Reste en effet le problème du financement de l’attentat contre Evo Morales : or là c’est encore plus net :
"Le Ministère public bolivien a identifié Hugo Acha Melgar, que l’AFP signale comme le représentant en Bolivie de l’ONG étasunienne Fundación Human Rights (FHR), comme le principal pourvoyeur de fonds de la bande terroriste démantelée à Santa Cruz et impliquée dans une conspiration pour assassiner le président Evo Morales". On savait USAID impliqué ailleurs dans le monde, on découvre la FHR comme pourvoyeuse de comploteurs :
"FHR est une organisation basée à New York. Elle est connue pour ses actes d’ingérence et ses liens avec la CIA. Son secrétaire général n’est autre que le terroriste d’origine cubaine Armando Valladares. Le procureur Marcelo Sosa, chargé de diriger l’enquête dans cette affaire, a identifié Acha, dit « Superman », ainsi que Alejandro Melgar, connu sous le pseudonyme de « El Lucas », en tant que membres et financiers du complot." Valladeres est à lui seul un cas d’école : il a été emprisonné par Castro.
"Arrêté à la fin des années 60 à La Havane alors qu’il posait des explosifs dans des lieux publics pour le compte de la CIA, Armando Valladares a acquis sa renommée grâce aux médias qui couvrirent sa sortie de prison alors qu’il se faisait passer pour un « poète paralytique ». Cet ancien indicateur de police sous le régime du tyran Fulgencio Batista s’était reconverti quelques années plus tard en poseur de bombes, jusqu’à son arrestation. Le seul livre signé Valladares, intitulé "Depuis ma chaise roulante", a en réalité été écrit par son pote et complice Carlos Alberto Montaner." Valladares est un mythomane menteur de haut vol :
"Valladares sort de sa cellule en fauteuil roulant mais il arrive à Madrid debout. Entre le décollage de l’avion de La Havane et son atterrissage à Madrid il avait guéri. Et il ne s’est plus jamais assis dans un fauteuil roulant et qui plus est, n’a plus jamais trouvé l’inspiration pour écrire un poème". Dans la foulée en 1988-89, les Etats-Unis lui accordent la nationalité américaine et ils le nomment même représentant des Etats-Unis à l’ONU à la Commission des Droits de l’Homme ! Le choix de ce parfait mythomane ancien supporter de Battista ne cesse de questionner depuis... comme lorsqu’en pleine
campagne électorale de McCain, ce dernier arbore devant son public (de Miami !) le dernier livre de Valladeres "Against All Hope" : la bonne vieille droite US arbore toujours les mêmes héros...
Pour mémoire, Valladeres libéré avait été remis à Régis Debray, et à Cuba, un visiteur assez inattendu avait négocié la libération de 21 autres prisonniers politiques : Jacques-Yves Cousteau, le commandant bien connu. Son propre frère, Pierre-Antoine Cousteau, mort en 1958, était il est vrai un extrémiste de droite avéré, ayant participé activement à Je suis Partout, mais de ça on n’a jamais voulu en parler dans la presse. Le frangin était plus que sulfureux : "C’est un « antisémite de plume », engagé dans la Collaboration, condamné à mort en 1946 pour « crime contre la nation », avant que sa peine ne soit commuée en détention à perpétuité. Libéré en 1951, il collabore ensuite à l’hebdomadaire Rivarol et à la revue Lectures françaises". Je me suis toujours personnellement étonné du silence des médias sur la famille Cousteau, Jacques-Yves avait certes pris ses distances avec son frère dès 1943, mais en 1991 une phrase le ramenait étrangement à des critères datant des meilleures heures de l’eugénisme (*1). Eliminer 350 000 personnes par jour pour sauver la planète ? Il n’y allait pas avec le dos de la cuillère ce bon commandant Cousteau !
Ce n’est pas la première fois que FHR est cité en fait dans des opérations fort douteuses. C’est un bon vieux paravent de la CIA remontant à des activistes d’extrême droite connus (*2) Issu d’une des familles les plus riches du Venezuela, son dirigeant Thor Halvorssen Mendoza est un "héritier de grande famille", paraît-il. D’un père riche, en tout cas. Les américains le connaissent donc bien : obligatoirement, car il était devenu un de ces consultants si prisés de la célèbre FOX News ces dernières années ! (*4). La CIA, avec Thor Halvorssen Mendoza s’est trouvée le même terrain de jeux qu’au Darfour : elle intervient avec le bouclier humain des droits de l’homme. Il s’agît bien, avec USAID et HRF de détournement politiques d’actions dites humanitaires. Mais ce qui ne manque pas de sel, dans l’histoire de Thor Halvorssen Mendoza, c’est qu’il est aussi le fils de Thor Halvorssen Hellum, un autre beau cas d’espèce : lui, sous la présidence précédente de Perez avait été nommé grand responsable de la lutte contre la drogue. Ce "tsar de la drogue".... en profitait en fait largement au passage, au lieu de lutter contre elle, au point d’incommoder les services anti-drogues US de la DEA, sous W. Bush, qui ne voulaient rien avoir à faire avec lui. Douteux, il avait révélé les comptes bancaires du Président qui l’appointait et celui de sa maîtresse pour regagner l’indulgence américaine. Perez, ridiculisé, y perdra les élections. Il mouillera également Annabelle Grimm, la représentante de la DEA dans son propre trafic, incluant au passage le général Ramón Guillén Davila, le chef du bureau antidrogue de la Garde Nationale vénézuelienne.... en s’en sortant encore une fois lui-même, car il était à la fois la source des infos de la CIA, dont il était aussi un agent, et l’informateur de la DEA sur le trafic qu’il entretenait !! Voilà le père et le fils, tout droit issus tous les deux de la CIA, et de ses turpitudes, qui sont à la base d’une partie des sérieux ennuis de Morales dans le pays.
Le NYT avait dressé un portrait au vitriol du fiston en août 2007, l’appelant le Maverick Mogull....le "magnat non-conformiste". Un
grand cynique, avant tout. Un de ses derniers exploits ayant été de faire un film à la gloire des révoltés hongrois de 1956. A trop sabrer les communistes, il en avait fait un film ultralibéral. A signaler que parmi les producteurs de ce film, on a Quentin Tarantino... pas plus à l’aise en politique que derrière une caméra. Ou toujours aussi mauvais dès qu’il s’agît de
parler histoire. Tarantino a le degré de conscience politique de l’américain moyen, à savoir le QI d’une huître.
"Quitte à évoquer juifs et nazis entre 1941 et 1944, il aurait pu mettre ses idées au clair avant de donner le premier clap." Mendoza avait fait ensuite un autre film, soi-disant écologiste en fait à la gloire des grands groupes industriels miniers, un phénomène
dénoncé par Greenpeace. Le film avait été financé par Gabriel Resources, a une grande compagnie minière canadienne ! Le dernier en date
est le pire : au prétexte de liberté de parole, Thor Halvorssen Mendoza n’est pas loin des pires thèses... l’homme se prend pour le Michael Moore du libéralisme, c’est évident ! Mendoza, visiblement, est un homme très dangereux pour une démocratie !
La Bolivie est donc littéralement infestée de groupes néo-nazis dont pas mal sont issus tout simplement de mouvements recréés sur place ou en Argentine par les dignitaires nazis ayant échappé aux mailles du file
t de l’après 1945. Comme la "
Bolivian Socialist Falange", par exemple, qui comme son nom l’indique est directement issue de l’idéologie franquiste ou mussolinienne. Dans les manifestations anti-Morales, on a tendance en effet à pas mal lever la main droite et à la tenir à plat,
bien haut. Ceux-là ou ceux de l’UJC, les jeunes nazis de Juan Gueber Bruno et ses
traversées de rues assez étonnantes.... (*5). Un de ces écervelés conspirateurs, arrêté, a fini par lâcher le morceau : Ignacio Villa Vargas, Président de la Santa Cruz Youth Union (l’extrême droite de l’ Unión Juvenil Cruceñista, ou UJC) dans les années 70. L’homme a raconté comment en 2008 il s’est retrouvé aux côtés de Branko Marinkovic, et s’est très vite aussi retrouvé mêlé à des attentats à l’explosif (*6).
Branko Marinkovic, comme on peut facilement le catégoriser, est un "fasciste ordinaire", qui cache derrière une mascarade séparatiste des ambitions nettement dictatoriales. Il est vrai que le terrain s’y prête :
"au fil des années, Santa Cruz a été, étrangement, une terre d’accueil pour le nazisme. Dans cette ville sont nés des groupes néofascistes comme « Los novios de la muerte » (les fiancés de la mort), actif durant la dictature de García Meza. Quelques années auparavant, sous la dictature du colonel Hugo Bánzer, né à Santa Cruz, on avait même réussi à cacher et protéger un criminel de guerre nazi, Klaus Barbie, le « boucher de Lyon », et à lui offrir la citoyenneté bolivienne ; celui-ci organiserait plus tard les attaques paramilitaires du 17 juillet 1980 contre la Central Obrera Boliviana à La Paz," nous dit Alejandro Saravia
. Il faudrait en effet se rendre compte
que Morales se bat, mais il se bat contre des néo-nazis tel Marinkovic, retranchés dans une des régions les plus riches dont ils demandent bien sûr l’autonomie, appuyés par la CIA et de l’argent américain qui continue de couler à flots dans ses caisses ! En avril 2008, Morales révélait l’existence d’une cellule de la CIA a
u sein même de son palais... "Autonomie pour les riches et révolution pour les pauvres", ironise YouTube.... Malheureusement, c’est cela en effet !
Obama pourra-t-il faire quelque chose contre cette tendance à avoir un état dans l’état depuis longtemps en la personne de la CIA ? Pas sûr. Au moment même où il avait décidé un réchauffement des relations avec Cuba, comme par hasard, la CIA "découvre" deux vieux espions au bord de la retraite sinon déjà en retraite. Qui auraient espionné depuis trente années... sans que la CIA ou le FBI ne le sache.
"Le FBI est parvenu à confondre Walter Kendall Myers, 72 ans, alias « agent 202 », et son épouse Gwendolyn Steingraber Myers, 71 ans, ( « agent 123 »), en faisant passer l’un de ses agents pour un espion cubain. Les Myers ont rencontré mi-avril à l’agent du FBI et lui ont révélé des détails sur le sommet des Amériques, qui doit se tenir quelques jours plus tard sur l’île de Trinidad et Tobago et auquel a participé Barack Obama." Cela faisait au moins trois années qu’on le savait : la sortie du dossier Myers APRES l’élection d’Obama n’est donc pas le fruit du hasard :
"Le Département d’Etat suspectait depuis trois ans Myers d’ébruiter des renseignements et avait placé le couple sous surveillance afin d’en découvrir davantage sur la nature des fuites." A la CIA, il y en a toujours pour revitaliser une bonne vieille guerre froide au bon moment.. visiblement. Des espions qui travaillaient exactement comme on s’attend à trouver des espions au XXI ème siècle :
"Au fil du temps, les Myers ont perfectionné leurs méthodes, passant de l’encre sympathique et la transmission en code Morse sur radio à ondes courtes à l’envoi de renseignements codés depuis des cafés Internet en 2007. Selon les aveux des époux, La Havane les contactait souvent par le biais de messages radio codés via des ondes courtes, qu’ils décryptaient ensuite à l’aide d’un programme fourni par les services de renseignement cubains".
On n’aura beaucoup de mal à me faire avaler qu’avec un Homeland Security omniprésent depuis 2001 ils puissent n’avoir été découverts qu’il n’y a que trois ans... Ou alors Echelon n’existe pas non plus... Non, dans l’arrestation du couple Myers à un moment où les relations commençaient juste à se réchauffer, il y a bien une volonté. Celle, pour la CIA, de rester maîtresse du jeu, et ce, quel que soit le président en place. Il y a bien un pouvoir fantôme "invisible" aux Etats-Unis, et le livre fondamental de Wise et Ross, qui décrit ce gouvernement caché qui tire les ficelles du pays, pourtant écrit en 1965, n’a que plus d’importance encore aujourd’hui. Il avait failli ne jamais voir le jour, pourtant : le directeur du moment John McCone ayant tout tenté pour bloquer sa parution chez son éditeur Random House, allant jusqu’à offrir à l’éditeur d’acheter l’intégralité des ouvrages imprimés à défaut de ne pouvoir empêcher sa fabrication. Ou d’abreuver la presse
d’articles flinguant son contenu ! (*7)
Il est donc clair que l’opacité demeure le mode privilégié de fonctionnement de la CIA et qu’elle ne fait que poursuivre, aujourd’hui encore ce qui a été mené depuis cinquante ans. Il n’y aura jamais de rupture dans ce sens : en nommant à la tête de l’organisme Léon Panetta, Barack Obama s’inscrit bien dans cette lignée. Ce n’est autre que l’ancien secrétaire général de la Maison Blanche du temps du président Bill Clinton, à savoir l’administration héritière de celle qui avait mis en place... Ben Laden et qui avait plus que failli à le capturer,
notamment au Soudan. Ou au camp afghan de la
Tarnak Farm (près de
Kandahar, nommé aussi camp El Farouq ou Abu Abaida), où un Prédator l’avait capturé en
vidéo en 2000 (*8). La CIA qui le suivait l’a bel et bien laissé alo
rs filer. La vidéo avait été montrée à la commission du 11 septembre, pourtant (*9).
Deux ans avant, un Clinton au langage ferme d’un W.Bush conquérant avait affirmé qu’il ferait tout pour le capturer (*10). En juin 2003, les soldats US "découvraient" à Tarnak Farm, cachés dans une piscine comblée, une des plus grandes caches d’armes de la région (*11). La roquette de 107,
envoyé par les talibans
sans même l’usage d’un lanceur approprié ! Universellement connue, et universellemen
t utilisée, y compris par les
américains. Le "fameux camp", archi-connu et
archi filmé !!! Ben Laden, filmé par la CIA par la caméra d’un Predator alors non armé !!! Logique, c’était là où les américains entraînaient les troupes de Ben Laden... contre les russes. Ils savaient pertinemment où filmer.
Léon Panetta, issu au départ des républicains, passé démocrate, son seul fait de gloire et de s’être opposé à Nixon au temps de sa lutte contre les droits civiques, évoquée dans son ouvrage Bring Us Together :
"The Nixon Team and the Civil Rights Retreat" sorti en 1971. Qu’on ne compte pas sur lui pour révéler les photos d’Abou Ghraib supplémentaires ni les détails des tortures de Guantanamo : se serait reconnaître la méthode Cameron, assumer les assassinats ciblés et reconnaître l’implication directe de la CIA dans ses assassinats, interdits depuis le grand nettoyage de 1975. Une
récente déclaration le prouve amplement.
"Panetta a envoyé une lettre de 24 pages au juge de New York Alvin Hellerstein, pour souligner que rendre publics les câbles de la CIA décrivant les méthodes musclées utilisées contre des membres présumés d’Al-Qaïda fournirait à l’ennemi trop d’informations sur le travail des Etats-Unis en matière de contre-terrorisme". En clair, ce serait signifier aussi que les méthodes utilisées ne sont pas celles d’interrogatoire mais bien de manipulation de personnes, afin d’aboutir à de faux aveux et surtout à une revendication des attentats du 11 septembre, mais sans qu’on en sache jamais les arcanes. Le travail contre le terrorisme est connu depuis Trinquier, les méthodes n’ont pas beaucoup changé et le waterboarding emprunté aux méthodes d’interrogatoires Viet-Congs date de plus de 50 ans dans l’armée américaine. Panetta ment donc ouvertement, car il y est aussi obligé. Khalid Sheik Mohamed restera bien insubmersible... mais inaudible. C’est ça, ou reconnaître
"l’inside job" qui a présidé à la réalisation du 11 septembre. Ou le fait d’avoir un jour réussi à filmer tranquillement Ben Laden sans jamais avoir vraiment cherché à le capturer...
Car le problème subsiste : le 11 juin, Panetta déclare que selon lui Ben Laden es
t "toujours au Pakistan". Il y était
déjà localisé depuis 2002, à Quetta,
après sa fuite de Tora Bora ! Les américains et leurs célèbres services secrets si efficaces l’auraient raté six années de suite ? Ou faut il croire plutôt le président pakistanais Asif Ali Zardari :
“En 1989, Ben Laden était en contact permanent avec les directeurs de la CIA. Il était votre agent à l’époque, il est encore votre agent aujourd’hui.” Un Zardari passablement remonté devant un journaliste US quand on lui demande s’il sait où se trouve Ben Laden :
“C’est à vous de me dire cela. Cela fait 8 ans que vous êtes en Afghanistan. C’est vous qui êtes allé le chercher, à Tora-Bora et l’avez laissé échapper… moi je n’ai rien à avoir avec tout cela, à l’époque j’étais en prison, avec la bénédiction des Etats-Unis”... tout en répétant ce que sa femme avait déjà énoncé à la surprise générale : “J’ai une très forte prémonition qu’il est mort, encore renforcée par les conversations que j’ai eu avec des membres de la communauté du renseignement U.S. Cela fait des années qu’il n’ont pas trouvé la moindre trace permettant de garantir qu’il est encore en vie." Bhutto, Musharaf et Zardari étaient et sont persuadés qu’il est mort depuis longtemps. Panetta aurait relancé la course au fantôme ? Ou la chasse à son agent principal de la CIA ? On devrait logiquement le trouver mort bientôt à ce rythme, connaissant la maison ! Le sortir empaillé pour enfin arrêter la mascarade ? Des phrases comme celles de Panetta ne sont-elles pas là pour nous préparer à cette "découverte" ? Le temps d’aller chercher le frigo ?
La CIA, à l’étranger, continue donc comme avant sur sa lancée, et s’appuie donc sur des dissidents dans le pays pour se
s basses œuvres. Car elle le fait depuis toujours. Un essayiste le rappelle :
"Selon Bruno Drewski, il faut se souvenir de « l’assassinat du Secrétaire Général du parti communiste sud-africain, juste avant la chute de l’apartheid, par un polonais récemment immigré là-bas ». Le spécialiste rappelle également le positionnement des ex « dissidents » de l’Est en faveur de l’occupation de l’Irak et le rôle des ex « refuzniks » soviétiques (Chchtaranski, Lieberman), qui ont soutenu les pires excès d’Israël. « Un important travail d’enquête reste à faire sur ces réseaux troubles pour découvrir les bases de cette internationale d’assassins », dit l’expert français." "Internationale d’assassins", le mot n’est pas trop faible en effet, à relire tous nos épisodes précédents. D’autres s’en étaient déjà aperçus il y a bien longtemps, pourtant...
Le rôle des USA en Amérique du Sud, Simon Bolivar l’avait en effet résumé dès 1829 : "los Estados Unidos que parecen destinados por la Providencia para plagar la América de miserias a nombre de la Libertad" (Les États-Unis, qui semblent destinés par la Providence à semer la misère dans toute l’Amérique au nom de la Liberté)."
(1) "In order to stabilize world population, we must eliminate 350,000 people per day. It is a horrible thing to say, but it is just as bad not to say it." Jacques Cousteau, 1991 UNESCO courier.
(2) "Selon Eva Golinger, avocate et chercheure vénézuélienne, qui est également l’auteur de l’ouvrage La telaraña imperial (La toile d’araignée impériale), Human Rights Foundation a été créée par Thor Halvorssen Mendoza, en 2005, dans le but d’attaquer et de discréditer les gouvernements du Venezuela, de Bolivie et d’Equateur.
(3) "son of Thor Halvorssen Hellum, the Venezuelan-Norweigean ex-president of CANTV during the administration of Carlos Andres Perez in the 1970s. Then, he served as the Venezuelan drug czar and worked as an agento of the DEA and CIA. In fact, Halvorssen worked with the CIA in El Salvador and in Nicaragua during the dirty wars of the 80s, and was a close collaborator of the Contra leader, Adolfo Calero. In 1993, Halvorssen was arrested and jailed for 74 days, charged with having participated in an act of terrorism (a series of bombing attacks in Caracas meant to influence the stock market and the economic climate). "
(4) "THM, also the son of one of the wealthiest families in Venezuela, the Mendozas, has participated as a commentator on Fox News, including one appearance with Rev. Pat Robertson when Robertson declared that it was necessary to assasinate President Hugo Chavez. Halvorssen is president of the HRF."
(5) "On Tuesday, police apprehended an advisor to the ultra-right-wing Santa Cruz Youth Union (UJC), Juan Carlos Gueber Bruno, suspected of having ties to the foreign mercenary cell broken up last month in the City of Santa Cruz".
(6) "For the first attack we were staying in Branko Marinkovic’s house at Km4 of the northern highway. For the Ávalos attack we were in the Hotel Asturias and for the Cardinal’s attack in Hotel Las Americas. For the three attacks Germán was always the leader. Security and gunman was Michael Dwyer and his driver, always in the same place."
(7) "John McCone called in Wise and Ross to demand deletions on the basis of galleys the CIA had secretly obtained from Random House. The authors refused to made these changes and Random House decided to go ahead and publish the book. The CIA considered buying up the entire printing of InvisibleGovernment but this idea was rejected when Random House pointed out that if this happened they would have to print a second edition. McCone now formed a special group to deal with the book and tried to arrange for it to get bad reviews"...
(8) "The tape proves the Clinton administration was aggressively tracking al-Qaida a year before 9/11. But that also raises one enormous question : If the U.S. government had bin Laden and the camps in its sights in real time, why was no action taken against them ?".
(9) "As the 9/11 commission investigates what Presidents Bill Clinton and George W. Bush might have done to prevent the Sept. 11, 2001, terrorist attacks, one piece of evidence the commission will examine is a videotape secretly recorded by a CIA plane high above Afghanistan. The tape shows a man believed to Osama bin Laden walking at a known al-Qaida camp."
(10) "In 1998, President Clinton announced, “We will use all the means at our disposal to bring those responsible to justice, no matter what or how long it takes.”
(11) "It took EOD two days and five separate blasts to destroy the 25,000-pound cache found in the Tarnak Farm region, once the famous training site of al-Qaeda terrorists. In all, members of the 731st and 704th Ordnance Companies (EOD) found 1,801 107mm rockets, 36 120mm mortars and 85,640 rounds of small arms (30mm or less) ammunition. The munitions were located – following on a tip from the 313th Military Intelligence Battalion – at the bottom of a swimming pool completely covered with dirt. The cache held 1,801 107mm rockets and 85,640 small arms rounds, the largest collection found in the Kandahar Air Field region".