Le président élu américain, Barack Hussein Obama, a bouclé la formation de son équipe, hier, le 18 décembre 2008. Il prendra ses fonctions le 20 janvier prochain. La question est de savoir si, le président français, Nicolas Sarkozy, dont le remaniement ministériel est annoncé à demi-mot en janvier, fera mieux que le premier président Africain-américain des Etats-Unis. De quoi s’agit-il ? De la diversité. L’homme qui n’est plus vu comme noir par les blancs américains (souvenez-vous, il était déjà un « bon noir »), est maintenant bi-racial, mulâtre, métis…C’est vrai que, comme le mentionnait Yasmin Alibhai-Brown dans The Independent, appeler Barack Obama noir est une insulte à sa mère.
Les équipes de Barack Obama avaient lancé, juste après sa victoire du 4 novembre dernier, le site Change.gov (400 000 visiteurs/jour), où chacun pouvait, soit, faire des propositions, soit, postuler aux 3000 postes à pourvoir dans la nouvelle administration. Explosion des demandes : plus de 330 000 candidatures. Barack Obama commence donc déjà, à faire des déçus. Evidemment, il ne peut prendre tout le monde. La diversité pour l’homme qui deviendra le plus puissant du monde dans seulement 31 jours, n’est pas un discours. Elle se vérifie dans les faits. C’est la couleur de l’Amérique, cet arc-en-ciel, cette mosaïque dans la rue, ce patchwork, réel melting-pot jamais démenti. Les parfums de la diversité obamiste ont une odeur suave, à commencer par lui-même. La diversité promise par le président de la République française sera-t-elle un bouquet de myrrhe ? C’est moins sûr, avec la sortie des bois de certains réfractaires, juste après son allocution de Palaiseau…
Dans les 22 membres de l’équipe Obama, on compte, sept Blancs, quatre femmes, quatre Afro-Américains, deux Asiatiques et un Latino. Les Latinos, les femmes et les Gays, toute tendance confondue, semblent déjà accuser le futur président de les léser. Pour l’instant, il n’y a aucun gay désigné faisant partir des ministres ou des conseillers. Quant aux Arabes-américains, près de 4 millions d’individus, qui votent traditionnellement républicain et qui l’ont soutenu, il n’y a pas un seul de leur représentant, figurant dans la dream-team de l’ex sénateur de l’Illinois. Pourtant, Barack Obama, a des amis Arabes…politisés. La question que beaucoup d’observateurs se posent aujourd’hui, c’est celle de savoir si le président élu est déjà prisonnier de nombreux lobbies ? A sa décharge, on peut toutefois mentionner qu’il a déjà fait de son mieux, juste un peu plus de diversité que George W. Bush, qui, sur ce plan, a fait beaucoup. N’est-il pas d’ailleurs, malgré ses folies irakiennes, celui qui avait dit à Barack Obama lors de leur première rencontre, qu’il sera attaqué même dans son propre camp à cause de sa couleur ?
Tandis que le racisme anti-noir aurait augmenté de façon exponentielle aux Etats-Unis, la délinquance des jeunes noirs en revanche, paraît-il, aurait baissée de façon spectaculaire, selon les instances policières. La plupart des observateurs doutent. Certains disent que s’il s’avère, demain, que ce soit vrai, c’est simplement parce qu’il s’identifie au futur locataire de la Maison Blanche, débaptisée par les pro-Obama, et devenue, « Barack Noire ». Ainsi, l’autre réflexion va dans un sens contraire en précisant que les policiers ont changé plutôt d’attitude vis à vis des noirs. Est-ce que les jeunes « issus de l’immigration » (véritable abus de langage car, presque tous sont nés ici), lorsque leurs parents sont d’origine africaine essentiellement, s’identifie à Fadela Amara, Ramatoulaye Yade ou Rachida Dati ? Encore faut-il qu’elles ne soient pas seulement des faire-valoir ou des béni oui-oui, au service de leur ventre et non de leur communauté respective. En France, probablement, sous une dynamique autre que l’actuelle, il est certain que des jeunes pourront imiter leurs aînés, seulement si ceux-ci ont leur chance. Les compétences sont là…et bien là !
Cette équipe multicolore de Barack Obama fera-t-elle finalement tâche d’huile en France ? Il est évident que c’est un véritable casse-tête chinois pour le président, Nicolas Sarkozy, confronté à un manque de volonté de ses proches, qui opposent un non, pour s’ouvrir vers les autres. Tandis que Barack Obama fait l’unanimité actuellement sur ses choix, à part une ou deux personnes, la transposition à la française n’est pas envisageable à court terme.
Une petite coquille que je croyais parti mais, que je n’ai pu corriger. Avant-dernier paragraphe : les policiers ont changer (plutôt : les policiers ont changé).
Ce sont les armoiries visibles sur le pupitre qui m’ont induit en erreur.
Il s’agit en effet des armoiries officieuses de la république française, exhibées depuis 2007 par la volonté de notre prince Nicolas . En effet, comme vous pouvez le constater sur les vidéos des discours de Chirac ou Mitterand, elles n’apparaissaient pas avant.
Le prince Nicolas trouvait ça joli le faisceau de licteur et puis ça ressemble plus au pupitre étatsuniens avec armoiries , même si eux ont un aigle pécheur comme emblème.(y pouvait pas choisir le coq quand même, ça fait pas le poids ; tandis qu’une hache ... )
Oui mais un groupie post élection, chacun doit de souvenir de la suffisance avec laquelle il l a accueilli à l ’élysée, se contentant de lui sortir un voila moi j ai été élu, il lui reste a faire la meme chose, avant de ne pas le raccompagner en bas du perron, bien sur apathie et sa bande de no opinion nous ont bassiné le contraire, quand au sujet, il faut juste se rappeler le mouton dans la baignoire, les polygames (dont il est un super representant) et tous les clichés qu’il a utilisé non pas pour etre élu, mais parcequ il en est convaincu , les noirs sont bizarement plus violent que les arabes, est ce que vous voyez des délinquants d origine europeene (France2 face au public) , pour etre grand il veut faire comme les grands, meme si ca sonne faux.
@ l’auteur. ce qui est remarquable dans la démarche d’Obama, c’est qu’il compose sont équipe sans attitude de parti-pris politicien. Ainsi il recrute également d’éminents membres de l’opposition.
Que ça ne vous rappelle rien de ce qu’a fait Sarkosi (D. Stauss Khan, Jack Lang pour la commission de révision de la constitution, et notre French Doctor ?etc...) est tout de même curieux non ?
Quand à l’ouverture "multicolore" d’Obama, la France est bien loin puisqu’il a fallu attendre Sarkosi, comme vous le dites, pour que pour la première fois des ministres, femmes, comme Rachida Dati, Fadela Amara, Ramatoulay Yade, soient nommées. Jamais auparavent un président n’avait osé.
Ne biaisons pas : c’est une avancée d’autant plus positive qu’à l’époque où ces nominations ont été faites par . Sarkosy, on ne peut pas dire qu’il copiait Barack Obama. Sauf à vouloir réécrire l’Histoire.
Enfin ces trois Ministres n’ont pas été nommées pour servir leur communauté d’origine comme vous semblez le dire ou le souhaiter. Ce qui serait d’ailleurs assez catastrophique si tel était le cas et créerait une pagaille monstrueuse, telle que le monde ici ou là nous en donne mille exemples. Un ministre, en France comme aux US est au service de tous les citoyens du pays.
Donc Obama ne précède pas Sarkosy, ce serait plutôt l’inverse, en tout cas du point de vue chronologique
D’autre part l’ouverture d’Obama s’effectue pas exclusivement sur le plan ’éthnique’ mais aussi sur le plan politique tout comme en France. Enfin la notion de Ministre au service de sa commaunauté est une abération politique et anti démocratique. Un archaïsme.
Une différence fondamentale existant entre la France et les Etats-Unis, c’est qu’aux Etats-Unis, les ethniques sont des Américains perçus comme tels, tandis qu’en France, depuis la décolonisation, ils sont perçus a priori comme des étrangers, c’est-à-dire comme des gens qui ne sont pas chez eux, des envahisseurs. Et ce n’est pas près de changer.
Sarkozy, lui-même si peu Français dans son isolement de parvenu bling-bling ne le comprendra certainement jamais...
je pense que la situation française est compliquée , surtout devant le cas des "immigrés" arabes étiquetés musulmans. probablement une suite sans fin du drame colonial algérien.
pour les noirs le problème est évidemment différent du cas arabe . les noirs en terre occidentale sont partout exclus, l’Amérique latine incluse où les noirs sont en bas de l’échelle sociale.