D’abord, passez le fric !
La rentrée… Apres l’intermède des vacances, on sait que se remettra bientôt en marche en France, comme dans toutes les démocraties à l’occidentale, le bavardage oiseux des politiciens et des médiacrates, menant à ces quelques moments d’excitations où l’on demandera au peuple souverain s’il est satisfait de ce qu’ont fait pour lui ses mandataires, les gouvernants : il y aura des élections

Des élections.... et comme toujours et partout, de ce brassage de méninges périodique accompagné d’une logorrhée dont le syndrome est désormais sans surprise, il sortira beaucoup de chaleur et bien peu de lumière. La sensation de suffoquer dans un système clos, toutes issues barrées et toutes lampes sous le boisseau. Est-ce que vous n’en avez pas assez qu’on se moque de vous ?
Car on vous demandera d’opiner sur des questions dont les réponses sont connues et des équations qui n’ont qu’une seule bonne solution. Considérant le large consensus qui s’est établi – à tort ou à raison, est une autre question – sur le but et les objectifs de notre société, les décisions à prendre et le gestes à poser sont déjà déterminés par les experts ad hoc et l’on n’en changera rien.
A quoi sert tout le cirque médiatico politique ? À obtenir votre collaboration sans heurts au fonctionnement de cette société en vous faisant croire que c’est VOUS qui avez pris ces décisions… et à désigner les guignols de service qui porteront l’odieux des bavures programmées ; car sans un amiral à pendre, le bon peuple pourrait se fâcher.
Pourquoi toutes les élections déçoivent-elles ? Parce que le peuple souverain n’a pas le droit de poser les deux (2) seules questions qui l’intéressent vraiment, deux questions sur le fric…
1. Pourquoi la richesse est-elle si mal répartie que l’immense majorité d’entre nous vivions dans une relative pauvreté, voire la misère, alors que le progrès qui a apporté la science et la technologie permet l’abondance ?
2. Qu’allez-vous faire, VOUS l’élu à qui on confiera démocratiquement le pouvoir, pour corriger ces disparités en redistrbuant assez de la richesse et mettre fin à la flagrante injustice qui pourrit la société ?
Quand le peuple aura la réponse à ces deux (2) questions, alors, mais alors seulement, ce ne sera pas une insulte à son intelligence de lui demander son avis sur les grandes orientations de notre gouvernance et, a fortiori, sur les détails techniques de la mise en action de ces orientations. Avant de passer à toutes ces questions de santé, d’éducation, de justice, de culture, d’immigration, etc., il faut donc répondre à ces deux (2) grandes questions sur le fric.
En attendant qu’on ait répondu à ces deux (2) questions, Quidam Lambda, sait qu’on se fout de sa gueule
La première question est académique et les éléments de réponses sont simples. Ils sont partout dans les bouquins et sur le Web. Chacun peut trouver une réponse à son gout, il lui suffit de sortir de la transe hypnotique induite par notre éducation puis maintenue par les médias, pour comprendre INSTANTANÉMENT la situation.
1. La richesse est mal répartie, parce que la nature humaine pousse l’Individu à s’en accaparer toujours tout ce qu’il peut. À la hauteur d’abord de son insécurité, puis de sa volonté de jouissance et de puissance.
2. Parce que la division du travail rend plus avantageuse la vie en société, l’individu accepte des limites à son égoïsme que lui impose, la société, mais il fera toujours tout pour biaiser les règles en sa faveur.
3. Il en découle des inégalités croissantes à la mesure du pouvoir de chacun et les lois lois ne visent plus à faire regner la justice ; elles reflètent l’équilibre des forces entre les sociétaires ; le concept de justice n’est là que pour rationaliser le consensus. Les lois sont faites pour PROTEGER les inégalités.
4. Une gouvernance doit néanmoins s’assurer que ces inégalités acceptées, sans quoi il n’y a pas de société.
5. Il faut donc de temps en temps remettre les pendules à l’heure… Le moment est venu de le faire
La deuxième question est bien concrète. Quiconque ne voit pas qu’une certaine redistribution de la richesse est aujourd’hui essentielle à la survie de la société est un imbécile. Quiconque ne le dit pas est un hypocrite.
La question préalable à poser à tout candidat, aujourd’hui, est donc en deux (2) volets :
a) dans quelle proportion allez-vous redistribuer la richesse ....
b) comment procéderez-vous pour y parvenir ?
L’homme politique qui ne répond pas à ces question n’est pas une partie de la solution, mais du problème. Il ne mérite pas une seule minute d’attention.
Ce que la population attend de ses gouvernants, TOUT DE SUITE, c’est qu’ils procèdent sagement à une nouvelle répartition de la richesse, sans violence et au profit, sinon de tous, ce qui serait utopique, de tous ceux au moins sans l’accord desquels cette répartition ne pourra se faire correctement.
Il y a diverses façons de procéder. J’ai ai proposé une. On a des choix. Ce que l’on doit exiger, cependant, c’est que le gouvernement pérennise l’effet positif d’une redistribution de la richesse par la mise en place d’un régime universel de revenu/travail garanti. Favorisant ainsi de toutes ses forces une redistribution constante raisonnable de la richesse par un revenu de le travail et non par l’assistanat.
L’avenir de notre société passe par la volonté de redistribuer la richesse et de remettre immédiatement au travail chaque travailleur apte au travail, garantisse à chacun un revenu conforme à sa compétence reconnue, QUELLES QUE SOIENT LES FLUCTUATIONS DE L’ÉCONOMIE. Que ceux qui spéculent ne briment les intérêts de celui qui produit.
Dans le contexte actuel, parler d’autre chose est inacceptable.
Pierre JC Allard
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