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Accueil du site > Tribune Libre > De l’Atlantide de Platon à Gergovie en passant par Bibracte

De l’Atlantide de Platon à Gergovie en passant par Bibracte

Après le XXème siècle qui fut le siècle des idéologies, du prêt-à-penser, il semble que nous devions désormais tout reprendre à zéro : nous redevenons les contemporains de Socrate qui, dans les rues d'Athènes et sur la place publique, discutait avec ceux qui l'entouraient de ce qui fait la valeur d'une vie humaine, de ce qui motive telle ou telle action individuelle ou civique, des buts que poursuivent l'individu et la cité (Luc Brisson, oeuvres complètes de Platon, nouvelle traduction).

L'Atlantide décrite par Platon est une cité théorique...

... une cité théorique qui n'existe pas et qui n'a jamais existé. Certes, les diverses reconstitutions imagées de la ville atlante qu'on trouve sur le web, avec ses enceintes d'eau et de terre parfaitement circulaires et richement urbanisées, peuvent, à juste titre, enflammer les imaginations. On en arrive même à croire qu'une civilisation un peu semblable à la nôtre aurait pu nous devancer avant de disparaître. Je ne suis pas contre le rêve, mais à condition de reprendre pied sur terre.

Contrairement à ce que certains archéologues prétendent, le juge de paix n'est pas le vestige archéologique, ni sa trace, dont l'interprétation est parfois incertaine quand elle n'est pas orientée. Le juge de paix, c'est le texte, mais le texte à condition qu'il soit correctement traduit et interprété. C'est ce que j'ai fait pour les Commentaires de César, ce qui m'a amené à replacer Gergovie et Bibracte sur leurs véritables sites.  C'est ce que M. Brisson a fait en donnant aux 60 000 districts de la cité atlante la dimension de dix stades sur dix -1km852 de côté - et non dix fois dix stades comme certains le traduisent encore. Certes, c'est un détail mais un détail important qui nous amène, mathématiquement, à représenter la dite cité sous la forme d'un rectangle parfait avec ses diverses et symétriques bifurcations dignes du monde imaginaire de Wells. Tout cela pour dire que si Platon avait vraiment voulu tromper ses lecteurs, il aurait choisi, je pense, un modèle un peu plus réaliste.

Le texte de Platon est, en réalité, une très importante réflexion politique.

Dans un premier temps, notre philosophe imagine une cité athénienne primitive, une cité tout aussi théorique qui n'a jamais existé, et il le savait bien. Certes, il s'appuie, au départ, sur une réalité incontestable selon lui : les premières sociétés civilisées étaient agricoles. Sur cette base, il imagine un type de société idéale qui, une fois organisée pour assurer la subsistance de tous, se serait contentée de cette situation, n'ayant dès lors comme objectif que de la maintenir telle quelle. A cet effet, cette société est articulée en groupes qui ne se mélangent pas. Il y a le groupe des prêtres, le groupe des "créateurs/fabriquants" et le groupe des bergers/chasseurs/paysans. Quant au groupe des guerriers, bien séparés - ces éternels fauteurs de troubles et de guerre - il importe que l'on veille à ce qu'ils soient bien alimentés, mais aussi bien armés pour défendre la cité au cas où. Bien entendu, cela n'exclut pas la pluie des savoirs qui tombe du ciel.

Dans un deuxième temps, en opposition et contraste par rapport à sa société agricole que, manifestement, il préfère, Platon imagine la cité qui évolue du fait du développement du commerce. Est-ce l'image d'un monde phénicien que Platon aurait jugé trop commercial jusqu'à en être envahissant ? L'Atlantide n'apparaît pourtant pas, au départ, comme mauvaise. Platon ne la condamne pas. Son organisation est mathématiquement bien pensée. Elle a, en plus, un avantage, mais un avantage qui comporte un risque : la richesse de son terroir, et avec elle, la puissance. Et comme les Atlantes sont riches, trop riches, ils construisent jusqu'à l'opulence. Et comme ils construisent des ports, en superflu, ils développent le commerce, ce qui leur permet de faire venir à eux des richesses encore plus grandes... jusqu'au jour où les rois deviennent injustes, jusqu'au jour où, en en désirant toujours plus, ils font la guerre à d'autres ...d'où la contre-guerre "juste" d'Athènes selon Platon, d'où la condamnation divine inéluctable.

Un peu jaloux, Platon, mais excellent prophète ! Il aurait pu également ajouter : jusqu'au jour où, en en désirant toujours plus, ils épuisent, et la planète et l'humanité ... d'où la condamnation divine inéluctable à venir.

Sur quelles bases de départ, Platon a-t-il construit son récit ?

Un philosophe qui n'aurait inventé qu'une fable à la manière d'Ésope, cela ne fait pas bien sérieux. Il fallait tout de même, dans le flou des connaissances de l'époque, quelques indices qui auraient incité le lecteur à entrer dans le jeu, à accepter une hypothèse plus détaillée, même imaginaire, même orientée pour les besoins du discours ; bref, pour la forme, un début de crédibilité.

En commençant son récit par ce qui est en deçà des colonnes d'Hercule, Platon demande tout naturellement à ce lecteur de se rappeler ce que la tradition disait, avant la guerre, des côtes méditerranéennes de part et d'autre de Marseille (le port au goulet resserré). Plus au nord des côtes méditerranéennes, en remontant le Rhône et la Saône, on savait, depuis Hérodote, qu'une importante cité s'y trouvait dont les habitants se donnaient le nom de Celtes : la Bibracte de Mont-Saint-Vincent.  Au-delà des colonnes d'Hercule, on savait également que des navigateurs audacieux avaient remonté les côtes occidentales de ce que nous appelons aujourd'hui l'Europe. On savait, probablement en remontant le cours du Liger, qu'il s'y trouvait une autre importante et mystérieuse cité, une cité du nom de Gorgona, dont les habitants portaient le nom de Gorgones : la Gergovie du Crest. Mais c'est tout. Le mystère ! 

Mais il y a des textes sur lesquels Platon pouvait s'appuyer.

C'est d'abord l'île mystérieuse d'Ogygie de l'Odyssée où il est dit qu'Ulysse y avait été poussé par les vents. La résidait "très loin dans la mer, au bout du monde" la belle Calypso, fille d'Atlas, atlantide par ailleurs.

C'est ensuite, l'île Erythie d'Hérodote, plus près de Gades/Cadix certes, mais où régnait Géryon, fils de Poséidon, petit-fils de Méduse (la Méduse de Gergovie ?).

C'est aussi Théopompe qui aurait dit que l'Europe, l'Asie et la Libye sont des îles.

Dans l'univers énigmatique et poétique des extrémités occidentales de la terre, à la fois monde des morts et champs élyséens, Platon ne pouvait pas qualifier son Atlantide autrement que par le mot "île", et cela, même si elle ne l'était pas vraiment.

Qu'y a-t-il de vrai et de faux dans le récit de Platon si on identifie son Atlantide à ce qui deviendra la Gaule ?

Il y est dit que la ville de l'Atlantide était entourée d'enceintes circulaires, comme tracées au compas. Ce n'est pas vraiment exact. Que cela soit en pays éduen comme en pays arverne, les oppidum capitales étaient en forme d'oeuf ouvert vers le ciel. (Ici, à droite : oppidum ovale de Mt-St-Vincent/Bibracte. Il en est de même pour Gergovie : un oppidum ovale un peu déformé).

En revanche, l'importance relative des villes et leur nombre, les magnifiques temples - temples de Bibracte et de Gergovie - les bains, la somptuosité des sculptures, des décors et des couleurs, les activités portuaires et fluviales, tout cela est vrai. Egalement prouvés par les textes si on les interprète correctement : les grands mythes de Poséidon, Atlas, les titans, les géants, Méduse, etc. mais à condition d'y voir une origine culturelle phénicienne, voire cananéenne. Egalement, la rivalité entre l'Athéna grecque et le Poséidon phénicien de Gergovie.

Quant à la richesse du pays, j'en ai déjà parlé. La seule erreur de Platon étant la présence d'éléphants, reste le mystère de l'orichalque à l'éclat de feu. Tel est, à mon avis, le substrat historique sur lequel Platon a bâti son récit.

Que penser des filiations généalogiques que donne Platon ?

Est-ce un simple étalage d'érudition, un rappel des anciennes croyances grecques - de son monde grec - ou est-ce plus que cela ? Je viens de lire le livre de M. Bernard Sergent "L'Atlantide et la mythologie grecque" et j'avoue que cela m'a plongé dans la plus grande perplexité.

Dans mon propre système de pensée, tout a commencé à Sumer, notamment les premiers mythes écrits. Mais c'est aux colonies sémites qui s'y trouvaient implantées que j'attribue l'art de raconter l'histoire sous cette forme. Adam et Eve, c'est la naissance de la cité sémite dans la région paradisiaque des sources du Jourdain. Adam, c'est le conseil des sages qui dirige la cité. Eve, c'est la population. Adam et Eve forment un couple qui enfante. Abel, ce sont les soldats, Caïn, les paysans. Caïn qui émigre en pays de Sumer, ce sont des colons sémites qui en se mariant avec la population autochtone fondent des colonies, ainsi de suite... jusquà Abraham qui a dû revenir dans sa patrie d'origine. Abraham : conseil de prêtres/chefs. Sarah, sa femme, une troupe militaire d'élite que le pharaon désira.

XIII ème siècle : inscriptions phéniciennes d'Ahiram à Biblos. Rayonnement culturel phénicien sur toute la Méditerranée orientale, y compris la Grèce.

Vers le X ème siècle, arrivée dans ce qui sera la Gaule d'un Héraklès tyrien/Melqart/colons phéniciens qui, en se mariant avec la population autochtone, donne naissance à plusieurs colonies qui, elles-mêmes, enfantent à leur tour. Héraklès/Galatée en pays éduen, Poséidon/Clito en pays arverne.

A noter que je fais une différence entre l'Héraklès tyrien et l'Héraklès grec. L'Héraklès grec étant peut-être une récupération du héros phénicien et de sa légende.

L'errance d'Ulysse, c'est l'histoire plus ou moins légendaire des premières expéditions grecques à but colonial.

Ménélas, Agamemnon, Achille, Paris... sont des oligarchies militaires. La belle Hélène, une troupe d'élite qu'ils se disputent...

Lorsque M. Sergent évoque la descendance de Poséidon, d'Atlas etc..., cela correspond-il à une évolution historique réelle ou cela relève-t-il de l'imagination d'une cité qui a cherché à se donner une histoire à l'image d'autres cités ? Là est la question, mais tant que l'archéologie française continuera à imposer la localisation de Bibracte et de Gergovie sur des sites erronés, tant la question restera en suspens.

Chapiteaux du temple de Gergovie : les quatre manifestations de Dieu.

Tout à fait extraordinaire, ce chapiteau nous dit tout sur le fond véritable de la religion de Gergovie et des Gaulois. Dieu est partout. Il est dans le ciel. Ouvrez les yeux ! Le voilà qui se lève avec le vent qui fait onduler les vaques du lac. L'artiste a représenté les feuilles d'ulves sous les vagues. La figure du Dieu du ciel se devine dans les tourbillons de feuilles, grandes oreilles et yeux. Ses cornes sont en feuilles de chêne, symbole druidique et signature irréfutable.

 

Ce chapiteau est tout aussi extraordinaire mais davantage énigmatique. Normalement, la tête du lion devrait symboliser l'éperon du Crest et sa croupe, le plateau de la Serre. Mais ie lion, parce qu'il rugit, symbolise surtout le volcan et la puissance divine qui sort des entrailles de la terre avec la lave en fusion. La queue dressée pourrait indiquer le temple. Le message est semblable au message du précédent chapiteau. Dieu est partout. Il est aussi dans les profondeurs de la terre. Ouvrez les yeux et les oreilles ! Il se manifeste avec la force du lion. Rappelons que les Gaulois, d'après César, vénéraient un dieu du ciel et de la terre.

Et pour parachever le dogme, voici le soleil et la lune, divinités visibles par l'intermédaire desquelles le Dieu invisible se manifeste dans l'acte de la création.

Voilà tout ce que je peux dire pour justifier mes découvertes et mon explication de l'Atlantide de Platon. Je suis vraiment désolé de décevoir ceux qui auraient préféré que je mette au jour une fresque minoènne inédite.

Croquis et photos E. Mourey.

Merci aux philosophes et autres intellectuels qui voudront bien intervenir pour me soutenir avant qu'il ne soit trop tard. 


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17 réactions à cet article    


  • Aldous Aldous 6 décembre 2012 10:22

    Joyeux nonanniversaire, mon cher, mon cher. smiley




    • Gollum Gollum 6 décembre 2012 10:30

      On en arrive même à croire qu’une civilisation un peu semblable à la nôtre aurait pu nous devancer avant de disparaître. Je ne suis pas contre le rêve, mais à condition de reprendre pied sur terre.

      Eh bien, d’accord redescendons sur terre... Quels sont les faits ? Les faits sont ceux-ci :

      John West a montré et ce de façon irréfutable devant un parterre de sommités scientifiques en 1992 au congrès de l’American Association for the advancement of science et ce en compagnie du géologue Robert Schoch que les traces d’érosion que l’on voit sur le sphinx de Gizeh ont été causées par des pluies abondantes ce qui montre la très haute antiquité du sphinx : -10500 pour West pour lequel à cette époque l’Égypte connaissait un climat tempéré avec pluies fréquentes.. Un peu moins pour Schoch entre -7000 et -5000..

      Puis Robert Bauval montra que les 3 pyramides principales d’Égypte reproduisait les 3 étoiles principales de la constellation d’Orion, thèse qui fit là aussi un sacré raffut à l’époque..

      Le Nil dans cette optique représentait la Voie lactée. Grâce à des simulations informatiques, Bauval montra que la meilleure coïncidence entre ce qui se trouvait au sol et ce qui était au ciel eut lieu en -10450 av JC. Il retombait là, par hasard ?, sur les estimations de John West par des canaux tout à fait différents... Mieux, les 3 étoiles d’Orion étaient à cette époque au plus bas dans le ciel, comme si les constructeurs avaient voulu faire un calendrier géant marquant le début de quelque chose...

      Comme si cela ne suffisait pas on s’aperçut que le sphinx regardant vers l’Est, le Soleil se levait aux équinoxes en compagnie de la constellation du Lion, lion qui est la forme même du sphinx construit à cette époque : 3ème confirmation..

      Tout ceci s’accorde avec ce qu’ont toujours prétendu les Égyptiens à savoir la haute antiquité de leur civilisation.. que différents auteurs grecs ont rapporté, dont Platon qui avec ses 9000 ans n’est pas très éloigné des trouvailles de West et Bauval..

      Cela s’accorde aussi avec les cartes très antiques dont celle de Piri Reis (XVIème siècle) montrant un antarctique libre de glace.. chose qui remonte là aussi au-delà de -10000..

      Il y a donc bien eu une civilisation hautement évoluée dans des temps très anciens, civilisation qui s’est écroulée au moment même du passage de l’ère glaciaire à la nôtre, il y a 13000 ans..

      Je passe sous silence toutes les constructions cyclopéennes de ces époques montrant un savoir faire prodigieux, cela nous emmènerait trop loin..

      La thèse de l’Atlantide en Auvergne ne tient donc pas la route une seule seconde..


      • Emile Mourey Emile Mourey 6 décembre 2012 11:06
        @ Aldous et Gollum
        Soyons sérieux ! Avez-vous remarqué que dans leurs reflets, la lune et le soleil semblent cracher les ulves/tiges de nénuphar (c’est l’acte de création) ? Et, en effet, c’est bien le soleil et même la lune qui font croître la nature. Avez-vous demandé à vos sommités scientifiques ce qui se passerait si le soleil et la lune n’existaient pas ? Avez-vous remarqué que les deux divinités semblent agiter leurs mains levées dans le geste bien connu d’hercule de foire ? Comme dans le chaudron de Gundestrup...

      • Aldous Aldous 6 décembre 2012 12:13

        Vos nénuphares vous éblouissent comme un lièvre sur une départementale, Emile, évitez de les fixer trop longtemps...


        Et surtout cessez de les fumer !

      • nenyazor 6 décembre 2012 12:54

        @Gollum

        Cette thèse d’une « civilisation » hautement évoluée vers -13000 pose quand même beaucoup de problèmes :
        - 3 pyramides alignées = 3 étoiles alignées ? c’est un peu facile comme rapprochement. Dans cette optique, la formalisation de la ligne droite a été inspirée de la constellation d’Orion...
        - 9000 ans et 10500 ans, pas trop éloigné ? tout est relatif.
        - une carte avec l’antarctique libre de glace au delà de -10000, ok. Mais quand on voit la courbe des climats(http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9oclimatologie), ca ferait remonter 3-4 millions d’années en arrière, voir plus pour avoir un climat plus chaud que le notre pour faire fondre l’antarctique. Après, il y a toujours la possibilité d’un changement dans la rotation de la terre et donc de l’exposition de l’antarctique au soleil, mais j’avoue ne pas avoir de connaissances détaillées la dessus.
        - un dernier point : pourquoi ces 4 édifices seraient les seuls vestiges de cette civilisation hautement avancée ? Je sais que ce n’est pas une preuve, mais ca interroge quand même.


        D’un autre coté, l’érosion du Sphinx et son orientation sont quand même très troublants et ne sont pas expliquable par autre chose que la présence d’une « civilisation » inconnue.


        Dans tout les cas, il faut étudier le sujet en sachant qu’il y a peu de chances pour qu’on ai une interprétation tout à fait imparrable de notre vivant ^^

        PS : ce qui est par contre certain, c’est que l’Auvergne restera l’Auvergne et ne deviendra pas l’Atlantide.


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 décembre 2012 03:56

        - 3 pyramides alignées = 3 étoiles alignées ? c’est un peu facile comme rapprochement. Dans cette optique, la formalisation de la ligne droite a été inspirée de la constellation d’Orion... : Faux. Le site de Guizeh n’abrite pas uniquement les trois grandes pyramides. Il en existe 7 autres, attribuées à des reines ou de grands personnages de l’ Etat.



        - une carte avec l’antarctique libre de glace au delà de -10000, ok. : Bon, cela fait des décennies quand même que l’on sait que cette carte ne représente pas l’ Antarctique, mais les côtes de l’ Amérique du sud. Il faudrait vous mettre à jour quand même.

        Après, il y a toujours la possibilité d’un changement dans la rotation de la terre et donc de l’exposition de l’antarctique au soleil, mais j’avoue ne pas avoir de connaissances détaillées la dessus. : Ce qui n’est pas le cas. Un tel changement climatique aurait affecté d’autres régions du globe de façon identique. Or on ne trouve aucune trace pour cette période d’un changement majeur et catastrophique. 



      • Soi même Soi même 6 décembre 2012 11:01

         Par pitié arrêter d’écrire se patacaisse,

        Platon évoque un fait qui c’est réelement passé « dans le Timée, Platon raconte comment les Athéniens défirent les troupes atlantes. Et dans un autre dialogue, le Critias, il décrit l’imposante Atlantide, son port, ses palais et ses lois. Alléchant propos. Hélas, la fin du Critias est manquante. Personne ne sait si Platon a laissé le manuscrit inachevé, ou si la fin s’est perdue depuis lors. Les hellénistes sont persuadés que Platon a inventé l’Atlantide, mais les philosophes en doutent : Platon n’est pas coutumier du fait. »

        Dans c’est extrait il parle de l’invasion du peuple de la mer, et le combat mener par les ancien Grec !

        http://labalancedes2terres.free.fr/spip.php?article1125

        <Les « Enfants de Poséidon », voilà ce que furent ces "Peuples de la Mer" qui se jetèrent ensuite, après avoir subjugué la Grèce –

        à l’exception précisément d’Athènes – sur l’empire hittite, la Palestine et la puissante Egypte elle-même : des hommes encore entièrement adombrés dans cette antique conscience que les initiés rattachaient en ce temps-là au développement particulier du corps éthérique de l’homme, et partant à Poséidon. Ces mêmes hommes que les populations cananéennes et les chroniques égyptiennes nommèrent Pulusati, Phiristi : ces « géants » qu’ils désignèrent en leur langue sous les noms d’Anakim et de Rephaïm tant leur parut gigantesque et sans commune mesure avec la leur, la stature éthérique de ces étrangers de neuf coudées de haut détenteurs des secrets du fer et de la magie des anciens âges. »

        Vous ne pouvez pas situe l’Atandite en Gaulle, du fait même qui est évoqué un engloutisement par les flots !

        Un autre détail, la navigation se fessait par les étoiles, et le passage les colonnes d’Hercule est une appellation tardive car en réalité il s’agit,

        « Platon, notamment en ce qui concernait ces deux fameuses "Colonnes d’Hercule" au-delà desquelles était, on le sait, réputée s’étendre l’Atlantide...


        Car , au temps de Solon, les Colonnes d’Hercule n’avaient aucun rapport avec ces deux rochers qui devaient devenir le futur détroit de Gibraltar et qui se nommaient alors Abyla d’une part et Calpée de l’autre. Ce ne sera qu’à partir du Vème siècle avant notre ère, en vertu d’une métaphore poétique dont chacun goûtera la saveur, que l’expression « Colonnes d’Héraklès » en arriva, chez les poètes d’abord, les géographes ensuite, à ne plus désigner que le futur détroit de Gibraltar – et non plus ce qu’elles désignaient à l’origine : les deux « Colonnes du Ciel », autrement dit ces deux étoiles jumelles entre lesquelles s’écoule la Voie Lactée : les Gémeaux. Cette même constellation justement dont la sphère illustrée d’Andreas Cellerius dénommait encore, au XVIIè siècle, l’étoile β (Pollux) du nom d’Herculis stella, l’étoile d’Hercule, cette même constellation zodiacale donc, la plus au nord de toutes en déclinaison de nos jours, dans laquelle l’occultiste reconnut toujours cette frontière idéale entre les sphères du soleil et de la lune – en ce point du ciel où Homère, ainsi qu’Hésiode, faisaient se tenir l’ancêtre éponyme des Atlantes et de leurs races : Atlas :


        « Lui qui veille à lui seul sur les hautes Colonnes qui maintiennent écartés la Terre et le Ciel. » (Odyssée, II, 52)

        Avouez que ces Colonnes-là ne pouvaient être à la mesure de celles qu’on trouve à Gibraltar... Aussi n’était-ce point l’Occident qu’un navigateur se dirigeant sur elles aurait atteint, mais le Nord et les rivages de l’Île Scanza, comme l’affirmaient Apollodore et maints auteurs anciens. C’est dire aussi combien il était vain de chercher l’Atlantide à l’ouest de Gibraltar, par trois mille brasses de fond : cette Atlantide-là n’étant, comme on l’a vu, qu’une dénomination ésotérique a posteriori d’un monde sans commune mesure avec celui du Critias pour qui les atterrages de l’ancienne île se trouvaient être justement, je cite : d’approche « difficile et inexplorable par l’obstacle des fonds vaseux et très bas » que l’on chercherait en vain sans bathyscaphe au large de Gibraltar.

        Bien moins inconcevable et géographiquement plus admissible cette riche plaine atlantide que localisèrent chacun à sa manière »


        Par ces information il est évident qu’il ne s’agit pas de la Gaule, mais d’autre chose


        http://doggerbank.org/prehistoire.html








        • Emile Mourey Emile Mourey 6 décembre 2012 11:20

          @ Soi même

          Merci de votre contribution. Je ne fais que proposer une interprétation et n’ai pas l’intention d’écrire un livre sur le sujet. Tout cela pour dire que si les nouvelles générations veulent réécrire l’histoire à leur façon, grand bien leur fasse.

        • Aldous Aldous 6 décembre 2012 12:16

          Rien ne l’interdit en effet.


          Enfin, tant que vous évitez localiser l’Atlantide du côté d’Auschwitz...

        • Soi même Soi même 6 décembre 2012 12:33

          @ Aldous, ta remarque es pertinente, il n’est pas rare de rencontre sur des sites liées à l’histoire que cela soit mêler avec des idées d’extrême droite.

          Il faut du coup être prudent et vérifier par d’autre source les informations que recèle l’article en question, en aucun cas on ne peut y adhérer sans avoir une réserve tant sur le contenue que sur la forme !


        • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 6 décembre 2012 12:42

          Vous avez donc trouvé la solution ! Puisqu’il est prouvé qu’il n’y avait pas d’éléphants en « Gaule » du temps de Platon, et puisque la « Gaule » n’est pas une île, c’est donc que Platon se trompe ! C’est un peu facile de s’en tirer de manière aussi péremptoire, vous ne trouvez pas ? Ma théorie ne colle pas au texte, c’est donc le texte qui se trompe, voilà votre méthode. Et elle est mauvaise. On peut toujours tenter de percer les mystères de textes comme le Critias et le Timée, mais avec humilité, pas en décidant de manière cavalière que l’auteur - Platon - raconte ici des choses vraies et là des choses fausses.

          Et donc, ce ne sont pas les « nouvelles » générations qui réécrivent l’Histoire, mais vous ici en l’occurrence - et sur du vent.

          Les Grecs de l’Antiquité étaient des marins, donc si Platon - qui est bien Grec - dit que l’Atlantide est une île, il ne veut pas dire autre chose sans trahir le sens même de son texte et de son exposé. Si Platon parle d’éléphant, ce n’est pas pour rien non plus. Mais bon, vous faites comme vous voulez...


          • Antenor Antenor 6 décembre 2012 14:07

            Je serais curieux de savoir s’il y avait des éléphants au Maroc et en Espagne vers -2600.


          • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 6 décembre 2012 14:16

            En -2600, je ne sais trop, mais Platon n’étant pas encore près de naître, le rapport ?


          • Antenor Antenor 6 décembre 2012 14:02

            Les deux premiers fils du Poséidon de l’Atlantide s’appellent Atlas et Gadir. Si le texte est juge de paix alors les origines de la culture « atlante » sont à chercher au Maroc ou au Sud-Ouest de l’Espagne.

            C’est quand même étrange que Platon soit le seul auteur antique à parler de l’Atlantide. Pourquoi n’apparait-elle pas chez Homère ou Hésiode ? Si l’Atlantide décrite par Platon était réellement une civilisation importante, elle apparait nécessairement chez les autres auteurs mais sous un autre nom. Peut-être celui des Tartessiens.

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Tartessos

            Tartessos était au Sud-Ouest de l’Espagne et c’est dans cette région que s’est développée la culture campaniforme vers -2600 qui a ensuite recouvert l’Europe Occidentale et le Maghreb exactement comme l’Atlantide.

            La Guerre marquant la fin de l’Atlantide tartessienne est sans doute celle menée par Héraklès contre Géryon vers -1350 et vraisemblablement à l’origine des cultures du bronze final dites « des champs d’urnes » et de l’expansion celtique. En recoupant le texte de Platon avec ceux d’autres auteurs antique, on se rend compte que l’armée grecque (Héraklès) n’a pas disparu dans un déluge opportun mais qu’au contraire elle s’est unie avec une population locale (l’Atlante Astéropée). La civilisation celtique est née de l’union des colons égéens accompagnant Héraklès (Phrygiens ? Pélasges thessaliens ?) avec les indigènes « atlantes ». D’abord en Galice où a été vaincu Géryon puis en Gaule.


            • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 6 décembre 2012 14:24

              Il est logique les autres philosophes du temps de Platon, ou avant, ou après, n’en parlent point. Platon forge un symbole - Atlantide - afin de parler de l’état d’Athènes. Mais on peut aussi placer la Caverne de Platon au Crest... Non ? Aucun autre auteur n’ayant décrit cette Caverne à la manière de Platon, on pourrait en déduire... que c’est une « image symbolique » propre à l’auteur, sans plus.

              Maintenant, si l’Atlantide est une métaphore, on peut la placer où l’on veut, et en « Gaule » même, mais en interprétant le texte alors dans le sens de Platon : l’Atlantide comme modèle de cité voué à la destruction.


            • Montdragon Montdragon 6 décembre 2012 19:35

              Ca mérite un bouquin tout ça camarade !
              Pourquoi tant de voiles autour de cette période alors qu’on en sait plus sur la première moitié du IIème millénaire ?
              Bizarrement, on trouve la fuite d’Egypte et l’invasion des peuples de la mer à la même période(-1200,-1150), ainsi que la fin de notre civilisation mégalithique européenne...
              Mais bon les urnes funéraires et la datation au C40 c’est pas top smiley


            • Soi même Soi même 6 décembre 2012 14:07

              ce que je sais par ailleurs sur la recherche de l’Atlantide, c’est qu’il y a un lien certain avec les Mégalithes

              http://atlantides.free.fr/megalithes.htm

               et qu’il y a de véritable route que l’on peut remonté jusqu’à la Vallée de Tarim.

              http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1909_num_6_8_7962

              http://www.dark-stories.com/momies_blanches_du_xinjiang.htm

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