Doit-on enseigner la généalogie à l’école ?
Cette année, Mr Peillon (que j'ai interpellé sur Tweeter au sujet de le place de la généalogie à lécole, je vous tiens au courant si celui-ci me répond un jour...) nous parle de la morale laïque. Cette expression jugée malheureuse par beaucoup a fait vivement réagir aussi bien du côté des politiques que du côté des médias et ce n'est pas ici, sur un blog de généalogie, que nous allons entamer le débat.
Là où je veux en venir, c'est que si notre ministre veut aider nos bambins à suivre les régles morales de notre société, il ne serait peut-être pas bête d'introduire la généalogie à l'école. Pas forcément comme une matiére à part entiére puisque je conçois qu'il y en a de plus importantes mais de manière graduée par le biais d'intervenants extérieurs par exemple ou en organisant des visites aux AD voire même en introduisant au moins l'apprentissage des bases de cette discipline dans les programmes d'histoire, bref il y a la choix !
Chaque généalogiste qu'il soit amateur ou professionnel le sait, rechercher ses ancêtres permet tout d'abord de découvrir l'histoire avec un grand H de maniére ludique au gré des guerres, des conflits, des exodes, des vagues d'immigration...etc...mais surtout faire sa généalogie méne souvent à l'humilité quand on se rend compte à quel point nos ancêtres ont pu avoir des vies difficiles parfois dans des conditions de vie quelquefois compliquées. Pour citer un exemple, il y a des années, lorsque j'ai débuté ma généalogie, j'ai été surpris de tomber sur des actes disant que les personnes citées dans tel ou tel acte n'a pas signé car ils ne savaient pas signer. Il faut dire aussi que dans un monde de plus en plus individualiste où l'argent et l'apparence prennent le pas sur tout le reste, il n'est pas étonnant de voir ce qui devraient être les régles morales bafouées et pas que par les jeunes. Justement, faire de la généalogie permet de se placer dans une approche non-individualiste en tant que souche d'un arbre d'une famille qui peut nous apporter des repéres par le biais de nos origines dans un monde où justement, nos chers enfants sont en manque de repéres pour diverses raisons à une époque où certains gamins issus du métissage ou de l'immigration ont du mal à savoir qui ils sont vraiment surtout quand la société ne fait pas grand chose pour les aider en ce sens. En ce qui me concerne, je n'ai pas honte de le dire, découvrir mes origines et apprendre d'où je venais m'a permis de me construire et d'avancer.
Je ne viens pas dire ici que la généalogie va résoudre tous ces problémes malheureusement bien ancrés mais comme j'ai tenté de le démontrer, ce serait peut-être une nouvelle maniére d'amener nos enfants à découvrir l'histoire autrement que par le biais de leçons barbantes mais surtout, cela pourrait les aider à avoir un peu plus d'humilité, à être moins individualiste et à avoir plus de repéres.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Vous seriez pour l'enseigenement de la généalogie à vos enfants à l'école ?
Vous pouvez retrouver cet article sur mon blog : http://rhit-genealogie.blogspot.fr/
58 réactions à cet article
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Cette année, Mr Peillon (que j’ai interpellé sur Tweeter au sujet de le place de la généalogie à lécole, je vous tiens au courant si celui-ci me répond un jour...)
Vous avez le sens de l’humour...-
J’essaie de l’avoir en toutes circonstances c’est important Et sinon, que pensez-vous du reste de l’article ?
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D’accord à 100% avec vous, Rhit, pour l’enseignement de l’histoire ce serait super. La généalogie ce n’est pas seulement une liste de noms et de dates, c’est aussi l’étude de ce que tel ou tel de nos ancêtres a vécu, de comment la petite histoire a parfois rejoint la grande, de quelle influence l’Histoire a exercée sur certains destins individuels.
Peut-être que les gamins cesseraient de penser que Napoléon est né au moyen-âge et qu’il a inventé le diésel !
J’y vois un autre avantage : le rapprochement des générations. Il se trouve que j’ai eu l’occasion de visiter un musée des vieux métiers en compagnie de plusieurs enfants : ils étaient littéralement fascinés et ont posé 36 000 questions.
Votre idée est excellente
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Merci beaucoup.
Vous avez bien cerné ce qu’est réellement la généalogie. A partir de là, vous ne pouvez que comprendre l’intérêt d’une telle démarche.
Et continuez à aller dans les musées (- ; -
Je ne suis pas contre.
par le biais d’intervenants extérieurs ...
L’école n’est pas contre des intervenants extérieurs en général ... au delà des compétences en matière de généalogie, cela suppose un cadre, un enseignement très structuré, cohérent, au niveau pédagogique, et au niveau national pour une éducation assez homogène (si vous voulez qu’elle fédère), qualités que n’ont pas forcément des intervenants extérieurs. Donc un programme précis, structuré, et détaillé ... pour ne pas partir tous azimuts au gré des fantaisies des intervenants.
Les dérives possibles, on les devine déjà ... en filigrane. Vous n’ignorez pas les controverses concernant les « racines chrétiennes » de l’Europe que certains aimeraient graver dans le marbre, pour vous donner un exemple. Plus loin que la filiation purement héréditaire, génétique, il y a tout un pan « atavique », c’est à dire culturel au sens large, autre transmission héréditaire qui va plus loin que la connaissance du nom de nos ancêtres.matière à part entière ? vous y allez un peu fort. Une sensibilisation, serait déjà pas mal.
ce serait peut-être une nouvelle manière d’amener nos enfants à découvrir l’histoire autrement que par le biais de leçons barbantes ...
C’est pas sympa pour les profs ce que vous écrivez ! et puis, l’histoire passionne quand même un certain nombre d’élèves. Ceci dit , l’histoire des flux migratoires, jamais sans raisons, peut apporter d’autres perspectives, une autre grille de lecture éclairante de l’Histoire. Les interférences de la vie économique, des évolutions technologiques, l’incidence des guerres, des pouvoirs politiques etc. ... et déboucher sur une vision plus anthropologique de nos histoires.
La généalogie pourrait être un petit bout de la lorgnette qui permettrait d’ apercevoir d’autres horizons ... plus larges que ceux de l’histoire de nos cantons nationaux.-
Et voilà !
Confiez le Sahara à un fonctionnaire et dans six mois vous serez obligé d’acheter du sable ! -
Pourquoi des intervenants ne pourraient-ils pas être structurés, cohérents et pédagogues ? Ce serait des qualités réservées aux enseignants ? On peut trés bien établir un programme de qualité répondant à toutes les exigences requises en travaillant main dans la main, professionnels de la généalogie et de l’éducation nationale.
Quant aux dérives, elles sont déjà présentes et chacun est libre d’exprimer son point de vue donc ce serait justement un moyen de pouvoir débattre.« Pas forcément comme une matiére à part entiére puisque je conçois qu’il y en a de plus importantes mais de manière graduée » voilà ce que j’ai écrit donc nous sommes d’accord sur ce point-là (- ;
Ma phrase sur les leçons barbantes (volontairement provocatrice (- :) n’est pas une attaque envers les profs qui, pour la plupart, s’efforcent à faire du mieux qu’ils peuvent mais plutôt une critique de notre systéme éducatif qui entasse dans des classes 30 ou 35 gamins qui écoutent un prof qui doit transmettre un savoir en respectant un programme qui ne me permet pas à l’enseignant de travailler comme il le souhaite, le plus souvent sans pouvoir approfondir aucun point car « il faut finir le programme dans les temps » et sans véritables outils pédagogiques. Moi-même, je détestais les cours d’histoire à l’école alors que maintenant, l’histoire me passionne et en partie grâce à la généalogie.
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Je pense qu’il faut laisser la généalogie à ceux que ça intéressent. Inutile de généalogie pour aimer l’histoire, comprendre les mouvements de civilisation ............
Pour pratiquez vous-même la généalogie vous avez certainement découvert, dans votre famille ou celles d’amis, que tout n’est pas parfait chez nos ancêtres, et il me semble qu’un enfant, un adolescent, n’est pas prêt à affronter ces vérités. Il faut déjà être solide psychologiquement pour rechercher ses ancêtres et les comprendre.
Autant je prends maintenant un énorme plaisir à faire mes recherches, autant je crois que j’aurais détesté plus jeune.
Pour faire sa généalogie il faut que ce soit un choix, un vrai désir, un besoin de savoir d’où on vient mais que de surprises nous rencontrons n’est-ce pas ? -
@ anarilca : Bien sûr que tout n’a pas été parfait chez mes ancêtres comme pour tout le monde sûrement mais il faut se dire que c’est du passé. Peut-être serait-ce une possibilité d’apprendre aux enfants à prendre du recul par rapport à certains faits ou certains actes qui ne sont pas de leur responsabilité.
Maintenant, enseigner la généalogie à l’école ne veut pas forcément dire faire aussi les arbres généalogiques des enfants en remontant sur 10 générations. Cela peut aussi passer par des visites aux AD, la découverte de vieux actes d’état civils, l’apprentissage des lois qui ont pu les régir...etc... -
" Bien sûr que tout n’a pas été parfait chez mes ancêtres comme pour tout le monde sûrement mais il faut se dire que c’est du passé "
Je suis tout à fait d’accord avec vous, mais contrairement à nos enfants, nous avons fait le choix d’aller fouiner dans les archives pour connaitre nos origines, nous avons aussi la maturité nécessaire pour découvrir le passé de nos ancêtres.
Vous dites faire des visites aux AD découvrir des actes anciens, oui, pourquoi pas, mais la généalogie c’est quand même construire l’arbre d’une famille.
Alors effectivement au fil de nos recherches nous sommes amenés à aller aux AD à découvrir les registres civils et paroissiaux, à être confronté aux vieilles écritures .............. et c’est passionnant, mais parce qu’on le veut bien !
Ce que vous proposez n’est autre que des sorties éducatives à caractère historique. -
@ anarilca Là où je ne suis pas d’accord c’est que pour moi, la généalogie ne se limite pas à « construire l’arbre d’une famille » (à ce sujet, je vous invite a aller lire sur mon blog (le lien est en bas de mon article) le billet : « le généalogiste ne fait pas que de la généalogie ») mais aussi à savoir dans quelles conditions nos ancêtres vivaient, quelles ont été leurs professions...etc...ce qui peut amener les enfants à découvrir des métiers anciens par exemple. Les possibilités sont multiples et ne se limitent pas à la construction d’un arbre.
Et effectivement, les enfants n’ont pas fait le choix de faire leur généalogie mais font-ils le choix de faire des maths, de la géographie, du dessin, de la musique, de la chimie, de la biologie...etc... ? Non car c’est notre devoir de les amener vers nos passions pour que peut-être demain, ça devienne les leurs ! -
Surtout pas ! On risquerait de découvrir que l’on n’est pas tous des enfants d’immigrés, qu’il existe des Français de souche. Or, il ne pas stigmatiser les immigrés. Donc, idée politiquement incorrecte, à proscrire.
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Je suis désolé mais on ne fait pas de la généalogie pour savoir si on est Français de souche ou pas (de plus, faudra m’expliquer à partir de combien de générations on devient Français de souche c’est quelque chose qui m’échappe personnellement).
Et justement, un des intérêts de la généalogie est aussi de savoir qui sont nos ancêtres, comment ils ont vécu et d’où ils viennent et un gamin qui aurait des origines bretonnes pourrait faire partager la culture de ces ancêtres à un gamin qui aurait des origines malgaches par exemple et vice-versa. Justement, cela pourrait aider les enfants à avoir l’esprit ouvert. -
Au contraire , rien de mieux qu’une généalogie complète pour démontrer que le français de souche n’existe pas et que c’est un concept inventés par quelques ignorants .
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Ce n’est pas forcément le but premier de la généalogie mais pourquoi pas ? Ca pourrait effectivement faire evoluer les metalités sur ce sujet...
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Petite question : avez-vous déjà pratiqué la généalogie à titre personnel ?
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C’était une simple question vous n’étiez pas obligé d’y répondre. Si pour vous, faire une généalogie est une démarche personnelle et que les autres n’ont pas le droit d’en savoir quelque chose c’est votre droit (- ;
Aprés, pour rester dans le sujet, je pense que tout est dans la maniére dont on enseigne la chose en sachant quel objectif on veut atteindre en faisant cela. Pourquoi cela devrait diviser ? Nous avons tous des histoires, des origines, des pensées, des avis et des vies différentes. Autant essayer d’apprendre aux gamins que ces différences peuvent nous rassembler si on garde l’esprit ouvert et qu’on accpete les différences des autres... -
Je pose une question. Bien sûr que j’attends une réponse et cette réponse peut être oui ou non ou peut-être ou je n’ai pas envie d’en parler c’est votre droit.
Pour l’histoire, on peut toujours continuer à l’enseigner de la même maniére mais avec un peu d’enseignement généalogique à côté pour que les histoires personnelles puissent rejoindre l’histoire collective, je ne dis pas de changer du tout au tout comme ça d’un seul coup. Evidemment, on ne va pas adapter l’enseignement d’une matiére à chaque éléve sinon on ne s’en sortira pas. Cela doit se faire plus intelligemment c’est certain. -
Avec tous les cocus connus et inconnus les arbres généalogiques me font bien marrer.
Cela dit l’École actuelle n’arrive pas à apprendre aux enfants à lire écrire et compter alors pourquoi la généalogie, les échecs, le bridge, les religions, etc.. etc.
Moi je suis plutôt basique : français, maths, histoire géo, svt, eps, musique, dessin et par contre favorable à l’étude d’une langue étrangère dès le primaire. Je pense que cela suffit amplement.-
Ne confondez pas généalogie et génétique, ce sont deux choses bien différentes.
Quant au reste, si vous voulez ne rien voir bouger c’est votre droit mais si rien ne bouge, on restera en l’état actuel et je ne suis pas sûr que ce soit une solution...
Par contre, je suis d’accord avec vous au sujet de la langue étrangére.
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Ne confondez pas généalogie et génétique.
Non, la généalogie est fondée sur le postulat (faux) que le père est le mari de la mère. -
Pas du tout. Ce sont les actes et les documents qui déterminent qui sont le pére et la mére. Et quelquefois, il y a des surprises croyez-moi.
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Comme je pratique moi-même la généalogie, je me dis :
Comment mettre tout ça en place à l’école ?
Comment faire avec les enfants qui viennent d’ailleurs, de pays où on n’a pas forcément tous les actes disponibles pour commencer ?
Comment faire avec des enfants à la généalogie mouvementée ou ignorée (orphelins, familles dé-et-re-composées, enfants adoptés, illégitimes, réfugiés etc.)
Comment faire avec les familles au passé inavouable, honteux, alors qu’il y a encore des sujets tabous en France (histoire coloniale, occupation...) ?
Comment être sûr que l’ambiance de la classe ne sera pas plombée au fond, quand on réalisera qu’on est en présence de descendants « ennemis » ? Je n’aimerais pas être à la place du prof, qui va devoir être rudement convaincant pour ouvrir les esprits comme vous dites.
Finalement, la généalogie est une histoire qui doit d’abord être personnelle, une découverte intime. Après, on peut partager - ou non. Ca doit rester personnel, c’est comme ouvrir ses placards ou se mettre à poil. Pas évident pour tout le monde.-
Tout à fait d’accord avec vous ZenZoe, l’histoire de notre famille nous appartient et libre à nous de la faire partager ou pas. Demander à des enfants d’étaler un arbre généalogique à toute une classe ne peut qu’aggraver les difficultés d’adaptation de certains.
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Comme je l’ai dit plus haut, il faut se dire que la généalogie ne se limite pas à la construction d’un arbre généalogique. On peut aussi aller faire des visites dans les AD, découvrir les écritures anciennes, les vieux métiers...etc...Le champ d’action est trés vaste.
Sinon, pour toutes les questions que vous posez, il y a effectivement un travail de reflexion à mener pour éviter que certains ne se sentent pas lésés par rapport à d’autres. Pourquoi pas aussi travailler sur l’arbre généalogique d’un Roi ou d’un écrivain du XIXéme siécle ? Ou même sur l’arbre d’une personne inventée avec des actes élaborés juste pour ce travail-là par des professionnels et dans lesquels les enfants devraient trouver des infos pour avancer en travaillant par groupe ou en individuel ?
Quand à la présence de descendants ennemis, vu le climat actuel qui régne dans certaines parties du monde, on n’a pas attendu la généalogie pour voir des conflits éclatés entre éléves à l’écolé mais si cela peut mener à un débat et à un échange d’idées, le tout bien encadrés par des enseignants compétents, ça peut amener à de bonnes choses.
Sinon, pour vous la généalogie est une découverte intime ? Allez faire un tour sur Geneanet pour ne citer que ce site-là et vous verrez que ce n’est pas ce que pense bon nombre de personnes même si je respecte tout à fait votre opinion là-dessus. -
Si chacun se met à inventer des matières nouvelles à enseigner à ’école on a pas fini de faire grimper les impôts. Allez voir plutôt les Mormons ils ont déjà fait tout cela à grande échelle.
La généalogie c’est bien mieux à titre personnel je ne vois pas du tout l’intérêt de faire connaitre à un enfant un passé trouble, douloureux ou honteux. L’ avenir de certains enfants au statut social un peu difficile ou compliqué est déjà bouché, leur dire que c’était déjà comme ça du temps de leurs ancêtres, je n’en vois pas l’utilité. Ce qu’il y a de bien avec l’avenir c’est le libre arbitre mais le passé reste immuable.
Vous avez posé une question ma réponse à moi est non. Chacun ses marottes. Les enfants ont besoin de se construire pas de se déconstruire.
Quel serait le véritable intérêt de cette matière à l’école, pour l’ensemble de la classe ?-
« un passé trouble, douloureux ou honteux. »
T’en fais pas, « Prudence », les collabos ne sont pas indiqués sur les registres.
Les bagnards, oui, mais on était bagnard 5 ans pour avoir volé un sac de patates. C’est honteux d’avoir faim ? T’as honte ? Moi pas.
Les enfants ont besoin de se construire à partir de leur passé pour savoir qui ils sont. Maintenant s’ils ont honte c’est que l’histoire leur serait particulièrement mal enseignée. Mais t’es ptet prof d’histoire ?
Désolée, l’auteur, ce sujet me paraissait vachement consensuel. J’imaginais pas que des tas de poufs viendraient ramener leur cul serré sans savoir de quoi elles parlent.
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@ Prudence : Je ne parle pas forcément de faire d’une généalogie une matiére à part entiére, relisez bien mon article. Je dis juste qu’on pourrait mettre en place des ateliers par exemple ou organiser des visites aux AD pour faire découvrir ce qu’est la généalogie à nos enfants et par ce biais-là les amener justement à redécouvrir l’histoire ou la géographie sous un autre jour.
Vous dîtes que les enfants ont besoin de se construire. Mais justement savoir d’où l’on vient et connaître ses origines ne nous permet-il pas de nous construire ? En tout cas, ça a été le cas pour moi. -
Prudence à subliminette : la politesse : une matière que vos parents vous ont très mal enseigné. Passé trouble ne veut pas dire collabo
L’auteur est si courtois dans ses réponses que ce serait bien dommage d’en dire plus sur subliminette qui n’en vaut guère la peine.
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A l’auteur,
Que dire lorsque dans une classe il y a plusieurs nationalités différentes. C’est le cas la plupart du temps actuellement.
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@ Prudence : Effectivement, si cela arrive (bien que je ne connaisse pas les stats officiels pour ce genre de chiffres) c’est une problématique qu’il faudra prendre en compte. Il y a des pays pour lesquels on peut accéder facilement aux actes et d’autres non. Aprés, sur mon blog, si mes souvenirs sont bons, une personne avait proposée de travailler sur les régions d’origine pour les enfants pour lesquels il était difficile de faire des arbres. C’est une piste à creuser...
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Bonsoir Monsieur,
Etablir un arbre généalogique part du principe que l’on connait ses parents ses grands-parents et ensuite on cherche. Comment chercher lorsque beaucoup d’enfants sont nés hors des frontières ? Les sites sur le net sont payants.
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Je vais aller fureter sur votre blog car je suis un peu dans le cas de ces enfants dont les racines sont lointaines et curieuse de savoir qui était mes ancêtres. Je découvrirai peut-être un bagnard parmi eux.
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Halte à cette passion pour la généalogie et/ou la génétique ! On n’est pas aux Etats-Unis, où tous ces déracinés adorent ces deux sujets.
Oui, je crois me souvenir que Bush, Colin Powell, Obama, etc... sont tous parents aux 3.000 degré avec la famille royale anglaise !
De même, vous prélevez un peu de votre salive, vous l’envoyez avec un chèque à une espèce de compagnie, qui vous enverra en échange une magnifique carte du monde avec des taches de couleur indiquant d’où viennent tous vos ancêtres... Une connaissance américaine l’a fait, elle est émerveillée et toute fière de la réponse, sans se demander une seule fois si on ne la menait pas en bateau.-
Pov Domino,
faut pas confondre généalogie, recherche historique, enrichissement culturel, avec tes imbéciles de connaissances américaines. Fais un effort !
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@ Domino : Vous associez la généalogie et la génétique alors que l’une n’a rien à voir avec l’autre. D’autant plus qu’aux Etats-Unis, l’accés aux archives étant souvent payant, la généalogie n’est pas aussi populaire qu’en France. Aprés, il y a effectivement ces sites qui vous promettent de vous donner des infos sur vos origines à partir de votre salive, est-ce que c’est fiable ou pas ? Je n’en ai aucune idée mais ce qui est sûr, c’est que c’est bien loin d’être de la généalogie.
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Merci de votre réponse courtoise.
En fait, je sais bien que la généalogie et la génétique sont deux démarches très différentes, mais dans les deux cas, j’y vois surtout un engouement dérivant d’un désir de se définir par rapport à des ancêtres, assez malsain.
Ceci dit, mon père avait toujours été intrigué par le fait que, à sa connaissance, toute sa famille était 100% issue d’une région de France, mais son patronyme était typique d’un région à l’autre bout du pays. A la retraite, il s’est amusé à chercher ses ancêtres, et a fini par trouver (soldat sous Louis XIV, qui a vu du pays, puis s’est fixé là où le hasard des guerres l’avait mené). -
Apprendre la généalogie ?
Mais qu’est-ce à dire ?
« Vous voyez les enfants, vous avez deux parents, qui ont chacun deux parents, et ainsi de suite. Chacun a eu une vie où il s’est passé des choses.
Voilà, fin de la leçon. »Y a rien à apprendre, c’est une recherche individuelle...
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C’est cela, Zombie, roupille. On te réveillera quand il fera jour....
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@ zombie : Vous avez une vision bien minimaliste de la généalogie, c’est bien dommage. La généalogie, c’est bien plus que cela...
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c’est peut-être plus que ça... j’espérais que tu développes.
A mes yeux, a titre collectif, ça s’appelle l’Histoire. A titre individuel, ça n’a rien a faire en salle de classe.
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Salut Rhit,
Je n’aurais jamais cru qu’un article si peu polémique à première vue pût soulever autant de remarques idiotes, voire complètement connes.
Je crois que je vais écrire un article sur le point tunisien au crochet. Je pense que je trouverai des opposants systématiques, vu que « tunisien » c’est déjà un pied dans le colono-racisme qui pourrait complexer nos chères têtes pas blondes.
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Vous voulez que le point tunisien soit enseigné à l’école ?
Référendum nécessaire .
Au minimum une large pétition....
L’auteur est un peu farfelu , à moins qu’il ne gagne sa vie en reconstituant les arbres gynécologiques ....
Cela dit pour structurer le temps autrefois on enseignait une histoire surtout évènementielle .
Et des héros qui forgeaient notre imaginaire .
Vercingétorix , le chevelu , venant jeter ses armes n , son casque et son bouclier à l’impavide César pour signifier la réddition de ses troupes , les Gaulois divisés . Et comme nous sommes Gaulois , nous n’avons pas fini d’être divisé .
L’Oignon fait la force paraît il ...
Ainsi les gens savaient que Jeanne d’Arc n’avait pas défendu Paris une hache à la main pendant la guerre 14 /18 juste avant la conquête de l’Algérie .
Nous supputions les mauvais coups de la perfide Albion à travers les âges et l’intervention débridée de nos sympathiques cousins les germains . -
« L’auteur .........., à moins qu’il ne gagne sa vie en reconstituant les arbres gynécologiques .... »
C’est bien ce que l’on peut lire dans son profil et sur son site où il assure la confidentialité de ces recherches. Comment peut-on en tant que professionnel garantir à son client la confidentialité de ses recherches (ce qui est normal) et demander au fils de cette même personne d’étaler ses trouvailles ? Trouver l’erreur -
@ anarilca : Je dois vous féliciter car vous êtes allé chercher la petite bête pour taper là où ça fait mal. Quelque part j’aime bien ça (- ;
Pour être plus sérieux, pourquoi imposer à quiconque d’exposer ses trouvailles ? Les enfants ne le souhaitant pas peuvent trés bien garder leurs trouvailles pour eux si toutefois trouvailles il y a car, au risque de me répéter, la généalogie ne se limite pas à l’arbre généalogique en lui-même... -
« la généalogie ne se limite pas à l’arbre généalogique en lui-même... »
Mais c’est quand même la base de tout. La généalogie n’est pas l’étude des civilisations, me semble-t-il, c’est bien la recherche de ses origines. Et, partant de là on est emmené à découvrir les différents modes de vie de nos ancêtres en fonction des époques, des lieux et des conditions sociales, ce qui nous ramène à nos cours d’histoire !
Non, franchement je ne comprend pas ce souhait de vouloir faire étudier la généalogie à l’école, en tout cas pas celle que je pratique.
Vous dites « on apprend bien les maths, la géo .... » et oui, ça ne plait pas à tous, mais il est quand même bon de savoir lire et compter dans la vie actuelle. Pour le dessin, la musique.... ça, effectivement ce n’est pas vital, mais ce sont des matières qui n’engagent pas à parler de l’intimité de sa famille car j’en revient toujours au même point, la généalogie c’est avant tout l’arbre familial. -
@ l’auteur :
Je pratique moi-même la généalogie et je trouve votre billet intéressant. Toutefois je n’imagine pas que cette discipline puisse être introduite à l’école, car elle n’est pas d’un intérêt primordial dans le cursus scolaire dans lequel il s’agit avant tout de former des élèves, à leur enseigner des connaissances pour affronter la vie.
Par ailleurs, introduire l’enseignement de la généalogie à l’école, même des rudiments, implique des moyens à mettre en oeuvre et des enseignants à former. Enseigner une telle discipline pénaliserait forcément les autres, car je n’imagine que l’on puisse accroître davantage encore l’horaire hebdomadaire.En revanche je partage tout à fait votre point de vue pour affirmer que la généalogie nous aide à mieux comprendre l’histoire notamment par le biais des tribulations géographiques de nos ancêtres. Il en va de même lorsque vous évoquez l’humilité dont il faut faire preuve pour se mettre dans la peau de nos anciens en tentant de comprendre le contexte de telle ou telle autre époque (nourriture, vêtements, climat, religion, commerce, déplacements, etc.).
Bien à vous et merci de votre billet !
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Merci beaucoup. Mais vous n’avez pas à me féliciter. Je suis un passionné donc à partir de là, il est facile pour moi de faire la promotion de la généalogie.
Pour ce qui est d’introduire la généalogie à l’école, évidemment, cela ne se fera pas sans difficultés mais je pense que l’école a besoin d’être totalement refondée et la généalogie peut avoir sa place dans cette refondation sans que cela ne devienne pour autant une discipline à part entiére. Quant à l’enseignement en lui-même, on peut penser à des professionnels qui pourraient intervenir en classe de maniére ponctuelle. -
z’avez pas l’air comment sous votre blasön ?
avec l’affichage du tarif de vos prestationson comprend mieux la dérive « numinastique » de sites consacrés à la généalogie.vive les co-pilleurs !-
et un devis s’il vous plait467 555 individus mis à jour le : 25 Septembre 2012bravo Yves et ancêtre de la 121 génération ton SOSA Baoth2 035 464 164 977 711 051 924 876 944 463 626 240-
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tiens déchiffer moi donc cet acte écrit sur sol français ?
et c’est de la belle calligraphie de pasteur luthérien.plus quotidien cet actece qui donneL’instituteur Jacob BUCHER, cath., né le 15 Sept. 1859 à Geispitzen, domicilié à
Steinbrunn-le-Haut, fils du laboureur Hanes Xaver Bucher et de son épouse, Maria Ursula née Schmitt, les deux
domiciliés à Geispitzen
et
Josephine SALOMON, sans profession, cath., née le 28 Mars 1859 à Bollwiller et habitant à Bollwiller,
fille du menuisier Johann Baptist Salomon et de son épouse Maria Anna née Neeff,
les deux domiciliés à Bollwiller,ont été unis en mariage le 15 octobre 1888 à Bollwiller.
Témoins :
Le laboureur Lorenz Salomon, 53 ans, habitant à Bollwiller,
Le laboureur Eduard Fuchs, 40 ans, habitant à Bollwiller.au plaisir-
un exercice de style pour en terminer
nom et prénom du premier témoin.et merci.-
1- Votre lien ne fonctionne pas
2- Je n’ai rien à prouver et je n’ai pas de temps à perdre à faire des concours de qui est le meilleur généalogiste
3- Comme je vous ai dit dans mon autre post, j’en resterais là. Le sujet de l’article, c’est la généalogie à l’école. -
L’école a déjà tout un programme en partie seulement survolé, on, veut tout lui faire faire...comme si elle devait prendre la place des parents et associations, et prendre du temps aux enfants bien obligés de le donner pour parler de la passion de quelques uns, très minoritaires, qui s’intéressent à ceci ou à cela.
Pour la généalogie, de plus, il y a un problème de respect de chaque élève. La pédagogie suppose une possible application de ce qui est appris à soi même : Que fera le gamin de l’assistance publique, les si nombreux nés de père inconnu et parfois de mère...Comment en parleront ils avec les autres ?
Pour améliorer l’école, il y a mieux:Un coup d’oeuil dans la « table des news » :« Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ? »
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217
En table des news :-
notre entrepreneur de marseille
la fiche généalogique publique
dites avec cette ascendance , vos SOSA sont très vites établis
c’est pathnogneumonique : on trouve presque toujours
cette absence de Père(s) chez les passionnés de la Généalogie.
Pourquoi n’écrivez vous pas à votre « cousin » François Hollande directement ?
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La généalogie est une recherche à partir de documents, et en tant que telle elle a une forte valeur pédagogique.
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Historique aussi ; on découvre des anciens métiers, comme charpentier de navive ou piqueuse de bottines. On se heurte à la destruction de tout l’état-civil parisien avant 1860 par les Communards : incendie de l’Hôtel-de-Ville en mai 1871. Cet état-civil n’a été que très partiellement et sommairement reconstitué :
http://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/index.php
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