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Accueil du site > Tribune Libre > De l’intolérance ordinaire... Des bleus à l’âme

De l’intolérance ordinaire... Des bleus à l’âme

Le train ondule, toussote, crachote, bringuebale et tangue de gare en gare.

Celui de 12H26 m'a passé sous le nez. Ou plutôt devrais-je avouer que je n'ai pas anticipé que nous étions un jour férié. Et comme pour le dimanche, son départ était donc en gare de Fleury les Aubrais, et non pas à partir d'Orléans.

Trop peu de temps pour rejoindre Fleury, alors tant pis. Le tortillard serait mon lot. Tant pis aussi pour cet ami avec qui je devais voyager de concert jusqu'à Paris.

Pas moins de 12 arrêts jusqu'à l'arrivée, mais encore une fois tant pis, je prendrai donc mon mal en patience.

Et puis, peut-être récupérerai-je ainsi de ma joyeuse et agréable soirée de la veille, passée avec une amie, où nous avons dégusté, siroté un petit vin italien fort mutin qui chantait autant en nos bouches qu'en nos têtes.

C'est donc le regard perdu au loin que je me laisse porter par les mouvements de balancier du train qui serpente de gare en gare. A peine le temps de démarrer, que déjà une station nous met à l'arrêt. Les voyageurs descendent ou s'installent dans le wagon au gré de leurs pérégrinations.

Des deux femmes que nous étions ma voisine de carré, séparée par l'allée centrale, et moi-même, au départ d'Orléans, le compartiment compte désormais un nombre conséquent de passagers. La tête collée à la vitre, je sommeille, piquant parfois du nez, tandis qu'elle est plongée dans ce qui semble être un passionnant roman.

En gare d'Etampes, la voiture prend cette fois une allure de train de banlieue en passe d'être bondé. Les places se font rares, et celles inoccupées de nos deux carrés se voient vite accaparées par trois personnes aux tempes grisonnantes, la soixantaine bien sonnée, pour ne pas dire qu'elles abordent une honorable septantaine quoique...

L'homme laisse tomber sa haute stature sur le siège me faisant face, côté allée, cuisses écartées, jambes imposantes et envahissantes. Le siège d'à côté se soulève, tandis que celle qui ne peut qu'être sa femme, telle une petite souris prend place à mes côtés en lui faisant face. Le dos voûté, dans une attitude quasi servile, à voix basse et suppliante elle lui demande de se calmer, tandis que l'autre tonitrue de plus belle.

La troisième personne, une femme, visiblement de leurs amis ou parentèle s'ést placée en décalé face à ma voisine. Et elle-aussi commence à ronchonner avant que sa voix n'atteigne des aigus qui en tous points répondent aux basses agressives du sieur mal élevé, ici installé.

Et cela y va des remarques et traits vindicatifs à l'attention de ma voisine. Cela sent la réaction et le propos nauséabond à plein nez :

- " Ah, elle est belle la France tiens, c'est çà, c'est çà la liberté, tout le monde fait ce qu'il ou elle veut, sans respect aucun pour les autres. Et pourquoi donc qu'on se gênerait hein ?..."

La petite souris essaie bien de l'amadouer timidement, posant sa main doucement sur sa cuisse en lui demandant de se calmer, de ne pas faire d'esclandre. Ce n'est que peine perdue, puisque l'autre parenté attise le véhément et désagréable personnage par des propos tout aussi fielleux :

- " Et alors, on ne vous a jamais appris la politesse et le respect, mais quelle sans sans-gêne, regardez-moi cela ! "

Visiblement ma voisine a commis grand crime aux yeux de ces déplorables personnages et qui équivaut sans aucun doute à crime de leurs lèse-majestés. Elle a en effet, étendu ses jambes, et surtout posé le talon de ses pieds déchaussés sur la banquette en face d'elle.

Surprise et par le ton, et par la virulence du propos, elle lève le nez de son ouvrage et très calmement leur demande si c'est après-elle qu'ils en ont...

Ce qu'ils ne manquent pas de confirmer, lui assénant de plus l'inconvenance de sa tenue.

Celle-ci a beau expliquer qu'elle a mal aux jambes, qu'elle s'est permise de se déchausser et de poser les pieds sur la banquette puisqu'il n'y avait personne, mais qu'elle est prête à leur laisser la place s'ils le souhaitent, rien n'y fait.

Juste une réponse venimeuse supplémentaire :

- " Hum, et qui nous dit que vous vous êtes lavée les pieds ce matin, hein, et qui nous dit que vous ne puez pas des pieds, hein ? Pourquoi ne vous couchez-vous pas sur la banquette tant que vous y êtes, hein ? ".

La dame tente de se défendre, prétend ne pas recevoir de leçon de conduite de personnes aussi peu aimables mais les échanges se font de plus en plus hostiles.

Lasse d'assister à cette scène ubuesque et surréaliste, je m'adresse alors à l'élément masculin de cette mauvaise bande :

-" Vous devriez vous calmer, Monsieur, vous nous frisez la crise d'apoplexie, là. Et puis vous allez sans doute nous faire aussi une crise cardiaque avant l'heure. Avouez que ce serait idiot non ?"

- " Ouais, ouais, c'est cela..." me répond-il, le ton un peu moins chargé d'orage, pour reprendre de plus belle en croisant le regard de l'allumeuse d'incendie, au grand désarroi de la petite souris qui ne sait plus où se mettre.

Lasse de cette ambiance, et surtout sentant à mon tour la moutarde me monter au nez, je me lève, prends mon gilet non sans avoir dit au détestable équipage ce que je pensais d'eux.

- " Bon, maintenant en voilà assez, je ne vais pas continuer à voyager avec des personnes aussi mal embouchées, mais avant de partir, je vais vous dire ce que je pense de vous ! Tout d'abord, cette dame n'a rien fait, rien fait de mal, commis aucun crime. Elle avait mal aux jambes et alors ? Et vous ? Vous êtes trois vieux ridicules et grossiers. On dit souvent que ce sont les jeunes qui sont agressifs et irrespectueux, mais pour le coup, c'est vous qui semez la pagaille ici, alors que le compartiment était très calme avant votre arrivée..."

Ma voisine croise alors mon regard, me remercie vivement, tandis que je lis dans ses yeux du soulagement. Les jeunes installés à proximité sont sidérés de la scène à laquelle ils viennent d'assister, me regardent interloqués, puis sourient en coin à mon passage tandis que l'un d'entre eux me fait un petit signe, pouce levé alors que je m'assieds trois banquettes plus loin, aux côtés d'une toute jeune femme.

D'un seul coup, le calme est revenu dans le wagon, C'est même silence radio.

Pourtant, mon cœur bat la chamade. Je suis mal, ma société va mal, en manque de repère, et où les pires attitudes réactionnaires sont en passe de devenir habituelles.

Le feu couve, je crains l'explosion.

Le bleu, le bleu marine...Que j'aimais cette couleur avant... Avant qu'elle ne soit détournée, dévoyée au profit d'une idéologie vert de gris.

J'aime le bleu, comme j'aime le rouge qui bouillonne en mes veines, le jaune soleil qui m'éclaire, le vert feuillage, le bleu azur, turquoise, toutes les couleurs de l'arc en ciel, et aussi le noir qui est tout couleur ou le blanc, qui n'en est pas une, justement, de couleur...

Que se passe-t-il, qu'arrive-t-il ? Sommes-nous donc devenus nos pires ennemis ? De nouveaux éradicateurs sont-ils en passe de voir le jour ?

J'ai mal, mal à ma société, mal à ma liberté, mal à ma solidarité, mal à mon humanité...


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23 réactions à cet article    


  • Rounga Rounga 4 novembre 2014 17:42

    Bon, vous avez eu affaire à des connards, d’accord. Mais pourquoi vous sentir obligée d’en faire un article, et qui plus est de lui donner une conclusion politique ?


    • Circé Circé 4 novembre 2014 18:32

      Bonsoir Rounga :

      J’ai écrit ce texte parce qu’il me parait essentiel de mettre en lumière l’intolérance permanente et à tous propos qui sévit actuellement dans notre société.J’en ai fait un billet. Il vous semble qu’il n’y avait pas matière à cela. Fort bien. Je respecte votre point de vue. Souffrez cependant que j’en fasse à mon gré. Certains et ou certaines ont pensé qu’il avait sa place ici. Peut-être est-ce auprès d’eux, qu’il faudrait déposer réclamation ?


    • Rounga Rounga 6 novembre 2014 01:46

      De nos jours on utilise le terme « intolérance » à toutes les sauces. Puisqu’on est dans les anecdotes personnelles rapportées, je vais illustrer mon affirmation par un exemple :

      Une amie, ou disons plutôt une connaissance de ma femme, s’est un jour plainte de « l’intolérance » dont elle a été l’objet, un jour qu’elle avait emmené sa fille de deux ans et demie au restaurant. Il se trouve que cette femme fait partie des mamans qui éduquent leurs enfants sans leur imposer aucune règle ni aucune restriction. Or, ce soir là, sa fille avait décidé de hurler et s’en donnait à coeur joie sans que sa maman fasse rien pour l’arreter. L’ayant déjà vue à l’oeuvre, je peux vous dire que ça n’a pas dû faire du bien aux oreilles des autres clients. Il se trouve que cette maman est sourde (ce qui explique le fort volume sonore des hurlements de sa fille), et qu’elle a lu sur les lèvres de ces derniers, qui étaient indisposés, qu’ils se demandaient entre eux pourquoi elle ne faisait pas taire sa gamine. Elle a été scandalisée par ce qu’elle n’a pas hésité à qualifier « d’intolérance » de la part de ces gens. Pour clore l’anecdote, je signale également qu’il s’agit d’une pratiquante de cette forme récente de maternage intensif, au point de faire dormir sa fille dans le lit conjugal, au détriment de la vie sexuelle de son couple. Elle trouve que son mari, qui a l’outrecuidance de s’en plaindre (pas de crac-crac depuis deux ans et demie, quand même...), fait preuve d’une intolérance singulière envers ses choix d’éducation.
      Donc tout ça pour dire que dans votre histoire vous assistez à un cas d’intolérance qui se manifeste par un manque d’indulgence envers une femme à qui on aurait pu passer, vu son état de santé, d’étendre son pied sur une banquette, et qu’ensuite vous partez dans une réflexion générale sur l’intolérance dans la société, qui ferait tant de mal. Est-il tout de même permis de signaler qu’il n’y a aucun rapport entre l’une et l’autre de ces formes d’intolérance ? La première est une rigidité sur les principes et un manque d’empathie face à un acte généralement perçu comme incivil mais qui dans ce cas trouve une excuse, et la seconde est un rejet a priori de l’ensemble d’une culture, d’une appartenance politique, religieuse, voire ethnique. Dès lors, votre conclusion, qui oriente tout l’article, est abusive, ce qui rejaillit sur tout l’ensemble.

    • Circé Circé 6 novembre 2014 07:26

      Bonjour Rounga,

      Je lis que vous avez des ami-e-s dont vous connaissez tous les détails de vie intime. Je vous répondrai très simplement, que c’est affaire personnelle et de choix de vie. Chacun-e voyant midi ou minuit à sa porte en matière de relation. Si l’un-e des deux se sent floué-e, et bien la première des choses est d’en discuter ensemble.

      Pour le reste, effectivement, je ne vois pas le rapport avec cette anecdote, car c’en est une, sur l’intolérance généralisée à tous propos. J’en ai en réserve une flopée, que je pourrais tout aussi bien publié ici. Le débat s’il doit y en avoir un, n’étant pas sur l’anecdote, mais des réactions complètement démesurées. Voici ce que j’avais mis en commentaire par ailleurs sur un autre endroit sur le web où je publie aussi :
      - " Et comme cela manque, le sourire, l’empathie, l’acceptation de l’autre dans la limite du respect de chacun.

      En toute situation, c’est comme si chacun était blessé, comme si l’autre était en trop, appuyait sur une plaie, un risque, une peur. La contagion est grande et cette maladie, l’intolérance, fait des ravages de toutes parts. Comme s’il fallait tout recommencer en explication pour retrouver les fondements de notre humanité."

      Je ne pense pas que cela vous agrée, pour autant, c’est bien le sens de ce billet.


    • Rounga Rounga 6 novembre 2014 09:20

      Le rapport, c’est que dans un cas comme dans l’autre il est abusif de parler d’intolérance comme s’il s’agissait d’intolérance politique. La conclusion que vous tirez à la fin de l’article est parfaitement déplacée, ce qui a pour effet de diminuer encore l’intérêt qu’on peut porter à votre anecdote, somme toute banale, mais nullement représentative du climat politique actuel. Après tout, ce monsieur râleur vote peut-être communiste ou écolo, on n’en sait rien.


    • Hétérodoxe 4 novembre 2014 17:42

      Peut-être mets-tu les pieds sur la table chez toi ?!
      Il s’avère, en revanche, que le train n’est ni chez toi, ni chez quiconque. Il s’agit d’un lieu public régi par des règles communes qui, ne t’en déplaise, s’adressent aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Or, il se trouve qu’un principe de base, connu de tous, veut qu’on ne mette pas ses pieds (qu’ils soient nus ou pas) sur un endroit où on s’assied. Ce n’est, à ma connaissance, toléré nulle part en France. Ni au cinéma, ni au restaurant, ni en classe et même en privé, cela n’est pas toujours toléré.

      Mais là, selon toi, comme il s’agit d’une femme qui enfreint un règlement aussi bien social que juridique, c’est moins grave.
      En revanche, comme il s’agit d’un homme qui signale la grossièreté de l’attitude de cette femme, il s’agit-là d’une agression intolérable ??

      Dans le genre caricature de féministe, on fait pas mieux. Tu serais là pour discréditer à jamais cette aberration qu’est le féminisme que tu ne pourrais pas mieux t’y prendre.


      • Circé Circé 4 novembre 2014 18:34

        Bonsoir Hétérodoxe :

        Je vous remercie pour toutes vos admonestations, leçons de politesse, respect, tenue dont vous venez de me gratifier. Il semble que vous ayez l’âme d’un redresseur de torts, bouffeur de féministes en diables Cependant, permettez qu’à mon tour, je vous en donne une, de leçon : le vouvoiement ici, hormis pour mes proches et ami-e-s, est de rigueur. C’est une règle élémentaire de savoir-vivre que vous semblez tant affectionner. Pour le reste, nous ne serons sans doute jamais d’accord, je l’ai bien compris, et finalement, je vais vous faire un aveu : peu me chaut.

        Une indication pour terminer, qui n’aura certainement pas grâce à vos yeux, cette dame, venait de se faire opérer.


      • mmbbb 4 novembre 2014 17:58

        a l’auteur e Prenez le RER ou habitez certains quartiers en France votre petite mesaventure sera bien pale Vous en verrez et en entendrez d’autres plus corrosives sinon plus degradantes Vous me faites pensez a une connaissance bourgeoise de gauche bien de sa personne degoulinant de bons sentiments qui un jour faillit s’etouffer lorsque sa fille mignonne passa dans un quartier bon un quartier ou il n’y a pas beaucoup de blancs et fut traitee de salope Sortez donc allez vous melez a cette societe mixte tant cherie et etudiez les comportements 


        • Circé Circé 4 novembre 2014 18:36

          Bonsoir mmbbb :

          Une manifestation contre le harcèlement de rue aura lieu à Orléans le 21 novembre prochain. j’en suis l’une des organisatrices. Voyez, comme le monde est petit, et comme Orléans n’est ni plus, ni moins bien ou mal fréquenté que d’autres villes en France, fussent-elles des villes de banlieue parisienne.

          Enfin, le propos politique est ici tout à fait pertinent. Pour côtoyer par la force des choses, certains élus FN à Orléans, au mot près les stigmates sont là.


        • mmbbb 4 novembre 2014 19:19

          Ne le prenez pas mal mais votre article me parait derisoire Lorsque j’etais en terminale j’etais dans un foyer ou le respect de l autre n’existait pas Des cretins venait pisser dans la douche et plus encore Les parties communes etaient saccagees etc etc J’ai passe deux ans en internat des abrutis j’en ai vraiment connu et le fric moi je ne cracherai jamais dessus parce que si j’en avais eu j’aurais epargne mon temps Le fric permet de vivre dans des quartiers riches et les riches se pourrissent moins la vie Il s’agit avant tout de civisme et en France ce n’est pas notre point fort Si vous voulez etudier correctement il faut avant tout consacrer toute son energie Et la pauvrete n’est pas une vertu les pauvres sont souvent tres cons Orleans est une petite ville venez dans la banlieue lyonnaise c’est deja plus chaud et meme dans certains quartiers hard je vous exempte du 9 3 Lisez quelques livres ou le temoignage des profs ayant enseignes dans des quartiers dit« de zone prioritaire » ces temoignages sont la preuvent du delitement de tout lien social. Affaiblissement total de l humain


        • Circé Circé 4 novembre 2014 19:45

          Pas de soucis mmbbb.

          Je comprends parfaitement votre ressenti. Mon propos est certes anecdotique et n’a pas vocation à faire exemple. Ce n’était qu’un ressenti que j’ai relaté. Je suis juste surprise de la véhémence de certains propos. Il est vrai que je n’avais plus écrit sur Agoravox depuis 2009 et que j’avais oublié cet aspect, parfois fort hargneux.

          Et je suis d’accord avec vous, la pauvreté comme la richesse ne sont pas des vertus.


        • Le Gaïagénaire 4 novembre 2014 18:14

           Circé mardi 4 novembre 2014


          « Et puis, peut-être récupérerai-je ainsi de ma joyeuse et agréable soirée de la veille, passée avec une amie, où nous avons dégusté, siroté un petit vin italien fort mutin qui chantait autant en nos bouches qu’en nos têtes. »

          « J’ai mal, mal à ma société, mal à ma liberté, mal à ma solidarité, mal à mon humanité... »

          Cessez de boire.

          • Circé Circé 4 novembre 2014 18:45

            Bonsoir Gaïagénaire :

            La Déesse Mère n’est décidément plus ce qu’elle était. Il semblerait même qu’elle ait oublié les libations pour honorer les ancêtres.

            Ah, tout fout le camp ma brave dame, mon bon monsieur...


          • Le Gaïagénaire 5 novembre 2014 18:06

            Circé (---.---.---.74) 4 novembre 18:45


            Si un « mâle » avait mis ses pieds déchaussés sur le banc d’en face, votre réaction aurait été toute autre et celle des deux femmes accompagnant le « mal élevé » aussi, peu importe sa douleur.

            Tout fou le camp ma bonne dame, mon bon monsieur...surtout la désinhibition consécutive à l’effet dépresseur d’« un petit vin italien mutin. »

            Bonne soirée et bonne manif.

          • Circé Circé 5 novembre 2014 19:01

            Bonsoir Gaïagénaire :

            C’est curieux que vous puissiez préjuger de ma réaction, sans même rien connaître de ce que je suis, fait etc...

            Et puis avez-vous un problème avec le divin nectar de la vigne ? En avez-vous tant abusé que cela vous soit désormais interdit ? Tout est affaire de modération.


          • Le Gaïagénaire 5 novembre 2014 23:19

            Circé (---.---.---.167) 5 novembre 19:01


            Mais n’est-ce pas vous qui avez écrit les phrases que j’ai citées plus haut 18:14 ?

            Feriez-vous du « déni » ? puis de la projection et possiblement de l’attribution ?

            Et si vous nous ouvriez votre coeur et nous disiez que la vue du « gros mal élevé au grosse cuisse » a été un déclencheur du « mal » que vous avez ressentie après votre affrontement ?

            Mais peut être préférez-vous plutôt un « petit vin fort mutin » comme « pain killer » ?

            Affectivement.

          • Circé Circé 6 novembre 2014 07:36

            Bonjour Gaïagénaire :

            Compte-tenu de vos commentaires récurrents sur juste une phrase de ce billet, où je dis que la veille j’ai eu l’audace de boire un petit vin italien mutin avec une amie, et en ne me renvoyant qu’à cela sous forme de jugement à priori « cessez de boire », comprenez que je puisse me poser quelque question.

            Pour le reste, que vous dire ? Y a-t-il sous-entendu dans votre propos : « mâle », « grosse cuisse » plutôt que grosses cuisses... ?

            Si tel est le cas, je vous laisse à vos errances. Parfois vaticiner, extravaguer peut soulager.
            Bonne journée à vous.


          • bluerage 4 novembre 2014 18:40

            Fortiche !!

            Vous arrivez à critiquer le FN à cause de personnes râleuses qui de plus sont sûrement des bonnes consciences de gauche, je crois que pour vous à part voir un psy je ne vois pas comment vous pourriez vous en sortir...

            A quand l’apologie de la violence ordinaire contre les malheureux qui oseraient porter un caban bleu marine ???


            • Circé Circé 4 novembre 2014 18:50

              Bonsoir Bluerage :

              Je vois donc défiler ce soir, dans un ballet bien ordonné toute la réaction et sa cohorte de propos les plus virulents qui soient. Mais qu’attendre de plus ?

              Il y en a qui sont vert de rage, vous c’est bleu...

              Quant à vos propositions de consulter, grand merci. Voyez comme je suis, je vous laisse passer en premier. Il y a des urgences parfois, plus urgentes que d’autres.


            • Circé Circé 4 novembre 2014 19:40

              Rocla :

              Merci pour cette belle crise de rire....L’humour, c’est précieux par les temps qui courent.


              • G.L. G.L. 5 novembre 2014 11:36

                Bleu Marine... ? Ils étaient peut être rose socialiste, vert écolo ou orange modem...

                Je ne suis pas le premier à en faire la remarque. Votre petite anecdote m’a fait sourire jusqu’à vous suggériez de l’appartenance politique des protagonistes.

                Qu’on soit bourru et donneur de leçon n’a rien à voir avec la politique. Et oui, mettre ses pieds sur la banquette n’est pas jugé convenable.

                Le ton employé par ces personnes étaient certes déplaisantes mais ils n’ont pas tort d’affirmer que la liberté sans respect pour celle d’autrui se tire une balle dans le pied.

                Cordialement,


                • Bracam Bracam 5 novembre 2014 16:34

                  Beau résultat. A la base, nous avons un texte sensible dénonçant la vulgarité, la violence ordinaire. A l’arrivée, les mêmes qui nous tombent dessus, insensibles, insultants, incapables d’écoute, caricature de la situation rapportée. Bravo.


                  • Circé Circé 5 novembre 2014 16:56

                    Bonjour Bracam :

                    Merci pour ce commentaire réconfortant.

                    N’ayant plus publié sur Agoravox depuis fort longtemps, il est vrai que j’avais oublié la virulence et la hargne de certains commentateurs. Ce billet, en forme d’anecdote sur une situation bien réelle, m’indique que je suis donc de nouveau dans l’arène.

                    Et qu’il y aura des lecteurs et lectrices sensibles ou irascibles, ce sera selon. A bientôt de vous lire de nouveau.

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