Comme trop souvent avec vos articles, ça part assez bien mais ça se gate !
Face aux questions que vous posez, j’ai 2 réactions :
1. Parfois les réponses sont tellement partisanes qu’elles en deviennent un peu « sottes » (oui, Paillé a le droit de publier un bouquin surement mal écrit et sans intérêt où il dézingue son ancien patron - ce que vous avez d’ailleurs « oublié » de mentionner )
2. On pourrait très bien se poser les questions que vous posez à VOTRE sujet
Ben oui (notez que tout ce qui suit est absurde) :
- Ethiquement, Imhotep .... ? Non, car il écrit sous un pseudo, et donc on ne peut rien vérifier
- Politiquement Imhotep peut-il se référer à la pensée centriste pour en dénier [le droit de commentaire] à Dominique Paillé ? Pas plus. On sait qu’Imhotep est fan de Bayrou, mais est-il centriste ? je ne sais pas (parce que je ne sais pas vraiment ce qu’est le centrisme version Bayrou et donc, encore moins celui version Imhotep. Pour anticiper votre réponse, je dirais que je ne sais pas non plus ce qu’est l’humanisme version Bayrou )
- Démocratiquement en a-t-il le droit ? ni plus ni moins que Paillé... (ce que vous dîtes à son propos ne répond pas à votre question, c’est complètement autre chose. Je ne dis pas que c’est totalement dénué de bon sens, mais vous savez, toute la classe politique de droite, du centre, et de gauche fonctionne ainsi : de nombreux hommes politiques sont des fonctionnaires en disponibilité, donc en partie rémunérés par nos impôts de temps en temps - ça a été le cas de Bayrou pendant longtemps, avant qu’il n’aie le droit d’exercer ses droits à la retraite. Est-ce bon ou mauvais ? je ne sais pas, ça se discute)
Plaisanteries mises de côté, sur le fond, ce que je trouve très regrettable avec cette double histoire d’édition, c’est, qu’encore une fois, on gaspille beaucoup d’énergie à parler de la forme sans se pencher sérieusement sur le fond.
Là où tout le monde « attend » Bayrou (ou devrait l’attendre si la politique en France était une chose raisonnable), c’est sur l’articulation plus précise de son projet de société : je trouve séduisantes ses idées à propos de l’humanisme, d’un libéralisme responsable, de la promotion du savoir et de l’instruction, mais pour le moment, il est plus que difficile d’avoir la moindre idée de la façon dont il s’y prendrait pour mettre en place ces idées ambitieuses et tellement loin de ce qu’il se passe en réalité. Il nous dit par exemple vouloir insister lourdement sur l’Ecole : c’est très bien, mais QUOI ? COMMENT ? et évidemment COMBIEN (en €, en jours/mois/années/décennies, en personnes). Vous me direz que ceci est en trin de se réflechir pour élaborer un programme en 2012, mais il me semble pour ma part qu’entre la charte des valeurs du Modem et un programme politique applicable dès le Jour 1 d’un mandat présidentiel il y a un océan qu’il ne donne pas l’impression de savoir comment franchir (j’espère me tromper, mais je ne perçois aucun signe du contraire...)