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Accueil du site > Tribune Libre > De l’intelligence artificielle

De l’intelligence artificielle

     Je pense qu’une première étape pour la réalisation d’une intelligence artificielle est la reconnaissance des formes : il me parait essentiel d’analyser le son et l’image. La réalisation mécanique d’un robot me parait accessoire…

La reconnaissance peut mener à une efficacité redoutable si elle est associée à une grande base de données : voir l’efficacité actuelle des radars et de leurs PV automatiques.

 

Une fois cette reconnaissance maîtrisée, une association pour chaque concept de texte, de mots parlés, de sons et d’image (animée ou non) pourrait mener rapidement je pense vers une forme d’intelligence, bien que sûrement assez éloignée de la conscience humaine.

Les moteurs de recherche sur internet, qui sont une reconnaissance de texte, sont les prémices de ce genre d’évolution.

 

Il existe déjà à l’heure actuelle des robots capables de soutenir une conversation parlée rudimentaire.

 

On peut imaginer dans le futur la masse considérable d’information que pourrait emmagasiner un ordinateur capable de comprendre les émissions TV.

 

Mais il s’agit là d’intelligence et non de conscience : dans notre analogie informatique, la conscience est localisée non pas dans le cerveau mais ce serait plutôt une masse d’information dans les hautes strates de l’ordinateur cosmique, mais il s’agit d’information tout de même.

On sent intuitivement que la conscience à un certain rapport avec le tout, une « étincelle divine » en quelque sorte. Le modèle holographique peut ici être une bonne comparaison :

Si l’hologramme est un procédé photographique pour rendre les images en relief à l’aide du laser, c’est aussi un objet mathématique ou chaque partie contient le tout. Si par exemple on coupe une image holographique en deux, cela donne deux images complètes seulement un peu moins précises, et ainsi de suite. De la même manière, chaque cellule de notre corps contient le même ADN qui correspond au code du corps entier : c’est ainsi qu’on peut réaliser un clone à partir de n’importe quelle cellule…

On peut également faire l’analogie avec internet : chaque internaute peut accéder à la totalité de l’information présente sur la toile (bien que l’information ne soit pas sur son disque dur).Mieux : il peut poster sur un blog des informations qui peuvent êtres vues par l’ensemble de la communauté.

Si on observe au microscope la plaque holographique, on voit des franges d’interférences qui prennent sens et forment une image uniquement si elles sont éclairées par le laser. De même si on observe de près l’information sur internet, on voit une suite de 0 et de 1 qui sera mise en forme compréhensible par le navigateur internet.

 

Si l’on considère mon analogie informatique, la conscience serait une masse d’information dans les hautes couches de l’ordinateur cosmique : elle serait peut-être de type holographique, c'est-à-dire ayant accès à la totalité de l’information présente dans l’univers.

Si il y a une conscience de type holographique sur internet, on peut dire qu’il s’agit d’une conscience de l’ordre du langage ou de la pensée : il n’est en effet pas possible à l’heure actuelle de reconnaitre sur internet une image ou un son, mais seulement une chaine de caractère à l’aide d’un moteur de recherche.

 

Il existe une autre application de l’hologramme liée à la reconnaissance des formes : si on prend un hologramme d’une certaine image, en plaçant la même image devant cet hologramme, on obtient un point lumineux indiquant qu’il s’agit du même objet : c’est l’auto corrélation.

On voit que le moteur de recherche joue le même rôle pour la reconnaissance des chaînes de caractères sur internet.

 

Il serait intéressant dans les mondes virtuels de tenter de réaliser un genre de conscience en s’inspirant du modèle holographique qui devrait être programmable : c’est une piste de plus pour une meilleure analogie et une meilleure compréhension de ce qui fait l’homme.

 

La technologie actuelle me semble mure pour cela :

On constate l’ordre de grandeur du milliard dans toutes les facettes de notre monde :

 

-nous sommes environ 6 milliards d’humains sur cette terre

-notre galaxie compte environ un milliard d’étoiles

-l’univers observable compte environ un milliard de galaxies

-l’atome mesure environ un milliardième de mètre

-la vitesse de la lumière « c » est de l’ordre du milliard de m/s

-l’age de l’univers est de 15 milliards d’années

-durée de vie d’un être humain : de l’ordre de un milliard de secondes

-l’ADN contient environ un milliard de bases

 

L’ordinateur approche à présent cet ordre de grandeur ;

-vitesse horloge des microprocesseurs : de l’ordre de 1Gb/s

-taille mémoire : de l’ordre du G-octet

-quand la taille mémoire atteindra le péta-octet (un million de milliard), la capacité du cerveau humain

sera atteinte

 

Qu’en est-il de ce nombre magique ? Serait-ce la composante de notre univers ?

 

Les capacités des ordinateurs actuels se rapprochant de cet ordre de grandeur, on peut envisager dès à présent des applications pertinentes par rapport à notre humanité.

 

L’évolution technique suit de plus un principe naturel :

 

Dès l’antiquité, la notion de moule était présente pour battre monnaie : on ne dessinait pas les pièces une par une mais le moule permettait de réaliser des milliers de pièces à l’identique. C’est de début de l’industrialisation, c’est à dire de la production en série.

Ce principe est naturel et ne fait que copier un principe biologique : la division cellulaire. En effet dans l’embryon, l’ADN des cellules est reproduit des millions de fois à l’identique

 

Par la suite, au XVème siècle, l’invention de l’imprimerie appliquera ce principe à l’écriture.

Au XIXème siècle, la révolution industrielle l’appliquera aux produits manufacturés.

 

Si la notion d’industrialisation est une tendance naturelle, on voit que la nature pousse loin ce genre de parallélisme : des milliards de galaxies comprenant des milliards de soleils, des milliards d’humains sur notre terre, des millions d’œufs pour un simple poisson femelle…

 

A cette notion de reproduction en masse, on peut observer toujours dans l’ADN le principe du numérique : les 4 bases AGCT codent le patrimoine génétique.

Enfin, les bases de l’ADN n’étant composées que de quelques atomes, la microélectronique ainsi que les nano technologies ne font que s’inspirer d’un principe naturel…

 

A partir de ce constat, on peut dire que la micro-informatique du XXIème siècle avec son milliard d’ordinateurs personnels connectés par internet est portée par la logique de l’évolution.

 

 

Le virtualisme est un humanisme…

 


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31 réactions à cet article    


  • Abou Antoun Abou Antoun 30 avril 2016 15:25

    Il existe déjà à l’heure actuelle des robots capables de soutenir une conversation parlée rudimentaire.

    Depuis déjà un bon demi-siècle : Programme ELIZA


    • La mouche du coche La mouche du coche 30 avril 2016 16:21

      « Le virtualisme est un humanisme… »
      .
      On voit bien que c’est le contraire. L’informatique va nous tuer et le processus est en marche.


    • vip (---.---.108.13) 30 avril 2016 18:26

      @La mouche du coche

      Ne vous alarmez pas mouche du coche, vous pourrez legitimement vous inquieter lorsque les machines seront dotes de sensibilite, riront a une blague marrante, pleureront face a une situation triste, pesteront contre leur patron, mentiront comme des arracheuses de dents, attraperont la scarlatine et toutes les virus qui se promenent, et soient capables de payer la facture edf pour eviter la coupure d’electricite qui leur clouerait le bec.

      Pas de panique !


    • Abou Antoun Abou Antoun 30 avril 2016 21:40

      @vip
      La connerie humaine est pour le moment un danger beaucoup plus grave que l’intelligence artificielle.


    • Abou Antoun Abou Antoun 30 avril 2016 15:27

      -nous sommes environ 6 milliards d’humains sur cette terre
      Quand avez-vous écrit cet article ? (en l’an 2000 ?)


      • Abou Antoun Abou Antoun 30 avril 2016 15:29

        Le graphique est complètement limpide (propriétés réfléchissantes de l’aluminium ?)


        • Hexagon (---.---.204.181) 30 avril 2016 19:01

          @Abou Antoun nope, il s’agit du schéma de l’unité arithmétique (alu = arithmetic logic unit) d’un processeur (antique genre années 70)


        • Abou Antoun Abou Antoun 30 avril 2016 21:37

          @Hexagon
          On peut rigoler, non ?
          On a échappé de peu à la machine de Babbage.


        • Abou Antoun Abou Antoun 30 avril 2016 15:34

          Qu’en est-il de ce nombre magique ? Serait-ce la composante de notre univers ?
          Le milliard n’est qu’une puissance de 10 parmi d’autres. La base 10 a elle-même un côté arbitraire. Le seul caractère magique de ce nombre c’est pour celui dont la fortune personnelle dépasse le milliard d’euros (ou de dollars), cela ouvre bien des portes.
          Cet article mélange tout.


          • Jo.Di Jo.Di 30 avril 2016 15:37

            Sortir de la programmation processeur... ? la très très vieille machine de Von Neumann .... de Babage .... Si la comparaison mémoire holographique peut appeler un « adressage » d’une où plusieurs images mémoire globales comme 3 notes de la 9eme appellent toute la symphonie .... elle n’est traitée QUE comme adressages « mémoire »
             
            Le jeu de la vie par ex est une sorte d’hologramme, peu de données de départ définissent complètement une séquence animée, des formes finales etc ..., et inversement on peut « adresser:reconnaitre » une animation complexe où une forme finale par une petite donnée point de départ ( et faire une reconnaissance heuristique de formes donc dans un réseau de neurones) mais ce pgrm ne se fait par apprentissage que sur des données-formes-mémoire .... le jeu reste le même, fixé au départ.
             
            L’intelligence apparaît si les 3 notes stimulent la symphonie holographique, le programme qui alors se complexifie lui-même en fonction des données reçues supplémentaires, sans appeler par ex à de la pseudo programmation heuristique qui n’est que de l’ajout de données comme l’intelligence d’un jeu de Go, sans modif des algorithmes.
             
            La donnée compilation d’elle même ... bonne chance !


            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 avril 2016 17:47

              Vous avez raison pour la reconnaissance de forme.
              Mais tout le reste de l’article est empreint d’une pensée technicienne désuète, grandiloquante et tarte à la crème.
              Quand vous saurez pourquoi il faut faire de la robotique pour faire de l’intelligence, de la vraie et pas de l’erzatz, alors vous aurez franchi la seconde étape... smiley

              J’ai quand même appris quelque chose avec la piste des hologrammes. Je vais creuser. Merci


              • soi même 30 avril 2016 18:40

                Une expérience édifiante avec la pensé morte :

                QUAND LE ROBOT DE MICROSOFT VIRE NAZI...

                • La mouche du coche La mouche du coche 30 avril 2016 22:20

                  @soi même
                  oui après les gens, il va falloir formater le robot. Un robot avec un algorithme sain et neutre n’a pas des réflexions politiquement correctes. Il faut rectifier cela au plus vite. smiley


                • Francis, agnotologue JL 1er mai 2016 08:59

                  @soi même,

                   
                  vous m’avez devancé avec ce lien auquel je pensais en lisant dans l’article cette phrase : « Il existe déjà à l’heure actuelle des robots capables de soutenir une conversation parlée rudimentaire. »
                   
                  Comme l’a dit LL Salvador plus haut, ce texte est à la fois grandiloquent et tarte à la crème, désolé Jean-Marc VIALLET.

                • Francis, agnotologue JL 1er mai 2016 09:02

                  Je pense qu’il y a sur Agoravox des robots de conversation : en général ils ne font pas long feu, mais ils résistent de lieux en mieux.


                • soi même 1er mai 2016 14:49

                  @JL, il faut dire que l’auteur tend la perche avec son article de science peux.


                • L'enfoiré L’enfoiré 1er mai 2016 08:59

                  Bonjour Jean-Marc,


                   La conscience serait la différence entre les humains et les humanoïdes ?
                   Je ne suis pas ou plus si sûr, quand la pensée humaine s’intègre dans la machine.
                   Avec ces dernières ce serait le subconscient qui régleraient tout puisque tout serait intégré dans les programmes et les circuits.

                  • Francis, agnotologue JL 1er mai 2016 09:18

                    @L’enfoiré
                     

                    L’auteur parlait d’hologrammes. Je pense que les machines d’aujourd’hui sont aussi peu proches de ce que nous connaissons que les machines du passé l’étaient des connaissances de leur époque. Pour arriver à un hologramme auquel je pense, tous les atomes de silicium de l’univers seraient insuffisants : on ne peut pas cartographier le Tout.
                     
                    Plus nous progressons dans la connaissance, et plus la technique progresse aussi, mais toujours loin derrière.
                     
                    Je m’explique sur un seul exemple : la musique. Les créations par ordinateurs peuvent faire illusion. Jamais aucun ordinateur ne sera capable de composer le Boléro de Ravel, ou La flûte enchantée et de jouer comme un grand orchestre. Je ne crois pas qu’un ordinateur aussi puissant soit-il pourrait créer une oeuvre de l’esprit comme on dit, capable de provoquer une émotion positive chez un humain : et je crois que l’on touche là au cœur du problème : les seules émotions que les machines seront capables d’induire sont des émotions négatives.
                     
                    Orwell disait : « La pente naturelle de la machine consiste à rendre impossible toute vie humaine authentique  » 

                  • Jean-Marc VIALLET Jean-Marc VIALLET 1er mai 2016 09:23

                    à l’enfoiré : la conscience on ne sait pas ce que c’est :
                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_difficile_de_la_conscience


                    • Francis, agnotologue JL 1er mai 2016 12:35

                      @Jean-Marc VIALLET,

                       
                      pourriez vous svp, développer cette curieuse phrase qui clôt votre article et qui, sauf si je me plante grave, est la plus désopilante que j’aie lue depuis des lustres, je cite : « Le virtualisme est un humanisme »

                      • Francis, agnotologue JL 1er mai 2016 16:05

                        Je lis : ’’Il serait intéressant dans les mondes virtuels de tenter de réaliser un genre de conscience en s’inspirant du modèle holographique qui devrait être programmable’’

                         
                        Là encore, c’est du grand n’importe quoi, et je le démontre : la spécificité des hologrammes c’est que le tout est dans les parties, même les plus infinitésimales. 
                         
                        Or, simuler la complexité aboutit rapidement à construire des usines à gaz ! En l’occurrence, ce serait le contraire de ce que l’on chercherait, à savoir, la structure holographique de l’artefact ! Au lieu d’aller vers l’infinitésimal on irait vers le phénoménal !
                         

                         

                        • Jean-Marc VIALLET Jean-Marc VIALLET 1er mai 2016 19:21

                          c’est un petit clin d’oeil à Sartre ;)


                          • Christian Labrune Christian Labrune 1er mai 2016 23:52

                            «  Je pense qu’une première étape pour la réalisation d’une intelligence artificielle est la reconnaissance des formes »

                            La reconnaissance des formes, de fait, est plus difficile à programmer que des opérations logiques même complexes telles que la démonstration de théorèmes, mais il y a déjà longtemps que les robots « savent », dans un environnement stéréotypé, une chaîne de montage par exemple, reconnaître les éléments qu’ils ont à assembler, même s’ils se présentent en désordre sous les caméras qui leur servent d’yeux. Evidemment, ils « savent » ce qu’ils cherchent, et il leur serait bien difficile de mettre un nom sur un objet qui n’est pas déjà défini dans leur mémoire. L’intelligence humaine peut plus facilement ranger immédiatement ce qu’elle n’a encore jamais vu (un poisson de forme très bizarre par exemple) dans une classe d’objets qu’elle peut nommer.
                            La plus grande difficulté qui reste à résoudre, c’est la compréhension du langage naturel, parce que les machines n’ont pas et n’auront probablement jamais - ça ne me paraît même pas souhaitable - le même « vécu » que l’homme. Les évanescences du sentiment dans la littérature romantique par exemple, pour un agrégat de composants électroniques, ce sera assez difficile à appréhender.
                            Le spécialiste des systèmes informatiques Alain Cardon, dans le bouquin où il se propose de modéliser et de construire une machine pensante, envisage dans le cahier des charges, et sans doute pour la rendre plus « humaine », d’implémenter un inconscient, comme si l’inconscient freudien dont il s’inspire était une réalité scientifique, et même des sentiments tels que la peur. Je n’en vois pas vraiment la nécessité.
                            Je ne vois pas non plus très bien ce que l’holographie aurait à voir avec la conscience. Il est très probable que la conscience est une émergence des systèmes complexes, et, qui n’a pas du tout à être programmée. Dans les colonies de robots, des comportements s’observent qui n’ont jamais été prévus et qui résultent de l’interaction de machines pourtant encore assez rudimentaires.
                            Si on considère le développement du cerveau humain, il faut bien constater qu’à l’origine, il y a la machine (le cerveau) qui permet de traiter les données, mais la mémoire est vide, et il faudra plus de vingt ans pour l’informer. Dans le cas d’un cerveau tout à fait artificiel, ce qu’il faut prendre en compte, c’est que, s’il n’existe pas encore, sa mémoire, elle existe déjà, entièrement constituée, et elle est immense : c’est l’internet.
                            Il nous faut une heure pour lire et comprendre une cinquantaine de pages, mais pour un réseau intelligente, ce serait l’affaire de quelques fractions de secondes. Il faut plus d’un an à un mouflet pour commencer à prononcer quelques mots, mais il ne faudrait pas un an à une machine intelligente pour faire plusieurs fois le tour de l’internet. D’où la notion de singularité chère aux post-humanistes. Face à une machine réellement intelligente, c’est-à-dire consciente et capable de vouloir agir sur le réel et sur elle-même, nous ne faisons plus le poids.
                            On devrait voir ça, probablement, vers le milieu de ce siècle.


                            • pemile pemile 2 mai 2016 00:12

                              @Christian Labrune « La plus grande difficulté qui reste à résoudre, c’est la compréhension du langage naturel »

                              Domaine dans lequel « ça pédale dans la semoule » !

                              "Il nous faut une heure pour lire et comprendre une cinquantaine de pages, mais pour un réseau intelligent, ce serait l’affaire de quelques fractions de secondes« 

                              Pour lire, mais pas pour comprendre !

                               »Face à une machine réellement intelligente, c’est-à-dire consciente et capable de vouloir agir sur le réel et sur elle-même, nous ne faisons plus le poids."

                              Dans un objectif de survie, la vie cellulaire a une sacré expérience et un sacré avantage de frugalité énergétique.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 2 mai 2016 11:57

                              « Dans un objectif de survie, la vie cellulaire a une sacré expérience et un sacré avantage de frugalité énergétique. »

                              @pemile
                              On peut dire ça, mais le processus d’évolution des systèmes biologiques, lorsqu’il s’agit de s’adapter à des conditions d’existence qui changent, cela prend des millions d’années, et beaucoup d’espèces ont quand même disparu, faut de pouvoir s’adapter assez vite.
                              Entre le cerveau des philosophes présocratiques et le nôtre, sur plus de deux millénaires, les différences sont tout à fait imperceptibles. A l’inverse, si vous considérez une machine intelligente, elle passera une partie de son temps à se complexifier, et le processus sera extrêmement rapide. En outre, les processeurs encore très rudimentaires de nos machines n’auraient pas grand chose à craindre d’une augmentation d’une cinquantaine de degrés de la température de la planète et ils pourraient tout aussi bien fonctionner dans le froid interplanétaire. Dans quelques milliards d’années, du fait de l’évolution prévisible du soleil, notre petite planète deviendra un enfer et toutes les espèces biologiques y seront condamnées à une disparition certaine. Notre « frugalité énergétique », qui reste à prouver, n’y pourra plus grand chose.


                            • pemile pemile 2 mai 2016 13:27

                              @Christian Labrune « A l’inverse, si vous considérez une machine intelligente, elle passera une partie de son temps à se complexifier »

                              Sur quelle motivation ? Quel type d’intelligence pour planifier ?

                              Pour la problèmatique énergétique, vous imaginez que votre IA va faire de la recherche sur les énergie renouvelables et sur les technologies de stockage électrique ? Inventer de nouveaux types de moteurs ? Construire, exploiter et entretenir des centrales nucléaires ? Savoir entretenir la nature et les voies de circulations ? Explorer le monde à la recherche de ressources ?

                              Et surtout, coder un système de reproduction et accepter de coder un cycle de mort/naissance avec transmission ?


                            • Christian Labrune Christian Labrune 2 mai 2016 18:39

                              @pemile
                              Ce que vous paraissez n’avoir pas compris, c’est que lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, on suppose une parité entre l’intelligence humaine et l’intelligence de la machine. Cette parité ne peut évidemment pas être durable : nos capacités intellectuelles, reposant sur notre nature biologique, en dix mille ans, ne progressent pas sensiblement. Une machine intelligente, en moins d’un ans, pourrait décupler ses possibilités. Autrement dit, un an après l’accès à la parité (les posthumanistes appellent ce moment une « singularité ») la différence entre l’homme et la machine est déjà plus considérable qu’entre nous et le chimpanzé.
                              Pourquoi voulez-vous qu’il y ait un système « de reproduction ». Est-que bous en seriez encore à imaginer les robots de la science-fiction des années 50 ? Quand on parle de machine intelligente, on ne parle pas d’une multiplicité de « robots » fabriqués à la chaîne, mais d’un système planétaire global et non pas localisé ici ou là. Le modèle de l’Internet, à cet égard, est le plus pertinent. Il existe déjà, comme système nerveux et perceptif d’une future machine globale. il ne lui manque plus qu’une sorte d’encéphale pour accéder à l’intelligence, et même à la conscience, si vous tenez à maintenir une comparaison avec l’homme, laquelle ne me paraît pas toutefois d’une très grande pertinence.


                            • pemile pemile 2 mai 2016 20:20

                              @Christian Labrune « Est-que vous en seriez encore à imaginer les robots de la science-fiction des années 50 ? »

                              Sans autonomie, on revient au contraire au système centralisé de papa.

                              "Quand on parle de machine intelligente, on ne parle pas d’une multiplicité de robots fabriqués à la chaîne, mais d’un système planétaire global et non pas localisé ici ou là."

                              Quelques armoires dans une salle climatisée alimentée direct par une centrale atomique ?

                              Et qu’en serait la finalité ? Brasser de l’information numérique pour quelle utilité ?


                            • pemile pemile 2 mai 2016 23:55

                              @Christian Labrune "Le modèle de l’Internet, à cet égard, est le plus pertinent. Il existe déjà, comme système nerveux et perceptif d’une future machine globale.« 

                              L’internet n’est qu’un système d’interconnexion de processeurs et de stockage/partage de données numériques, dont le fonctionnement demande de plus en plus d’énergie électrique.

                               » il ne lui manque plus qu’une sorte d’encéphale pour accéder à l’intelligence, et même à la conscience"

                              Intelligence et conscience ne sont possible que pour un système autonome qui interagit avec le monde.


                            • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 2 mai 2016 12:32

                              Mouais ... !

                              Déjà, la société humaine productiviste n’est pas capable d’accepter l’automatisation comme un facteur de progrès et d’aide au mieux vivre dans l’industrialisation et de l’intégrer dans une part du social (cotisations minimales ).....
                              Franchement que ce soit de l’apprentissage profond des programmes d’intelligence artificielle par la reconnaissance de forme ou par autre chose. Les cousins des grands singes ne sont pas à la hauteur de la situation.
                              Les humains actuels (politiques) sont des reptilo-simplets.
                               
                               


                              • pemile pemile 2 mai 2016 13:33

                                @SPQR Sono Pazzi Questi Romani « l’apprentissage profond des programmes d’intelligence artificielle par la reconnaissance de forme »

                                La reconnaissance de forme se résume à des algorithmes assez simples, les bigdatas à des analyses statistiques, et comme les pseudos interfaces en langage naturel ou les pseudos compréhension (sémantique) de texte, ce n’est que de l’IIA, de l’Illusion d’Intelligence Artificielle !

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