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Accueil du site > Tribune Libre > Directeurs d’école agressés et incivilités scolaires : à qui la faute (...)

Directeurs d’école agressés et incivilités scolaires : à qui la faute ?

C'est le sujet de conversation du jour. On redécouvre que la France n'est pas 58ème (sur 63 pays) au classement PISA sur la violence scolaire pour rien... ainsi, la moitié des directeurs d'école primaire se sentent agressés, insultés et surtout harcelés par certains parents. Cela n'a rien de nouveau, et dans le contexte de tensions sociales actuel il n'y a rien de surprenant. L'amour de son prochain n'étant pas l'approche et la conception des relations avec autrui du français moyen, les incivilités sont omniprésentes partout : à l'école où les enfants sont à l'image des adultes, dans la vie quotidienne et dans les lieux publics dont les transports en commun. En fait les institutrices (il n'y a quasiment plus d'hommes dans ce milieu) n'en bavent pas plus que les policiers ou les postiers, elles ont à affronter les mêmes problèmes.

J'ai été professeur d'école pendant seize ans et il me parait nécessaire de remettre les choses à leur place. L'instit' n'est plus le maître respecté d'antant qui logeait dans les écoles et vivait donc dans les mêmes communes que les familles. Depuis 1990 la profession s'est fortement "fonctionnarisée" ; rappelons que le passage au statut de PE s'est fait suite à une première pénurie de recrutement et les difficultés à pourvoir les postes vacants par les ex-écoles normales. Les nouveaux "profs d'école" subissaient alors des affectations non choisies, vagabondaient beaucoup (les logements de fonction sont passés à la trappe) et avaient une approche plus académique qu'affective des enfants... 

Parallèlement à cela les mentalités ont changé. Les parents citoyens sont devenus des parents consommateurs. Place aux exigeances au détriment des besoins de l'enfant. Personnellement j'ai eu peu de soucis avec mes parents d'élèves à part une école ZEP en Picardie où le directeur alcoolique et dépressif ne tenait pas la boîte... résultat : les cas sociaux s'en donnaient à coeur joie, les parents se battaient entre eux devant l'école, les conseils des maîtres tenaient à la foire d'empoigne, tensions, conflits, et en prime hiérarchie qui tournait la tête. Avant de parler des "agressions" de la part des parents parlons des incivilités entre enseignants, sujet très tabou... car le repli sur soi et l'égoïsme concerne tout le monde. En l'absence de sens collectif c'est le chacun pour sa poire qui prime, avec les problèmes que cela engendre...

Donc la France consumériste de 2014 redécouvre la violence scolaire. Le problème est hélas plus large. Je peux attester que 80% des parents s'occupent de leurs enfants et respectent les profs, ce sont les 20% restants qui posent problème. Qui sont-ils ? En fait vous les connaissez : les cas sociaux immatures qui faute d'une tête bien remplie vivent avec leurs entrejambes et le ventre fécond de leurs femmes. Faire des mômes rapporte des allocs', un logement HLM, les soins médicaux gratuit. Et avec l'obligation de scolarité que les instits' se débrouillent. Amis internautes la question vous concerne au premier chef. Ces gamins turbulents qui trainent au pied de votre immeuble, les pétarades de motos débridées des grands frères, les parents à la mine déconfie dont le langage et la maturité n'excèdent pas le potentiel d'un gosse de treize ans. Beaucoup d'entre vous connaissent et subissent ces gens dans leur quartier. Alors imaginez la gestion de ces individus dans le cadre scolaire, quand toute autorité a été retirée aux instits' avec des directrices chargées de gérer la misère sociale. 

Au fait, savez-vous qu'il y a pénurie de directrices d'école ? Qui peut être étonné ? Quand tout problème retombe pénalement sur la tête de ces "fonctionnaires" condamnés à 60 heures de présence hebdomadaire dans leur école, pris en étau entre parents, collègues et hierarchie... ceci explique cela. Ajoutons que la démagogique réforme des rythmes scolaires ne fera qu'aggraver le problème, en ajoutant des situations conflictuelles avec les élus locaux. Triste constat.

A partir du moment où une minorité de voyous et de profiteurs en tout genre peut pourrir la vie d'un quartier et d'une école sans risquer des poursuites sérieuses (tolérance à la française oblige, on va dire comme ça), ce sont les braves gens qui encaissent. Quand une maitresse d'école fait une dépression nerveuse et s'arrête un mois qui est pénalisé ? Je discute beaucoup de ces questions avec des responsables de parents d'élèves (PEEP et APE surtout) qui s'accordent à reconnaître que la situation dans les écoles devient de plus en plus tendue.

Amis seniors je vous entends d'ici ricaner. Ah le bon vieux temps des punitions, des examens d'entrée en sixième et des 10% d'une génération au bac ! Mais les temps ont hélas bien changé et c'est l'évolution générale des relations sociales qui est en cause. L'éducation des enfants concerne tout le monde, y compris celle des rejetons de vos voisins. Prenez l'exemple de la dame agressée dans le métro de Lille par un voyou sans que personne ne réagisse : Comment des gens passifs et égoïstes peuvent-ils transmettre des valeurs et des exemples à leurs enfants ? C'est bien notre relation à autrui qui est à revoir. 

L'école de la république n'est pas l'annexe du secours populaire mais un lieu d'apprentissages. Comment parler de 80% d'une génération au bac avec une population déresponsabilisée, consumériste et rêtive aux règles de la vie collective ? Heureusement tout le monde n'est pas abruti. La plupart d'entre vous sont (ou ont été) des parents responsables, c'est aussi le cas de la majorité des enseignants. Mais cessons de laisser une minorité de voyous nous pourrir l'existence, à l'école comme ailleurs... tout est question de volonté. Si le système des hussards noirs a vécu ne laissons pas les dérives du consumérisme et de la logique libérale achever notre école.


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24 réactions à cet article    


  • Allexandre 29 avril 2014 18:57

    Que préconisez-vous pour que ces « voyous cessent de nus pourrir l’existence » ? Quelle est votre méthode ? Et qui sont ces voyous ? Si je vous suis, ce sont ces déshérités vivant dans les cités de banlieues, dont les parents sont des irresponsables souvent frappés par le chômage et l’humiliation. Certes c’est un fléau, mais qui sont les responsables ? Tous ces voyous comme vous dites, seraient-ils les descendants d’immigrés comme vous ne le dites pas ? Allez jusqu’au bout de votre coup de gueule et proposez des solutions, je suis preneur.


    • bakerstreet bakerstreet 30 avril 2014 22:45
      Les conclusions discutables d’une étude sur les atteintes aux directeurs d’école

      Source : Le monde

      L’information diffusée en boucle mardi 29 avril est ferme, définitive. « Près de la moitié des directeurs d’école agressés par des parents (étude) »titre ainsi l’AFP. Elle cache pourtant quelques surprises. A l’origine, une étude intitulée « Etat des relations école-parents : entre méfiance, défiance et bienveillance », menée par un ancien chargé de mission de l’inspection générale de l’éducation nationale, Georges Fotinos. Celui qui est souvent présenté comme chercheur associé auprès de l’Observatoire international de la violence à l’école – ce que vient dedémentir sa directrice – s’est fondé sur un questionnaire en ligne rempli par 3 320 directeurs d’école sur un total de 48 000 environ.


      L’échantillon est à peu près représentatif (répartition maternelle/élémentaire, poids de l’éducation prioritaire, pyramide des âges, rural/urbain) même si les hommes y sont surreprésentés. Tout cela est décrit dans l’étude. Ce qui est ignoré, en revanche, c’est la répartition régionale : le questionnaire, anonyme, ne contient aucune précision sur le milieu d’affectation du répondant.

      En consultant l’étude sur le site Internet de la Casden – la « banque des profs » –, qui l’a financée, on découvre que la notion d’« agression » est large : « harcèlement », « menace », « insulte » et, enfin, les « coups » (0,7 % seulement). Surtout, à aucun moment il n’est demandé aux directeurs d’école s’ils ont été « agressés ». Le questionnaire évoque les « différends » avec les parents à travers quatre interrogations : « Avez-vous été harcelé par des parents ? », « avez-vous été victime de coups ? », « avez-vous reçu des menaces ? », « avez-vous été insulté ? ». Le questionnaire interroge les directeurs sur les motifs des « différends avec les parents ». Mais le mot « agression » est totalement absent.

      « LE PROPRE DE L’ENQUÊTE DE VICTIMATION »

      C’est l’auteur de l’étude, Georges Fotinos, qui a rangé ces réponses, ensuite, sous le terme d’« agressions ». Il assume : « Le terme d’agression recouvre l’ensemble des atteintes. » M. Fotinos justifie aussi le flou de la notion de harcèlement : « Il s’agit d’un ressenti. C’est le propre de l’enquête de victimation. Les personnes interrogées peuvent déclarer ce qu’elles veulent. Mais cela permet d’approcher une certaine forme de vérité. »

      Ce n’est que partiellement vrai. La grande enquête de victimation sur la délinquance conduite chaque année auprès de plus de 17 000 personnes enFrance par l’Insee et l’Observatoire national de la délinquance (ONDRP) comprend ainsi des questions sur le « ressenti », notamment concernant le « sentiment d’insécurité ». Mais les questions sur les atteintes subies s’attachent, elles, à des faits qui ont une existence pénale.

      « MESSAGE ANXIOGÈNE  »

      Dans l’éducation, la dernière enquête de victimation d’ampleur auprès des personnels de maternelle et d’élémentaire – divulguée à la rentrée 2012 par le sociologue Eric Debarbieux et… le même Georges Fotinos – distinguait, elle, clairement, agressions physiques et verbales. Les chiffres, autant que le ton, y étaient nettement moins alarmistes : « Largement moins de 1 % des personnels est victime de violence physique par les parents », pouvait-on y lire. Un risque estimé à 0,2 % en ce qui concerne les coups, 0,8 % pour les bousculades. Mais 1 répondant sur 5 disait avoir été insulté par les parents, 1 sur 8 menacé.

      Pour les rapporteurs, la fonction de directeur était effectivement particulièrement exposée. Un constat que partage Roger Crucq, président des Autonomes de solidarité laïque, une association de défense des intérêts des enseignants à laquelle la moitié d’entre eux environ a adhéré.....

      .


    • bakerstreet bakerstreet 30 avril 2014 22:52

      Cet extait du monde pour montrer que mes intuitions plus bas n’étaient pas tout à fait déconnectées : Aucune différentiation entre violences physiques, et simples quiproquos ou altercations verbales : Le but étant de faire un amalgame et de dramatiser à l’extrême.

      Un vieux truc politique, valable en Ukraine comme dans l’éducation nationale 
      Dans quel esprit ?
      Faut il à tout prix montrer que les profs sont des victimes d’un sort injuste, et de parents « bas du front » ?
      Ca semble bien raté !
      Personne ne semble dupe de cette supercherie, qui ne valorise pas leurs auteurs !


    • stetienne stetienne 29 avril 2014 19:44

      ne rendons plus l ecole obligatoire tout simplement
      on ne garde que ceux qui sont motivé par apprendre les autres dehors on manque de bras sur les chantiers ou alors en taule ou ils devront travailler pour pouvoir bouffer


      • Garance 29 avril 2014 20:48

        L’Education Nationale et ses profs babas-cools ont semé : ils récoltent

        La permissivité mise en exergue après 68 porte ses fruits

        « Laissez-les s’exprimer » , « Il est interdit d’interdire » qu’ils disaient

        Alors ils s’expriment et ne s’interdissent rien , mieux ; ils s’autorisent

        Ajoutez à cela les halls de gares que sont devenues les écoles ou les parents vont et viennent à leur guise plaider la cause de leurs « surdoués » (1) de manières parfois plus que véhémentes et vous avez le boxon qui est à voir

        L’auteur

        Il me semble que vous noircissez le tableau : depuis que Hollande est passé aucune manif , même aucune menace de manif : si ils étaient aussi malheureux que vous l’écrivez : ils le feraient savoir, vous ne trouvez pas ?

        Sous l’Horrible Sarko pour une virgule mal placée sur un projet de loi jamais présenté ; comme des malades ils allaient battre le pavé en poussant leurs surdoués devant eux , sous l’Horrible Sarko le pavé rutilait, aujourd’hui il est tout moussu

        Non... pour moi tout baigne et perdure

        (1) : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/02/01016-20131202ARTFIG00227-niveau-scolaire-la-france-recule-dans-le-palmares-mondial.php .


        • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 08:27

          La faute en premier a l’immigration non respectueuse de nos institutions...de l’EN et enfin du gouvernement qui regarde passer les trains !
          Je ne parle pas volontairement des syndicats...y en a plus en France...font de la figuration.. !


          • claude-michel claude-michel 30 avril 2014 09:15

            oupsssss....un premier esclave.. ?


          • liebe liebe 30 avril 2014 10:55

            Facile de dire que tout vient des familles défavorisées, des personnes qui vivent dans des HLM ou qui sont les verrues de nos sociétés. 

            Jusqu’à présent les incivilités que j’ai pu rencontrer, viennent de familles très bien intégrées, travailleuses, et d’assez haut niveau qui croient que tout leur est permis, qui râlent parce que leurs enfants ne sont pas bien considérés par les professeurs, des enfants à la dérive, entre des parents absents, des parents qui les laissent jouer sur leur I phone jusqu’à 2 heures du mat ; qui les laissent mettre des insanités sur leurs professeurs sur les réseaux sociaux, qui les excusent lorsqu’ils n’ont pas fait leurs devoirs ou s’ils insultent un professeur. 
            Je suis plutôt témoin de ce genre d’incivilités. Je suis aussi témoin d’enseignants insultants et méprisants envers leurs élèves. A l’éducation nationale , il y a de tout. 

            Sauf cas vraiment pathologique, il y a des responsabilités partagées de tous les côtés. Des enseignants fatigués, énervés, des enfants fatigués énervés. Tous à l’image de notre société en perdition. 

            Les adultes s’invectivent via les réseaux sociaux, dans la rue , ou à la télé , en voiture. Quels exemples montrent ils ? 

            Quand je dis adulte, je parle de tous, même de vous qui lisez ce commentaire. Sommes nous tous capables de bienveillance et de patience ? Dans cette société ultra consumériste, ou tout nous est du ? tout est permis ? 

            Parce que nous sommes tous responsables de l’éducation que nous donnons aux enfants. Quand je vois l’état de la cour de récréation, je me demande comment les gens vivent chez eux. Dans des dépotoirs, sans nul doute. 

            Oui vous avez voulu une société capitaliste, une société hyper-sexualisée, une société ultra-consumériste, une société ultra égoïste, qui se donne bonne conscience en donnant pour le téléthon.... Et maintenant , vous vous plaignez du manque de reconnaissance des enfants, de leur capacité à reproduire l’exemple que nous leur montrons..... 

            Pauvre monde. Tu tournes pas bien rond. ET oui nous sommes tous responsables . 
            Et que l’on soit d’un quartier défavorisé ou huppé , ce sera la même chose. l’insulte sera sans doute, un petit peu plus franche et trash d’un côté et un peu plus subtile de l’autre, mais elle sera. Surtout si vous osez dire NON. 

            Bonne journée sur ce bien triste constat. ET continuez bien à faire de cette société le cloaque capitaliste , lit de toutes les dérives.... 



            • tf1Groupie 30 avril 2014 13:32

              C’est vrai qu’il est choquant qu’un professeur fasse circuler ce constat totalement faux sur l’école.
              L’incivilité vient de toutes les classes sociales ; la différence c’est qu’un "fils de bourgeois" sera très irrespectueux avec malice, en flirtant avec les régles, là où un enfant de « faible niveau social » en viendra plus rapidement à l’insulte par manque de moyens.
              Le parent bourgeois vous menacera de procès là où le parent ouvrier fera mine de venir vous casser la gueule.

              La plupart des élèves avec qui j’ai eu des problèmes étaient blancs, bien « de souche » et parfois de milieu très favorisé.

              Et d’ailleurs en Algérie les écoliers se tiennent beaucoup mieux qu’en France ; les enfants d’immigrés apprennent l’irrespect en France, pays champion en incivilité.

              Bref l’auteur a une analyse assez malhonnête qui n’est pas à son honneur.
              Mais ça fera plaisir aux électeurs FN : le problème c’est les immigrés.

              De toutes façons l’article dit tout et son contraire : le problème c’est la société consumériste, mais en fait le problème c’est les cas sociaux.... faudrait savoir


            • jef88 jef88 30 avril 2014 11:06

              POUR ÊTRE RESPECTE IL FAUT ÊTRE RESPECTABLE !
              Ce n’est pas foutre la frousse à ses interlocuteurs, mais les comprendre et se faire comprendre , sans démagogie en gardant sa place ...
              « il est interdit d’interdire » a fait beaucoup plus de mal que tout ce qu’on imagine ............


              • Montdragon Montdragon 30 avril 2014 11:21

                Le moindre professeur des écoles voulant appliquer le républicanisme jusqu’au bout et punir sans distinctions de classe est remis en place illico par l’académie..et sous-noté dans l’avancement.
                Demandez-leur.


                • Allexandre 30 avril 2014 13:46

                  Quelle vision rétrograde et manichéenne à souhait. Vous n’avez pas progressé d’un iota depuis votre adolescence de privilégié sûrement. Vos propos sont pitoyables de condescendance imbécile !


                • tf1Groupie 30 avril 2014 14:17

                  « écoles privés [...] bons résultats » ..... parce que vos enfants n’ont pas été virés pour mauvais résultats, ce qui arrive très souvent dans le privé.

                  Vous n’avez rien compris ou vous faites semblant ??


                • Dzan 30 avril 2014 12:12

                  Heil Adolfuciuss !!!


                  • Allexandre 30 avril 2014 13:48

                    Et vous un gros con formaté d’extrême droite, c’est pas mieux, vraiment pas. Minable. Avec vos certitudes à deux balles et votre réflexion d’un niveau en dessous de 0, vous feriez bien d’aller élever des cochons


                  • Allexandre 30 avril 2014 14:30

                    Vous êtes ce que l’on appelle un névrosé aggravé. Votre rpopos à l’égard du marxisme, dont je ne suis pas au demeurant, est évocateur d’une hystérie maladive et d’une incompréhension à peu près totale de l’histoire et des hommes. Mais comme tous les gens bêtes, vous vous croyez intelligents et votre arrogance de bas étage ne fait que confirmer ce triste constat. Ce sont vos enfants que je plaindrais le plus.


                  • Onecinikiou 30 avril 2014 14:03

                    Un article sur l’incivisme, la gangrène d’une violence toujours plus accrue, et l’effondrement du niveau scolaire à l’Ecole de la République, et pas un mot, pas un seul concernant la cause première qui la ravage : l’immigration incontrôlée de ces dernières décennies !


                    Mais quand allez-vous avoir le courage d’ouvrir les yeux bordel ??

                    • Allexandre 30 avril 2014 14:33

                      Vous ce ne sont pas les yeux qu’il faudrait ouvrir, mais les neurones afin de réfléchir un tout petit peu. Vous avez bien retenu la leçon du FN. Dnas les années 30 aussi on avait désigné un responsable. Mais ça, c’est trop complexe à analyser pour la cacahuète qui vous tient lieu de cerveau !



                      • Esclarmonde Esclarmonde 30 avril 2014 15:06

                        Bonjour,


                        Je suis également parent d’élèves (de 3) et ce qui me choque dans votre article, c’est que vous pointez du doigt uniquement ces « cas soc » comme étant des irresponsables mais je crains que des parents d’élèves de niveau social et culturel supérieur ne valent pas mieux... Vous pointez du doigt un vrai problème de société qui fait le buzz un peu partout (figurez-vous que je suis tombée sur un journal irlandais qui a fait un article là dessus ce matin !! Si vous lisez l’anglais : http://www.irishtimes.com/news/world/almost-half-of-french-principals-suffer-abuse-from-pupils-parents-1.1777833), 

                        il est vraiment dommage que vous stigmatisez une seule catégorie de cette population d’irresponsables.... smiley

                        • bakerstreet bakerstreet 30 avril 2014 15:33

                          C’est formidable de prendre ses chiffres sur la violence scolaire, au niveau européen, et de les désavouer, quand on parle du niveau et du classement des élèves.....

                          Dans le genre, ne prenons en compte que les chiffres qui nous arrangent....

                          La violence ne vient pas de nulle part. Même si elle est évidemment blâmable, il faut, au lieu d’avoir une réaction d’adjudant regrettant le temps du garde à vous, se questionner sur l’origine, et la dynamique en oeuvre. 

                          Je ne pense pas que l’application des cours sur la théorie des genres améliorera ce genre de choses. Quand les inégalités explosent, on nous parle du sexe des anges...Petite digression pour parler d’un projet où l’on va encore investir formation, argent, et agents, en pure perte, alors que l’essentiel est ailleurs. 

                          Et je vous parle pas non plus du harcèlement, où en France, si l’on prend parfois conscience du problème, rien n’est fait. 
                          Mais il s’agit là d’un violence entre gamins, non ?
                          Pas de celle dont on parle aujourd’hui.

                          Du reste, dans ces chiffres fourre tout, rien n’est dit : On ne fait pas la différence entre les violences physique, et les simples oppositions d’opinion avec l’autorité. Ce qui est un peu fort de café tout de même. 
                          A l’hôpital, autre lieu du pétage de plomb, on s’en tient à déplorer et à condamner le passage à l’acte physique, qui évidemment ne peut souffrir en aucun cas de la moindre compréhension. 

                          On ne peut que tout de même compatir à la banalisation de la violence et de la bêtise, qui jugulés, vous envoie direct en dépression, dans certains quartiers. 
                          Ce n’est surement pas aussi simple d’être instit dans une banlieue, que dans un village de montagne. 

                          Ceci dit, il me semble suicidaire d’envoyer des gens qui ne connaissent pas ce milieu. Je suppose que le rectorat que s’occupe pas trop de ce genre de choses, sinon les point qui permettent d’obtenir sa mutation en province.
                          Dans le pays de monsieur Jourdain faisant de la prose, le centralisme, le culte du diplôme, et la difficulté de changer de direction à ces grandes administrations centrales, ressemblant à des semi remorques, nous envoie au bord du gouffre, dés que la route se rétrécit. 

                          Je pense pas beaucoup me tromper en disant que la sélection, qui s’accroît au niveau de l’exigence théorique ( Bac +5), et corollaire aux instit pour demander une revalo en proportion....n’est qu’une ineptie qui a aggravé les problèmes de sélection au concours. 
                          C’est mathématiques : Plus vous avez un filtre avec un maillage serré, moins vous aurez de jus...
                          .Que pensez de l’utilité d’un master de géo pour s’occuper de gamins de 3 ans, alors qu’on n’a pratiquement aucune notion de psychologie ?

                          Tout ça, mes bons seigneurs, ce n’est que du menu fretin, venant d’un pauvre Candide.
                          Sans doute n’ai je pas toutes les données. 
                          De plus je ne suis pas prof, et ne possède pas de titre nobiliaire.



                          • marmor 30 avril 2014 17:18

                            Ma fille de neuf ans me dit : papa, ma copine Perrine a traité le prof de « connard » en pleine classe. Je demande : « qu’a dit le maître » ( il se fait appeler Maître )
                            Rien me répond ma fille.... Tout est dit...
                            Si je suis le « maître », je vire l’enfant de la classe, je convoque les parents, et je les affronte avec le courage d’un homme insulté et humilié par un enfant de 9 ans, quitte à prendre des sanctions envers cette enfant et affronter aussi la hiérarchie. Demander le respect et defendre son honneur ne peut pas être sanctionné par la hiérarchie. Alors, à qui la faute ? Au maître ! qui ne sait pas se faire respecter et qui a peur de prendre des décisions qui risqueraient d’influer sur sa carrière, sa tranquilité professionnelle. Vaut-il mieux se laisser insulter ? Pour moi ce serait insupportable, inenvisageable !


                            • lcm1789 30 avril 2014 20:34

                              Dans ce message, on voit la méconnaissance du fonctionnement de l’éducation nationale.


                              Oui le Maitre doit répondre, mais non ce n’est pas si facile.
                              Comment virer un élève de classe quand :
                              1) en primaire, on ne sait tout simplement pas où l’envoyer (rappeler le vous le gosse qui s’est pendu dans le couloir, les enseignants sont responsables des élèves et ne peuvent les laisser sans surveillance).
                              2) dans le secondaire on est comptable du nombre d’exclusions de cours et que la hiérarchie, des chefs d’établissement aux recteurs rappelle qu l’on ne doit exclure de cours qu’en cas de « mise en danger » (sic...on en est là)

                              Défendre son honneur peut être sanctionner par la hiérarchie, c’est très facile :
                              L’enseignant : l’élève X a perturber le cours/user de projectiles/insulter ses camarades ou professeurs/agresser...etc rayer la mention inutile.
                              Le chef : (inspecteur/chef d’établissement...) : c’est de votre faute, il s’ennuie, si vos cours étaient intéressants cela n’arriverait pas : vous êtes payé pour tenir vos classes...
                              (Les parents : il vous a traité de connard, normal vous êtes un connard de fonctionnaire nanti priviliégié)
                              Variante « de gauche » : moi il ne me traite pas de connard, il faut dire que je dialogue avec lui un pitchounet...

                              Les commentaires sur mai68 sont d’une rare bêtise : une école qui éduque et qui émancipe a besoin de règles et de faire respecter ses règles...Depuis Rousseau (au moins), on sait que le contrat social est le ciment de la liberté de tous contre celle de quelques-uns...Ce n’est pas parce que les soixante-huitard ont lutté à raison contre des règles injustes que c’est le bordel dans les classes...
                              Soit dit en passant 68 c’est d’abord et avant tout une immense grève générale et une augmentation des salaires énormes sur laquelle pas une des idiots réac susmentionné ne cracherait si on la leur proposait, alors ne mélangeons pas tout !

                              les rapports PISA pointent que le « bordel » dans l’Ecole française est surdéveloppé...il n’y a pas besoin de faire de longues enquêtes sociologique pour voir que cal affecte en priorité les gamins de salariés...et l’on ne s’étonne alors pas de voir le tri social s’accélérer d’autant.

                              Pour la plèbe : le socle commun et le bordel en classe, pour les enfants de porteur de pompes en chevreau, les écoles privées en buuziness english plizze

                            • Jelena XCII 30 avril 2014 18:07

                              La TV n’a pour but que d’abrutir les masses, comment voulez vous bâtir une société saine à partir de cette base... Ensuite croire que seuls dans « les milieux sensibles », papa picole et maman est dépressive, c’est avoir une vision limitée de ce qu’est la France (les français sont champions du monde d’antidépresseurs hein ?). Si on ajoute à cela qu’il suffit d’un divorce pour qu’un jeune « Jedi » passe du coté de « la force obscure » et que plus d’un couple sur deux divorcent... On obtient le résultat actuel.

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