Des confessions... à perpétuité
À l’occasion de la réactivation de la vigilance contre l’antisémitisme, on a vu se multiplier les références à la « confession » des Français dans l’intention louable de fondre dans le creuset national les Français « de confession juive », ceux « de confession musulmane » ou encore de « confession chrétienne ». Les Français seraient-ils donc tous assignés à une « confession » ?
En principe, la « confession » est une affaire privée même si elle peut s’exprimer publiquement tant qu’elle ne porte pas atteinte à l’ordre public. Concernant l’antisémitisme, la notion de « confession juive » pose problème, car l’hostilité à l’égard des Juifs n’a plus grand-chose de religieux, ne serait-ce que du fait que bien des « Juifs » vivent en dehors de toute pratique religieuse et qu’un bon nombre sont tout bonnement agnostiques ou athées, comme bien des « chrétiens » et des « musulmans ».
Historiquement, l’antisémitisme « occidental » tire son origine du fait que les évangiles rendent les Juifs d’il y a 2000 ans coupables de la condamnation à mort de leur contemporain, le Juif Jésus. Cet antisémitisme chrétien a sévi pendant des siècles et a constitué le terreau de l’antisémitisme moderne particulièrement dévastateur au tournant du XIX° et du XX° siècle.
Les Juifs, éternels errants chassés de Palestine, se sont progressivement implantés un peu partout dans le monde, souvent persécutés, moins pour leur « confession » que pour leur différence ; ces exilés ne survivant que par la fidélité à une histoire et à une culture. Je me souviens de l’antisémitisme d’atmosphère qui sévissait dans ma première enfance, dans les années trente où l’on se déguisait avec un « nez de juif », où l’on plaisantait avec la circoncision, sans animosité et sans que personne n’imagine ce qui allait se produire quelques années plus tard.
Ce peuple sans terre a, pour survivre, développé une solidarité communautaire que lui ont envié les jaloux qui ne voulaient voir chez eux que les Rotschild ou les Perere.
La Shoah a fait se substituer la compassion à la jalousie. Il n’empêche que j’ai entendu, dans ma troupe de scouts des années cinquante, un de mes camarades, enfant de la bonne bourgeoisie catholique de Rouen, regretter qu’Hitler n’ait pas « fini le travail » en n’ayant pas réussi à exterminer tous les Juifs.
L’antisémitisme musulman est plus récent et ses origines sont complexes. Les Juifs ont longtemps été protégés par leur statut de « dhimmi » jusqu’à ce qu’on trouve çà et là des justifications à leur persécution.
Il est certain que la création de l’état d’Israël et les conditions dans lesquelles le « foyer national juif » est devenu un état « sûr de lui et dominateur », selon les termes de de Gaulle ont fait flamber un antisionisme devenu trop facilement le cache-sexe d’un antisémitisme exportable dans nos banlieues.
Si l’on veut réellement lutter contre l’antisémitisme, il faut cesser d’en faire un affrontement de religions. Les Juifs de France qui se reconnaissent comme tels ne sont pas forcément des Français « de confession juive ». Ils ont avant tout des Français, indépendamment de leurs convictions religieuses ou philosophique – lesquelles, de toute façon, ne menacent personne, contrairement à celles de ceux qui voudraient islamiser notre société et faire passer leur foi avant la loi.
59 réactions à cet article
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C’est tout simplement le signe d’une intrusion permanente du communautarisme sous les coups de boutoirs de la « culture » américaines via Hollywood, la télé et les réseaux sociaux. Petit à petit, ça devient « naturel », comme le fait que, dans tous les films français aujourd’hui, dès que la BO est une chanson, elle est en langue américaine (sabir plus proche du globish que de l’anglais).
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Bonjour, l’auteur
« Les Juifs de France qui se reconnaissent comme tels ne sont pas forcément des Français « de confession juive » »
Ils sont même de moins en moins nombreux. Et il en va de même pour les autres « confessions ».
En réalité, c’est de communautarisme qu’il est question.
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@Fergus
Oui je pense qu’il faudrait enrichir notre langue française ; trouver des mots pour dire « personne ayant des origines ... et se désignant comme héritier de cette culture ».
Et pour ça il suffit de trouver les mots et de les proposer si les gens les utilisent cet enrichissement de la langue évitera certaines manipulations très courantes liées au langage. -
Il manque peu d’éléments de langage à la mode.
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@Samy Levrai
Entre la naïveté et la connerie il n’y a pas la place pour une prépuce !
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"Les Juifs de France qui se reconnaissent comme tels ne sont pas forcément des Français « de confession juive »
"
Cela mérite une explication, comment peut-on être juif en dehors d’être de confession juive ?
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@Com une outre
Cet article nage en pleine contradiction, amalgame, raccourci pour finir dans l’islamophobie primaire. Pitoyable. -
@Com une outre
Cher ami, il y a plein de juifs biologiques qui ne sont pas croyants. Je vous dis cela pour vous éclairer quelque peu. -
@Com une outre
Oui, cet article finit dans une islamophobie primaire.Il n’y a que les vrais résistants français qui sont interdits des plateaux de télé qui voient bien d’où vient le vrai danger. -
Il est intéressant de constater que dans une république censément détachée des religions, les gouvernants n’ont de cesse que de faire de leur mieux pour opposer les diverses « confessions » et mettre de l’huile sur le feu...
En théorie, on n’est pas français juif, français chrétien ou français musulman mais français...
Mais en bons serviteurs du grand diviseur, on oppose...
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@Lynwec
Charles Enderlin ancien journaliste franco-israélien à Jérusalem a parlé de son nouveau voisin à Jérusalem à qui il demandait s’il était israélien, il répondait « non je suis juif, car il y a des musulmans israélien ».
Il est sidéré aussi par la transformation de la population juive française qui était assimilée il y a 50 ans jusqu’au plus haute fonction de l’état avec un judaïsme discret, alors qu’il décrit ses coreligionnaires devenus « franco-sionistes ».
Blinken est arrivé à Jérusalem en disant qu’il venait « .. en tant que juif ».
On est loin du principe de Kissinger...https://onenpensequoi.over-blog.com/2017/10/eric-zemmour-le-principe-de-kissinger-et-tariq-ramadan.html -
@L’apostilleur il est à noter la montée du communautarisme en France, et en reprenant la remarque de M Enderlin, moi-même je le sens de moins en moins francais .
D ailleurs , je ne comprends plus guère les politiques de ce pays qui n ont plus de cohérences .
Ce pays est divisé ou chaque communauté ne se reconnait plus dans un vouloir vivre ensemble comme l entendait Renan c est à dire avoir un destin commun .
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La République souffre de cet esprit jacobin issue de la fin du XVIII°, tare congénitale, une France voulue trop égalitaire qui a exclu, écrasé les langues régionales pour formater le citoyen...
Cette France des droits de l’homme tellement imbue d’elle-même, narcissique, qui se prend pour un modèle universel dont elle est prosélyte, alors même que tant de pays dans le monde sont multiethniques, multiconfessionnels... et que cela l’a toujours été dans tous les empires depuis la nuit des temps peut-être...
Et cette France qui voudrait donner des leçons de cohabitations entre français, à l’aune de la « laïcité » dont elle s’est fait depuis peu une religion !
Faudrait peut-être déjà commencer par accepter nos différences...
Puisque l’actualité politique en France se veut venir au secours d’Israël, faut-il défendre cette « entité » coloniale juive dont les fondements sont racialistes, avatar et avorton d’un projet colonial britannique du milieu du XIX° siècle, car elle se déclare être un « État Juif » ?
« Un « État juif » n’a pas de signification, parce qu’un État n’est pas juif ou catholique ». Sarkozy, que l’on pourra pas suspecter d’être antisémite... mais certainement islamophobe
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Je suis entièrement d’accord avec l’article. L’antisémitisme doit être considéré comme une responsabilité personnelle. Inversement d’ailleurs, l’antisémitisme est une aberration puisqu’il réduit un individu à sa seule religion (ou ethnie, au choix).
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Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas aurait dit MALraux (ou religieux ?)
Force est de constater que les églises tout comme les sanctuaires (Lourdes, Lisieux ...) sont de plus en plus remplis
LES MOSQUÉES SONT ARCHI PLEINES TOUT COMME LES SYNAGOGUES
Alors que les partis politiques se VIDENT
PS allez disons 10000 membres actifs
PCF ouaf ouaf plus rien
EELV heureusement que les LGBTQ sont là
RN là sais pas mais c’est pas foule
LREM bon ya tous les banquiers
Bref le temps des CROISADES reviendra
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@Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS
Alors que les partis politiques se VIDENT
PS allez disons 10000 membres actifs
Avec des membres actifs, d’autres choses se vident également
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Les Juifs, éternels errants chassés de Palestine, se sont progressivement implantés un peu partout dans le monde, souvent persécutés, moins pour leur « confession » que pour leur différence ;
dans quel livre d’histoire ? avec quelles preuves à l’appui ? quelle différence ? tout ça ce n’est que du langage convenu institué par les sionistes.
Ce peuple sans terre a, pour survivre, développé une solidarité communautaire que lui ont envié les jaloux qui ne voulaient voir chez eux que les Rotschild ou les Perere.
etre juif c’est un peuple ? encore une fois quelles preuves or la bible, et depuis quand la bible tient lieu de récit historique ? et dire que l’auteur était enseignant « de gauche » et « laique »
Ils ont avant tout des Français, indépendamment de leurs convictions religieuses ou philosophique
quelle contradiction avec les propos précédents, si les juifs sont « un peuple » à part entière comme le prétend l’auteur, il s’agit d’un peuple transnational et non de français, il faut choisir ! et s’il s’agit de convictions religieuses, il ne s’agit pas d’un peuple, sinon il y a aussi un « peuple » chrétien, musulman, indouiste etcetc. et les athées sont quoi dans tout ça ? le peuple athée ?
Vraiment du grand n’importe quoi, pourvu que l’on soit dans le bon narratif.
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@chapoutier
Que le « peuple juif » ait existé ne signifie pas que les Juifs de la Dispora d’aujourd’hui constituent un peuple. Je me place dans une perspective historique mais je ne prétend pas écrire une thèse avec tout un arsenal de références pour faire sérieux !
Je tiens seulement à souligner qu’un Juif d’aujourd’hui est avant tout l’héritier d’une histoire indépendamment de sa « confession. » (J’ai eu plus d’un copain « juif » qui n’avaient aucune conviction religieuse et ne fréquentaient ni synagogue, ni église, ni mosquée ni même convent de la Franc-maçonnerie...) -
@Jean J. MOUROT
un copain « juif » qui n’avait aucune conviction religieusedonc un athée et pas un juif, attribué le caractère juif à athée c’est faire le jeu des antisémites et des sionistes, c’est une convention de langage fabriquée de toute pièce.
par ma lignée maternelle, j’ai eu des ascendantes juives et chrétiennes, je ne suis pas juif ni chrétien, je suis athée et je ne me suis jamais déterminé par rapport à une confession mais par rapport à ma classe sociale. -
@chapoutier
C’est bien le sens de mon papier. Tous ceux qu’on considère ou qui se considèrent comme Juifs ne se réfèrent pas à leur confession. Et quand on massacre un « Juif » en France, c’est rarement parce qu’il fréquente la Synagogue ! -
@Jean J. MOUROT
J’ajoute que mes copains juifs ne se revendiquaient pas de leur judéité. Ils se savaient juifs à cause de l’histoire de leur famille (avec des parents déportés parce qu’ils étaient considérés comme Juifs). Mais ils étaient avant tout citoyens français immergés dans une culture française et engagés politiquement à gauche (la gauche d’il y a 30 ans). -
@Jean J. MOUROT
Vous faites un amalgame entre un peuple juif qui historiquement n’a jamais existé et la religion judaïque qui a créé un peuple juif dans son roman. Beaucoup de religieux juifs considèrent eux aussi qu’il n’existe pas de peuple juif. -
Les uns comme les autres, vous soulevez des points justes, et vous n’êtes pas si éloignés les uns des autres sur le fond.
En effet, il n’y a pas de « peuple juif » (j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire) mais une communauté « transnationale » (comme l’écrit fort justement chapoutier) liée, moins par une religion commune, dont se détournent de plus en plus de Juifs, que par des éléments de culture et de tradition très fortement ancrés.
Et oui, les Juifs qui sont athées n’en sont pas moins juifs de ce fait.
C’est ainsi que l’un de mes amis parisiens — juif farouchement athée, républicain français de gauche très engagé et antisioniste — fréquente prioritairement des lieux de culture estampillés juifs. Cela va plus loin : il mange tous les ans le gefilte fisch en famille lors de Pessah et allume chaque année les bougies d’Hanouka sur sa menorah. Je vous garantie pourtant qu’il n’y a pas plus athée que lui ! -
@Com une outre
Là vous dites des bêtises. Des études biologiques sur les ADN montrent que les sépharades ont une lignée commune alors que les ashkénazes ne l’ont pas. Il semblerait donc que les sépharades soient les primo-juifs et les ashkénazes des juifs par alliance ou convertis.
Ceci dit, les lois de Nuremberg définissaient qui était juif ou pas, pour leur plus grand malheur et la loi juive définie aussi qui est juif ou ne l’est pas, indépendamment de toute croyance. Quant à la définition du mot peuple, elle est tellement vague qu’elle peut parfaitement s’adapter aux juifs. -
@Fergus
il n’y a pas de « peuple juif » ...
Vous avez un exemple de vrai peuple !!!
Une définition : « Ensemble d’êtres humains vivant en société, formant une communauté culturelle, et ayant en partie une origine commune. ».
Le peuple français ok, mais pas le peuple juif ?
ET antisioniste ? Qu’est ce que vous proposez pour les millions d’Israéliens ?
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@Jean J. MOUROT
le souçi est que le juif est celui qui adhère au judaisme comme le chrétien est celui qui adhère au christianisme.etre juif n’est ni une citoyenneté ni une nationalité, juste l’adhésion à une croyance religieuse et à ses rites.
et si des « juifs » athée continuent à se considérer comme juif, c’est le résultat de l’histoire. il s’agissait de faire des juifs des gens à part et on sait ce que cela à donné.
De mon point de vue, continuer à propager ces ambiguïtés aujourd’hui revient à justifier l’antisémitisme et à le pérenniser. il ne faudrait pas oublier que les juifs sont juste des chrétiens qui refusent que le dénommé christ soit le « messie » ou que les chrétiens sont justes une catégorie particulière de juifs, une secte juive parmi les nombreuses sectes juives de l’antiquité ( entre-autres les pharisiens, les samaritains, les saducéens, les esséniens, et les plus connus, les chrétiens) -
Pour les mous du bulbe autrichiens qui parlent du judaïsme sans rien y connaître, il convient de rappeler que ce qui distingue les sépharades et les ashkénazes est une histoire de rites religieux, en gros la manière de prier la divinité qu’ils se sont choisie, cela est le résultat du fait que les juifs européens n’ont pris connaissance de Talmud que vers le 12 eme siècle, et difficilement encore, car très peu de juifs européens connaissaient l’hébreu, langue réinventée au 19 eme siècle.
Les histoires d’ADN commun sont une invention des sionistes voulant « légitimiser » leur propagande. -
@Mozart
Mais bien sûr ! Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier.... -
Bonjour, Aristide
Pour moi un peuple est la population d’une nation.
C’est pourquoi les Israéliens (juifs et arabes) sont un peuple, mais pas la communauté juive internationale.
De même les Celtes ne sont pas un peuple, mais une communauté culturelle.Et pour moi, être « antisioniste » n’est pas nier l’existence d’Israël, mais rejeter le projet de Grand Israël qu’ont les plus allumés des caciques du pays.
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@chapoutier
Cher ami, vous semblez ignorer beaucoup de chose. Les sépharades sont originaires du Sud alors que les Ashkénazes sont issu de la migration au nord. D’où les différences morphologiques importantes entre ces deux branches et une croyance (pour ceux qui croient) qui a évolué différemment.
Et je ne peux que redire, il y a une filiation génétique commune entre les sépharades (Espagne, Portugal) alors qu’elle est absente chez les Ashkénazes. Mais que voulez-vous, vous en êtes encore à croire que la terre plate alors vous demandez de croire à des études scientifiques.... -
Bonjour, chapoutier
Votre différenciation des sépharades et des ashkénazes s’arrête aux considérations religieuses.
Or, encore une fois, cela ne suffit pas car y a également des différences culturelles — et non cultuelles — qui concernent tout à la fois les croyants et les athées.
Au point qu’un mariage mixte sépharade-ashkénaze est parfois plus mal vécu qu’un mariage mixte juif-goy. (Je parle en connaissance de cause).
Je me suis amusé à décrire en partie cette réalité dans ce texte que vous lirez si cela vous dit :
Au coeur du « Pletzl » : 21 rue des Rosiers -
@Mozart
Ah MoMo zetes revenu quel plaisir
Et vous, zêtes quoi hein ?
Bizarre votre blason il représente quoi ? (il a l’air maléfique)
seriez pas SATANISTE sur les bords momo ????
Sinon la terre est une pataTe -
@Fergus
Séfarad est le mot hébraïque pour désigner la péninsule ibérique et l’Espagne en particulier, Ashkenaz correspond à l’Europe chrétienne.
Les Juifs séfarades sont donc stricto sensu les juifs d’Espagne et du Portugal et du moyen Orient, les Ashkenaz les juifs d’Allemagne et Pologne, alors bien sur qu’il y a des différences culturelles.
Mais la difference est fondamentalement religieuse , liée à la version du Talmud des uns et des autres.
Les Juifs ashkénazes obéissent au Talmud de Jérusalem (mais étudient et obéissent aux décrets du Talmud de Babylone) et leur liturgie provient des « sages de Tibériade », contrairement aux Juifs séfarades et mizrahim, qui suivent la liturgie et le Talmud de Babylone.
Les chants et prières employés dans la liturgie sont donc différents d’une communauté à l’autre.
les 2 versions du talmud ont été terminées au 4/5eme siècle après JC et n’ont commencé à se propager en Europe que vers le 5 eme siècle timidement dans les milieux judéo-chrétiens, accélérant la distanciation entre juifs et chrétiens.
les Talmud se sont vraiment imposés que vers le 10/11 eme siècle.
donc historiquement, la distinction entre ashkenases et sefarad est liée initialement à la diffusion d’une des deux versions du talmud sur un territoire donné, la péninsule ibérique et le moyen orient pour l’un et l’europe centrale pour l’autre.
et pour la petite histoire, les Talmud ont été rédigés à Jerusalem ou à Babylone, entre le 2 et le 5 eme siècle, la preuve que les juifs n’avaient pas été expulsés du Moyen orient par les romains lors de la chute du palais d"hérode en 76 apjc ni plus tard.
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@ chapoutier
« la difference est fondamentalement religieuse »
Je dirais plutôt « était » car l’interpénétration des deux communautés est de plus en plus significative, notamment en Israël. Mais pas seulement : à Saint-Mandé et Sarcelles, le taux des mariages mixtes entre les deux communautés est en hausse constante.« Les chants et prières employés dans la liturgie sont donc différents d’une communauté à l’autre »
Précisément, cela a d’autant moins d’importance que l’athéisme ne cesse de gagner du terrain.
Et pour ces Juifs athées, il n’y a plus guère que le kaddish (prière des morts en hébreu et commune à tous) qui soit prononcé par tous avec ferveur car il dépasse le cadre du religieux. -
@Fergus
je te parle de 10 siècles d’histoire entre le moyen orient et l’europe et tu me parles d’un couple de saint mandé et de sarcelles.
oui oui oui ! on n’est pas sur la même longueur d’onde. tu parles du ressenti point barre. -
Bonjour, chapoutier
Je ne parle pas du « ressenti », mais de ce qu’est devenue la communauté juive française de nos jours, pas il y a 5 ou 10 siècles !!!
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@Fergus
Pour moi un peuple est la population d’une nation.
C’est pourquoi les Israéliens (juifs et arabes) sont un peuple, mais pas la communauté juive internationaleLes kurdes ne sont donc pas un peuple, les Roms non plus,
Et les Arméniens, les magyars… enfin toutes ces populations avec une diaspora n’ont pas la chance de vous avoir comme sponsor autoproclamé.Les Palestiniens sont un peuple ? Pas de réponse…
Et pour moi, être « antisioniste » n’est pas nier l’existence d’Israël, mais rejeter le projet de Grand Israël qu’ont les plus allumés des caciques du pays.
Soyons donc clair, vous reconnaissez alors tous les droits d’une nation à Israël, le droit à l’existence dans des frontières sûres et reconnues et peut-être aussi de se défendre ... et faire la guerre à ceux qui menacent son existence même ...
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Bonsoir, Aristide
Vous avez entièrement raison pour les Kurdes : ils forment en effet un peuple éclaté dans différents pays, mais sur une aire géographique très homogène qui légitime leurs revendications à un état indépendant.
Quant aux Arméniens et aux Magyars, ils ont d’ores et déjà un état !
Pour ce qui est des Roms, je les vois plus comme une communauté (très diverse d’ailleurs) que ses origines nomades n’associe pas à un territoire particulier, même s’ils représentent une part importante de la population roumaine.Peuple également pour les Palestiniens dont l’écrasante majorité est éclatée entre la Cisjordanie, Gaza, Israël et le Liban.
« vous reconnaissez alors tous les droits d’une nation à Israël, le droit à l’existence dans des frontières sûres et reconnues et peut-être aussi de se défendre »
Oui, sans la moindre hésitation, même si la création de cet état continue de me poser un gros problème relativement à la Palestine.
Les deux états auraient dû être créés de manière concomitante.
Ou ne constituer qu’un seul état.
Mais une chose semble évidente : Israël n’aurait pas dû être imposé par les occidentaux avant qu’un accord intervienne entre Juifs et Arabes.
« et faire la guerre à ceux qui menacent son existence même »En effet. A condition de mener cette guerre dans le respect des conventions internationales, notamment en matière de protection des populations civiles, ce qui n’est pas le cas, loin s’en faut !!!
A condition également de stopper immédiatement et définitivement la politique de colonisation des terres palestiniennes. Et de placer la Cisjordanie sous la seule autorité des Palestiniens. -
@Fergus
Vous avez entièrement raison pour les Kurdes.
Quant aux Arméniens et aux Magyars, ils ont d’ores et déjà un état !
Pour ce qui est des Roms, je les vois plus comme une communauté
Peuple également pour les Palestiniens dont l’écrasante majorité est éclatée entre la Cisjordanie, Gaza, Israël et le Liban.Et vous écriviez : Pour moi un peuple est la population d’une nation.
Impayable, aucune cohérence sauf celle de reprendre les antiennes de l’insoumission.
Un peuple palestinien et pas de peuple juif !!!! Pas de peuple Roms ni pour les Arméniens, ni les magyars…
Vous osez sortir ce terme de communauté pour surtout éviter de parler de peuple, alors que ce sont des diasporas ...Allons, un peuple est constitué de tous les individus qui se reconnaissent dans une origine, une culture, une histoire, des valeurs…, Le dictionnaire Larousse : « Communauté de gens unis par leur origine, leur mode de vie, leur langue ou leur culture : La dispersion du peuple juif. »
Et ce n’est pas incompatible avec le peuple constitué d’une nation ou d’un état ...
Bien que les origines, les histoires soient très diverses dans ces pays, on peut parler du peuple américain, russe, chinois, indiens, ...Mais il est facile de comprendre que comme Mélenchon a refusé de nommer le Hamas de terroriste, l’insoumis mais pas trop, refuse la qualité de peuple aux juifs et dans le même temps de parler du peuple palestinien. Peuple palestinien qui n’a pas de nation et est constitué essentiellement d’une diaspora, comme d’autres à qui vous refusez le fait d’appartenir à un peuple.
Et cela n’est pas sans arrières-pensées, si le peuple juif n’existe pas, l’État d’Israël n’a aucune légitimité en Palestine.
En effet. A condition de mener cette guerre dans le respect des conventions internationales, notamment en matière de protection des populations civiles, ce qui n’est pas le cas, loin s’en faut !!!
Il ne s’agit pas de soutenir toutes les exactions de la guerre, de celle-là comme de toutes les autres. Mais laisser croire qu’il est possible de se défendre et de lutter contre une organisation terroriste peut se faire sans que la population civile souffre est encore une fois une antienne assez révélatrice de l’inconsistance insoumise. Le Hamas se protège de la population prise comme bouclier, les tirs de roquettes provenaient du centre même de la ville de Gaza, les combattants sont mêlés à la population, ...
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@Aristide
Le peuple du Temple Solaire approuve et remercie Aristide, le peuple scientologue n’est pas en reste.
Comment lutter contre l’Etat terroriste d’Israel qui occupe la Palestine et génocide son peuple ?
Un occupant a t il le droit de se défendre ou bien est ce encore une inversion totale des valeurs qui donne ce droit à l’occupé que tu appelles joyeusement terroriste ?
Explique moi comment plus de deux millions de personnes qui vivent dans un camp de concentration complètement bouclé peuvent se protéger de bombardements ?
Quels sont les résultats ? 150 résistants Palestiniens tués ? combien de civils ? combien d’enfants pour chaque résistant éliminé ? -
@Samy Levrai
Reconnaissez-vous le droit d’Israël à exister dans des frontières sûres et reconnues ? Et de la même manière à un État palestinien ?
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@Aristide
Pas en Palestine en tout cas et pas en génocidant les autochtones.
En fait l’existence même d’un Etat religieux m’est désagréable, donc non pas d’Israël nulle part me va bien (ne me fais pas le neuneus avec amalgame du style pas d’Israel = extermination des juifs).
Par contre la Palestine est un vrai pays qui a été envahi, occupé continue à l’être par des étrangers envoyés par ceux qui faisaient les croisades il y a quelques années. -
Quand un naïf demande aujourd’hui« C’est quoi, un Juif ? », il n’est pas facile de répondre. Certains, comme Sartre, s’y sont attelés... Mais depuis qu’Israël est devenu un état fort, de nombreux Juifs (i.e ;.qui se considèrent comme tels) se sentent solidaires d’un état qui était censé les protéger. Mais, même en Israël, on trouve des Juifs athées !
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@Jean J. MOUROT
Tu veux dire des israéliens athée ? -
@Jean J. MOUROT
Donc un juif ( je ne mets jamais la majuscule volontairement, je ne suis pas responsable de la lâcheté de nos académiciens) a de facto une double nationalité à vous lire. Tiens donc. Comme l’Etat Juif n’existe pas (sauf dans les délires des sionistes), nous avons là un drôle de cas, unique dans le monde. -
@Com une outre
Cher ami,
il est normal, qu’après les exactions menées contre la communauté juive, les membres de cette communauté aiment à savoir qu’il existe une région protégée. Les arméniens ont fait de même. Et c’est justement à cause de ces massacres qu’Israël a été conçu. -
@Jean J. MOUROT
Donc pas de peuple juif, mais il existe un peuple palestinien ?
Mais, même en Israël, on trouve des Juifs athées !
Et pas seulement !!! Près de 20 % de la population israélienne est arabe et la quasi-totalité de ces Arabes israéliens est musulmane ...
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@Mozart
Et vous trouvez en cela une justification ? Moi pas. D’autant que comme région protégée, on a vu mieux. Je ne défend pas le colonialisme, surtout de nos jours. Par ailleurs, la communauté juive est loin d’être la seule à avoir souffert et les autres déclenchent bien moins de « remords » chez nos dirigeants occidentaux. -
@Aristide
Bien évidemment qu’il existe un peuple palestinien, c’est historique. Et ne mélangez pas habitants d’Israël et peuple juif. Cela n’a pas du tout la même signification. -
@Com une outre
C’est paskeu les juifs, ça n’existe pas : y’a que des feujs.
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@Com une outre
"Par ailleurs, la communauté juive est loin d’être la seule à avoir souffert et les autres déclenchent bien moins de « remords » chez nos dirigeants occidentaux.
«
On devrait demander aux italiens de faire repentance pour nous avoir envoyé César et ses légions il y a 2000 ans et pour avoir »réduit" les peuples gaulois. Et si on faisait une pétition, tiens, ça c’est une idée qu’elle est bonne !
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le « foyer national juif » est devenu un état « sûr de lui et dominateur », selon les termes de de Gaulle
Sauf que De Gaulle ne parlait pas d’un état, il parle du peuple juif !!!
Extrait de son discours :
... les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, une fois qu’ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n’en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : “l’an prochain à Jérusalem”.
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@Aristide
De Gaulle anticipait tout en sachant que le « peuple » dont il parlait s’était constitué en état ayant « une ambition ardente et conquérante »... -
@Jean J. MOUROT
Qui peut ignorer la volonté expansionniste des dirigeants actuels d’Israël ?
Si c’est légitime et incontournable, il faut aussi se poser une autre question.
Qui peut ignorer que tous les mouvements palestiniens refusent le droit à exister à Israël ?
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@Aristide
Si Israël n’existe plus que se passe t il ? C’est quoi Israël ? Pourquoi et comment fut créé cette aberration coloniale ? -
@L’auteur
« Si l’on veut réellement lutter contre l’antisémitisme, il faut cesser d’en faire un affrontement de religions »
La vérité c’est que la France des Lumières se contrefout des religions qu’elle range dans les poubelles de l’histoire.
Ce qui passe avant tout, c’est la République, et ses Lois.
Mais voilà. La France des Lumières recule avec l’immigration de populations qui considèrent que la réligion passe avant tout, avant la République et ses Lois.
Comme dirait un ancien ministre, ca fait deux France face à face.
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Un juif, un bon. En espérant qu’il ne représente pas tous les juifs
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@troletbuse
Grosse erreur de lien
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