DSK ! Affaire conclue !
Processus terminé, clair, qui ne souffre plus la moindre ambiguïté, et qui apporte une réponse définitive à tous les commentaires déplacés et hautains, contradictoires souvent mais faux pour la plupart, de soutiens à DSK, ou de doutes, lâches et insistants, lu ces derniers mois sur beaucoup de sites internautes. Il est clair aussi que Mlle Banon, suite aux déclarations de DSK à TF1, à son sujet, pour le moins irrévérencieuses et maladroites, gênés, prouve également avec les premiers aveux de DSK, lors de son 1er interrogatoire, la véracité de ses propos, de sa démarche et influe énormément sur les faits de New-York !
Et comme prévu, cette affaire mal géré par le PS depuis le début continue et va continuer encore de rester coller à la campagne présidentielle, au détriment de ce même PS ! Bravo pratiquement à tous ceux qui ont la responsabilité des affaires au PS, pour leur lucidité politique, leur tactique et surtout leur perspicacité !!! Quant aux Strauss-Kahniens, ils sont définitivement hors-jeu politique, et c'est tant mieux !
Quant aussi, à ses déclarations économiques pompeuses, nous ne le connaissons que de trop, et quelqu'un qui apprécie le système Libéral au point d'en déclarer : " la concurrence améliore la qualité" sic !!!, il y a quelques années de cela ; vu effectivement où la concurrence et la spéculation ont mené le Monde aujourd'hui, ce fut et cela reste une déclaration mémorable, historique, de quelqu'un qui n'a ni de près ni de loin, une vision solidaire de Justice économique et sociale, et de l'intérêt général. Il restera de ce point de vue, comme un classico-capitaliste de plus, sans envergure supplémentaire, que les autres "clone" de ce système Libéral. Pour nous peuples en détresse, ils se ressemblent tous !!!
A lire la lettre de Christophe Barbier à DSK :
Lors de son interview sur TF1, Dominique Strauss-Kahn a violemment pris à parti L'Express, le qualifiant de "tabloïd". La réponse de Christophe Barbier : "Le vrai sujet n'est pas l'attitude de la presse, c'est la vôtre".
"Monsieur l'ex-directeur général du FMI,
Prenant la parole, pour la première fois en France, après les faits survenus dans la suite 2806 du Sofitel de New York et le feuilleton judiciaire qui s'en est suivi, vous avez qualifié L'Express de "tabloïd", l'accusant d'"acharnement" à votre égard et contestant les documents que nous avons publiés le 17 août dernier. Dans un exercice de communication ciselée, qui visait à imposer "votre" vérité, vous avez proféré là trois mensonges.
Pour avoir subi outre-Atlantique les attaques injurieuses et les Unes graveleuses de la vraie presse de caniveau, vous savez bien que L'Express n'est pas un tabloïd. Pas une ligne de notre journal ne s'est éloignée de la quête des faits et d'une ligne éditoriale intraitable quant au respect dû aux femmes, à l'éthique que doivent respecter ceux qui représentent la France et à l'exemplarité nécessaire pour briguer la présidence de la République. L'Express est cité dans le rapport de Cyrus Vance, que vous avez brandi à la télévision : le procureur aurait-il accordé du crédit à un tabloïd ? L'Express est le seul journal à avoir reproduit intégralement ce document, derrière lequel vous vous abritez aujourd'hui. Est-ce là une méthode de "tabloïd" qui s'"acharne" ?
L'Express ne s'acharne jamais, si ce n'est à établir la vérité. Dès octobre 2008, en consacrant notre Une à l'affaire Piroska Nagy, nous avions mis en lumière votre comportement contestable envers les femmes et le danger que votre vie privée faisait peser sur votre vie publique. Avoir raison avant tout le monde ne s'appelle pas de l'acharnement, mais de la lucidité. Peut-être est-ce cela que vous ne pardonnez pas à L'Express ? Si vous aviez tenu compte jadis de nos analyses, plutôt que de nous les reprocher aujourd'hui, vous seriez en ce moment le favori de l'élection présidentielle.
L'Express a publié un rapport médical, rédigé par un praticien spécialisé dans les agressions sexuelles, document standard et officiel établi par les hôpitaux compétents à chaque fois que se présente un cas similaire : cela s'appelle les "sexuals assaults forensic exams notes". Que le procureur Vance ne l'ait pas jugé suffisant pour étayer un éventuel procès ne le dénature en rien. La justice américaine a abandonné les charges contre vous parce qu'aucune preuve matérielle ni aucun témoignage fiable - Nafissatou Diallo ayant perdu toute crédibilité - ne permettent d'asseoir une accusation solide face à un jury. Le doute vous profite, et c'est normal. Demeure la relation sexuelle "précipitée", dont vous dites qu'elle n'a pas été tarifée, mais dont la brièveté laisse peu de place à la tendresse et aucune à la dignité.
Monsieur l'ex-directeur général du FMI, L'Express n'a ni ennemi, ni parti. Nous pratiquons la même intransigeance envers tous les politiques qui briguent le pouvoir. Vous en prendre à un journal ne changera rien : depuis quatre mois, le vrai sujet d'interrogation n'est pas l'attitude de la presse, c'est la vôtre. Et puisque l'opinion a entendu dimanche soir que vous souhaitiez emprunter le chemin de la rédemption, afin d'être à nouveau "utile au bien public", puissiez-vous comprendre qu'il faut, pour servir ce "bien public", s'efforcer de faire aussi le bien en privé."
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