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Accueil du site > Tribune Libre > Croissance : Flat Tax contre impôt progressif

Croissance : Flat Tax contre impôt progressif

Nous avons une culture de l’impôt progressif en France. L’impôt progressif est né du manifeste communiste. Avec une France où la gauche vit clôturée à l’intérieur des services publics, l’éducation nationale n’a jamais exposé les autres formes possible de l’impôt, et si elle l’a exposé dans les cours d’économie, c’est obligatoirement à charge, caricatural, biaisé par l’influence idéologique des programmes politisés de gauche.

Les lacunes économiques des Français sont patentes et sous influence de partis pris étatistes. Les Français souffrent de l’absence de l’instruction en économie sur la « servitude engendrée par l’état », le « principe du risque », »l’économie du ruissellement ». Chacun peut se rappeler qu’un prof d’économie c’est présenté à l’élection présidentielle sous une étiquette Marxiste, et que cette corporation votre à 80% à gauche. L’influence sur les programmes des professeurs très politisés de gauche entraîne de fortes lacunes économiques. Sic…

 La Flat Tax, c’est comme le libéralisme, ce n’est pas enseigné dans les livres économiques Français, où la priorité est donnée à Keynes et autres économistes étatistes.

L’impôt à taux unique (flat tax en Anglais) est un système qui impose tous les membres d’un groupe, citoyens ou entreprises, le même taux d’imposition.

Un impôt progressif est un impôt dont le taux s’accroît en fonction de la valeur de l’élément taxé, (appelé base d’imposition ou assiette). En d’autres termes, plus la valeur de l’élément sur lequel est assujetti l’impôt est importante, plus le taux appliqué à cette valeur pour calculer l’impôt va être important.

L’impôt progressif est typiquement une idée de gauche, qui considère que l'argent utilisé par l’état est plus utile à la société que lorsque l'individu ou l’entreprise l'utilise librement dans des choix personnels et en libre arbitre.

Cette idée tranche avec le libéralisme qui considère que l’argent utilisé par son propriétaire directement est plus utile à la société, parce que l’argent utilisé par l’état n’agit pas pour le bien commun mais pour le compte de politiques répondant à des groupes d’intérêts.

L’argent utilisé par l’état est immoralement distribué puisque la sélection étatique discrimine les uns par rapport aux autres. Pour les libéraux, la dépense de l’argent par son propriétaire répond mieux sa demande d’intérêt général. L’impôt progressif est inique puisqu’il introduit une inégalité en droits (fiscaux) entre les individus.

Prenons par exemple pour illustrer l’exemple l’ordre des dons aux associations du ministère des finances rubrique « gestion des finances publiques » livre jaune dont la source est publique : Lien de téléchargement officiel

Les dons ne sont pas prioritairement donnés aux associations d’utilité publique générales, mais en premier pour ses obligés. 

1er don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts :

29,5 millions pour l’ALPAF – ASSOCIATION POUR LE LOGEMENT DU PERSONNEL DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES. Association sélective réservée aux fonctionnaires de Bercy. C’est la plus grosse dotation publique a une association en France !

2eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts :

28,4 millions d’€uros pour l’EPAF – EDUCATION ET PLEIN AIR FINANCES Association sélective réservée aux vacances des fonctionnaires du ministère des finances.C’est la 2eme plus grosse dotation publique a une association en France !

3eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts :

9,8 millions d’€uros pour l’AGRAF – POUR LA GESTION DE LA RESTAURATION DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES. Association sélective réservée aux repas des fonctionnaires du ministère des finances.

4eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts :

6,01 million d’€uros pour l’ATSCAF – ASSOCIATION TOURISTIQUE SPORTIVE ET CULTURELLE DES ADMINISTRATIONS FINANCIÈRES. Association sélective réservée aux repas des fonctionnaires du ministère des finances.

5eme don de Bercy réalisé avec l’argent de nos impôts :

1,2 million PLACE DES ARTS BIBLIOTHÈQUE DISCOTHÈQUE. (bien cher pour une bibliothèque !….Des livres en or ?)

Cette simple observation indique la partialité de l’état. La première association non sélective envers ses obligés, dans l’ordre des dons est 5eme.

Vous pouvez télécharger le livre jaune des subventions des ministères en France, vous constaterez pratiquement pour pratiquement tous les ministères et vous rendre compte qui sont les 21 167 associations qui reçoivent ces 1,2 milliards de redistribution.

Les 2 tiers sont une ode au clientélisme !

En aparté, ces avantages indirects dont bénéficient les fonctionnaires de Bercy par l’intermédiaire des associations les plus « riches de France » sont bien entendu hors cotisations sociales. Le salarié bénéficiant d’un véhicule de fonction, qui doit payer CSG, CRDS et avantage en nature sur la Kangoo de fonction appréciera….

L’exemple précédent expose que l’argent de l’état va en priorité pour ses obligés. Nous constatons tous que les subventions associatives du pays sont données par les ministères sont ultra-clientélistes. Le corporatisme ou la redistribution de copinage n’est pas l’intérêt général. C’est l’évidence même. Un individu donnerait son argent à une association qui répondrait avant tout à son intérêt personnel, et pas pour un groupe administratif qui en dispose pour sélectionner des priorités clientélistes.

Comme vous le constatez, l’argent public est toujours utilisé par l’état en premier pour un groupe de pression bien avant « l’intérêt général ». Les régimes spéciaux en sont un autre témoignage dans les choix différentiels de la redistribution étatiste. Chaque fonctionnaire Français dispose du double de cotisation « part patronale » pour lui que n’importe quel salarié du privé Français. Les politiciens majoritairement issus de la fonction publique n’ont aucun intérêt à montrer cette injustice, puisqu’ils sont de loin les champions du monde d’avantages en nature non déclaratifs.

L’argent du contribuable utilisé par lui est plus utile à l’économie qu’utilisé par l’état où il est largement déversé par clientélisme (socialisme).

L’argent utilisé par le contribuable librement est directement utilisé pour son intérêt, et son intérêt est une société harmonieuse. Donc l’intérêt général. L’argent personnel ruisselle dans l’économie, il est dépensé librement et par le libre arbitre individuel, alors que l’impôt est une dépense subie et contrainte et la dépense est réalisée par d’autres sans votre concentement.

En réalité l’impôt progressif engendre de nombreux effets pervers dans un marché libre. Il accentue les monopoles, réduit l’innovation, décourage l’initiative, et encourage les niches fiscales.

Celui qui est soumis à l’impôt progressif subit une atteinte à la libre concurrence entre les individus et provoque un avantage concurrentiel sur les situations acquises au détriment des nouveaux entrants. Les firmes anciennes n’ont pas à redouter sa concurrence, il ne peut accumuler du Capital pour les concurrencer, puisque plus il gagne plus le pourcentage de sa valeur ajoutée est confisquée par l’état pour reverser aux intérêts des groupes de pression et des obligés de l’état.

Le nouveau venu sur un marché libre éprouve des difficultés pour étendre son affaire contre les situations établies. En ce sens, la fiscalité progressive entrave le progrès économique et favorise la rigidité sociale. C’est une forme de privilège offert aux rentes de situations de ceux qui sont en place. L’impôt progressif empêche l’ascenseur social de fonctionner. Plus tu gagnes moins le rendement du travail paye. L’Impôt progressif entrave l’initiative. 

Les taux progressifs passent les seuils de la spoliation et l’état le sait et donc, inonde de « niches fiscales » la législation, pour adoucir et faire accepter la progressivité. Ce qui revient à rembourser par des chèques à ceux qui tombent dans la bonne case des personnes qui ne sont pas forcement les plus pertinentes dans une redistribution. 

Chaque niche fiscale est à chaque fois une atteinte à la libre concurrence, et défavorise ceux qui ne sont pas dans les bonnes cases des niches fiscales par rapport à d’autre. En France celui qui investit dans les œuvres d’art a moins de prélèvement que celui qui investit dans sa PME.

L’équité demeure une caractéristique de l’impôt uniforme, la Flat Tax. Par exemple, un contribuable qui gagne 1500€ contribue au même taux d’imposition que quelqu’un qui gagne 15 000€. Le contribuable qui gagne 15 000 € paie plus de taxes simplement parce que son revenu est plus élevé, cependant, le contribuable paie sur un pied d’égalité à 100% à celui qui gagne 1 500€. Le régime fiscal n’est pas discriminent selon le niveau de revenu, tout le monde paie au même niveau de pourcentage.

Les expériences de la Flat Tax. 

La Flat Tax a retourné positivement l’économie des pays ou elle a été adopté par des succès économiques et fiscaux inespérés.

Partout ou la Flat Tax c’est imposé, les gains fiscaux pour l’état se sont amplifiés, la Flat Tax a limité les niches fiscales. L‘évasion fiscale a fortement diminué, le travail au noir c’est estompé, l'acceptation de l’impôt a progressé, le recouvrement c’est facilité, l’ascenseur social a donné plus de riches et l’économie plus forte a augmenté le pouvoir d’achat des plus pauvres.

Partout où la Flat Tax c’est imposé, elle a transformé la mentalité des individus. Elle a normalisé l’acte de payer ses impôts. Elle a engendré un changement comportemental. Elle a brisé le sentiment de certains individus à se sentir spoliés. Cette mesure a transformé l’économie de chaque pays où elle est arrivée.

La conformité volontaire des déclaration a augmenté, faisant bénéficier l’état de la perte impliqué par la méthode progressive.

La Flat Tax

Avant la chute du mur de Berlin, la Flat Tax n’existait que dans les pays à faible imposition, Jersey, Hong Kong, Guernesey, Jamaïque, Tuvalu, Grenade.

L’Estonie mis en place le premier impôt forfaitaire en 1994, la Lituanie et la Lettonie ont suivi peu après. Immédiatement après la mise en place (25%), une croissance forte est arrivée. En 2005 ces pays ont baissé à 21% leurs taux, les bienfaits économiques ayants répondu à l’appel.

Ce sont ces petits pays Baltes excédés de l’expérience communiste, qui ont les premiers en Europe décidé de jeter les premiers le manifeste communiste à la poubelle et donc la source idéologique de l’impôt progressif pour le remplacer par la Flat Tax.

En Janvier 2001, la Russie a remplacé une structure tarifaire progressive classique avec un taux d’imposition forfaitaire unique de 13%. En 2002 la croissance du pays a fait un bon de 5%. Les ressources de l’impôt a progressé de manière spectaculaire de +26% en 2001, +21% en 2002, +12% en 2003 pour atteindre une vitesse de croisière vive, avec une croissance supérieure au PIB. La simplification des déclarations de revenu devenue plus simple, la productivité des services fiscaux c’est amélioré fortement par des procédures de contrôles et de recouvrement simplifiées, plus rapides et moins contentieuses.

europe-flat-tax3

Pourquoi les recettes de l’état augmentent avec la Flat Tax ?

- La simplification du calcul de son impôt, sur une base fixe entraîne une libération du pouvoir d’achat et un choc de consommation.

  • La simplification des déclarations de revenu entraîne une productivité meilleure des services fiscaux par des procédures de recouvrement simplifiées, plus rapides et moins contentieuses.

  • La simplification économise le coût financier, et administratif, voire juridique de se conformer aux complexes niches et règlements.

  • L’impôt est accepté plus facilement, chacun sait que son voisin est prélevé du même pourcentage. Les effets de seuils n’existent plus. Le sentiment de spoliation est diminué.

  • La haine « anti-riche » diminue, l’imaginaire des revenus des autres n’est plus « extrapolé », mais compris.

  • L’évasion fiscale diminue, les taux très élevés pour les plus hautes tranches d’imposition responsables de la fuite des capitaux sont lissés. 

  • Le travail au noir diminue, là ou il y avait une demande de travail non déclaré, la demande c’est transformée en volonté de légalité.

  • Les fausses déclarations sont rares, les niches fiscales ont pratiquement disparues, sauf une pour les très très bas revenus

  • L’ascenseur social est libéré.

  • Le pays devient attractif pour les investisseurs et les étrangers qui subissent l’impôt progressif.

  • L’insécurité fiscale disparaît.

  • La double imposition est éliminée.

  • Les flux financiers sont libérés de la bureaucratie, des charges de gestion et cela entraîne de forts investissements et de nombreux emplois nouveaux voient le jour.

Aujourd’hui la Flat Tax a démontré à 100% que c’est une réussite totale et qu’elle produit au moins 5 années de croissance forte ! 52 pays l’on adopté aujourd’hui. Principalement les anciens pays de l’Est. Ces pays ont utilisé la Flat Tax pour nous rattraper rapidement après l’expérience communiste. 

Il n’existe pas d’impôt plus égalitaire que la Flat Tax. Son adoption entraîne une croissance économique forte immédiate, des emplois.

La Flat Tax créerait environ un million d’emplois et une forte croissance en France si elle était adoptée, comme cela a été le cas dans absolument tous les pays ou elle a été adopté. Contrairement aux théories de Keynes, qui utilise la dépense publique pour créer un boom de croissance et qui laisse une dette sur les générations suivantes, la Flat Tax ne coûte rien aux générations suivantes pour faire le boom de croissance, et entraîne en plus une diminution des dettes. 

Alors pourquoi nos politiciens ne la proposent-ils pas ?

La réponse est assez claire. Ils préfèrent de façon nihiliste proposer la pauvreté et le chômage pour tous à une richesse inégalement partagée….

Et même s’ils savent pertinemment que la Flat Tax créerait de la croissance, ils ont peur d’exposer des idées neuves économiques face à la misérable et piteuse formation économique étatiste et gauchiste post marxiste subie par tous les Français par l’instruction biaisée depuis 70 ans de l’éducation nationale.

Et vous ?

Préférez-vous de la croissance forte, moins de chômage et de l’autre des riches au même niveau d’imposition que vous ou alors pas de croissance, plus de chômage de masse et avoir des privilèges fiscaux en pourcentage sur les riches ?

Excel - 4.5 Mo

Pour en savoir plus sur 1,2 milliards de clientélisme : Liste des 20167 subventions étatiques en France  (Fichier excel).

Croissance : Flat Tax contre impôt progressif


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35 réactions à cet article    


  • wesson wesson 19 octobre 2013 11:00

    bonjour l’auteur, 


    votre petite carte d’Europe a bien le mérite d’être petite. Car elle permet d’oublier qui selon vous fait partie des premiers de la classe.

    Donc nous avons :

    Esthonie, Lettonie, Lithuanie, Serbie, Montenegro, Roumanie, Macedoine, Albanie, Bulgarie, Tchequie, Slovaquie,Ukraine. 

    pratiquement tous ces pays sont dans des situations financières très critiques. Certains sont mêmes techniquement en banqueroute.

    Ensuite, dans ceux qui « réfléchissement », vous avez la Hongrie, ou s’exerce un pouvoir néo-fascite et qui est aussi pratiquement en faillite, et la Grèce que on ne présente plus : ce à quoi ils ont « réfléchi » a permis de multiplier par 5 leur dette, et le gouvernement y transforme toute la population en clochard.

    Et pour finir, il y a ceux que vous mettez dans les flat tax mais qui n’y sont en fait plus. A commencer par la Russie, qui a réintroduit une progressivité dans l’impôt (même si elle est finalement assez faible). Elle perçoit par exemple une taxe supplémentaire pour tout revenu en provenance d’opération financière, de 35%. Quand à l’Islande, c’est en 2007 qu’ils ont adopté la Flat Tax, puis, suite à l’effondrement de leur système bancaire, ils ont oublié !

     Bref, des informations non seulement fausses, mais également un bilan parfaitement tronqué et purement idéologique. Lorsque chez Contrepoints on vous donne ce genre d’article à recopier, veillez au moins à l’actualiser.

    • amiaplacidus amiaplacidus 19 octobre 2013 11:21

      Admettons une « flat tax » à 15 %.

      Un smicard (hors cotisations sociales, 1120 €) va payer env. 170 € d’impôts, il lui reste 952 € pour vivre !
      Un revenu net de 5000 € va payer 750 € d’impôt, il lui reste 4250 € pour vivre.

      C’est sans doute ce que Spartacus (qui porte bien mal son pseudo) appelle la justice fiscale.

      Au fait, Sparatcus, pour quelles raisons les pays qui en Europe se portent, économiquement, le mieux (Suède, Norvège, Suisse, Autriche, etc) sont aussi ceux dont l’assiette fiscale repose essentiellement sur l’impôt sur le revenu avec une très forte progressivité ?


    • spartacus spartacus 19 octobre 2013 11:29

      Bonjour Weston

      La situation financière d’un état dépend « aussi » de la responsabilité des décisions d’affectation des ressources de l’impôt. La Flat Tax crée la croissance, elle ne donne pas le droit à un état de dépenser plus qu’il ne gagne.
       
      La croissance elle par contre dépend de libre circulation du ruissellement et la liberté des flux...Comme la Flat Tax.

      Dans les pays cités la croissance fut continue sur plusieurs années. Par exemple en 2011, Estonie 6.5%, Lettonie 4%, Lituanie 6%, Macedoine 3%, Slovaquie 3.3%, Ukraine 4.7%, Russie 4.4%.
      Chiffres que la France n’a pas connu depuis plusieurs décennies et que de nombreuses générations actuelles n’ont jamais connu. 

      L’adoption de la Flat Tax doit se fait aussi difficilement face aux réticences aux changements et à la mentalité postcommuniste dans certain pays, ce qui explique parfois certains reculs. 

    • heliogabale heliogabale 19 octobre 2013 11:53

      Certains de ces pays ont connu une forte récession en 2009 : -14,1% en Estonie après -3,6% en 2008...

      Pour retrouver le niveau d’avant 2008, il faudrait une augmentation de 20% du PIB, pour qu’il y ait rattrapage, il aurait fallu au moins une croissance de 25% depuis la sortie de récession.


    • wesson wesson 19 octobre 2013 11:55
      « Dans les pays cités la croissance fut continue sur plusieurs années. »

      Pfff, et alors ? Ils ne s’en portent pas mieux pour autant, car rien n’est plus faux que de définir la croissance comme l’alpha et l’oméga d’une politique. 

      Ce que pratiquent ces pays n’est rien d’autre que de la délocalisation intérieure à l’Europe. Ce faisant ils contribuent justement à massacrer socialement les pays qui n’ont pas eux fait le choix de laisser leur population dans l’indigence. 

      L’Allemagne d’ailleurs y a délocalisé une bonne partie de sa production. 

      Une fois que le pouvoir d’achat des Européen qui en ont encore un sera détruit par ce genre de politique, vous verrez tous ces pays s’enfoncer dans des crises massives car ils n’ont en définitive aucune consommation intérieure. Et comme la Grèce leur PIB se retrouvera divisé par 2 en quelques années, à coup de -10% l’an.

      Les politiques de déflation compétitives, c’est « bien » si un seul pays la fait - ce qui fut le cas de l’Allemagne. Si tous les pays s’y mettent, ça ne fonctionne pas.

      Et vous continuez à citer la Russie dont je vous ai expliqué qu’elle a en fait pratiquement laissé tombé la flat tax.

       Par exemple en 2011, Estonie 6.5%, Lettonie 4%, Lituanie 6%, Macedoine 3%, Slovaquie 3.3%, Ukraine 4.7%, Russie 4.4%.
      Chiffres que la France n’a pas connu depuis plusieurs décennies et que de nombreuses générations actuelles n’ont jamais connu. 


    • wesson wesson 19 octobre 2013 11:58

      oups, erreur de copier coller à la fin.


      Je voulais dire que je préfère encore notre pays qui n’as pas trop de croissance ... mais dont le tissu social lui permet de traverser les crises avec le moins de dommages possibles. 

    • spartacus spartacus 19 octobre 2013 11:59

      @Amiaplacidus.

      Votre réaction est très intéressante. Mais il faut comprendre une refonte de ce qu’est l’impôt.
      Votre vision elle part d’une situation actuelle tronquée et complexe puisque de nombreuses cotisations qui sont une forme d’impôt indirect. 
      .
      En Angleterre, la sécu est du ressort de l’état. En Allemagne l’équivalent de l’URSSAF est du ressort de l’impôt foncier.
       
      Un Smicard du privé à 1120€ a un brut de Brut de 2100€. La Flat Tax s’accompagne de la fin des impôts indirects. La revenu augmente en enlevant les impôts indirects sur les charges.

      La transition dans les pays de l’est c’est aussi accompagné de Transformations majeures sur les charges.

    • amiaplacidus amiaplacidus 19 octobre 2013 12:33

      Spartacus lorsque vous dites :

      « Un Smicard du privé à 1120€ a un brut de Brut de 2100€. »

      Vous n’êtes qu’un menteur est un désinformateur. Le smic, en France, en 2013 est de 1430,22 € brut (http://www.journaldunet.com/management/remuneration/smic-mensuel-et-smic-horaire.shtml).
      J’en arrive presque à croire que vous croyez vous-même à vos mensonges et votre poudre de perlimpinpin.

      Je ne vous ai jamais parlé de la GB et de l’Allemagne. Mais je vous ai interpelé à propos des pays qui tirent le mieux leur épingle du jeu, et qui basent leurs recettes fiscales essentiellement sur un impôt sur le revenu à forte progressivité, Suède, Norvège, Autriche, Suisse.

      Pour ce dernier pays, que je connais assez bien, j’habite à 5 km de la frontière et j’y ai travaillé. Il faut rompre avec les idées préconçues, le secteur bancaire n’est qu’en troisième position dans la formation du PIB suisse, la première position, c’est l’industrie (chimie, machines de précision, horlogerie).
      Les forfaits fiscaux en Suisse ne concerne que les riches étrangers qui n’ont aucune activité lucrative en Suisse (il y a 1-2 ans J. Hallyday a donné un concert gratuit en Suisse). Ceux qui habitent en Suisse et y travaille, les frontaliers également payent des impôts sur le revenu, avec un fort taux de progressivité. Ils payent également un impôt sur la fortune bien plus salé que l’ISF français.


    • spartacus spartacus 19 octobre 2013 13:24

      @Amaplacidius ???

      Confus de vous apprendre ce qu’est un salaire Brut de brut. Il inclus les charges patronales qui ne sont pas annoncées dans le salaire dit « Brut ». 

      Par exemple, il apparaît rien que pour la vieillesse une cotisation mensuelle de 100€ par mois, mais en réalité elle est de 234 € pour un Smic si on y inclus les charges patronales...
      Les cotisations patronales sont bien prélevé sur l’argent que vous avez gagné et dont on vous spolie la libre utilisation.

    • Robert GIL ROBERT GIL 19 octobre 2013 13:49

      sparagus en parfais eleve de goebbels continue a promulguer des mensonges en esperant que pour nous ils deviennent des verités...


    • amiaplacidus amiaplacidus 19 octobre 2013 14:01

      Spartacus, plutôt que de tenter de botter en touche, répondez à la simple question :

      Pour quelles raisons les pays qui en Europe se portent, économiquement, le mieux (Suède, Norvège, Suisse, Autriche, etc) sont aussi ceux dont l’assiette fiscale repose essentiellement sur l’impôt sur le revenu avec une très forte progressivité ?


    • spartacus spartacus 19 octobre 2013 14:57

      @amiaplacidus

      La première des caractéristique de ces pays c’est l’indice de « liberté ».

       Il ont tous de bons classement sur l’ouverture aux marchés libres.

      Ils suivent une politique plutôt libérale par une maîtrise des déficits public, et ont supprimé le collectivisme.
      Par exemple la Suisse, la suède, ont supprimé les « statutaires » de la fonction publique. 
      La Suède a mis fin aux entreprise monopolistique d’état comme l’électricité...

    • amiaplacidus amiaplacidus 19 octobre 2013 15:36

      @Spartacus,

      Pour la Suède,je ne sais pas, mais pour la Suisse, vous êtes, de nouveau, pris en flagrant délit de mensonge. Allez donc voit : http://ge.ch/etatemployeur/statuts-et-evaluation

      Au surplus, je vous suggère de changer de pseudo et d’utiliser « anguille » ou « savonnette ». Répondez donc à la question qui vous est posée et qui correspond au titre de l’article que vous avez écrit :

      « Pour quelles raisons les pays qui en Europe se portent, économiquement, le mieux (Suède, Norvège, Suisse, Autriche, etc) sont aussi ceux dont l’assiette fiscale repose essentiellement sur L’IMPOT DUR LE REVENU AVEC UNE TRÈS FORTE PROGRESSIVITÉ ? »

      Aucun de ces pays ne connait la « flat taxe », ils ont en commun, au contraire, d’avoir une fiscalité beaucoup plus équitable socialement que la fiscalité française. D’avoir également un patronat bien moins obtus et vorace que le patronat français, ce qui permet, par le biais de négociations, d’avoir la paix sociale.
      Tant que le patronat français se croira encore au XIX siècle, la France ne pourra qu’aller de mal en pis.


    • escoe 19 octobre 2013 17:09

      La croissance elle par contre dépend de libre circulation du ruissellement et la liberté des flux...Comme la Flat Tax.

      Oh putain il est trop ce Spartakon !


    • Francis, agnotologue JL 19 octobre 2013 18:13

      @ amaciaplidus,

      bonne démarche.

      Admettons une flat tax sur le revenu, mais alors, pour couvrir les dépenses, il faudrait la mettre, non pas à 15%, mais à 50%, toutes tacxes et impôts confondus.

      C’est en gros, ce que paient les pauvres, tous comptes fait.

      Cela implique deux possibilités : ou bien on augmente tous les salaires afin que les salariés puissent vivre ; ou bien on instaure un crédit d’impôts pour tous. Et petits revenus seront gagnants.

      ex. Un revenu de 800 euros augmenté de 100 euros divisé par deux, cela donne 900 euros de revenu.

      Bien sûr, il faut pour cela éviter les évasions fiscale.

      Oui à une flat tax de 50%, assortie d’un crédit d’impôts universel et des mesures efficaces pour lutter contre l’évasions fiscale.


    • spartacus spartacus 19 octobre 2013 21:17

      @amiaplacidus

      Les pays que vous citez stagnent en croissance. 

      La santé économique vient surtout de la corrélation entre entrées et dépenses publiques. 
      Le passage à la Flat Tax permet un développement rapide de la croissance, et le passage le ferait aussi chez eux.

    • Scual 20 octobre 2013 11:17

      De toute façon c’est plein d’affirmations complètements fausses n’ayant pas d’autre origine que l’esprit dérangé de Spartacus, rappelons-le représentant le plus fanatique et dogmatique du neolibéralisme le plus extrême. A coté de lui les membres des Tea Parties sont des communistes.

      En tout cas la propagande anti-impot est de la partie. Ainsi ne JAMAIS dire que les taux s’appliquent au dessus des paliers et pas sur l’ensemble du revenu. Résultat des tas de Français croient que quand on parle d’imposer à 75%, ça voudrait dire qu’on prend 75% du revenu ce qui est bien sur ridicule.

      Ce qui est progressif c’est pas le taux d’imposition selon notre revenu, mais le taux par tranches dans un seul et même revenu à qui l’on applique donc un taux de plus en plus fort non pas sur le revenu en entier mais uniquement à l’intérieur des tranches qui sont les mêmes pour tout le monde.

      Par exemple quand Mélenchon disait au dessus de 300 000 euros on prend tout... ça veut pas dire que si on gagne 300 000 euros on va nous les prendre mais que c’est uniquement sur l’argent qu’on gagne au dessus des 300 000 euros qu’on applique ce taux... Bref si notre salaire est de 301 000 euros, il ne s’appliquerait le taux de 100% que sur 1000 euros puisqu’il n’y a que 1000 euros dans cette tranche là.

      Ainsi vous ne payez quels que soient vos revenus jamais un centime d’impôt sur vos premiers 5 963 €, c’est seulement sur l’argent que vous avez entre 5 963 € et 11 896 € que vous commencez à payer et c’est toujours et pour tout le monde un taux de 5,5%, et ensuite si vous gagnez au dessus, par exemple 12000 €, vous ne paierez un taux de 14% QUE sur les 104 € que vous allez déclarer dans cette nouvelle tranche. Bref c’est pareil pour tout le monde ! Les riches aussi paient un faible taux sur les tranches les plus basses de leurs revenus, et même un milliardaire paie 0% d’impots sur ses premiers 5963 € comme tout le monde. Spartacus MENT quand il dit que ça crée une inégalité en droits, au contraire ça efface efficacement certaine inégalités dans les revenus ainsi que dans tout les domaines dans lesquels ces revenus fiscaux sont redistribués, ceux dont Spartacus ne parle bien évidement pas puisqu’il censure toute information objective qui ne lui plait pas.

      C’est toujours compliqué à expliquer mais il y a une quantité hallucinante de Français qui ne savent pas comment ce système par tranches marche et par conséquent ils croient vraiment à la propagande qui parle de taux « confiscatoires » et autres sornettes absurdes dans les faits. Aujourd’hui pour se voir appliquer le taux d’imposition maximum (qui est de 45% seulement) sur ne serait-ce qu’un euro, on est assuré au minimum d’avoir un revenu après impôts de 101855 Euros, soit près de 8500 Euros par mois, je le répète après impôts ! Alors ouais c’est clair que la situation doit être très difficile pour ces pauvres diables à qui on a manifestement tout pris !

      Franchement s’il y avait un « ras le bol fiscal » à avoir et le mot « confiscation » à utiliser, ça serait plutôt de la TVA qu’on devrait parler.

      Le reste de l’article n’est qu’un empilement d’infos triées et sélectionnées dont tout les éléments qui ne correspondent pas à l’objectif de propagande de l’auteur ont soigneusement été été censurés, et même comme ça on trouve des inexactitudes. Merci Wesson de le rappeler.


    • heliogabale heliogabale 19 octobre 2013 11:47

      http://www.data.gouv.fr/DataSet/571271

      La liste des associations recevant le plus d’aides est inexacte (bientôt mis à jour avec les données de 2012 si je m’en réfère à la date), vous vous êtes restreints au Ministère des finances...et l’association place des arts est une association de Bercy destinés aux agents de Bercy (et leur famille certainement).

      L’association qui reçoit le plus d’aides c’est l’AFPA (association pour la formation professionnelle des adultes), avec 66 M€ en 2011. Normal après tout ? En 2009, elle avait reçu un peu plus.

      Deuxième association : association philharmonie avec un peu plus de 39 M€.

      Troisième association : ALPAF, quatrième : EPAF avec les montants que vous mettez dans l’article.

      Pour faire plaisir aux Marinistes fanatiques : c’est France Terre d’asile qui arrive cinquième avec 26 M€ de subventions...

      treizième association recevant le plus d’aides : agraf...

      Vous auriez pu parler de la seizième association qui reçoit le plus d’aides : association des évêques fondateurs de l’institut catholique ou la dix-huitième : association institut catholique de Lille avec respectivement 8,2M€ et 7,4M€ de subventions accordées.

      Les subventions accordées à des associations religieuses (j’ai enlevé ce qui peut s’apparenter à de l’humanitaire, et ces associations ne reçoivent pas tant que ça) dépasse largement les 30 M€.

      Presque 200 000 euros accordés à l’institut Thomas more (think tank libéral)


      • heliogabale heliogabale 19 octobre 2013 11:55

        Sur les trois plus gros impôts, (TVA, IR et CSG), deux peuvent être qualifiés de flat tax...

        L’IR est tellement un panier percé que certains arrivent à le réduire à portion congrue.


        • spartacus spartacus 19 octobre 2013 13:36

          Un cadeau c’est un don sans obligation de retour.

          90% des « cadeaux » sont des subventions ou exonérations pour alléger les coûts ubuesques des charges sociales. 
          Ce sont bien les salariés qui en bénéficient, l’entreprise n’étant qu’un intermédiaire financier.

          Le PIB est un agrégat qui mesure toutes les « factures émises d’un pays ». On a appelé cela à tors une « mesure de richesse ». 
          Des malins étatistes embauchent à tous va pour payer des gens à creuser des trous et d’autres à les reboucher sur le compte des générations suivantes. 
          Hélas creuser des trous et les remplir n’a jamais créé de richesse sauf de l’emploi public qui coûte aux générations futures. 

          Mais pour la représentation, je suis en accord avec vous. Avec 60% de députés et élus fonctionnaires, nous ne pouvons avoir une partialité de gestion avec des juges et partie.

          Il faut que les élus soient « libres » et démissionnent de l’état pour être représentatifs et donc pas en conflit d’intéret.

          • Aiane Aiane 21 octobre 2013 12:16

            les coûts ubuesques des charges sociales.

            Il ne s’agit pas de CHARGES sociales, mais de COTISATIONS. L’usage du mot « charges » au lieu de « cotisations » n’est pas anodin : cela permet au MEDEF de pleurer « misère, on m’assassine sous des charges ».

            Pareil lorsque les mêmes prétendent qu’ils paient 80 % de charges sur les salaires. En fait, une partie des cotisations sociales sont à la charge des employés.

            Et voilà le petit tour de passe-passe : Spartacus additionne smic brut + la totalité des cotisations sociales pour aboutir à un « salaire brut » de plus de € 2’000.—.

            Ainsi, il estime qu’un tel salaire, toute cotisations sociales comprises, est beaucoup trop élevé pour le pauvre employeur qui est saigné aux 4 veines. De qui se moque-t-on ?

            On reconnaît bien là les ultralibéraux : on ne veut pas payer des salaires corrects et on pleure que les cotisations sociales sont trop élevées.


          • Francis, agnotologue JL 19 octobre 2013 14:00

            J’ajoute à ce que dit heliogabale ci-dessus ceci :

            - non seulement l’IR est, par la ’vertu’ des évasions fiscales plus ou moins légales, un impôt inversement progressif,

            - non seulement la TVA et la CSG sont des flat taxes,

            mais en plus, par le fait que la TVA n’est perçue que sur la consommation courante en France, les très riches y échappent largement.

            Si bien que, rapporté aux revenus, plus on est riche, et moins ont paie !


            • Francis, agnotologue JL 19 octobre 2013 14:10

              Au sujet de la croissance en berne :

              Les riches se sont tellement gobergés du temps où elle était là, confisquant pour eux seuls les gains de productivité - faut-il rappeler que les parts respectives du travail et du capital sont passées en quelques décennies de 30-70 à 40-60 - pendant la croissance, voyant leur part augmenter de 50% pendant que celle des travailleurs régressait,

              qu’aujourd’hui qu’elle n’est plus là, et plutôt que de réduire leurs appétits voraces, ils mettent le pays à la diète forcée : ils appellent ça l’austérité !

               smiley


              • gogoRat gogoRat 19 octobre 2013 15:00

                 Il semble bien, qu’en étant trop emporté par le parti pris, l’auteur ait plutôt tendance à discréditer son analyse (et, ce qui est dommage, certains arguments qui méritaient meilleur défenseur ...), pourtant ...
                « On pouvait dire... Oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme... »
                ...
                Sur le plan de la « théorie », je déplore surtout pour ma part de ne pas avoir rencontré ici le plus décisif des arguments en faveur du taux fixe d’imposition, (même si cet argument est peut-être masqué par le mot ambigu ou maladroit de « simplicité » ), à savoir : 
                 ce taux unique évite la nécessité et la difficulté de recenser les revenus individuels de chacun, difficulté surmontée d’un écueil difficilement contournable : un gros revenu peut très facilement entre subdivisé en revenus plus faibles ( entre contribuables complices . D’autant plus vrai pour l’imposition des grosses entreprises, qui savent se subdiviser artificiellement ... )
                 ...
                 mais passons ... avant de montrer que ce sempiternel « débat » est un faux débat, je tiens aussi à donner à voir, très succinctement, qu’on peut renverser la rhétorique fallacieuse d’une prétendue « équité » du taux unique :

                 D’abord, la chose la plus marquante et la plus importante à noter ici, c’est que celles et ceux qui défendent ici ce « taux unique d’imposition » ... valident et cautionnent l’imposition !!

                 Ensuite, ce qui n’est pas dit, mais qui est d’autant mieux légitimé en restant tacite (tant cela est censé être évident) c’est que la contribution du contribuable doit être proportionnelle à ses revenus. Or, tout le quiproquo (ou le passe-passe ?), qui divise les tenants des deux options opposées tient dans l’interprétation des revenus.
                 Les tenants de la dite ’flat tax’ (au sens classique) ne voient qu’une hauteur de gains pécuniers en valeur absolue. Pourtant, ne doit-on pas considérer que l’accroissement mensuel des biens d’un contribuable est proportionnel aux facilités dont il jouit au sein de la nation (infrastructures, niveau culturel, sécurité, etc. ...)  ? Dès lors que la nation apporte au contribuable des facilités proportionnelles à son revenu mensuel, il semble bien naturel de devoir changer d’optique et de chiffrer la dynamique des gains ! Or, pour peu que cette dynamique ait une forme exponentielle ( puisque « l’argent appelle l’argent » et que les mathématiques -cf intérêts composés ... - autant que l’observation et l’expérience nous le montrent) ... il convient de chiffrer revenus et impôts sur une échelle logarithmique ! Dès lors le taux fixe continue à se justifier ... mais sur un accroissement de richesse : dans une échelle log-log de l’impôt en fonction des revenus on doit effectivement arriver à une « flat tax » ! ( ... ce qui revient, en valeurs absolues, à un impôt progressif )

                ...
                 Enfin, pour faire évoluer le débat vers un changement de paradigme bien plus constructif, je me contenterai ici de rappeler (encore !) ce lien :  refondre le fisc ... smiley 


                • mpag 19 octobre 2013 15:11

                  La Flat Tax devrait s’appliquer uniquement pour les entreprises (actuellement en discussion en suisse sur le canton de Genève notamment) 

                  Impôt progressif uniquement sur les particuliers (suivant les revenus pour financer un modèle sociale........attention avec plafond sur les haut revenus, le bouclier fiscal est juste malgré le dogme populaire.)
                  Cependant je rejoins Spartacus sur le coût de notre modèle sociale et sur les politiques incapables de gérer efficacement un pays qui ont entraîné la France dans cette situation

                  Plus intéressé par leur partie qu’à leur patrie.........

                  Je travaille en suisse et je peux vous dire que de l’autre coté de la Frontière, les politiques ont des dizaines d’années d’avances sur les nôtres concernant l’intérêt général, les impôts et j’en passe 

                  • wesson wesson 19 octobre 2013 22:11

                    Barre toi de ma France et va compter tes picaillons en Suisse, parasite !


                  • Luc le Raz Luc le Raz 19 octobre 2013 15:39

                    « L’impôt progressif est né du manifeste communiste » Wow ! Vite il faut que je le dise lors de ma prochaine réunion du Tea Party ! Un argument de poids contre Obama. Merci Asparagus. smiley


                    • escoe 19 octobre 2013 17:13

                      Ce sont ces petits pays Baltes excédés de l’expérience communiste, qui ont les premiers en Europe décidé de jeter les premiers le manifeste communiste à la poubelle et donc la source idéologique de l’impôt progressif pour le remplacer par la Flat Tax.

                      Ah hummmmm, les pays baltes faisaient partie de la Russie avant que l’Alsace et la Lorraine ne soient françaises. Et avant ils dépendaient de la Suède. Vous croyez que c’était déjà le communisme ?


                      • antyreac 19 octobre 2013 23:10

                         manifestement des lacunes en histoire....


                      • Robert GIL ROBERT GIL 20 octobre 2013 09:08

                        antyreac,
                        je ne comprends pas ta declaration, tu a des lacunes en histoire, trés bien, mais ce n’est peut-etre pas le seul domaine ou tu a des lacunes ...alors va tu nous faire un inventaire ?



                        • amiaplacidus amiaplacidus 20 octobre 2013 17:04

                          Membres ou électeurs de ceux qui veulent s’appeler « parti socialiste français » il n’y en a certainement plus beaucoup.

                          Mais socialistes, certainement beaucoup plus.

                          SVP, ne pas confondre !


                        • epicure 20 octobre 2013 23:33

                          Quel alignement de mauvaise propagande :
                          états unis pendant les 30 glorieuses avant la contre révolution conservatrice = forte progressivité de l’impôt et forte croissance.
                          états unis après la contre révolution conservatrice = limitation de la progressivité de l’impôt et faible croissance.

                          Les 30 glorieuses ont été une période où l’ascenseur social a marché à fond, contrairement à ces 30 dernières années.

                          Les pays scandinaves ont été les pays les plus égalitaires en terme de revenu, donc avec une forte progressivité des impôts ( plus bas indice GINI au monde ), et ont dévelppé en même temps des politiques de liberté individuelles plus avancé que nombre de pays surtout ceux sous gouvernance conservatrice ( donc de droite et anti socialiste), grâce à la social démocratie au sens réel du terme (pas la soumission à l’ordo capitalisme).
                          Donc cela détruit toute l’argumentation de l’article qui fait le lien entre flat tax , prospérité et liberté individuelle.
                          Les partis les plus opposés à la ré^partition des richesses n’ont jamais été les plus fervent défenseurs des libertés individuelles.
                          Donc il faudrait arrêter de faire croire qu’être anti socialiste c’est défendre les liberté individuelles, non être anti-socialiste c’est avant tout défendre les intérêts égoïstes des plus riches.
                          L’ultra libéralisme c’est d’une part la marchandisation de la société d’une part et d’autre part enrichir les riches et appauvrir les pauvres en supprimant toutes les mesures qui permettent de limiter les effets de la pauvreté ( la flat tax fait partie de cette stratégie ploutocrate). Donc au final la société ultralibérale que soutient le gus de sparte c’est une société où les capacités de décisions, l’accès à la moindre chose dépend de l’argent. Donc dans une société sans égalisation des revenus cela veut dire que certains peuvent tout se permettre, mais que d’autre ne peuvent rien faire, ni manger, ni s’éduquer, ni se soigner, ni penser librement (pas d’accès à une information libre des ploutocrates) etc... Pas besoin de lois autoritaires et de flics surarmés pour faire une société d’oppression où certains n’ont pas de liberté, faut juste appliquer les idées du gus de sparte jusqu’au bout de leur logique.
                          Quelqu’un qui défend l’enrichissement des plus riches ne défend pas la liberté, mais au contraire, il défend une société de contraintes pour le plus grand nombre par l’argent ;, ce n’est plus la volonté de l’individu qui détermine ce qu’il peut faire, mais uniquement ce qu’il possède, tu possèdes beaucoup tu peux tout te permettre ,, tu possède moins tu as moins de liberté, Tout le reste sur l’initiative personnelle c’est du blabla ne servant que les intérêts des ploutocrates, c’est vrai que quelqu’un qui n’a plus rien à la fin du mois et doit faire des choix douloureux, peux avoir beaucoup d’initiative économique...


                          • bourrico6 21 octobre 2013 10:10

                            c’est obligatoirement à charge, caricatural, biaisé par l’influence idéologique des programmes politisés de gauche.

                            Pourquoi reproches tu aux autres de faire ce que tu fais toi même ?

                            l’éducation nationale n’a jamais exposé les autres formes possible de l’impôt

                            Et les écoles d’économie n’ont jamais exposées d’autres modèles économiques possibles non plus, en dehors d’une croissance qui n’est qu’un mythe et un leurre mortel, c’est le vide sidéral !

                            Et oser venir vendre le fait que plus t’as de fric, moins tu paies en proportion, faut n’avoir aucun scrupules à afficher son avidité, son égoïsme, son coté nuisible.

                            A vomir !

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