Danse à Sciences Po : rififi de genre chez les zombies
Une prof de danse de Sciences Po, jugée sexiste, a été virée. Son tort ? Vouloir continuer à faire usage des termes femme et homme. Sciences Po, adepte de l’effacement des sexes/genres, ne voulait pas.
Les indifférenciés
Elle donnait des cours de danse de salon, donc de danse de couple avec des femmes et des hommes.
« Sans me consulter, l’école a changé les termes en follower et leader. (…) … j’ai expliqué que la danse avait des codes. Un homme et une femme, le terme est dans tous les manuels de danse. Je n’accepte pas que l’on utilise des termes anglais qui ne correspondent à rien du tout. »
Elle explique que l’on ne danse pas de la même manière si l’on est femme ou homme :
« Il y a un rôle, parce que la femme est proportionnellement plus petite qu’un homme, en majorité, rappelle Valérie, professeure de danse à Sciences Po. Elle passe sous le bras de l’homme, il la porte. Dans une école de danse, plein de mouvements ne peuvent pas se passer dans le sens opposé. »
Les « indifférenciés » du genre, qui sont pour moi des sortes de zombies culturels, jugent cela sexiste. En plus ils étalent leur intolérance et leur violence conceptuelle contre les personnes binaires, qui ont bien raison de l’être. La binarité est la condition de la reproduction de l’espèce.
Pédagogie ou novlangue ?
La presse néofa d’extrême-gauche comme Libération canard pour gauchistes attardé, fustige la presse dite d’extrême-droite et soutient l’établissement. Ce serait à cause de divers propos sexistes ou jugés homophobes qu’elle aurait été interpellée par la direction.
Toutefois aucune des remarques rapportée par le quotidien n’a réellement valeur de discrimination ou de sexisme. Ou alors, tous les mots et expressions deviennent suspects et il ne nous reste plus que le monde du silence pour survivre pendant que les zombies imposent leur loi.
Ce nouvel épisode s’ajoute à ceux de mon précédent texte. On voit grandir un Maccarthysme féministe, à la fois police des moeurs, étalon moral et juge pénal. La novlangue des zombies tente de s’imposer et veut prendre le pouvoir intellectuel et des valeurs dans la société.
Cela me rappelle la prose du Planning Familial, association française féministe radicale. En 2020 la section des Bouches-du-Rhône de cette asso publiait un texte pédagogique à l’intention des femelles humaines (je n’ose plus dire femme.)… On y expliquait le mécanisme des règles.
Femmes invisibilisées
Or dans ce texte à aucun moment le terme femme n’apparaît. Elles sont niées, invisibilisées, comme si le seul terme pouvait donner la peste. À la place cette abomination : « Personnes porteuses d’utérus ».
Ce féminisme est l’accomplissement d’un cycle initié par Simone de Beauvoir : la haine de la femme et du féminin.
« … les règles arrivent au moment de la puberté, généralement entre 10 et 16 ans, chez les personnes qui ont un utérus. (…) … quand une personne a ses règles, ça signifie que son utérus peut accueillir une grossesse. » Et donc la personne peut tomber enceint.e. Sic !
Être femme devient compliqué. « Comment s’appelle une personne qui a un utérus et qui a ses règles ? Si vous répondez une femme, soit vous n’avez rien compris, soit vous êtes un horrible sexiste. En plus vous risquez de tomber enceint.e ».
Remarque émise par un ancien président de la Licra en France.
Le Planning familial est subventionné par l’argent des contribuables. Est-ce normal ? Je dis non. Toute subvention officielle devrait être supprimée. On ne doit pas subventionner une idéologie délétère, qui tient plus de la déraison que d’une vision politique ou scientifique sérieuse.
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