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Accueil du site > Tribune Libre > Dominique Paillé (UMP) un exécrable monsieur Jourdain s’attaque à (...)

Dominique Paillé (UMP) un exécrable monsieur Jourdain s’attaque à Bayrou

Dominique Paillé qui est connu, entre autres, par sa propension à rédiger des notes, tout à coup se prend pour monsieur Jourdain et fait de la prose sans le savoir. Il nous a coulé un pensum publié par je ne sais qui avec je ne sais quel titre mais dont le contenu est un obus de 32 envoyé contre Bayrou qui aurait trahi le courant centriste et qui voudrait plumer les socialistes.

Au château il y a divers soldats. L’un d’entre eux à qui récemment j’ai déclaré ma flamme est une mitrailleuse montée sur tourelle et qui tire sur tout ce qui bouge, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, en haut. Il essaye bien aussi en bas, mais là il risque de se tirer des traçantes dans ses petits petons. Et il y a des janissaires qui ont un objectif bien précis. Ils travaillent mi à l’ombre, mi à la lumière, mais ont un vademecum clair et simple, une road map stricte et sans ambiguïté. Cette feuille de route de celui dont je vais parler est simple : acheter sinon tuer Bayrou. Comme l’a révélé le Monde*, à l’automne 2007, a été mis en place une cellule sous les ordres directs du Kondukator avec comme général en chef un certain Marleix et un commando Dominique Paillé. Le voilà notre monsieur Jourdain. Jusqu’alors, le Dominique rédigeait des notes. Et tout à coup il s’attelle à un livre. Je n’utilise pas la comparaison avec le héros de Molière au hasard (en fin de texte le passage éclairant). Or le fait qu’il fasse de la prose sans le savoir, monsieur Jourdain utilise les mêmes mots d’une phrase pour vouloir dire la même chose. Et c’est exactement ce que fait ce monsieur Paillé : il utilise différents canaux pour un même objectif : tuer Bayrou.
 
Plusieurs techniques de combat ont été utilisées :
- tenter de vider de son sang le futur MoDem en racolant les pleutres députés. A ce jour, certes il y a eu des fuites (les 20 et quelques pleutres), quelques sénateurs, et quelques députés européens (mais pour ces derniers cela n’a plus aucune importance puisque de nouvelles élections arrivent et ainsi ils sont de toute façon dégagés). Mais le Nouveau Centre, lorsqu’il était dans les sondages pour les européennes, ne réalisait le score que de 2 % (on ne peut faire pire). Le Modem a à ce jour 2 500 élus (plus que n’en avait l’ancienne UDF, même si les journalistes qui n’ont pas ouvert un dictionnaire depuis 50 ans disent que Bayrou est seul) et le double de militants (55 000 contre entre 25 et 30 000). Echec ;
- tenter par Charrette de reprendre le sigle UDF : échec ;
- tenter de créer un comité de liaison de la majorité avec des sénateurs centristes : échec ;
- tenter de faire récupérer par Arthuis l’UDF : échec ;
- soutenir avec l’argent du contribuable, puis avec un déplacement spécial du Président à Pau, un candidat issu des rangs socialistes (M. Uriéta) à Pau pour faire perdre Bayrou. Bayrou a été battu, mais il n’a pas disparu contrairement aux affirmations de kadors de l’United Money Profit, au contraire il est en haut des sondages et en pleine forme : échec ;
- tenter maintenant de dresser les socialistes contre Bayrou avec un organe officiel de la propaganda (Le Figosky) voulant faire dévier les commentaires soutenant que l’Elysée craint Bayrou vers une crainte unique des socialistes, l’Elysée ne le craignait plus. Or les deux craignent Bayrou. Echec en perspective.
 
Et c’est dans ce plan concerté qu’intervient monsieur Jourdain. S’il est vrai que la politique c’est un combat, il est en tout cas une certitude c’est qu’en démocratie le combat se doit d’être au niveau des idées, des programmes et de la société que l’on veut bâtir. Nous devrions donc trouver des concurrents que départageraient les électeurs. Nous aurons donc des arguments contre des arguments. Au-delà du fait même de ces arguments on a le droit de savoir en quoi est fondé un adversaire à s’exprimer. Il est donc bon de savoir si Dominique Paillé est fondé pour s’exprimer et s’il a la légitimité pour contester à François Bayrou le droit de représenter la filiation de l’UDF et de la philosophie que ce parti a soutenue. En d’autres mots peut-il affirmer que Bayrou a trahi son camp sans être contestable ni contesté ? En ce qui concerne l’ensemble de l’argumentation je vous renvoie à un excellent livre (Petite Histoire du Mouvement démocrate et de François Bayrou) qui fait l’analyse politique, philosophique et historique de cette filiation et qui répond par la positive, donc que Bayrou est en parfaite ligne le descendant de ce courant de pensée.
 
 
Ainsi le Dominique a-t-il pondu une œuvre impérissable dont il nous dit la bouche en cœur et la face enfarinée que c’est le plus pur hasard si son livre sort exactement la même semaine que celui de Bayrou. Et en plus il nous pend pour des imbéciles. En effet si Bayrou a trahi cette filiation orgueilleuse quelles sont les dates de sortie de ce livre qui fussent pertinentes ? 1- Quand l’UMP s’est fondée en 2002 avec une partie de l’UDF qui est allée s’y perdre avec cœur et pour garder leur siège, déjà, de député. 2- au moment de l’élection présidentielle quand le Nouveau Centre a été créé. 3- Quand le 1er décembre 2007 le Mouvement démocrate a été créé. 4- lors de la prochaine présidentielle.
 
A l’heure actuelle, nous sommes en campagne européenne, il n’y a donc aucune autre raison valable de sortir ce livre sauf, sauf s’il s’agit de rentrer dans le lard de Bayrou quand le livre de ce dernier sort. On peut donc tenir pour acquis que Paillé est un menteur. On peut donc tenir pour acquis que cela commence mal pour lui comme porte parole de la vérité et cela jette un jour sombre sur son opus de destruction massive (qui fera un flop je vous le garantis).
 
Mais ce n’est pas tout. Cela n’est que pacotille à côté des trois interrogations essentielles qui font que Dominique Paillé n’a absolument aucune crédibilité pour l’ouvrir.
 
 
Ethiquement la parole de Dominique Paillé est-elle crédible ?
 
Lorsque l’on attaque violemment un adversaire politique il faut que la parole de l’avocat (en l’occurrence celui guidé et rémunéré par le Prince des Ténèbres avec les deniers des impôts des Français) puisse être sans aucun soupçon, sans aucune tache. Or il faut bien que vous sachiez qui est Dominique Paillé.
 
Dominique, Eugène, Aimé Paillé a été condamné, parlez du peu, en correctionnelle à dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende (Bakchich) : il se garde bien de mentionner sa vraie condamnation (voir doc ci-joint), le 26 mars 2004, par le tribunal correctionnel de Paris, à une peine de dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour « abus de confiance ». Condamnation dont il n’a pas fait appel. Le brave député, ancien directeur d’hôpital, avait tout simplement tapé dans la caisse d’une association, Appel Europe, qu’il avait montée en 1996 notamment avec l’aide de labos pharmaceutiques. Il avait méthodiquement siphonné 40 000 euros pour ses voyages privés en compagnie d’une amie (Venise, Marrakech, Guadeloupe) et ses dépenses personnelles (meubles de décoration, séjours Relais et Châteaux, etc). L’abus de confiance a été établi. Dans leur jugement de mars 2004, les magistrats parisiens ont pris soin de lister tous les écarts du parlementaire et ils ont souligné ses explications mensongères lors de l’instruction. Paillé a payé pour ses méfaits. Certains de ses amis politiques à l’UMP continuent pourtant de se méfier de ce trublion, devenu un « homme de confiance » de Devedjian et Sarkozy. Quand on regarde de près les raisons de cette condamnation et le contexte (voyage exotique, hôpital, laboratoires pharmaceutiques) on est plus qu’étonné qu’il puisse donner des leçons. Mais il n’est pas contenté de la correctionnelle. Il a fait aussi dans le social et les prud’hommes. Condamné, il n’a pas fait appel.
 
 
Politiquement Dominique Paillé peut-il se référer à la pensée centriste pour en dénier la filiation à François Bayrou  ?
 
A la suite du parcours de Doumé on peut facilement répondre non. Tout d’abord, le Paillé quitte l’UDF pour rejoindre l’UMP en 2002. Et il est évident qu’à cette époque l’UMP ne peut en aucun cas se réclamer des idées de l’UDF. L’Union pour la Majorité Présidentielle est tout sauf un parti d’idées. Son objet est électoraliste : soutenir le Président de la République. On trouve de tout dans cette auberge espagnole. Cette UMP, en fait le RPR, devenant la nouvelle UMP au profit de Sarkozy avec des hommes clés tous issus du RPR ne peut là non plus se prévaloir d’être l’héritière du courant de pensée qu’a défendu l’UDF. Celui qui a trahi en 2002 ce courant idéologique ou cette vision du monde, ne peut en aucun cas donner la plus petite leçon à qui que ce soit. Il le peut d’autant moins qu’il a ensuite été battu à la députation en 2007, malgré la vague bleue horizon. Mais il a fait encore pire. Imposé par le Kondukator aux sénatoriales (en plus pour le poste concernant les électeurs de l’étranger), il a, à nouveau, été battu en 2008. Traître et recalé deux fois électoralement en moins de 15 mois (par le peuple qui l’a donc jugé inapte et par les grands électeurs qui ont fait de même), il est fort mal placé pour émettre le plus petit avis. Le suffrage universel ne lui a reconnu aucune compétence d’élu.
 
 
Démocratiquement en a-t-il le droit ?
 
Il s’agit là d’une autre question essentielle. La réponse est invariante depuis les début de ces trois questions, et c’est non. En effet, les Français payent des impôts. Tous les Français, de tous les bords politiques. Que ces impôts soient directs ou indirects. Dans une démocratie il est proprement scandaleux et inadmissible que cet argent serve à rémunérer un conseiller du chef de l’Etat dont la fonction devrait être de conseiller ce même chef d’Etat pour le sujets qui concernent la direction de cet Etat, conseiller donc qui use les services de l’Etat et son temps pour abattre un adversaire politique. En aucun cas notre argent ne peut servir à rémunérer un sicaire dont la fonction est d’attaquer par tous les moyens un adversaire politique. Or Dominique Paillé, payé par l’Elysée, conseiller de Nicolas Sarkozy fait partie de la cellule à la tête de laquelle sous Sarkozy se trouve Alain Marleix. Dans cette cellule officie Dominique, Eugène, Aimé Paillé. Il est parfaitement inconcevable que cet homme puisse être rémunéré pour détruire un adversaire politique.
 
La conclusion de tout cela, hors le fait que cet exécrable monsieur Jourdain nous prend pour des imbéciles en déclamant que c’est le seul hasard qui lui a dicté la date de la sortie de son livre qu’il lui a pris d’écrire comme une envie de pisser, tiens-là, tout de suite, et sans rapport avec aucune date sensée, est qu’il n’est pas fondé ni éthiquement, ni politiquement, ni démocratiquement à faire une thèse à l’encontre de François Bayrou voulant prouver que celui-ci aurait trahi les idéaux qu’il défend.
 
*Article du Monde du 17 mars 2008 au sommet de l’Etat se trouve la démocratie selon Saint Nicolas : La défaite de François Bayrou à Pau constitue un des rares motifs de satisfaction pour Nicolas Sarkozy. Décidé à réduire celui qu’il considérait alors comme son plus dangereux adversaire, il a dès l’automne 2007 mis sur pied un dispositif destiné à empêcher l’ancien candidat à la présidentielle d’accéder à la mairie de Pau. C’est dans son bureau de l’Elysée et en présence d’Alain Marleix, le "M. élections" de l’UMP, que s’est prise la décision de mettre les moyens du parti présidentiel au service du maire sortant (ex-PS, fabiusien), Yves Urieta, que le décès d’André Labarrère, en mai 2006, avait propulsé à la tête de l’hôtel de ville. L’objectif était simple : empêcher, en provoquant une triangulaire au second tour, l’élection de celui qui avait toutes les chances de l’emporter dans un duel face à la candidate désignée par le PS. Au début de l’année ? C’était à l’époque où le chef de l’Etat disait encore vouloir prendre une part active dans les élections municipales. M. Sarkozy réservait à Pau et à son maire une de ses premières visites "sur le terrain". Les coups bas n’ont pas été absents de la campagne à Pau : tracts anonymes, lancement début janvier d’un hebdomadaire gratuit distribué à 50 000 exemplaires, au financement obscur, épousant les thèses du maire sortant et s’en prenant violemment à M. Bayrou et à ses colistiers. Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian qui, au lendemain du premier tour, promettaient au chef de file du MoDem le retrait du candidat soutenu par l’UMP à Pau dès lors qu’il accepterait un accord "global" avec la majorité présidentielle, se sont vite fait reprendre. Nicolas Sarkozy n’a pas tardé à les rappeler à l’ordre : à ses yeux, la défaite de M. Bayrou valait bien le sacrifice de quelques villes. Entre les deux tours, Le Monde a eu confirmation que le secrétaire départemental de l’UMP, Jean Goujy, et ses fidèles faisaient le nécessaire pour que quelques paquets de voix "uriétistes" se portent sur la candidate d’union de la gauche. A l’arrivée, 342 voix séparent M. Bayrou de Mme Lignières-Cassou. Il est battu. Neuf mois après son élection à l’Elysée, M. Sarkozy finit de régler ses comptes.
 
 
MONSIEUR JOURDAIN
  Je vous en prie. Au reste, il faut que je vous fasse une confidence. Je suis amoureux d’une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds.
  
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Fort bien.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Cela sera galant, oui.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Sans doute. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ?
 
MONSIEUR JOURDAIN
Non, non, point de vers.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Vous ne voulez que de la prose ?
 
MONSIEUR JOURDAIN
Non, je ne veux ni prose ni vers.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Il faut bien que ce soit l’un, ou l’autre.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Pourquoi ?
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Par la raison, Monsieur, qu’il n’y a pour s’exprimer que la prose, ou les vers.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Il n’y a que la prose ou les vers ?
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Non, Monsieur : tout ce qui n’est point prose est vers ; et tout ce qui n’est point vers est prose.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Et comme l’on parle qu’est-ce que c’est donc que cela ?
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
De la prose.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Quoi ? quand je dis :" Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donner mon bonnet de nuit", c’est de la prose ?
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Oui, Monsieur.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que ce fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentiment.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un...
 
MONSIEUR JOURDAIN
Non, non, non, je ne veux point de tout cela ; je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Il faut bien étendre un peu la chose.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles là dans le billet ; mais tournées à la mode, bien arrangées comme il faut. Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on peut les mettre.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle Marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d’amour.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Mais de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ?
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Celle que vous avez dite : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Cependant je n’ai point étudié, et j’ai fait cela tout du premier coup. Je vous remercie de tout mon coeur, et vous prie de venir demain de bonne heure.
 
MAITRE DE PHILOSOPHIE
Je n’y manquerai pas.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Comment ? Mon habit n’est point encore arrivé ?
 
SECOND LAQUAIS
Non, Monsieur.
 
MONSIEUR JOURDAIN
Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j’ai tant d’affaires. J’enrage. Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur ! Au diable le tailleur ! La peste étouffe le tailleur ! Si je le tenais maintenant ce tailleur détestable, ce chien de tailleur-là, ce traître de tailleur, je...
 
 
Molière. Le bourgeois gentilhomme.Acte I, scène 5.
 
 Vous aurez reconnu qui est le tailleur que l’on veut, maudit, bourreau, détestable, chien et traître qu’il est, que la peste étouffe après que la fièvre quartaine l’aura serré bien fort.
 
 
Vignette, Wikipédia, Monsieur Jourdain
 

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9 réactions à cet article    


  • Voltaire Voltaire 6 mai 2009 13:56

    Ce livre insignifiant et son auteur (tout autant) méritait-il un article ? Au mieux, il s’en écoulera 500 exemplaires auprès des commentateurs patentés des articles du Figaro sur Bayrou, et le ridicule de l’ouvrage n’en fera que mieux apprécier le livre de François Bayrou, un vrai livre celui-là. Mais franchement, faut-il que vous ayez du temps à perdre pour commenter de telles fadaises ?


    • Imhotep Imhotep 6 mai 2009 14:17

      Ah Voltaire je vous aime bien. Bon. Je pourrais vous retourner la pareille : et pourquoi donc avez-vos du temps à perdre pour lire cet article et en faire un commentaire ?


      Mais j’ai dû rater mon coup car l’objet de l’article n’est pas le livre. Si vous avez bien lu j’ai parlé de monsieur Jourdain et j’ai bien spécifié que Paillé faisait la même chose : changer les mots de place pour dire la même chose, ce qui se traduit trouver une nouvelle façon de tuer Bayrou. Donc l’essentiel de cet article est là : l’Elysée cherche des moyens pour ter Bayrou. Ce n’est donc qu’une illustration. Le second message est que chacun sache qui est Paillé afin qu’à l’avenir il ne puisse plus jamais l’ouvrir sans qu’on lui rappelle au moins que c’est un repris de justice et qu’en matière de morale et de trahison (sinon en expert) il n’a aucune leçon à donner, qu’il a été battu aux élections ce qui décrédibilise son poids politique et qu’enfin il touche indûment une rémunération versée par nos impôts pour faire un boulot qui est absolument contraire à la démocratie. Voilà le sens de cet article. Son livre n’est qu’un vecteur et comme dit plus haut une illustration. Du reste le titre de cet article est bien attaque Bayrou et non le titre de son ouvrage que j’ignore totalement. Vous ai-je convaincu ?.

    • Vieux Sachem 6 mai 2009 18:38

      Imothep écrit sans faire de faute de français ni d’orthographe, lui.

      Vous, vous commettez une triple faute :
      -Une faute de français en employant le conditionnel au lieu du futur.
      -En conséquence de quoi vous commettez une double faute d’orthographe en écrivant « Je n’acheterais » alors qu’il fallait écrire : « Je n’achèterai ».
      Heureusement que Bayrou écrit mieux que vous : de ce fait, il est plus crédible que vous.

    • anamo 6 mai 2009 18:46

      Aux inconditionnels de François Bayrou,

      Ne courez pas acheter son livre ! Au risque de ne pas le trouver disponible.
      Patientez et attendez le prochain retirage.
      Laissez le plaisir de la découverte à d’autres plus nécessiteux que vous.


      • Vinrouge 6 mai 2009 19:05

        Comme trop souvent avec vos articles, ça part assez bien mais ça se gate !
        Face aux questions que vous posez, j’ai 2 réactions :
        1. Parfois les réponses sont tellement partisanes qu’elles en deviennent un peu « sottes » (oui, Paillé a le droit de publier un bouquin surement mal écrit et sans intérêt où il dézingue son ancien patron - ce que vous avez d’ailleurs « oublié » de mentionner smiley)
        2. On pourrait très bien se poser les questions que vous posez à VOTRE sujet smiley
        Ben oui (notez que tout ce qui suit est absurde) :

        • Ethiquement, Imhotep .... ? Non, car il écrit sous un pseudo, et donc on ne peut rien vérifier
        • Politiquement Imhotep peut-il se référer à la pensée centriste pour en dénier [le droit de commentaire] à Dominique Paillé  ? Pas plus. On sait qu’Imhotep est fan de Bayrou, mais est-il centriste ? je ne sais pas (parce que je ne sais pas vraiment ce qu’est le centrisme version Bayrou et donc, encore moins celui version Imhotep. Pour anticiper votre réponse, je dirais que je ne sais pas non plus ce qu’est l’humanisme version Bayrou smiley)
        • Démocratiquement en a-t-il le droit ? ni plus ni moins que Paillé... (ce que vous dîtes à son propos ne répond pas à votre question, c’est complètement autre chose. Je ne dis pas que c’est totalement dénué de bon sens, mais vous savez, toute la classe politique de droite, du centre, et de gauche fonctionne ainsi : de nombreux hommes politiques sont des fonctionnaires en disponibilité, donc en partie rémunérés par nos impôts de temps en temps - ça a été le cas de Bayrou pendant longtemps, avant qu’il n’aie le droit d’exercer ses droits à la retraite. Est-ce bon ou mauvais ? je ne sais pas, ça se discute)

        Plaisanteries mises de côté, sur le fond, ce que je trouve très regrettable avec cette double histoire d’édition, c’est, qu’encore une fois, on gaspille beaucoup d’énergie à parler de la forme sans se pencher sérieusement sur le fond.
        Là où tout le monde « attend » Bayrou (ou devrait l’attendre si la politique en France était une chose raisonnable), c’est sur l’articulation plus précise de son projet de société : je trouve séduisantes ses idées à propos de l’humanisme, d’un libéralisme responsable, de la promotion du savoir et de l’instruction, mais pour le moment, il est plus que difficile d’avoir la moindre idée de la façon dont il s’y prendrait pour mettre en place ces idées ambitieuses et tellement loin de ce qu’il se passe en réalité. Il nous dit par exemple vouloir insister lourdement sur l’Ecole : c’est très bien, mais QUOI ? COMMENT ? et évidemment COMBIEN (en €, en jours/mois/années/décennies, en personnes). Vous me direz que ceci est en trin de se réflechir pour élaborer un programme en 2012, mais il me semble pour ma part qu’entre la charte des valeurs du Modem et un programme politique applicable dès le Jour 1 d’un mandat présidentiel il y a un océan qu’il ne donne pas l’impression de savoir comment franchir (j’espère me tromper, mais je ne perçois aucun signe du contraire...)

        • LOKERINO LOKERINO 6 mai 2009 20:29

          «  »il est plus que difficile d’avoir la moindre idée de la façon dont il s’y prendrait pour mettre en place ces idées ambitieuses «  »

          C’est précisément ce que l’on répète à Imotep ! Mais il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut entendre...

          A par cela , outre le temps stupéfiant que l’auteur consacre a son combat et ses articles fleuves, on apprend des choses bien surprenantes comme par exemple :
          «  »Le Modem a à ce jour 2 500 élus (plus que n’en avait l’ancienne UDF)«  »"sic !!
          On parle de quelle Udf ?, celle des plus de 200 députés que Bayrou a trouvé quand il a ravit le pouvoir ou celle moribonde qu’il a abandonné puisque d’aucune utilité pour son implacable destin ?( ce qui serait d’ailleurs aussi le destin du modem et de ses actuels supporters si d’aventure Bayrou serait élu en 2012.....)


          • Imhotep Imhotep 6 mai 2009 23:51

            Et vous voulez nous faire croire que vous avez voté pour Bayrou ? Combien vous paye Paillé ?


            Avez-vous raté l’épisode 2002 et la formation de l’UMP ? Sans doute.

          • LOKERINO LOKERINO 7 mai 2009 21:01

            il ne vous est pas venu a l’idée que certain vote son par défaut et que parmi les voies qui se sont portées sur Bayrou , il n’y avait pas que de l’adhésion (ou du fanatisme , suivez mon regard...)
            Il y avait aussi des votes par rejet des deux autres candidats de tête ( SArko Royal )

            Dommage parce que surfer sur l’antisarkosisme et son corollaire, le rejet , c’est le fond de boutique de votre idole !! Bien commode pour camoufler le creu de sa propre candidature

            Et je m’y suis fait prendre ! Depuis j’ai appris a connaître le personnage ! 


          • xray 7 mai 2009 11:56

             

            Les Politiques ne sont que des porte-cravates. 
            Les politiques ne sont que des marionnettes du Grand Guignol destinés à animer l’imaginaire des Gogols. 

            Le pouvoir est entre les mains de ceux qui ont mainmise sur le capital de la Dette publique. 

            Les politiques sont asservis au capital de la Dette publique.  Ce capital gagne à pourrir la vie du plus grand nombre et à générer l’insécurité. 

            Le capital de la Dette publique (cinq fois le budget net de l’
            État) est contrôlé par ceux qui, en France,  bénéficient de la loi 1905. La loi 1905 défiscalise les immenses ressources des curés. 


            La misère est le fondement de la société de l’argent. 

            Le Grand Guignol politique 
            http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/ 


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