ou rapports imposés...), quand la séduction n’est pas possible ou ses résultats frustrants, le rapport tarifé est une relation contractuelle, et si ces contrats se renouvellent, c’est que le prix du marché correspond aux prestations du marché.

        Pour aller plus loin, j’ai quand ême souhaité savoir si le raisonnement était transposable à d’autres domaines...

        Parfois, je ne cuisine pas moi-même, et je confie la satisfaction de mes besoins alimentaires voire gastronomiques à un restaurateur. Je n’y perds pas ma fierté. Je ne vois donc pas pourquoi le(la) client(e) d’un(e) prostitué(e) y perdrait la sienne, tant qu’il(elle) en a pour son argent et que cela se passe entre adultes consentants.

        Pareil pour le chant... j’ai beau chantonner gratuitement ou entendre mes proches chanter, je ne vois pas en quoi je perdrais ma fierté à acheter un disque ou à payer pour un concert ou un opéra.

        Quoique, à la réflexion... Voyons voir si le discours se tient en remplaçant la sexualité par la musique...

        Bon, Ok, la variété est une exploitation économique et artistique des humains, et il n’est pas bon que leur écoute soit ainsi utilisée sans être valorisée.

        Après tout, n’est-ce pas, au prix que factures les psychanalystes en contrepartie de leur écoute, ce sont les vedettes qui devraient payer pour avoir le droit de jouer devant une salle pleine. Je serais curieux de savoir combien de concerts il resterait...

        Il n’est pas bon non plus que l’argent péniblement gagné par les auditeurs parte par milliards pour des prestations de basse qualité et insatisfaisantes.

        Certains et certaines ont compris que les aspirations artistiques sont, par nature ou par culture, facilement frustrées. La variété est un business qui croît sur cette frustration, sans jamais l’éteindre - il faut garder les auditeurs. Si les chanteurs donnaient un vrai plaisir, et de la considération à l’auditeur, celui-ci, mieux reconnu dans ses besoins, mieux satisfait, pourrait consommer moins de chansons tarifés. Comme souvent c’est le manque qui entretient la clientèle.

        Sans aspirations artistiques insatisfaites, la variété n’existerait donc pas. Cela vaut pour la chanson française comme pour la pop étrangère, les auditeurs restant, dans la très grande majorité des francophones. Le chanteur ou la chanteuse a très bien compris l’insatisfaction profonde des auditeurs en matière de chanson. Les concert et les DVD servent à donner un semblant de contentement. Mais ce contentement, sans réel partage, est artificiel. Un morceau de trois minutes, solo compris, avec un chanteur qui n’attend que le fait que l’auditeur ait applaudi, est à la fois un mépris du client et une piètre prestation professionnelle. Que des auditeurs acceptent cela montre à quel point de souffrance du manque et de mésestime d’eux-mêmes ils peuvent en arriver.

        Beaucoup d’auditeurs ont des envies qui ne sont ni remplies ni satisfaites. Certains n’ont pas l’oreilles musicale. D’autres sont trop sourds pour être considérés comme de bons auditeurs. D’autres, immigrés par exemples, peinent à trouver des concerts de musique traditionnelles.

        Le client des concerts est habituellement décrit dans la doxa actuelle comme un mélomane très critique. Le mélomane fait piètre figure quand on sait que la grande majorité des clients sont de petites gens, des hommes simples sans formation musicale, qui donnent parfois 10% de leurs revenus à des vedettes du show-biz’ qui elles peuvent gagner des millions par mois.

        L’inégalité et la dissymétrie est flagrante. Pour un peu de rêve et de musique, des auditeurs se dépouillent au profit d’une catégorie qui exploite leurs besoins et leur portefeuille avec un cynisme non dissimulé.

        Donc :

        - les auditeurs n’ont, semble-t-il, pas les mêmes attentes que les chanteurs de variété en matière de mélodie (et de texte, cela allant souvent de pair) ;

        - leurs envie d’apprécier, tant le texte que la mélodie n’est sont pas suffisamment reconnue, valorisée, remplie et satisfaite - au contraire il sont souvent dénigrés, salis, criminalisés (surtout s’ils chantent faux chez eux ou pratiquent la batterie en amateur) ;

        - à cause de cela ils cherchent dans les concerts tarifées ou dans la radiodiffusion une satisfaction illusoire ;

        - elle est illusoire car la musique tarifée n’est pas un échange ni un partage, mais uniquement un objet de consommation, et la frustration alliée au mépris du désir artistique en est la conséquence ;

        - les auditeurs n’y gagnent aucune estime d’eux-mêmes, ils sont au contraires taxés d’être exigeants, critiques, aux goûts tyraniques, alors que ce sont eux qui sont exploités et dominés par la proposition artistique ;

        - ils participent et alimentent un transfert d’argent considérable vers une catégorie professionnelle dont la prestation est de mauvaise qualité parce qu’uniquement consumériste, et participent ainsi à leur propre appauvrissement et à l’enrichissement de la catégorie qui les exploite ; (rien à changer ici !)

        - ils contribuent à montrer que l’aspiration artistique est exploitable à souhait tout en étant méprisable et ne font rien pour changer cela. Quelle fierté d’auditeur peut-on trouver à écouter de la musique en payant ?

        Je pense toujours que la musique exercée librement n’a pas à être interdite ni méjugée. Un chanteur de variété est un artiste aussi digne que tout autre. Mais, pour les raisons citées ci-dessus, je considère comme dévalorisant et appauvrissant le fait que l’auditeur paye pour des chansons. J’invite donc les auditeurs à ne plus s’y prêter, à ne plus s’appauvrir en enrichissant une catégorie qui les exploite, à ne plus payer pour une relation de mauvaise qualité alors qu’ils peuvent en avoir de meilleures gratuitement.

        Bon, moi, je trouve que le raisonnement se tient parfaitement. Bon, ok, ça va finir par se voir, que je suis plutôt contre hadopi.


      • Plus robert que Redford 4 mars 2013 16:14

        @ L’Ankou :

        Ah, pas mal !!
        J’apprécie l’exercice de syle en forme de parallèle, et l’argumentation est ma foi fort bien structurée.
        J’y penserai lorsque j’assisterai à un concert...


      • Nums Nums 4 mars 2013 16:59

        « Je ne vois donc pas pourquoi le(la) client(e) d’un(e) prostitué(e) y perdrait la sienne, tant qu’il(elle) en a pour son argent »


        A titre personnel, je considère que devoir payer pour baiser entache sérieusement l’amour propre. Je raisonnerais pareil si j’étais « petit, moche, bronzé du genre définitif ». Sincèrement.

      • Acid 4 mars 2013 19:17

        Dire que les gens qui fréquentent les prostitués le font parce qu’ils sont « moches », c’est absurde, si ce n’est faux. Selon vous les hommes frustrés n’obéissent qu’a leurs pulsions ?
        J’ai l’impression que vous trouvez ça normal, alors que ce ne l’est pas du tout. Vous légitimez la prostitution par le fait que sinon, ces détraqués iraient violer des femmes dans la rue ? Et parce que ça existe depuis « des millénaires » ?

        Bien des choses ont changé, depuis les sociétés de chasseurs cueilleurs (que l’on ne connait pas si bien en passant), mais alors la prostitution non, pour vous c’est immuable.
        Bravo, belle logique.

        Dans ma rue j’en ai vu un paquet d’hommes, déposer ou prendre des prostitués, ils ne m’ont pas semblé etre de pauvres hommes en détresses. A paris, j’ai un amis livreur qui vois les employés de bureaux aller aux fourgons entre midi et deux ou à la sortie du boulot, en costard cravate.
        La prostitution entraine aussi l’exploitation de jeunes femmes, même si ça n’est peut être pas systématique.

        Encore heureux qu’on encourage pas ces comportements, parce qu’avec l’image de la femme et la perversion actuelle de notre société, la culpabilité lié à l’usage de prostituées, je vois pas ou vous la trouvez.


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 mars 2013 11:02

         les gonades qui bouillent à en péter du gland ???



        Comment on fait pour faire bouillir les gonades ? 

        • Gabriel Gabriel 4 mars 2013 11:06

          A l’étouffée capitaine, sans trop les secouer enfin, je pense ...


        • Zanini 4 mars 2013 11:05

          On parle toujours de prostitution hétérosexuel et pratiquement jamais de la prostitution homosexuel, plusieurs études ont montré que les hommes se prostituent de plus en plus, en Suède, 2.1% des jeunes hommes ont eu des relations sexuels tarifés ou en échange de service contre 0.8% pour les femmes, dans un pays ou la prostitution est interdite, les hommes sont donc 2 fois plus victime de la prostitution que les femmes.


          • urigan 4 mars 2013 11:20

            Le problème, c’est que les femmes aiment se jeter dans les bras d’hommes beaux, forts et musclé.
            Sinon, comment aurait fait Héraclès pour voler la ceinture d’Hippolyte ?

            Alors, quand on à pas le charme d’Héraclès, comment fait-on pour atteindre le plaisir des Dieux


            • bakerstreet bakerstreet 4 mars 2013 12:55

              Urigan

              Le caprice des dieux, un bon fromage, est une forme de substitut


            • nemotyrannus nemotyrannus 4 mars 2013 14:25

              Ah ben là il est question de prostitution.

              C’est trop tôt pour s’attaquer au fond.
              Cette question est fondamentalement taboue car elle touche directement nos fondements , justement.

              Revoir tous les schémas et les comportements sexuels de notre espèce pour arriver à une égalité dans ce domaine me semble un beau rêve même si c’est pourtant la chose la plus sensée à faire pour endiguer dérives criminelles et bien d’autre choses .

              Si on fait tout pour du sexe et que le sexe motive tout , il est logique de penser que la personne privée de celà se posera pas mal de question et développera des idées différentes de la moyenne . Quant-à la morale et aux beaux discours sur l’égalité des chances , ils ne lui paraîtront plus si beaux que ça.
              Dans sa tête il se dira « Cause toujours faux-cul , c’est facile pour toi »

            • Nums Nums 4 mars 2013 17:01

              « car elle touche directement nos fondements , justement. »


              Je ne sais pas si c’était volontaire mais joli trait d’humour !

            • nemotyrannus nemotyrannus 4 mars 2013 18:20

              Je parlais de nos fondements « humains » , notre rapport à l’autre.


              Mais c’est vrai qu’il y a double sens smiley

            • bakerstreet bakerstreet 4 mars 2013 12:53

              Prostitution : Phénomène parvenant dans un premier temps à un soulagement du corps.
              Quand à l’esprit, c’est autre chose.
               Peut il se satisfaire de ce genre de commerce ?
              Chacun est libre de donner sa réponse, ou de la garder pour soi dans son intimité d’esprit
              Intimité, un mot qui devient révolutionnaire.
              Quand on le conjugue avec vérité, on s’en prend au fond de commerce des maqueraux


              • LE CHAT LE CHAT 4 mars 2013 14:28

                c’est sûr que quand ça se passe au Carlton de Lille , payé par les autres , on a un meilleur service ! smiley
                on devrait decerner un label aux meilleures poufes ! smiley
                ça en jeterait !
                -j’ai été turlutte d’or rue de la clef à Lille en 2005 !
                -et moi sacrée meilleure pipeuse à St Claude en 2009 !


                • 1984 4 mars 2013 15:24

                  Les hommes victimes des prostitués !

                  Chaque jour se rappeler que la connerie humaine n’a pas de fond et que la modération d’Agoravox fume de la bonne moquette !


                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 mars 2013 15:58

                    Et en même temps, il existe plein de partouzes et autres joyeusetés du même genre où on fait la même chose mais sans payer et alors c’est bien.

                    Allez comprendre !


                    • Ruut Ruut 4 mars 2013 16:58

                      Indirectement beaucoup de femmes se maries pour le fric.
                      Le mariage ne garantis pas les rapport sexuel.
                      Le mariage coûte cher.

                      Pour conclure un homme qui ne veux pas d’enfants a plus intérêt (financiers et sexuels) a aller voir une prostituée qu’a se marier.


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 mars 2013 18:24

                        Mais il ne peut pas s’offrir une femme magnifique avec un cul de la mort qui tue pour 50 balles ?



                        un cul de la mort qui tue ça j’ aimerai essayer  !


                        • jacques jacques 4 mars 2013 21:28

                          un cul de la mort qui tue pour 50 balles ? SIDA  !


                        • cedricx cedricx 4 mars 2013 18:26
                          Merci à l’auteur pour ce point de vue sur la prostitution. 
                          Vous écrivez : « Que des hommes acceptent cela montre à quel point de souffrance du manque et de mésestime d’eux-mêmes ils peuvent en arriver. » 
                          J’ai bien peur que ce soit surtout du mépris pour la partenaire. 

                          • Hermes Hermes 5 mars 2013 14:41

                            Cedricx, le mépris de l’autre reflète toujours le mépris de soi-même.


                          • Xtf17 Xtf17 4 mars 2013 18:36

                            Merci à l’auteur pour cette excellente dissertation qui tente de replacer les valeurs sentimentales au dessus des valeurs consuméristes. Ce qui distingue l’Humain de l’animal ?
                            La conclusion est un exemple de tolérance.


                            • alinea Alinea 4 mars 2013 19:38

                              Moi j’ai souvenir de quelque mode sulfureuse, interlope dans les milieux intellectuels ou « aller aux putes » avait l’aspect d’une pratique initiatique, je dirais même élitiste dans la manière dont elle était voulue et vécue ; on s’encanaille, on n’y donne pas plus d’importance que cela ; les filles deviennent des humains. Sexe sans chichis ; un autre mode !
                              Les femmes délaissées, moches, complexées, ont-elle droit à cet exutoire ?
                              J’ai toujours rêvé d’un nouveau métier : le faiseur d’orgasme !
                              .....


                              • Jacques_M 4 mars 2013 21:50

                                Un métier de rêve, le plus beau métier du monde, mais qui ne permettra pas de manger à sa faim ... il y aurait tellement de bénévoles ...


                              • hunter hunter 4 mars 2013 20:10

                                L’auteur et sa perpétuelle obsession des relations hommes/femmes, a oublié un type de clientèle :ceux qui ne veulent pas s’emmerder à aller draguer une femme qui ne sait pas ce qu’elle veut, et qu’il sera difficile de culbuter, à moins de lui faire les traditionnelles promesses de vie commune, gamin, et toutes ces conneries !

                                En plus draguer coûte cher : faut des fringues, des fleurs, des restos, des spectacles, des p’tits cadeaux par ci par là !

                                Bref quand tu fais le calcul, tu t’en tires (désolé) pour plus de pognon que si tu fais appel à une pro, qui elle au moins, connait son travail.

                                J’ai pas mal de potes qui raisonnent comme ça dorénavant, et en fin de compte, ils n’ont pas tort.

                                Mais bon, je parle d’une certaine catégorie de professionnelles, plutôt dispendieuses, mais bon tu n’y passes pas 5 minutes aussi, tu as droit à une vraie soirée !

                                Pas aussi chères que les copines à DSK, mais bon, le niveau un peu en dessous, mais bien quand même !

                                Bon, allez, je crois que je vais me faire traiter de tous les noms, mais bon, je n’ai jamais pu rester avec la même femme plus d’un mois, et les plans mariages, bébés, vie communes...putain je suis sur d’avoir déjà battu Usain Bolt à la course !

                                Ben oui, ce genre de plan grégaire et consumériste, ça n’a jamais été mon trip, désolé !

                                H/


                                • nemotyrannus nemotyrannus 4 mars 2013 20:27

                                  Fais en fierté. 


                                  Il y a plusieurs types d’indignations pour les même choses.

                                  Un homme qui couche quand il veut est un Don Juan , une femme qui couche quand elle veut est une salope.
                                  vs
                                  Une femme qui couche quand elle veut est une femme libérée , un homme qui couche quand il veut est un salaud dominateur
                                  vs
                                  ..

                                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 mars 2013 20:38

                                  Conclusion : il vaut mieux baiser debout. 


                                • soi même 4 mars 2013 20:51

                                  @ hommelibre, tu devais te reconvertir en assistent sexuel, (Handicap et assistance sexuelle  ), je suis sur que tu retrouverais de la sérénité, car pour une fois tu serais utile pour une bonne causse.


                                  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 mars 2013 21:05

                                    D’après les votes négatifs sur l’article, on voit qu’il y a des défenseurs de la prostitution d’abattage ici !  smiley




                                    • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 4 mars 2013 21:08

                                      Un point de vu intéressant et novateur...
                                      Merci pour cette réflexion.


                                      • Nangala 4 mars 2013 21:54

                                        Homme Libre, il n’y a pas de catégorie sociale type pour le client en prostitution. J’ai vu des 4x4 cayenne et des types à pied. Pas d’âge, pas de profil ethnique non plus. Beaucoup de ces hommes sont mariés, donc a priori ils ne devraient pas souffrir de manque affectif (s’ils sont mal mariés, pourquoi ne demandent-ils pas le divorce ? ). Classique, le type qui tourne sur les parking avec un siège bébé sur la banquette arrière...


                                        Là où je ne suis pas d’accord : l’immense majorité des prostituées gagne juste de quoi vivre et faire vivre leur famille. Les prostituées de rue ne gagnent pas 5000 euros par mois !! Loin s’en faut ! J’en ai vu qui crèvent la dalle ! La plupart que nous suivons ici (service social spécialisé) peinent à payer leur loyer, sont à la CMU et continuent à faire le tapin à 60 ans passés parce qu’elles n’ont jamais réussi à mettre 3 sous de côté. Prostitution = misère. Les zahia ne courent pas les rues, et le quidam moyen n’a pas les moyens de se les offrir.

                                        Je ne suis pas du tout d’accord non plus avec l’assertion récurrente visant à dire que les hommes ont plus de besoins sexuels que les femmes. Il serait plus juste de dire qu’on éduque les hommes à revendiquer ces besoins, et les femmes à les taire. Il faut pour les femmes faire un véritable travail de découverte et d’acceptation de leur sexualité, ce que beaucoup ne veulent pas ou ne peuvent pas (névroses...) faire. Dans l’absolu, je connais quand même une paire de nanas qui ont largement plus de besoins que les hommes... 

                                        Mais je suis d’accord avec vous sur le fait que l’exploitation sexuelle des hommes est réelle en ce que les prostituées globalement n’aiment pas leurs clients, et n’aiment pas leur activité. Si elles sont exploitées, elles sont aussi exploiteuses à leur façon. 

                                        La prostitution abîme la sexualité des hommes, elle l’avilit et la bestialise. Après plusieurs années de recours à des prostituées, les clients avouent que leur sexualité est devenue plus cynique, plus hard, et moins respectueuse des femmes. Il y a également un lien assez intéressant entre le recours à la prostitution et la délinquance masculine. Voir à ce sujet le dossier en ligne sur la Fondation Scelles ici. Vous trouverez des choses intéressantes sur l’Amicale du Nid, l’enquête réalisée il y a quelques années « le client en question ». 

                                        Ce qui est triste (et qui personnellement me fout les boules) c’est d’entendre les remarques des hommes sur les parking : beaucoup font des remarques axées sur leur virilité, alors qu’ils n’ont rien d’autre que quelques biftons dans un porte-feuille. C’est un jeu de dupes : hommes = misère sexuelle, femme = misère économique. Au final, le monde de la prostitution est celui de la grande misère. 

                                        • Magma des cendres rouges rené descendre 4 mars 2013 22:55

                                          même pas envie de répondre a la eniéme névrose sexuelle d’homme libre

                                          les prostituées ne sont pas réservé pour que les moches vieux puissent satisfaire leur besoins comme dans une pissotière. Y a du riche, y a du marié, y a du qui dit aimer sa femme, faudrait il encore que la femme soit meilleure actrice. Pourquoi ne pas vous prostituer homme libre, vous taper tout type de client, faire le bon acteur et venir nous le raconter ?

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