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Accueil du site > Tribune Libre > Dexia ? Une vulgaire escroquerie

Dexia ? Une vulgaire escroquerie

Ce matin sur RMC, la banque belge était présentée comme :

"La première victime de la Crise de la Dette"

C'est là que mon sang d'auditeur n'a fait qu'un tour.

"Victime", Dexia ?

Allons donc !

Pendant des années cette banque véreuse s'est jetée avec avidité sur les subprimes inventés par J.P. Morgan, et les a revendus aux épargnants belges et aux communautés territoriales françaises avec des promesses d'intérêts mirobolants.


Déjà en 2009, ses dirigeants ont encaissé des milliards de secours pour immédiatement se répartir des primes agrémentées de festins sur les meilleures tables de Monaco.

Et aujourd'hui qu'il faudra bien s'acquitter des rendements pharamineux promis à tous ceux qui lui ont fait confiance...

Hop !

Faillite !

Elémentaire, mon cher gogo, c'est comme cela qu'on pratique : des centaines de promoteurs immobiliers le font depuis des décennies, aujourd'hui c'est au tour des banques, on n'arrête pas le progrès, ma pauv' Dame.

Ce ne sont pas des milliards (20 ce coup-ci) qu'il faut leur envoyer, ce sont les gendarmes.

Au trou, les banksters, au tribunal ensuite.

Les condamner à quoi ?

Aux travaux forcés :
ils comprendront et admettront puisqu'eux-mêmes ont encouragé la création de lois qui privent les citoyens d'emplois et de revenus avant de les envoyer au travail obligatoire "d'utilité publique".

Cela suffit maintenant : on nous invente des crises qui s'empilent les unes sur les autres pour affoler les peuples et leur donner le tournis, afin de gommer leurs capacités de jugement et de réaction.

Et pendant que nous tremblons pour nos vies, pour nos avenirs, nos enfants, nos dignités...
on s'applique en loucedé à transférer l'argent véritable : celui de notre travail, de nos retraites cotisées mois après mois, celui de nos petits patrimoines constitués génération après génération...
en échange de quelques digits miraculeusement allumés sur un écran et des titres de papier certifiant des avoirs fantômes évaporés subitement en dettes imaginaires.

Inutile d'essayer de nous bercer de mot à grands coups de théories économiques imbuvables :
On nous escroque, et, encouragés par des media qui devraient nous informer plutôt que nous assommer de propagande, nous laissons faire.
Nos gouvernements laissent faire.

Mais qui donc peut ainsi donner autant d'ordres et faire passer autant de consignes aussi éhontément dirigées contre l'intérêt général ?

Il ne sera bientôt plus question de s'indigner, mais de se révolter... avant que pour noyer le poisson, on nous entraîne dans une guerre contre un ennemi lui aussi fabriqué de toutes pièces


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37 réactions à cet article    


  • devphil30 devphil30 6 octobre 2011 09:32

    Merci de remettre les écrits en phase avec les faits.


    Dexia a fourgué des prêts toxiques aux communes et maintenant c’est les contribuables qui doivent payer pour la mauvaise gestion.
    Carte des emprunts toxiques 

    Maintenant les communes ont des difficultés pour rembourser et la banque s’approche du gouffre malgré cela le salaire de son PDG Peierre Mariani est de 1,8 Million


    Origine de Dexia 

    « La banque Dexia est née de l’alliance en 1996 entre le Crédit Communal de Belgique (1860) et le Crédit Local de France (1987), société anonyme à caractère commercial issue de la privatisation de CAECL (Caisse d’aide à l’équipement des collectivités locales), un établissement public administratif, dont la vocation première était de répondre aux besoins des collectivités locales. »


    Symbole même du détournement de fonction d’une banque qui a voulu spéculer.
    Il ne faut pas la recapitaliser mais que les états Français et Belge prennent le contrôle par une nationalisation , il sera toujours temps de la revendre quand les cours auront augmenter.

    Mais plutôt que cela les états vont donner de l’argent à fond perdu , je croyais que les caisses étaient vides ......encore de la dette sur de la dette , une pure folie gouvernementale

    Philippe

    • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 14:12

      Merci d’avoir étayé mon coup de gueule.

      Malheureusement, je ne peux pas vous apporter le moindre réconfort, je suis comme vous, atterré avec une différence tout de même :
      Je n’arrive pas à déceler de la folie ; seulement de la bêtise, de l’aveuglement dogmatique ou de la malignité.


    • Taverne Taverne 6 octobre 2011 09:58

      Mais bien sûr ! Il n’est pas question de toucher ni aux très riches ni aux énormes profits accumulés et placés dans des paradis fiscaux, ni aux patrimoines privés colossaux de ces banksters. Non, aux Français de payer encore : on fermera des hôpitaux, des écoles, des tribunaux de justice, on fera la chasse aux pauvres « cancer de la société »... Mais vous savez bien, « pov’ cons », que vous voterez quand même pour l’UMP en 2012. Ah ! le brave peuple.


      • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 14:22

        Il y a toujours des gens fragiles qui pratiquent la méthode Coué :
        je suis un gagnant, je suis un gagnant...
        Et donc
        si je vote comme un gagnant pour le clan des gagnants, ça confirme que j’ai raison.
        C’est décidé, je peux être fier de moi.
        smiley
        J’avais un frère comme ça, le pauvre : il me dit un jour qu’il avait gagné un million (de francs) en renonçant à acheter... une Rolls !
        Ça tombe sous le sens
         smiley


      • devphil30 devphil30 6 octobre 2011 14:57

        « on fera la chasse aux pauvres »cancer de la société« ... Mais vous savez bien,  »pov’ cons« , que vous voterez quand même pour l’UMP en 2012. Ah ! le brave peuple. »


        Oh non Taverne ne dites pas ça quand , le brave peuple n’est pas tombé si bas 

        Tiens un extrait des causes de la révolution Française :
        « a société sous l’Ancien Régime repose sur l’existence de lois particulières, les privilèges (lex privata, lois privées) qui sont les statuts dont disposent non seulement les corps constitués tels que le clergé et la noblesse, mais aussi les provinces, les villes et les corporations.

        La Révolution française, qui naît d’une crise financière, concentre essentiellement discours et critiques sur les privilèges fiscaux du clergé et de la noblesse (le poids des impôts est inégalement réparti entre ceux-ci et le Tiers État alors que celui-ci est le plus productif).  »

        http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise


        L’histoire toujours l’histoire......


        Philippe 



      • devphil30 devphil30 6 octobre 2011 14:59
        Aussi une cause fiscale 
        « La Réforme fiscale : le problème des rois a toujours été le budget. Depuis le xviiie siècle, celui-ci est fortement déficitaire. En effet, le principal impôt direct, la taille, ne pèse que sur les non-privilégiés.  »

        Cela me rappelle des faits récents

      • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 6 octobre 2011 20:01

        Une nouvelle preuve, s’il en fallait encore, de l’indigence du politique dans la gestion financière :
        Dexia a entre autres pour principaux actionnaires : La Caisse des Dépôts et Consignations, CNP Assurances : Organismes à capitaux majoritairement publiques.

        On voit donc, des organismes publiques, contrôler d’autres organismes publiques et prêter à des collectivités locales.

        Résultats : Une vrai escroquerie.

        Et certains voudrait re-nationaliser les banques ou que l’état y prenne des participations majoritaires ! Faut-il être obtus !

        Quand des irresponsables jonglent avec de l’argent qui ne leur appartient pas, on voit bien le résultat.

        Il n’y a jamais tant eu de règlementations concernant la finance, et cela au niveau mondiale. Résultat, un salmigondis indéchiffrable, encourageant les opérateurs à monter des produits de plus en plus improbables (sub-prime et autres).

        Alors que de simples lois imposant avec rigueur la transparence des comptes, avec un contrôle laissé au actionnaires et aux épargnants, dans un marché libre, suffit pour assainir cette association contre nature de la politique et de la finance.

        Au marché : le marché, à la politique : la justice.


      • Le taulier Le taulier 6 octobre 2011 09:58


        « victime » cela ne signifie pas que Dexia soit innocent ou exempt de tout reproche. Ouvre un dico de temps en temps pour connaitre la réelle signification des mots.

        Par ailleurs personne n’a obligé les communes et départements français à souscrire aux emprunts structurés comme je l’explique dans ce papier :

        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-intox-de-libe-sur-les-emprunts-101747


        • AntoineR 6 octobre 2011 10:20

          Je pense qu’il est effectivement important de savoir ouvrir un dictionnaire.
          Mais je pense que le plus important est de garder un esprit critique et un minimum de capacité à s’indigner.

          Votre combat, Le Taulier, pour sauver le « moins mauvais des systèmes », n’a de légitimité que parce qu’un idiot a inventé cette phrase toute faite qui invite à ne plus réfléchir.


          J’en connais d’autres des expressions (qui servaient à d’autres époques) :
           - les derniers seront les premiers....

          « Le moins mauvais des systèmes », ce genre de phrase, c’est la mort du cerveau.


        • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 12:34

          Enfer et damnation !!
          Serais-je donc inculte à ce point ?

          la finesse de la profondeur de votre argumentation laisse le misérable benêt que je suis dans l’expectative : donc nous restons libres de nous faire berner par celui dont la raison d’être est de capter notre confiance ?
          Formidable, nous avons donc le droit de berner ! Tant mieux je vais aller arrondir mes fins de mois de l’autre côté de la rue, chez ma vieille voisine, j’ai trois boîte s de conserves àque je peux faire facilement passer pour des lingots.
          Bien entendu je la laisserai libre de me croire ou pas...

          J’ai bien peur mon pauvre ami que vos penchants ne vous mènent vite de l’état de taulier à celui de taulard.
          Mais positivons, vous y aurez sans doute l’occasion d’apprendre qu’il ne faut pas tutoyer d’emblée les gens qu’on ne connaît pas ! C’est très vilain et ça ne se fait pas chez nous, vilain !


        • jpm jpm 6 octobre 2011 16:41

          Sans vouloir prendre la defense du Taulier, ni de la banque Dexia, qui s´est comportee comme un vulgaire dealer de produits financiers euphorisants, il est vrai que personne n´a oblige les collectivites territoriales a speculer sur le marche international.
           
          Ainsi par exemple, ce sont bien des elus, epaules et conseilles par des fonctionnaires, qui ont pris la decision d´emprunter en Francs Suisses... tout cela pour payer moins d´interets et donner l´impression qu´il geraient bien leur collectivite. Tant que tout allait bien (phase euphorique) personne ne se plaignait... mais maintenant que la phase douloureuse de descente arrive... on accuse la banque. Mais ce sont quand meme bien les elus qui ont pris ces decisions dangereuses... bien souvent en toutes connaissances des choses, en faisant porter le risque sur leurs administres et bien souvent sur leurs successeurs. 

          Il faudrait donc mettre en place un regle stricte qui interdit a des collectivites publiques d´emprunter dans des devises etrangeres... car elles ne sont pas la pour speculer. 


        • xbrossard 6 octobre 2011 10:21

          la solution pour les banques :


          1- ouverture par l’état d’une nouvelle banque de gestion des dépôts uniquement, sans activité financière
          2- L’état supprime la garanti sur les fond des épargnants, sauf pour la nouvelle banque étatisé et pour les comptes courants
          3 - pris de panique, les épargnants fuient tous vers la banque nouvelle
          4 - les banques ne pouvant fournir de l’argent à tout le monde, coulent les unes après les autres
          5 - il ne reste plus que la banque étatisé, sans dettes à rembourser. Tout les gros épargnants l’on dans le cul.




          • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 13:54

            Plutôt qu’une nationalisation des banques ou la création d’une banque étatisée, pourquoi pas la mise sous tutelle de ce qui existe, avec séparation drastique des activités de dépôt et d’intervention dans l’économie réelle d’une part et des activités spéculatives d’autre part.
            Tu fais des bêtises ? Pan pan cucul et à la niche !

            Cela coûterait moins cher, n’entraînerait aucune lourdeur de gestion ni d’administration et permettrait de contenir les tentations inévitables quand on se retrouve avec d’un Niagara de pognon à portée de main.
            Et ne nécessiterait plus une panique (ce n’est jamais souhaitable) pour contenir les voyous qui se partagent aujourd’hui le pouvoir.
            Une colère, une révolte, oui, cela devient indispensable et elle peut déjà se manifester les 9 et 16 octobre par un bon vote bien pensé.

            Il n’y a pas beaucoup de choix ; difficile de se tromper.


          • xbrossard 6 octobre 2011 17:06

            @thucydide


            une mise sous tutelle ? quels sont vos moyens de coercitions ? tant que vous (l’état, le peuple) ne prenez pas les décisions à leur place, ils continueront leurs conneries et nous présenterons la facture après...

            L’avantage de ma solution est que justement, je ne donne pas l’impression d’être un père fouettard, et les banques ne peuvent rien me dire :

            - en tant qu’état, j’ai droit d’ouvrir une banque concurrente
            - la garanti, j’ai le droit de la supprimer puisque c’est moi l’état qui la paye
            - si tout le monde fuit les banques, ce n’est pas de ma faute, c’est qu’elles sont moins intéressantes pour le client
            - si elles coulent, c’est parce qu’elles n’ont pas assez de fond propre, et ce n’est pas de ma faute non plus....

          • jean-jacques rousseau 7 octobre 2011 10:03

            Tout a fait. 

            Déjà ce plan de nationalisation quand tout va mal et de privatisation quand tout va mieux, c’est une aberration. Ou l’aveu désopilant que la privatisation fait tout capoter et que rien ne vaut le dirigisme pour faire fonctionner l’ensemble de l’économie de facon satisfaisante ?...
             
            1. L’Etat n’a pas a apporter de garantie financière ni fonds publics a une agence privée et encore moins une structure hybride de droit luxembourgeois... C’est parfaitement ridicule !

            2. Une mise sous tutelle ou une nationalisation légale peut etre facile et sans couter un centime. 
            Il est suffisant de statuer légalement qu’un administrateur public est adjoint au sein du conseil d’administration avec voix délibérative et droit de véto.

            Cette question des nationalisations est importante. 
            C’est pourquoi il s’agit de formuler la question de façon ouverte mais précise. 
            Que désigne t-on par le terme de « nationalisation ». 
            Quel est l’objectif poursuivi, ou quels résultats cherche t’on atteindre par cette mesure ? 

            Pour ma part il me semble que le terme « nationalisation » s’est cristallisé dans la pensée française pour ne symboliser d’une formule archaïque et à l’efficacité contestable. 
            Les grandes nationalisations de 1945, voulues pour résister aux « grandes féodalités économiques », selon les termes du Conseil National de la Resistance) ; mais aussi pour permettre aux travailleurs de s’approprier des « moyens de production », selon le discours du 
            socialisme politique, ou simplement pour permettre « l’égalité de l’acces aux services publics » pour les juristes, sont des références culturelles profondément ancrées. 

            Mais on voit déjà que le sujet est délicat à traiter, puisque cette mesure de « nationalisation » est censée répondre à des discours et principes différents, voir opposés... On voit bien que partant d’un tel quiproquo, les expériences risquaient d’être mal concues, mal conduites et finalement d’être dénoncées pour leurs inconvénients plutot que d’être corrigées et améliorées pour leurs avantages... 

            Pourquoi dit-on que la question de la nationalisation est importante ? 
            Parce qu’elle répond à celle du rôle du pouvoir politique dans l’évolution d’une situation économique dans un territoire donné. La « nationalisation » ou plutot le controle politique d’un secteur économique est le coeur de l’économie politique. 

            Je préfère employer le terme de controle, plutot que de « nationalisation » puisqu’il représente bien la réalité. Lorsque l’Etat intervient au niveau du conseil d’administration d’une 
            entreprise, c’est à dire au centre de décision (peu importe s’il s’agit d’une entreprise dite « nationalisée » ou d’un « Etablissement public », qu’il soit « majoritaire », ou « minoritaire » ou simple « controleur »...), il fait intervenir une notion qui dépasse le cadre stricto sensus de l’entreprise (industrielle, commerciale, financière) c’est celle de l’intérêt national. 

            Donc si l’objectif est de faire prendre en compte, au nom de l’intérêt national, de considérations d’ordre politique ou social dans l’organisation et la gestion de l’entreprise, on ne doit pas parler de « nationalisation » au sens étroit du terme mais plutot « d’interventionnisme » ou de « volonté politique » de développer un programme économique donné. 

            Cette ouverture syntaxique permet alors de mieux cadrer le sujet. Et de distinguer l’objectif poursuivi et les formes d’interventionnisme politique. 

            On peut dire par exemple que l’interventionnisme directe est opposé au discours du modèle « economie sociale de marché ». Dans le modèle consensuel de la démocratie chrétienne allemande, où au contraire l’Etat n’intervient vient pas au niveau de la production et du marché, mais seulement a posteriori en tant que « régulateur » par le levier législatif pour le controle de la concurence, les taxes et la redistribution sociale... Dire que dans ce modèle « l’Etat n’intervient pas au niveau de l’activité économique » est une vérité relative 
            puisque il fait intervenir des « substituts » a son action directe. 
            Premièrement les formes juridiques imposées aux entreprises, sont une forme d’intervention de l’Etat, non en temps qu’agent exécutif ou émissaire du gouvernement, mais en temps que législateur et controleur de la légalité. (C’est normal si l’on considère que dans un Etat de droit digne de ce nom, ce ne sont pas « les autorités qui font la loi », mais « l’autorité de la loi » qu’il faut faire respecter.) 

            Ainsi les syndicats puissants (que l’on retrouve dans toute l’Europe du Nord ex. « le modèle danois ») participent à la gestion directe (co-gestion) de l’entreprise, non selon le concept de « propriété nationale » que l’on retrouve dans l’idée de « nationalisation mais plutot dans l’idée d’une co-propriété entre les travailleurs et les investisseurs. 

            Ensuite dans le terme de »nationalisation«  il faut distinguer ce qui est du ressort de la propriété privée et ce qui relève du domaine public. 
            Dans la question des ressources minières, il faut noter les divergences de conception juridique. Si un propriétaire foncier du Texas est aussi propriétaire des ressources pétrolières sous-jacentes, tel n’est pas le cas ailleurs, en France par exemple où 
            les richesses du sous-sol sont propriétés publiques et leur exploitation dépend d’une concession délivrée par les pouvoirs publics selon des dispositions particulières. 

            Enfin il faut rappeller quelques vérités depuis longtemps oubliées. 
            La privatisation de tous les secteurs de l’économie n’est envisagée que depuis une dizaine d’année. 
            Or depuis longtemps, les Etats se sont développés économiquement selon des programmes »interventionnistes« de grande ampleur, conçus par des esprits cohérents et volontaires. Ce sont des projets issus d’une autorité centralisée, d’un discours rationnel à la recherche 
            d’une efficacité réelle qui ont permis de construire de grandes infrastructures, de réaliser de grands travaux et mettre en valeur des territoires enclavés ou étouffés par des contraintes (troubles civils, importations étrangères, féodalités, etc.). 
            Par exemple le mercantilisme appliqué en France, permet à la nation de développer ses industries, ses chantiers navals, ses manufactures... 

            Or la menace en face de laquelle nous nous trouvons n’est pas celle d’un retard du développement, mais elle est bien pire : c’est celle d’une »vampirisation« des ressources économiques, industrielles, financieres, intellectuelles qu’il a couté tres cher à la société française de développer, c’est que l’on désigne plus ou moins par les termes de  »privatisation« ou de »délocalisation« ... 

            La divergence d’intérêt entre des entreprises commerciales et des secteurs vitaux pour lesquels le développement passe par une gestion rigoureuse et quelquefois même à fonds perdus que seule peut se permettre une commauté publique. 

             »Nous ne sommes pas contre la liberté de l’industrie et du commerce à condition qu’elle ne mettre pas en cause la prospérité et l’avenir d’une nation entière. Que chacun reste donc à sa place et ne laissons pas quelques spéculateurs se mêler de l’avenir national.«  

             »C’est pourquoi le retour à une politique de mise en concurrence loyale, c’est à dire, définie par des barrières douanières qui prennent en compte les pratiques de « dumping commercial et social » ; une politique responsable vis à vis de l’intérêt national est une solution envisageable. 

            Les mesures économiques que nous proposons sont simples et éprouvées : 
            - le rétablissement des barrières douanières aux frontières pour les importations qui prendront en compte le calcul du côut normal du travail et des autres charges sociales. 
            Une politique douanière intelligente qui pourrait servir de modèle et de base de réflexion pour les autres pays (et même servir de base pour une aide désintéressée aux pays socialement et économiquement désavantagés) ; 
            - une généralisation du contrat de joint-venture pour l’investissement étranger en France avec une clause nationale qui stipule l’interdiction pure et simple à des investisseurs étrangers 
            de disposer plus de 50% du capital d’une entreprise installée sur le territoire et/ou le maintien de la propriété nationale en cas de désengagement des partenaires étrangers ; 
            - une différenciation juridique entre les capitaux productifs (investis plus d’une période dans une industrie par exemple) et les capitaux spéculatifs qui sont employés à la création d’une 
            plus-value financière fictive sans participer à la production de richesses réelles ; 
            - un désengagement du gouvernement de la politique de subventions à tout-va aux entreprises privés, pour des raisons d’emploi, d’installation ou autre, sauf sous la forme d’une prise de participation au capital de celles qui sont en difficulté... «  

            Tout ceci pour dire que lorsqu’on parle de »nationalisation, il faut se pencher sur la réalité de la menace portée et le degré d’atteinte d’une économie donnée, pour comprendre la réponse qu’il s’agit de donner en présence d’une « privatisation » qui constituerait une forme de spoliation de tous au profit de quelqu’uns. Ou d’une « nationalisation » qui serait la porte de secours de mauvais gestionnaires pour échapper à une faillite pure et simple, aux conséquences d’un détournement de fonds à grande échelle...

            Ce sont les formes, les effets réels et les avantages comparés des différentes mesures d’intervention publique qu’il s’agit alors de mettre en valeur. 


          • PhilVite PhilVite 6 octobre 2011 10:37

            Effectivement, on commence à comprendre que s’indigner sera TRES insuffisant.

            Malheureusement notre capacité à (ré)agir demeure, elle aussi, TRES insuffisante.

            Nous étrangleront-ils avant qu’on ait décidé de bouger le petit doigt ?

            Le débat n’est pas encore tranché, pourtant je ressens comme une certaine urgence...


            • al.terre.natif 6 octobre 2011 11:19

              La question n’est pas tant « dois-je agir ou non ? » ou bien encore « dois-je m’indigner ? » mais plutot : que puis-je faire, à mon niveau, avec mes (tout petits) moyens ?

              Une réponse : s’extraire de ce fonctionnement qui à pour base l’argent !
              L’état va reprendre la partie « Toxique » de Dexia (via la CDC), nous allons devoir payer tout ceci, encore une fois et en plus de notre fantastique dette !
              La solution que je vois : limiter son utilisation de l’argent au maximum. Si vous n’avez pas d’argent, l’état se passera de votre aide pour rembourser les dettes !
              Ce n’est pas responsable ? Si, c’est même la seule manière d’agir de manière responsable : tant que nous continuerons à utiliser l’argent, et donc souvent à chercher à s’enrichir .... on continuera de favoriser ce système ou les plus riches écrasent les autres.
              Le pouvoir des riches viens de l’envie des pauvres de devenir riches à leur tour... C’est cette motivation qui fait tourner le monde, pas l’argent !

              Comme disait Coluche dans un sketch : « Allez ! Va bosser, va ! La France a besoin de toi ! Tu y dira qu’elle m’attende pas, j’vais être en retard aujourd’hui ! » smiley


            • PhilVite PhilVite 6 octobre 2011 11:48

              C’est vrai, c’est un moyen d’action. Voir aussi les monnaies alternatives locales. Il y a sûrement quelque chose à faire dans ce sens.
              Mais ça n’empêchera pas la ruine de notre « qualité » de vie par le laminage systématique de tous nos services publics, écoles, hôpitaux ....L’accès à la santé est déjà compliqué pour beaucoup (cependant, + 3,5% de taxe pour notre mutuelle ce mois-ci...).
              D’autre part, leur avidité est telle que quand bien même ne nous resterait-il plus que notre slip sur le cul, ils le voudront aussi !
              Va donc falloir se battre pour le garder...on a donc peut-être intérêt à commencer à ce battre avant d’en arriver là ?


            • Tall 6 octobre 2011 11:15

              Cet article est tout-à-fait correct sur l’essentiel. Même pas excessif ...


              Car il faut préciser que le coeur de Dexia est en Belgique et que c’est l’héritier direct de l’ex Crédit Communal qui alimentait toutes les finances de toutes les communes belges ( municipalités en France ). Et Dexia a repris tout ce portefeuille qui représente un gros, gros paquet de milliards.
              L’état belge est donc mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.
              Et comme la presse belge est subsidiée partiellement par l’état, il ne faut pas s’attendre à ce que tout soit dit.

              • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 14:28

                Vous avez raison, l’État Belge est mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.

                Tellement mouillé qu’il va se retrouver rincé.
                Le nôtre et nous avec.


              • miha 6 octobre 2011 11:53

                Pour moi, une banque est personnifiée par un individu habillé d’un costume valant au moins 20 fois mon revenu mensuel, coiffé d’un chapeau haut de forme, un cigare au bec, les poches débordant des gros billets et qui tend la main en suppliant :

                 « donnez-moi de l’argent, braves gens, j’en ai besoin pour me renflouer ; je n’ai eu que 300 000 euros de revenus cette semaine.. c’est la faute à la crise.. et n’oubliez pas que vous devez vous serrer encore la ceinture pour »rembourser la dette« de votre pays qui doit me payer les intérêts et le capital des prêts que je lui accorde à un taux exhorbitant... faut bien que je vive, moi, bande de cloportes, vous, vous pouvez crever, je n’en ai rien à f.... »


                • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 6 octobre 2011 12:27

                  A part le haut de forme, c’est à peu près ça.

                   smiley


                • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 14:32

                  Un banquier, c’est quelqu’un qui vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend aussi sec dès qu’il pleut.


                • latortue latortue 6 octobre 2011 12:07

                  c’est ça les infos maintenant
                  telle ou telle banque en faillite
                  la bourse dégringole
                  la dette de la Grèce
                  les licenciements le guerres
                  MARRE DE TOUTES CES CATASTROPHES
                  jamais on ne verra l’entreprise machin a crée 100 emplois ,ou a distribué a ses ouvriers une prime de X,ou le bilan de l’entreprise machin est positif de X millions d’Euros
                  non rien que de la merde,des infos catastrophiques, et nous on reste béatement la bouche ouverte a lire comme des cons les conneries catastrophiques que nous infliges les médias c’est décidé je vais faire comme les autruches je balance ma télé au grenier.Mieux vaut en rire qu’en pleurer non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 6 octobre 2011 12:35

                    « ...jamais on ne verra l’entreprise machin a crée 100 emplois, ou a distribué a ses ouvriers une prime de X... »

                    Mais si, mais si.... Il y a des bonnes nouvelles.

                    « La « prime Sarko » de 1.000 euros passe à... 3,50 euros.
                    Quel montant pour la prime Sarkozy ? France Info a enquêté. Au printemps dernier, le gouvernement avait annoncé l’instauration de ce coup de pouce obligatoire pour environ 4 millions de personnes qui travaillent dans le privé. Cela concerne les entreprises de plus de 50 salariés dont les dividendes sont en hausse par rapport aux deux années précédentes.
                    Chez Sécuritas le montant de la prime proposé par la direction est de... 3,50 euros sur l’année.
                     »

                    Lien, France Info.


                  • latortue latortue 6 octobre 2011 16:44

                    eh oui peachy , encore une mauvaise nouvelle, tu en as d’autre comme ça ,au moins j’aurais une bonne raison pour me suicider .
                    Dexia partager en deux , une bonne banque ,et,une mauvaise banque .C’est quoi la différence !!!!!!!!


                  • babadjinew babadjinew 6 octobre 2011 12:33
                     We are the 99% Nous sommes les 99%

                    Cela fait sens non ? Ils ne s’arrêteront pas, c’est une guerre ouverte maintenant. 1% contre le reste des petits quidams. Ils ont la force et l’argent nous avons besoin du nombre.

                    Au regard de ce qui en Grèce se passe, nous avons déjà l’apéritif de ce qui nous attend.

                    Si nous sommes assez naïfs pour croire qu’en réfléchissant comme eux, donc en terme économique, une solution peut se dessiner d’avance nous avons perdu. L’économie telle que nous la concevons n’existe plus. Nous sommes allez trop loin dans cette folie de système fractionnaire de la monnaie.

                    Les prémises de la tempête sont la, et quelques soit l’issu politique de la farce électorale de 2012, rien n’est en mesure à l’heure actuelle de nous immuniser contre les 1% de carnassiers. Ils n’ont jamais eu de limites et jamais ils n’en auront ! Sont prêts à tout eux pour conserver leurs ignobles privilèges  ! Doivent même bien rires des espoirs de certains concernant 2012 !

                    Le 15 octobre Bruxelles commencera à être occupé, et la BCE certainement aussi. Alors petit quidam si tu dois te lever une fois dans ta vie c’est maintenant ! Demain il sera plus que trop tard, et le sort des Grecques sera celui de nous tous ici, là-bas, partout !

                    Wake UP



                    • Binitials 6 octobre 2011 12:47

                      Je comprend votre colère mais il y a des imprécisions... Dexia en propre n’était pas exposée aux subprime, c’est sa filiale « FORTIS » qui a été massivement touchée. Cette acquisition avait été faite alors que le bilan de Fortis était déjà rempli de ces créances pourries. Je sais ça revient au même mais je pense qu’il faut par soucis d’exactitude modérer un peu !


                      J’ignore les détails de ce qu’il se passe chez Dexia aujourd’hui et les raisons de sa situation. La seule chose que je sais c’est que c’est une banque dont le métier d’origine est le financement public. Donc c’est effectivement une des banques les plus exposées à la crise des dettes souveraines. 

                      Perso sont sort me fait ni chaud ni froid. mais bon, juste histoire de préciser ce que je sais sur cette banque !

                      • Thucydide Thucydide 6 octobre 2011 14:46

                        C’est vrai, c’est une colère.

                        Et une colère ça s’exprime, ça ne peut pas s’exposer arguments et explications à l’appui.
                        Donc vous n’avez pas tort sur ces précisions...

                        Mais ça ne change rien au résultat : Dexia s’est débrouillée pour garantir son activité avec des actifs toxiques, par pure boulimie.
                        On oublie un peu trop facilement que la crise de la dette a été déclenchée par la crise des subprimes, par l’effondrement concomitant de l’économie US et la précipitation irréfléchie des gouvernants à saigner les fonds publics pour secourir les finances privées.

                        Les vrais responsables sont à Wall Street, et dans la City.


                      • Binitials 6 octobre 2011 15:25

                        Je comprend votre colère à 200%. Moi j’ai pris la décision de tenter de partir au Canada pour ne plus avoir à supporter ces excès !


                        Dexia a refilé des produits toxiques aux collectivités... Pas mal, non ?

                        L’escroquerie US a provoqué la chute du système, puis les Etats ont financé et maintenant c’est l’Euro qui risque d’exploser (franchement suis plutot content) et les Etats Européens ... Là ça m’inquiète plus.

                        En revanche là ou je suis pas d’accord avec l’avis général c’est ce sentiment que c’est de la seule faute des banquiers, je ne suis pas sûr que plus de régulation soit la solution...

                        Je m’explique. Je crois que le système est complètement corrompu, tant politiquement que bancairement. Sans cette connivence, tout ceci ne se serait pas passé.

                        La faillite du système bancaire est en train de provoquer la chute de l’Europe, on est d’accord. Mais c’est parce que le système était complètement corrompu depuis longtemps qu’il n’a pas tenu le choc.

                        Depuis 2005 les premiers rapports soulignent le gaspillage de fric dans tous les sens et une mise en garde avait été émise que la France risquait de faire faillite entre 2015 et 2017. DOnc la crise n’a fait qu’accélérer.

                        On voit bien que l’économie Européenne est complètement mafieuse. On a accepté d’abandonner nos droits souverains à l’Europe, et regardez, il n’y a aucun contrôle. Les lois y sont souvent rédigées par des groupes de pression privés. L’Euro a été fait pour les banques et les grandes entreprises, tous les camarades de classe de nos enarques.

                        Les partis ont voté des lois pour se financer sur de l’argent public. Comme par hasard cet argent public est financé par ... Les banques par de la dette et à chaque fois on s’aperçoit que tout cet argent ne sert qu’à acheter des voix.

                        EN fait on a voulu un Etat Français et une Europe très dirigiste et oppressante et on s’aperçoit que toute cette puissance publique ne fonctionne plus sur des bases démocratiques saines et qu’elle a été détournée au profit d’intérêts privés. La démocratie s’est retournée contre nous. ET tous de droite à gauche, réclament encore plus de régulation, encore plus de contrôle... Dans les faits, tout ce controle ne fait que nous opprimer et nous maintenir la tête dans l’eau pour les intérêts des grands groupes et des banques.

                        Le Personnel politique ferme sa gueule, ils ont tout intérêt au système. Beaucoup sont fonctionnaires et pompent un max de pognons dessus. regardez l’exemple de Luc Ferry .... Il a touché 4500 euros par mois pour un poste de l’éducation nationale de 90 à 2011, ou il n’a jamais travaillé. Attaqué il a pris ... sa retraite ... c’est pas beau ça ??? Et il va cumuler tout ca avec retraite de ministre, retraite de député et je ne sais quel autre mandat....

                        Pour que vous et moi touchions une retraite d’énarque à la fin de notre vie, il faudrait que nous ayons accumulé un patrimoine entre 10 et 20 millions d’Euros... Eux ne payeront pas un centime d’impots sur la fortune dessus .. 

                        Le système est complètement corrompu. Vu que l’état dépend des banques, tous les politiques dépendent eux aussi des banques. ET c’est nous qui allons payer quand tout s’effondre. Et c’est pour très bientôt ... Il faut commencer par interdire à tout parti de se financer sur fonds publics, interdire à tout homme politique de maintenir un statut de fonctionnaire. Ce statut doit être réservé à ceux qui travaillent pour l’état, pas ceux qui décident de son financement sinon il y a conflit d’intérêt.

                        ce sont les hommes politiques qui ont massivement déréglementé les banques, conduit des politiques monétaires désastreuses qui ont mené à la spéculation, dans l’autre coté ils ont massivement financé leur maintien par de l’argent prêté par ces banques.

                        Il y a un système qu’il faut abattre. Mais je pense que la crise va mettre tout ce beau monde d’accord ... Ils vont disparaitre

                      • luluberlu luluberlu 6 octobre 2011 13:19

                        Un juge, il faut un juge comme Président, et on en a une ....votez JOLY eva.



                          • Automates Intelligents (JP Baquiast) 6 octobre 2011 18:13

                            Le tribunal pour les dirigeants de Dexia

                            Ce n’est pas très sympathique d’en appeler aux tribunaux, voire aux tribunaux pénaux, pour des gens qui dira-t-on n’ont été coupables que de mauvaise gestion. De plus, à quoi bon puisque le droit ne sanctionne pas de tels faits ? Pourtant, à une époque où, à juste titre, on souligne les responsabilités du secteur bancaire dans la crise politique et économique actuelle, comment ne pas réagir devant des comportements qui sont proches du vol qualifié.

                            Voici des gens, au conseil d’administration et dans les équipes dirigeantes, qui ont hérité d’une épargne historique, celle destinées aux collectivités locales dans la branche française de Dexia. Des milliers de collectivités comptaient sur ce patrimoine pour financer des investissements à la fois utiles et sans risques particuliers. Mais saisis parce qu’il faut bien appeler une folie des grandeurs et un goût du lucre forcené, ces gens ont utilisé ces fonds pour spéculer à haut risque, afin de se rendre plus puissants et riches qu’ils n’étaient. Issus du service public, ils en ont foulé aux pieds les principes. Comme de plus ils étaient sensibles aux pressions politiques (celles de qui vous savez en France) et comme par ailleurs ils étaient cons (excusez le mot), ils ont fait les plus mauvais choix possibles pour plaire aux princes.


                            Aujourd’hui, dira-t-on, tous les patrons, tous les conseils d’administrations font de même, gaspillant pour de vaines spéculations et souvent des superprofits personnels les réserves des entreprises. Ils mettent ce faisant au chômage des dizaines de milliers de salariés qui, eux, faisaient bien leur travail. Pourquoi s’en prendre à Dexia ?

                            Parce que, puisqu’on les a sous la main, il faudrait les faire payer à titre d’exemple pour les autres. Cela ferait réfléchir leurs homologues de la Caisse des Dépôts et de la Banque Postale qui s’apprêtent à prendre les mêmes risques avec une épargne qui ne leur appartient pas. Au lieu de démissionner, les responsables de ces organismes s’apprêtent à obéir aux nouvelles injonctions d’un prince en fin de course mais capable encore de faire de gros dégâts avant de céder la place.


                            • franc 6 octobre 2011 20:55

                              Mettre en colère un homme d’habitude très mesuré et pondéré comme l’auteur c’est que c’est vraiment grave

                              il faut les pendre ces banksters et ses complices ,ce sont des voleurs assassins diaboliques génocideurs de millions de personnes

                               dans l’état actuel des choses qu’on arrête avec ces conneries de « pacifisme » ou d’« abolition de la peine de mort » ou en général de « droit de l’hommisme »

                              Je suis pour la peine de mort pour les assassins capitalistes nazis et en général pour la loi du talion ,ni plus ni moins .

                              Et qu’on ouvre les bagnes .




                              PS:j’étais un de ces cons droit de l’hommiste pourfendeur acharné de la peine de mort ,je ne le suis plus avec l’expérience de la vie ,méthode expérimentale oblige ,la seule qui garantit la vérité .


                              • BA 6 octobre 2011 20:58

                                En 2010, combien d’euros ont gagné les banquiers français ?

                                 

                                Frédéric Oudéa (Société Générale) a gagné 4 350 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Baudouin Prot (BNP Paribas) a gagné 2 713 015 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Laurent Mignon (Natixis) a gagné 2 007 784 euros.

                                 

                                Pierre Mariani (Dexia) a gagné 1 809 411 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) a gagné 1 805 731 euros.

                                 

                                François Pérol (Banque Populaire - Caisse d’Epargne) a gagné 1 606 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Michel Pébereau (BNP Paribas) a gagné 1 411 284 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Michel Lucas (Crédit Mutuel) a gagné 1 113 195 euros.

                                 

                                Patrick Werner (La Banque Postale) a gagné 710 712 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Etienne Pflimlin (Crédit Mutuel) a gagné 630 141 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.

                                 

                                Jean-Marie Sander (Crédit Agricole) a gagné 359 031 euros.

                                 

                                http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_diaporama.php?id_diap=DIAP290411932_114660


                                • Bleu Montréal 7 octobre 2011 02:18

                                  Le retour de la guillotine pour tous ces escrocs et pour la voyoucratie à la tête de la France


                                • Sat is Fay 6 octobre 2011 22:02

                                  Qu’ils crèvent ces fumiers, faut arrêter d’ vider toutes les caisses pour ces zombies.

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