Démocrates, réveillez-vous !
Au pays des droits de l’homme, la démocratie ressemble de plus en plus à une dictature totalitaire...
Article 18 de la déclaration Universelle des droits de l’Homme
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Il semble désormais que la France ait passé un cap non négligeable dans l’établissement de la tyrannie.
En effet, entre M. Peillon qui écrit aux directeurs des écoles catholiques pour leur dicter ce que doit-être leur discours, ou l’obédience maçonnique du Grand Orient de France qui déclarait le 5 novembre dernier sur son site que les églises devaient se restreindre à la sphère spirituelle et ne pas s'exprimer sur les faits de société (sic), les choses sont désormais claires :
La seule croyance admise en France par la gauche sera bientôt celle qu'aucune croyance n'est valable au point d'avoir l'audace d'en parler.
Les croyants, quels qu'ils soient, n'ont donc plus qu'à se taire.
Les croyants de toutes religions peuvent trembler : ce sens de la laïcité a une odeur qui rappelle des années sombres. Où est passée la liberté de manifester sa religion ou sa conviction ?
Où est passée la liberté d’opinion et d'expression ?
Au pays des droits de l’homme, la démocratie ressemble de plus en plus à une dictature totalitaire...
On confond désormais séparation des églises et de l’état, laïcité, et silence imposé aux religions, sans que cela ne choque grand-monde.
Cette confusion, qui pourrait sembler bénigne si l’on n’y prend garde, en particulier pour un agnostique ou un athée, est en réalité la frontière qui sépare l’état de droit de la tyrannie.
En effet si les croyances n’ont plus vocation à s’exprimer, alors s’impose par défaut le pouvoir des non-croyants. Les croyants sont dans un tel régime des sous-citoyens puisqu'ils ont perdus droit à l'expression.
A ceux qui pensent que cela n’est pas plus mal d’écarter du discours public les prosélytismes des croyances arriérées et rétrogrades, ne vous réjouissez pas trop vite : si l’on peut considérer une pensée, quelle qu’elle soit, comme officillement moins valable, alors qui vous dit que demain la vôtre sera encore jugée digne d’être exprimée ?
Dans un tel régime, toute opposition sera bientôt par nature illégitime et décrétée comme telle par le pouvoir. Si les uns sont moins respectables, pourquoi les autres le seraient-ils ?
Elle est bien mince, la frontière qui sépare l’Etat de droit de la tyrannie.
Espérant que la sagesse n’a pas encore été totalement étouffée par l’idéologie, je vous engage, mes chers concitoyens, journalistes, sociologues, philosophes, et autres politiques, à vous ressaisir, et dire son fait au tyran qui s'ignore...
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