Dans le ventre du monstre Europe
Comment liquider la démocratie, peu à peu, pas à pas, années après années, tout en donnant l’impression qu’on la chouchoute, qu’on la désire, qu’on la bonifie tel est le but de la bureaucratie européenne.
De ce projet « l’Europe » qui fit tant rêver les hommes, reste un nom comme une plaie. Soigneusement entretenue par les médecins qui en vivent… Vouloir en sortir à tout prix, retrouver l’Etat-Nation disent les uns, reconstruire l’Europe des peuples disent les autres, telles sont les questions urgentes qu’il faut traiter. Car cette Europe, telle qu’elle évolue, est un tombeau.
Comment cela est-il possible ?
Céline Meneses propose cette étude.
J’étais aux « Remue-méninges » du Parti de Gauche à Saint Martin-d’Hère et « la dérive de l’Europe austéritaire » était une des réunions auxquelles j’avais choisi d’assister. Céline, déléguée nationale Europe du parti de Gauche et collaboratrice du groupe GUE-NGL à Bruxelles, est bien placée pour étudier l’évolution du monstre. Elle appartient aux jeunes pousses du PG. Je l’avais vue, à Hénin-Beaumont, tracter et faire du porte à porte. Très jolie fille, Céline est aussi une guerrière qui ne lâche rien, engagée sur tous les fronts. Elle rentre de l’Equateur. Et dans la salle de fac du campus, immense, de Saint Martin-d’Hère, attendant que la vidéo se mette en place, après avoir demandé aux uns et aux autres de se présenter, elle évoque à son tour son séjour en Équateur, six ans après une première visite. Eblouie de voir les progrès accomplis dans le pays de Rafaël Corréa.
Dans la salle, c’est le hammam. La moiteur de la fameuse cuvette de Grenoble. Mais la fraîcheur des bonnes volontés, de l’envie de savoir pour agir ensuite compense.
« La dérive de l’Europe austéritaire », tel est le titre de cette commission. « Austéritaire » est un néologisme créé par Jean-Luc Mélenchon et Céline Meneses. Oui, l’austérité autoritaire. Imposée. Nous vivons sous une tyrannie féodale protégée par des accumulations de directives, de règlements, qui tombent comme des balles, dans des sessions obscures où le monde libéral, qui a bien placé ses armées, emporte tout sans coup férir.
L’austérité pour les uns est la fortune pour les autres. Si peu d’autres. Entre les deux toute une masse dont certains croient encore qu’ils échapperont au Monstre. Il faut apprendre que « Non ».
Apprendre et enseigner, plus tard, dans dans sa ville : tel est l’objectif des « Remue-méninges » du Parti de gauche et ensuite des « Estivales Citoyennes » du Front de Gauche.
L’exposé de Céline est clair : elle va nous montrer l’évolution de cette Union Européenne qui, sous prétexte de donner plus de démocratie aux institutions, les rend encore plus opaques. Plus ruineuses pour les peuples.
D’où vient cette dérive ?
Voyons les réalités d’avant et d’après Maastricht.
L'acte fondateur de l'Union européenne est la Déclaration du 9 mai 1950 de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères. Sous l'impulsion de personnalités politiques surnommées « Pères de l'Europe », comme Konrad Adenauer, Jean Monnet et Alcide de Gasperi, six États créent en 1951 la Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Or, cette belle initiative souffre, dès le départ, d’une absence de démocratie. Il y a un parlement mais ce parlement n’a aucun rôle législatif. Il porte le nom d’assemblée, Il ne peut proposer des lois. Ses députés ne sont pas élus mais proposés par les gouvernements.
C’est en 1962 que l’assemblée prend le nom de Parlement ce qui n’est qu’une figure de style car il n’aura toujours aucun rôle législatif ou consultatif.
En 1974, cependant, une grande idée « démocratique » voit le jour : les députés seront élus au suffrage universel. Cela se produit pour la première fois en 79, élection populaire puisque honorée d’une incroyable participation de 60% des électeurs. Participation qui ira sans cesse décroissant. L’électorat se désintéresse vite d’un vote pour un gouvernement lointain dont il n’entend parler que pour des décisions contestables.
A nouveau en 1997, lors du traité d’Amsterdam, la volonté de donner de nouveaux pouvoirs à ce « parlement » peut un temps faire rêver.
Quand les précisions tombent, déception.
Trois nouvelles actions lui sont accordées. Il peut régir :
-Sa propre organisation
-Le statut du médiateur européen.
-La fonction du médiateur européen.
Il hérite également d’un pouvoir co-décisionnel avec la commission. Il peut faire des propositions pour amender ou bloquer. Si le conseil n’accepte pas, on revient à la commission.
Malheureusement toutes ces dispositions ne servent pas à grand-chose car dans bergerie la majorité qui décide est néo-libérale. Moutons obéissants au capital. Représentants de peuples ayant cette mentalité qu’il faut obéir aux maîtres quoi qu’ils décident. Et être craintifs. Rester dans son coin et se taire.
Comment se passe le travail dans ce temple du néo-libéralisme ? Ca ne chôme pas. Les tondeurs y vont fissa-fissa. Pas de temps à perdre : chaque jour tombent des dizaines de rapports, de recommandations, de résolutions !
Mais, allez-vous dire, les pays ne font-ils pas ce qu’ils veulent ? Ne parlons plus de pays. Parlons de gouvernements, acquis à la cause libérale. Ce qu’ils veulent, c’est octroyer le maximum de pouvoirs aux organes non-élus.
Mais que font les députés européens ?
La plupart sont libéraux. Ils votent selon leur essence. Ceux qui représentent « la vraie gauche » peuvent bien présenter tous les amendements qu’ils veulent car ils seront rejetés. Démocratie.
Il neige sur leur tête une foule de textes. Non pas des directives qu’il faut transposer dans les lois mais des règlements qu’il faut appliquer tels quels. Ne perdons pas de temps. Des règlements, bien sûr, qui fixent l’austérité.
Et les initiatives citoyennes ?
Un labyrinthe. Un parcours du combattant. C’est fait pour arriver nulle part. Ce mot « citoyen » n’est pas traduit en globish europen. C’est un gros mot.
Les citoyens, d’ailleurs, pour la plupart, ignorent qui est leur député européen.
Faudrait-il donner davantage de pouvoir au « parlement européen » pour qu’il assomme la commission de son autorité ? Ce serait sans grand résultat.
Le parlement est la pépinière de la commission. C’est attendre d’une portée de chiots qu’ils s’attaquent au grand méchant loup ; et ils ne grandissent jamais. Ils sont à tout jamais édentés, biberonnés de précieuses indemnités. Libéraux.
Ceci amène tout naturellement à dire que cette Europe est atlantiste qu’elle va sombrer doucement dans ce grand marché transatlantique qui va noyer les derniers fétus de liberté.
Parlons un peu de la « règle d’or. » Joli nom. Très trompeur. C’est un peu comme si on appelait les pédophiles « les amis des enfants ». La règle d’or est la règle de l’austérité. L’or n’est pas pour tout le monde.
Là encore le silence des medias a joué un rôle parfait.
Personnellement je n’ai lu, pour la première fois, cette expression que dans un article d’Emile Wolf sur Agoravox. Il y a un peu plus d’un an.
Or cette « règle d’or », est une création de Salazar, le grand démocrate. Elle a laminé le Portugal et le Chili de Pinochet. C’est un jouet de dictateurs. En 92, elle vient de naître. (Déjà vingt ans !) Elle impose alors aux différents Etats de ne pas dépasser un déficit de 3%. Que personne n’arrive à respecter. Aucun Etat ne se sanctionne. Cela reste du domaine des vœux pieux.
En 97, le pacte de stabilité et de croissance réitère cette exigence. Encore en vain. Seul le Luxembourg respecte cette règle. (Comme quoi, être un paradis fiscal peut être utile.)
En 2005, nouvelle réforme du PSC. Comme personne n’arrive à être en dessous de 3%, il est dit que le déficit ne doit pas dépasser 1%. Logique Européenne. Sans résultats, on s’en doute.
En septembre 2011 le parlement valide le « Six pack « (tiens un nom anglais ?) Le "six-pack" renvoie aux six actes législatifs destinés à rendre la gouvernance économique plus rigoureuse dans l'UE. Quatre propositions traitent de questions budgétaires, y compris de la réforme du pacte de stabilité et de croissance de l'UE, tandis que les deux autres portent sur l'identification et la correction effective des déséquilibres macroéconomiques au sein de l'UE et de la zone euro. ( Ah ! le vocabulaire de la bureaucratie européenne !)
Les sanctions qui frapperont les Etats qui étaient, on l’a vu, oubliées au fond d’un carton, seront semi-automatiques.
Ubu land. Mais ça rapporte gros
Une solution qui vient tout de juste à l’esprit est : « Pourquoi ne pas sortir de cette Union ? » C’est la proposition de certains et beaucoup de Français sont favorables à cette idée : sortir de l’Europe. Retrouver son indépendance et sa souveraineté nationale.
Admettons. La France retrouve son indépendance. Mais ce n’est pas l’indépendance qui est essentielle, ce sont les conditions de l’indépendance.
D’une part, sortir de l’Europe est prévu dans le traité de Lisbonne mais assorti d’amendes ruineuses. Comment ce problème se règle-t-il légalement ? D’autre part, dès le lendemain, que se passe-t-il avec le franc et le monde de la finance ? Les traders ont-ils disparu ? Est-il interdit de parier sur la ruine d’un pays ? Les agences de notation sont-elles interdites ? Qu’en est-il des accords industriels avec d’autres pays d’Europe ?
Nous sommes au fond d’un tel traquenard.
Par ailleurs, se séparer des autres peuples d’Europe ? Ces peuples ne sont pas une entité fumeuse. Ce sont des peuples, comme nous, exploités comme nous, qui défilent dans les rues, qui s’indignent et se révoltent. Les peuples ont besoin des peuples. Toute la vague des peuples de l’Europe doit s’abattre sur la tour de Babel qui de Bruxelles défie notre liberté séculaire !
Le dernier acte se joue sous nos yeux. Tragique. Il est parfaitement expliqué dans un petit livre édité par Bruno Le Prince : « L’Europe austéritaire ». Et signé par Mélenchon et Céline Meneses.
On bouillonne en lisant ce livre. En suivant les magouilles des représentants non-élus de l’Europe.
Je vous en propose l’étude demain.
En attendant, hier, en Espagne et au Portugal, le peuple en masse est encore descendu dans la rue.
Pour rien encore une fois ?
Quand allez-vous dire clairement, les Goldman Sachs de l’Europe, que vous vivez dans un Olympe où le peuple n’est que bétail ?
Quand allez-vous laisser tomber le masque pour de bon ?
Jusqu’à quand, messieurs les « socialistes » allez-vous jouer la comédie de la démocratie ?
Savez-vous où vous allez de ce pas, si ce traité est signé ?
C’est la gauche qui vendrait son pays à la Finance ? C’est la gauche qui serait une main plus mortelle que la droite, alliée traditionnelle du capital ?
De quoi serait synonyme ce nom : « Hollande » ?
Vous êtes devant l’histoire, M. Hollande. Sortez de la mollesse de votre portrait officiel, dans votre petit jardin où les drapeaux des peuples sont si loin. De cette atonie, de ce vide inexpressif qui symbolise l’anesthésie d’un vrai représentant du peuple.
Pour la marche à Paris du 30 septembre, c’est toute une organisation qui se met en place. Chaque jour un nouveau syndicat, une nouvelle association s’ajoute au groupe et annonce sa participation.
Le Front de gauche s’efface devant le Front du peuple.
Et ceux qui disent : « Ca ne servira à rien », que préférez-vous pour la prochaine ponction du TSCG ? On prend 50 milliards sur l’Education Nationale ? Sur la santé ? Sur la sécurité Sociale ?
Ca ne servirait à rien ? Quoi ! Vous voulez dire que la voix du peuple, à partir du moment où il a voté, quels que soient les mensonges et les trahisons de ceux qu’il a élus, faute de mieux, n’a plus aucun poids ? « Va te coucher et mourir en nous laissant ton héritage ! » C’est cela le message subliminal du TSCG ?
Mais comment s’appelle ce régime ?
Tous, qui vous informez, informez les autres.
On donne l’ordre à notre démocratie, ou du moins à ce qu’il en reste, d’être esclave sans appel.
La photo représente la manifestation du 15 septembre à Lisbonne.
80 réactions à cet article
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Vous avez raison Ariane et merci de votre travail. J’ai eu un document en main du parlement européen, en anglais bien sur, dès que je le retrouve, je tente la traduction, il est est écrit en parlant du MES :« si cela ne passe pas par la voie démocratique, il faudra comme d’habitude passer par la porte de derrière... », on ne peut être plus clair, pas de précision quand à l’utilisation de vaseline
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Oui, tout à fait exact. c’est énorme, mais c’est comme ça.
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Ariane, voyons !
La CECA à l’origine de l’Europe a été créée par trois pays : La Belgique, la Hollande et le Luxembourg à l’instigation de Paul-Henri Spaak. Ce n’est qu’un an après que naquit l’idée d’un espace européen sous l’égide des personnes que tu cites - en omettant une nouvelle fois Paul-Henri Spaak d’ailleurs alors qu’il en fut le moteur.
Je ne suis pas plus nationaliste que toi - et même sans doute beaucoup moins - mais je m’étonne quand même de constater que ceux qui mettent sans cesse en avant un internationalisme des exploités redeviennent nationalistes lorsqu’il s’agit de détourner les vérités de l’Histoire.
Bien à toi quand même. -
Oui, mais l’origine « originelle » est tout de même celle que je cite ! Et pour tout te dire, comme tu le vois, c’est le pourrissement constant de la démocratie dnas cette « création » qui nous ronge et dont il faut nous débarrasser.
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Là, d’accord avec toi. Bisous.
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« Je suis entrée dans une communauté il y a quelques décennies. Au début nous n’étions pas très nombreux, et relativement libres. Le Grand Gourou n’était jamais là, seuls deux ou trois d’entre nous avaient des contacts avec lui et nous prodiguaient Sa parole, ses préceptes, ce sont les Apôtres. »
« Et au fil du temps, des années, nous sommes devenus de plus en plus nombreux, de moins en moins libres. Les Apôtres du Grand Gourou se sont mués en chefs, nous avons été spoliés de nos derniers biens personnels au nom de la Communauté mais personne ne sait ce qu’il est advenu de ces biens : ils ont disparu. »
« La nourriture s’est faite plus rare, nous devons maintenant travailler de plus en plus dur, de plus en plus longtemps et donner aux Apôtres une part croissante de nos productions pour, nous disent-ils, aider d’autres communautés plus éloignées qui nous sont inconnues. »
« Je sens bien qu’il y a un désir de rébellion chez certains mais comment s’unir ? Nous sommes maintenus à l’écart les uns des autres, nous ne parlons pas la même langue, certains ont des privilèges grâce à leur zèle quand d’autres sont régulièrement punis, affamés, et laissés sans forces. »
« Les Apôtres et ceux que j’appelle maintenant leurs kapos font quotidiennement de grands discours et aucune contradiction n’est permise. Mais il y en a de plus en plus qui en secret parlent de s’enfuir ou pire, d’enfermer, voire d’assassiner les Apôtres et les kapos. »
« Et puis récemment est apparu un des kapos qui jusque-là était assez discret, c’est Jean-Luc, il organise des réunions clandestines (je me demande comment il ne s’est pas fait encore prendre), il nous dit que la solution n’est pas de tout remettre en cause, que la Communauté est une excellente chose, que sans elle ce serait le chaos et l’inconnu et qu’il faudrait juste changer certains détails qui nous rendent la vie dure, et que pour ça il est prêt à se sacrifier pour nous. Il est très courageux Jean-Luc »
« Il veut donc qu’on soit les plus nombreux possible à le soutenir pour accéder au rang d’Apôtre car c’est seulement ainsi, nous dit-il, qu’il pourra s’adresser directement au Grand Gourou et le convaincre de changer les choses. »
« Pour l’instant la majorité des plus virulents s’est calmée et soutient Jean-Luc qui a accédé à un grade intermédiaire il y a quelques mois. Et il n’a de cesse de nous répéter que notre sort serait bien pire sans la Communauté et qu’il est proche le jour où il va accéder au statut d’Apôtre, et qu’il pourra alors persuader le Grand Gourou que nous nous sommes trompés de voie. »
"En attendant, les conditions de vie empirent chaque jour un peu plus, je me demande même parfois si le Grand Gourou est vivant ou s’il a jamais existé, les Apôtres et les kapos sont devenus inflexibles sur les règles - et il y en a de plus en plus ! - mais ils laissent Jean-Luc s’exprimer et organiser des réunions. Alors nous prenons notre mal en patience et nous faisons confiance à Jean-Luc : que ferions-nous sans la Communauté ?"
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Perso, le jean-Luc que je connais veut tout remettre en cause. Il n’a pour maître que la communauté. Et quand la communauté aura pris le pouvoir, tel un Taoïste, il veut disparaître.
Comme quoi le prénom ne fait pas tout. !!
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« tout remettre en cause » ?...
Nous n’entendons ou ne comprenons assurément pas la même chose. Et personnellement, peu m’importent les grands discours ou les petits dialogues, seuls les faits concrets et leurs conséquences pratiques m’intéressent. Et je vous conseille de ne pas suivre aveuglément monsieur Mélenchon qui est bien ce kapo qui sous des apparences de dissident critique - voire révolutionnaire ! - ne remet absolument pas en cause les fondements de notre misère présente et à venir.
Cet homme n’est au mieux qu’un des « porteurs » dans la Caverne de laquelle vous n’êtes pas encore tout-à-fait sortie. Dommage puisqu’une grande partie de vos réflexions sont justes mais que, freinée que vous êtes par votre « héros », vous n’en tirez pas encore toutes les conséquences. -
« On demandait à Anaxandre, fils d’Eurycrate, pourquoi les Spartiates n’avaient pas de trésor public : C’est, dit-il, de peur que ceux qui seraient préposés à sa garde ne fussent exposés à se corrompre. » 4
Voici des propos sensés d’anaxandre, pour éviter les vôtres qui ne le sont pas.
Vous n’aimez pas mélenchon. Soit. mais il est ici question du Tscg pour lequel il fait un immense travail.
il n’est pas mon héros mais un homme politique actif dont le talent oratoire, constaté par tous, le met cent coudées au-dessus de la vie politique actuelle. -
Monsieur Mélechon, que je n’ai pas à aimer ou à ne pas aimer - vous vous méprenez sur le sens de l’engagement politique - ne serait pas votre « héros » ? Bien, mais j’affirme pour vous avoir lue qu’il est toutefois votre « étoile » (aveuglante ?), ce qui n’est pas très propice non plus à la capacité d’émettre une critique objective sur un politicien, chacun en conviendra. De même que la qualité oratoire que vous semblez admirer n’est absolument pas un gage d’honnêteté et de vérité. Vous finirez, je n’en doute pas, par l’apprendre.
(Quant à vos remarques sans intérêt sur Sparte, Anaxandre et mes propos qui ne seraient pas censés, sans apporter la moindre démonstration aucune, avouez que ce n’est pas d’un bien grand niveau...)
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Vous vous chargez suffisammenet d’être démonstratif, je n’ai pas à en rajouter. TSCG please.
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Ce n’est pas en lui limant les ongles que vous terrasserez le monstre.
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les médias béni oui oui et le spécialiste qui a les yeux grand ouvert
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SjSVySZKNCw
pour ceux qui ne savent pas ce que sont les TSCG
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/09/08/la-tscg-pour-les-nuls/
le monstre Europe dites vous eh oui et il va tous nous bouffer le monstre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!-
’’ Comment liquider la démocratie, peu à peu, pas à pas, années après années, tout en donnant l’impression qu’on la chouchoute, qu’on la désire, qu’on la bonifie tel est le but de la bureaucratie européenne.’’
Pourquoi ne pas voir du coté du PJE (Parlement Juif Européen) naissant !? bien que conçu bien avant tout comme la conception d’un nouveau-né qui, de fait va remplacer le parlement européen sans coup férir, doucement, lentement, jusqu’au jour ou petit deviendra grand, et là s’en sera fini de l’Europe ‘’démocratique’’.
Les agissements du néo président Hollande sont dans la continuité du programme Sarkozy, non pas au service de la France mais bel et bien pour un projet plus vaste et secret.
Hollande différent de Sarkozy !? C’est juste pour les naïfs.
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Entièrement d’accord sur un point : Hollande est la digne (ou l’indigne) continuation de sarkozy.
Il y a un parlement juif européen ??? Je ne le savais pas. -
Le CRIF a protesté en disant que ce parlement était une fumisterie. Ce n’est d’ailleurs pas un parlement.
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Oui. Je le croyais en gestation. Je ne suis pas sûre qu’il existe déjà mais les préparatifs sont en cours
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Le CRIF ? Qui... Je n’ai apercu que l’annonce de la création de ce parlement, mais pas vu d’opposition officielle et publique.
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Atterré. Je reste atterré devant cette dialectique. Ce n’est même ^plus de la dialectique, d’ailleurs, c’est de la réthorique, presque de la poésie, en fait. Difficile à définir... J’oscille entre romantisme naïf et cartomancie biblique. Ariane, vous allez me valoir un record de moins, mais vraiment, je ne peux pas m’empêcher : A vous lire, on comprend pourquoi on dit que les extrêmes se rejoignent : ce texte pourrait autant servir le FN que le FdG, à quelques pets de coccinelles-près.
Enfin... au moins on sent la volonté, c’est déjà ça, mais quel gâchis en définitive ! Allez, je vous plusse, ça vous plaira.
Souvenez-vous : le con c’est l’Autre.
Comme il devrait plaire à un certain nombre que ce fût moi, ce soir... Tant-pis, fallait que ça sorte.
Merci Ariane de votre contribution socio-politique à un débat que vous voudriez de civilisation, je suppose, mais qui reste de comptoir, désolé, vos lettres pourraient nous valoir mieux.
Franchement.-
Je viens de relire « agrégée de lettre dans une autre vie, puis auteur dramatique... ».
Je comprends tout ! J’efface tout !
Bravo Ariane, c’est du bon ! -
Ca pourrait nous intéresser d’avoir un raisonnement logique derrière vos gémissements d’opprobre ; sinon, c’est seulement déplaisant.
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« gémissements d’opprobe »
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, un argument ! enfin ! -
Mr. Aguéra, vous ne vivez probablement pas sur la même planète que les grecs, les portugais, les espagnols, les italiens, les lybiens, les syriens et les iraniens.
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Cher Monsieur Taton,
Merci de me faire la liste de vos actions militantes -probablement exemplaires- de ces derniers mois afin que je m’en serve de modèle. Il fait bon derrière votre Klavier ?
Vous vous trompez, mais ce n’est pas grave, rappelez-vous seulement de temps en temps que le slogan UMPS est commun au FdG et au FN. Comme je disais, le con, c’est l’autre et donc moi, aucun doute.
Continuez, en 40 ans, j’en ai rencontré pas mal, des découvreurs de solutions et autres donneurs de leçons, mais comme le con que je suis, je ne crois ni tout ce que je lis, ni à l’astrologie ni à la cartomancie ni à la magie, au contraire, apparemment, de certains.Y’a qu’a prendre l’argent au riches, ’cré-nom-de-dieu, la voilà la solution... Voilà un bon, un vrai programme : remarquez, ça nous fera bien quelques centimes d’euros chacun... et encore, si le partage marche. Vite, un décret !
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Combien de lybiens avez-vous hébergés à propos ?
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Combien de fois êtes-vous allé au tribunal, cette année ?
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Et c’est quoi votre nom ?
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Ah on est bien partis avec des pantins pareils...
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Attéré, je le suis aussi mais par l’absence totale d’argumentation cohérente à votre critique à cette article !!
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Peu m’importe qui vous êtes et peu importe qui je suis, Emmanuel. Je me braque contre votre absence passionnée d’argumentation. Je constate que l’Union Européenne sème chaos, rancœurs et destruction sur le Vieux Continent et au Moyen-Orient. Vous pourriez être Soeur Thérésa ou l’Abbé Pierre dans votre vie militante, vous ne pouvez pas vous prévaloir de vos accomplissements, quand bien même seraient-ils admirables, pour dire n’importe quoi.
Ce n’est pas parce que les extrêmes critiquent l’UE que l’UE est un projet réfléchi, modéré et progressif. L’UE dit « paix » et fait « guerre », dit « prospérité » et fait « misère ». L’UE est l’antithèse d’une coopération sereine, tolérante et raisonnée entre les peuples européens. L’Union Européenne est l’anti-Europe.
Mais si vous êtes convaincu du contraire, faites donc. Décortiquez les traités et l’actualité, démontrez aux pantins des extrêmes nauséabondes que nous sommes la légitimité et la salubrité de ce projet alter-démocratique.
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Enfin c’est pas du complotisme que de penser que Chavez essaye de déstabiliser la plus grande démocratie du monde !!! Qu’il par un narquois stratagème essaye d’usurmer à son peuple tout choix démocratique !! C’est un OPA nationaliste qu’il fait sur le vénézuela avec l’aide de Téhéran !!!
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Pour complottoutestcomplot tout ce qui n’est pas dit à TF1, France 2 ou médias attitrés, n’est que du complotisme : c’est simplissime, bêtissime, mais ça évite d’avoir à utiliser ce qu’il n’a pas : un cerveau !
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Je vous conseille les ouvrages, articles et conférences d’Annie Lacroix-Riz ; je suppose que la petite dont vous parler s’en est inspirée car ALR est une grande dame en ce domaine, interdite, évidemment de tout média et université !
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Oui, très intéressant. Merci de le rappeler.
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Bonsoir Juluch,
Sortir de cette Europe des technocrates est une nécessité absolue.Sortir aussi du gangsterisme de la finance, soutenu par ces mêmes gouvernements. ils vont un peu trop loin.
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« Sortir de cette Europe des technocrates est une nécessité absolue. »
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Je suis d’accord, mais alors pourquoi le FG ne préconise il pas la sortie de cette Europe Technocratico-maffieuse ?
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Ont ils peurs d’être assimilés à l’autre front ?
Peuvent ils exister indépendamment de l’autre front ?
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Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas très nets sur ce sujet... -
Si, le FDG est très net sur le problème de l’Europe et je me permets de vous l’expliquer.
L’Europe est la première puissance économique du monde.
C’est une construction, avec celle de l’euro qui nous a coûté assez cher pour ne pas mettre tout à la poubelle et ce d’autant plus que chaque nation isolée pourrait être une proie facile.Il faut sortir de l’Europe technocrate et faire l’Europe des peuples. Avec un smic européen. Tous les peuples d’Europe subissent un même martyre.
C’est la révolte des peuples d’Europe qui doit renverser cette Europe technocrate. Cela gronde partout. Même en Allemagne. Il y aura un point de non-retour. C’est certain. Le TSCG ?C’est un petit peu comme si on disait qu’on veut quitter sa maison avec les autres frères et soeurs parce que le père est pédophile.
Non, c’est au père de partir et aux enfants de garder la maison. -
@Ariane : « Avec un smic européen »
C’est votre point de vue perso ou bien celui du FDG ? -
FDG.
salaire minimum indispensable pour éviter les délocalisations. -
bonjour madame Walter,
parlant de salaire quel est donc celui du parangon de vertu dont vous
vous faites l’égérie ?
.Et s’agissant de salaire minimum ne serait ce pas plutot aux apparatchiks
de cette ripoublique qu’il faudrait l’appliquer ?
Asinus : ne varietur -
A la place de s’accorder sur un smic européen moyen ce qui n’a aucun sens, le Smic est de 600 euros euros au Portugal et de 150/200 euros en Bulgarie. L’UE devrait s’accorder avec le FMI et taxer les importations sur la différence de coût de main d’oeuvre entre la Chine, l’Inde, etc. Et ce coût moyen en Europe et surtout investir dans des grands projets européens à la place de... dormir. Ce sont les rémunérations des travailleurs des pays du tiers monde qu’il faut élever et non pas baisser des salaires minimaux qui étranglent déjà les travailleurs dans leurs pays respectifs.
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"C’est un petit peu comme si on disait qu’on veut quitter sa maison avec les autres frères et soeurs parce que le père est pédophile.
Non, c’est au père de partir et aux enfants de garder la maison.«
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Je ne partage pas votre point de vue, car l’Europe rêvée par le front de gauche n’existera jamais pour la simple et bonne raison que l’immense majorité des pays Européens sont représentés par des adeptes soumis au dieu marché et totalitarisme marchand (terme plus adéquat de ce que l’on nome habituellement libéralisme)
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Quand à votre métaphore sur le père pédophile, il faut commencer par fuir la maison afin de mettre à l’abri les enfants et ensuite faire mettre ce type en prison .
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Si l’on regarde les choses en face, le FG a servi à canaliser la colère à gauche pour ensuite faire élire Hollande le mou soumis au dieux marché et croissance. J’ai pourtant voté Mélenchon mais il m’apparaît de plus en plus comme un tartuffe destiné à confirmer cette célèbre phrase du Guépard de Visconti »Il faut que tout change pour que rien ne change"...
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Alors quand on ne peut rien changer, on tape sur les FN, parce que c’est pratique d’avoir un méchant fasciste pour passer à bon compte pour un résistant. -
Oui, les libéraux et les socios-démocrates ont pris partout le pouvoir. L’Europe vote à droite.
Mais ,comme on le sait, le yin succède au Yang. Il n’y a jamais d’exception. Surtout quand le dominant étouffe tout.Un nouveau monde doit naître et vous ne pouvez que le souhaiter.
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Je ne savais pas que le ront de gauche était soluble dans le Taoïsme
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Ariane,
Oubliez que vous étiez « Agrégée des Lettres » lorsque vous rédigez un article. Evitez les « images » :Il neige sur leur tête une foule de textes.
Je vous plusse pour la seconde partie de votre billet. Si vous souhaitez l’adhésion, restez « pratique » et cohérente. Je sais : quand on posséde votre tempérament de feu, c’est difficile.
Bonne soirée.
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je pensais à la retraite de Russie. cette armée entière ensevelie sous la neige....
Pourquoi s’interdire les images ? -
Pour la marche à Paris du 30 septembre, c’est toute une organisation qui se met en place
hollande tremble ,l’armée est sur le pied de guerre , on rappelle les réservistes !
faisons des provisions de sucre ,d’huile ,de conserves , d’essence pour ne pas être pris de court comme en mai 68 !!!!!
= rire de hollande -
ca rigolait bcp aussi autrefois sur les murailles de jéricho !
et pourtant :
« Au septième tour ,les murailles tombèrent ».Je préfère ceux qui marchent pour rien que ceux qui ricanent dans leur fauteuil.
C’est une question d’honneur personnel ;. -
En réalité, c’est le contraire. 7 million de personnes qui vivent directement des fonds publics, plus les retraites et un peu de clientèle diverses. Ainsi, dans le décile de revenu le plus bas, plus de la moitie des revenus sont des transferts monétaires et non monétaires. Un système absolument anti démocratique ou nombre d’entre eux sont payes a temps plein ou temps partiel pour se consacrer a la défense de la dépense publique qui les fait vivre. Militant, association, élus. Enfin, une feroce lutte de classe entre ces parasite pour tirers la couverture a eux.
Comme ils sont quand même minoritaires dans la société et qu’ils ont du mal a partager, la logique serait que les impôts augmentent sans arrêt. A la fin on aurait une moitie de la population bossant dur et vivant pauvrement, pour nourrir l’autre moitie qui en échange leur donnerait des « services publics ». Progrès par rapport a avant 1789, ou le nombre de parasite, clergé et aristo compris, vivant de l’argent public, était sans doute un peu inferieur.
Mais la, ce serait la révolution quand meme, des nuits du quatre aout, etc...Alors la partie la plus privilégiée (PS), n’a pas d’autre choix que de se réfugier derrière la ’contrainte externe« , l’europe. Il y a assez de fric pour nous, pas pour vous, et du reste, nous on voudrait bien, mais c’est l’Europe qui ne veut pas. Ajoute au »ce sont les riches qui sont mechant, et d’aileurs regardez, nous faisons des tranches a 75% ( 200 millions d’euro previsionnels pour 40 milliards nécessaires). Et puis, « c’est cela ou Sarko, qui lui veut diminuer le gateau ».Avec cela, le PS est sur que les autres votent bien quand il le faut. Occupe, les FdG contre des moulins a vents ( le traite). Surtout, évite la vraie question qui ferait mal : celle du partage interne au gauche des prébendes existantes qui pour le coup, permettrait plus de vraie justice.Les supplétif des « gauches authentiques » qui se font gentiment balader ainsi sans vraiment réagir n’ont que ce qu’ils méritent. Avec leur culture marxiste, il devraient être bien place pour démonter ce système. Ne le faisant pas, ils démontrent qu’ils préfèrent continuer a profiter de leurs privilèges, tout en faisant pression sur les grands frères PS pour espérer quelques miettes de plus pour eux.
Heureusement qu’il reste les droites pour avoir de vraies préoccupations sociales-
« droites »= « vraies préoccupations sociales » ??
Tu veux parler des dames patronnesses ?
On sait ce que veut la droite.
Tout offrir au privé et laisser les pauvres au bénévolat.Je note l’activité extrême des partis de droite en ce qui concerne le TSCG.
La droite est une pensée soumise à la religion et à l’Etat. La critique des errances de la société n’est pas leur trip. On ne dit pas du mal du chef. Et ça date de loin -
Faut vraiment un recyclage intellectuel au sein de la « vraie gauche » Quand on accuse les partis libéraux d’être soumis a l’État, quand on accueil a la fete de l’huma. les neostalino maoisto albanais en frères idéologiques, quand on fait élire un Hollande en hululant a la lutte de classe, quand en tout et pour tout on oppose une promenade d’arrière saison a paris a un traite qu’on présente comme une forfaiture absolue, c’est que vraiment cela fuit intellectuellement de toute part.
Une collaboration concrète vaguement camouflee sous quelques protestations formelles de principe, cela me remémore un peu les heures les plus sombre de notre histoire> et encore, a l’époque, les rares résistants de gauche, et il y en eu quand même, n’hésitait pas a faire le coup de feu avec l’action française, les gaullistes, les innombrables militaires catho trad. face a « l’inacceptable » D’accord sur l’essentiel avec le front nat. la ou cela compte vraiment, les banques, l’europe le fric, les salaires, ils soutiennent en fait le PS avec lequel il sont d’accord sur l’anecdotique ( en terme de millions de gens concernés, les migrants et le mariage homo), bref, le sociétal. Vos alliances sont a l’image de vos priorités. le sociétal plus que le social. Et cela se prétend a gauche ! Quelle tartufferie.. -
« Comment liquider la démocratie, peu à peu, pas à pas, années après années, tout en donnant l’impression qu’on la chouchoute, qu’on la désire, qu’on la bonifie tel est le but de la bureaucratie européenne »
La France n’est pas, et n’a jamais été, une démocratie ! Arrêter de faire cette erreur qui nous empêche de combattre le véritable problème.Je vous livre ici une citation de Sièyes, député du Tiers-Etat en 1789, et instigateur de la constitution Française :« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »(Discours du 7 septembre 1789)-
Je sais, bien évidemment que la France est une démocratie représentative et non une démocratie directe à la mode Athénienne.
par ailleurs la citation de Sieyes en 1789 montre bien la sainte frousse qu’avaient certains du « peuple » ;.il m’a semblé, mais peut-être me suis-je trompée qu’il fut un temps où le peuple mécontent descendait dans la rue, manifestait et était écouté.
C’était une époque où les politiques avaient peur de ne pas être réélus.
Ils avaient donc pour habitude de calmer le jeu.
A présent comme les politiques de gauche ou de droite servent les mêmes intérêts, ils se fichent complètement des manifestations populaires. L’élection ne pouvant qu’être favorable au pouvoir en place.
Tout le monde a compris.jusqu’au jour où....
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Salut Marianne, tiens, à propos de nationalité, imprime et affiche.
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A tous,
Quand arriverez-vous à comprendre que la seule possibilité de changer les choses est ici :
http://blogs.mediapart.fr/blog/guy-belloy/100912/citoyens-gogos-deputes-godillots
Toute connaissance peut être une arme, principalement la connaissance de ses droits constitutionnels.
Hélas, ce pays est peuplé de veaux ignares !-
Evidemment c’est à plusser, on pourrait aussi (re)parler d’un sertain cumul des mandats...
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pas mal... ce S, je fatigue, je fatigue...
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Ariane, il me brûle de vous poser la question suivante :
Etes-vous toujours une fan de Mélenchon, malgré son appel au vote pour Flambi et surtout sa spectaculaire baissée de pantalon devant la police de la pensée dans l’affaire Balme ?-
robin : on s’en fout ; vous polluez le débat qui, pour moi, est centré sur les possibilités d’action.
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Le seul problème actuel est le TSCG.
Mélenchon joue un rôle très important dans cette mobilisation.
Heureusement qu’il est là.On discutera après de la couleur de la théière.
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Voilà le danger avec les amalgames genre UMPS, ça ratisse large...
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Sauf si la peinture de la théière est à l’arsenic :
Dans toutes les révolutions, il faut un chef pour négocier les fruits de la victoire, la réaction de Mélenchon dans l’affaire Balme est donc parfaitement révélatrice de sa capacité éventuelle à vous trahir dans les moments cruciaux. -
Mélenchon , qui avait choisi Grigny pour une de ses réunions (superbe discours), n’a jamais pris parti dans l’affaire Balme en son nom propre. C’est le PG qui a pris parti. Pour moi, c’est différent.
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Tout à fait exact. Merci à Ariane d’apporter cette précision importante.
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... et faut-il préciser que l’affaire Balme (plus subtile que les affichettes made in FN le déguisant en nazi pendant les législatives , et sans doute de la même origine) étaient destinées à le discréditer ? Un veau s’en rendrait compte , après cette campagne où nous avons vu , promus par les medias, beaucoup de Hollande , une grosse quantité de Le Pen, et un petit zeste de Mélenchon (le reste des candidats étant bien entendu maintenu soigneusement à l’écart. )
Informez vous sur l’information qui vous est gracieusement distribuée : c’est là ... http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2012/04/20/24073510.html#comments
N’hésitez surtout pas, votre découverte vaudra sans doute votre pesant de cacahuettes ! ;-D -
« démocratie représentative »
Vous refaites l’erreur. Démocratie représentative est un non-sens. Allez, répétons tous ensemble : « Gouvernement représentatif, Gouvernement représentatif... »Je suis pinailleur, mais les mots ont un sens et forment les idées. Si nous appelons le problème par le nom même de la solution, nous n’en sortirons jamais.-
Oui, je sais : demo-cratie, le pouvoir du peuple qui ne peut donc être que direct.
Mais c’est ce que l’on souhaite à travers des referendums, des initiatives citoyennes et la 6 ème république.Internet est là et peut changer le monde de la représentativité indirecte. C’est ce qui c’est passé en Islande.
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« Liquider la démocratie ». Encore eût-il fallu qu’elle existât.Désolé de vous contredire, mais la soi-disant démocratie n’existe que très partiellement. Au niveau national, et surtout européen.
Et le peu qui reste est constamment mis à mal. Suffrage indirect des sénateurs, opacité des transactions des maires (surtout en matière d’urbanisme), les 1244 officines et bureaux directs pointés par l’inspection générale des finances (coût 50 milliards ?), pléthore d’élus qui ne rendent compte que quand ils en ont envie, etc., etc. Le tableau est édifiant.
Sans parler des couleuvres européennes (avec ses 15.000 lobbyistes), quand on nous rabâche que l’Europe est en crise alors qu’elle n’a jamais fonctionné. Ce n’est pas une crise, c’est un échec patent.
Je suis d’accord avec vous, mais qui changera ça ? Le problême, c’est que le peuple a voté, ce qui légitime le n’importe quoi ambiant.
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je suppose que vous connaissez l’expression : la goutte d’eau qui fait déborder le vase... Et , dieu sait (ou ne sait pas) si des gouttes d’eau il y en a eu avant...
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Oui, d’accord. Mais encore faudrait-il que le vase soit plein et étanche.
Je sais, les conditions historiques ne seraient pas réunies, vieil adage dont je m’accuse moi-même dans un attentisme frileux. Mais la France et les quelques français qui protestent ont-ils atteint le point de combustion ? Tout le bazar fume, mais je ne vois pas de flammes, sinon dans les « quartiers », mais ce n’est pas politique au sens classique. Ce lumpen prolétariat n’a pas de vocation révolutionnaire.
En revenir à la Grande Marche qui ne commence que par un premier pas. J’ai du mal à voir les français faire ça ;
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« droites »= « vraies préoccupations sociales » ??
Tu veux parler des dames patronnesses ?
Bonjour , si l’on regarde bien la composition sociologique des éduqués du fdg faisant la leçon et eclairant la route idéologique des smicards et autre laborieux .On s’aperçoit que nous avons la toute une frange de petit bourgeois à statuts e garantis pour la plupart .Cela ne leur conférent ils pas désormais le role de Dames patronesses ?
ASINUS : ne varietur-
Mon pauvre !
Parce que tu t’imagines qu’il faut éclairer les smicards et autres laborieux !!
ce sont les gens de droite, soumis et obtus qu’il faut réveiller ;
car la droite , c’est ça : ne pas réfléchir et ne pas critiquer les chefs. Les cathos soumis au Vatican et les vieux libéraux qui estiment que le monde est bien géré. Parce que critiquer ça la fout mal.Et je ne parle pas du pire : les ignorants qui ne savent même pas ce que c’est que le TSCG avec je ne sais combien d’années d’études derrière eux.
Ensuite , en quoi est-il gênant , pour quelqu’un qui a fait des études et appartient à la petite bourgeoisie de vouloir aider les autres ?
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Merci pour cet article très technique.
Pour ma part tout cela me conforte dans l’idée que les jours de cette monnaie sont comptés.
M. Hollande reste à une place confortable. Président d’un pays qui décline aux cotés de toutes les autres puissances après-guerre froide, mais où la situation est encore tenable. Le mouvement viendra d’ailleurs.
Comment ne pas imaginer qu’un parti politique d’un autre pays prenne le pouvoir avec pour leitmotiv le départ de la zone Euro coute que coute ? Un de ces pays condamné à 30, 40 ans d’austérité... pour finalement rester dans le marasme économique, privé de toute croissance, condamnés à une consommation limitée malgré les multiples plans de relance qui dans un contexte de frontières totalement ouvertes ne peut structurellement que bénéficier aux émergents (note pour M. Montebourg).
Comment ne pas imaginer qu’un de ces autres pays, hier puissances industrielles secondaires, aujourd’hui réduit au statu de simples « clients » d’une Allemagne qui pratique depuis des années la concurrence déloyale sur le cout du travail, ne sorte de cette monnaie pour faire ce qu’il faisait quand il était souverain : dévaluer pour rester compétitif, donc conserver ses emplois et sa croissance ?
L’euro n’est pas en crise (qui est un terme incluant une notion de duré relativement courte). L’euro est simplement mal conçu. Il devait garantir l’égalité économique entre pays membres... et nous a conduit à une simple mise en hiérarchie. C’est donc un échec total.
Je ne vois pas à qui profite le crime. En dehors de 1% de super riches qui s’enrichiront toujours quoi qu’il arrive, disparition de la démocratie ou pas. Et si finalement le pouvoir n’orbitait plus qu’autour de sa propre absence ? (Il ne représente déjà plus que lui même). Si finalement cette situation n’était que l’addition de toutes les sommes ubuesques des opérations menées jusqu’à maintenant ? Si finalement, cette Europe n’était pas commandée par une sorte de complot d’élites, mais qu’elle se trouvait simplement sur roues libres ? (situation à peine préférable). Si finalement la démocratie n’était plus que le simulacre d’elle-même, parlement européen ou pas ?
J’ai peut être trop de mépris pour les élites européennes pour les imaginer capables de tant d’intelligence. Finalement, tout ceci me semble plus kafkaïen que brechtien (en référence au titre de votre article).
Bref... mes deux cents. Merci encore !
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Puisqu’il est question de démocratie, concept qui a d’ailleurs perdu toute sa substance, un petit lien vers une vidéo que j’ai bien appréciée :
http://www.youtube.com/watch?v=bTbLslkIR2k
Vidéo satirique par Peter Joseph, fondateur du mouvement Zeitgeist. J’ai bien aimé le ton employé. En tout cas, si la démocratie se délite en Europe, la soi disante démocratie américaine est une vaste blague avec des ficelles si grosses qu’on se demande comme ça passe !
A part ça, merci pour l’article, très intéressant !
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@Ariane Walter. Chopé ça sur la Toile. Simple mais clair :
http://www.youtube.com/watch?v=sajB7st4eR8&NR=1&feature=endscreen
Cordialement-
Il est marrant d’observer comment les ultra libéraux, à travers le monde adoptent, comme des caméléons, des camouflages très variés pour arriver à leurs fins, en retournant contre eux les mentalités et inconscients collectifs des peuples hérités de l’ Histoire.
Aux Etats-Unis où la Loi du plus fort, celle de la jungle, plait à beaucoup, où on croit que tout conflit peut se règler par la force, voire la violence, un candidat ultra réactionnaire comme Romney, n’hésite pas à promouvoir une liquidation de l’ Etat pure et simple, d’une grande brutalité.
Il veut en effet, confier quasiment toutes les missions de l’ Etat au privé et pour ce qui n’intéressera pas le privé, car non rentable, à la charité.
Il ne fait , en fait, que mener à son terme l’idéal de l’internationale des accumuilateurs de fric qui dirige le monde (spéculateurs, banquiers, multinationales) : mettre au placard la démocratie, après l’avoir émasculée afin qu’elle ne joue plus les empêcheurs de jouir en rond du fric accumulé jusqu’à l’absurde.
Ne nous y trompons pas, la section européenne des accumulateurs de fric, au service de laquelle s’est mis Hollandréou, a exactement la même ambition.
Mais comme existe une tradition humaniste, progressiste, en Europe, sensible à la justice sociale et qui a conquis de haute lutte des acquis sociaux, il faut la jouer plus fine.
Ne pouvant affronter directement les peuples, les oligarques européens, avancent sournoisement, masqués, rampant et rusant, mais pour arriver à la même liquidation des démocraties.
La tactique est simple : multiplier les organismes et les instances non élus, et pas des traités ignobles et abscons, leur donner toujours plus de pouvoirs en gravant dans le marbre les politiques que des politiciens soumis et sans dignité, seront obligés de suivre.
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Puisque vous parlez des USA, connaissez-vous la dernière (imposture) en date ?
Les pauvres n’ont pas à se plaindre, ce ne sont que des riches en puissance.
Dans un monde où tout est possible, surtout le pire.
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Erratum, dans mon précédent message : lire au dernier § : « et PAR des traités ignobles et abscons » etc...
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Bel article.
« On sait tous que la destinée d’un troupeau de bétail est inévitablement l’abattoir », c’était en substance les propos d’un ancien membre de la court suprême il y a quelques jours sur les tendances (très visibles aux USA mais on peut balayer devant notre porte aussi) qui peuvent conduire une « démocratie » à sa perte. Il évoquait effectivement la possibilité qu’après tellement d’échecs apparents (pour le peuple, succès pour d’autres), quelqu’un apparaisse un jour demandant « les pleins pouvoirs » pour sortir le troupeau de l’ornière, on connaît la suite.
En fait la démocratie se mérite autant que la liberté et quand on n’est pas prêt à se battre pour elle, tôt ou tard une minorité influente la confisque et il reste la parodie que nous observons.
Le principe même de l’élection de représentants (notables carriéristes pour la plupart) est déjà dangereux en soi pour la démocratie et la prise en compte des intérêts du peuple, mais la délocalisation massive du processus législatif et décisionnaire vers des organismes non comptables devant le citoyen (commission européenne, OMC) parachève son déclin.
Le TSCG s’inscrit dans une longue suite d’abandons de souveraineté conduisant à des élections « pour donner l’illusion » où on peut choisir nos représentants qui appliqueront une politique unique décidée par d’autres.
Nous ne sommes plus très loin d’un contrôle total des politiques des Etats européens par une poignée de prédateurs inconnus des peuples et jamais élus comme nos représentants.
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