DSK et USA (Carlton de Lille etc) : du nouveau, en tout cas du prévisible
Dans cette affaire du Carlton de Lille où DSK est impliqué, on a eu droit à une défense d'un côté du couple DSK Sinclair qui a attaqué des journaux et hebdomadaires (L'Express, Le Figaro …) et Guaino et des quelques rares soldats qui bombardent les articles de leur commentaires pro-libertins, soi-disant car ils ne sont que la défense masquée du droit unilatéral à consommer sans vergogne de la chair féminine tarifée ou non, consentante ou non. Pourtant, il est un aspect soulevé par certains, et ici même, qui ne pouvait échapper à quiconque : aux USA la législation n'est pas la même qu'en France et la consommation de prostituées est condamnable et passible de prison.

Les écoutes des protagonistes du Carlton de Lille ont révélé que DSK serait impliqué dans la consommation de prostituées au moins trois fois tant à Washington qu'à New York. Selon Médiapart, DSK pourrait être poursuivi : Selon plusieurs avocats américains, l'ancien patron du FMI a enfreint la loi du district de Columbia en usant de prostituées à Washington. Le fait que celles-ci aient été amenées de France par ses « amis lillois » pourrait tomber de plus sous le coup de la loi fédérale américaine réprimant le « trafic humain ».
Le terme trafic humain (ou trafic d'êtres humains) éclaire de façon crue ce qu'est la prostitution. Nous savions cela déjà par madame Manhattan qui avait révélé avoir fourni deux prostituées de luxe à DSK dont une avait parlé de sa violence et ne voulait plus le revoir (ceci pour démontrer que ce métier est fait de ce risque-là quand cela ne va pas plus loin et que ceux qui parlent du bonheur absolue de vendre ses charmes ne connaissent rien à la détresse qui se cache derrière la prostitution et évidemment l'esclavagisme que cela représente, et pour une qui est parfaitement heureuse 999 sont malheureuses). Voici le lien vers le site de Madame Manhattan où elle écrit : Not So Fast, My Vance
DSK Getting Off ?
I was first introduced to Dominique Strauss Kahn, by Irma Nici, a stunning International Call girl who knew him from Paris and counted her in her stable of politicians, diplomats, entertainers and sports figures on her client list. In his first session, the woman stated that he was semi rough but it was not a problem, she could handle it. The second woman complained after their appointment about DSK’s abusive and brutish behavior and excess roughness. I knew then he had the proclivities of a sexual deviant and would never be allowed an appointment with the girls that worked for me again.
Pas vite, Mon Vance. DSK descendu ? J'ai d'abord été présenté à Dominique Strauss-Kahn, par Irma Nici, une superbe call girl internationale qui le connaissait de Paris et le comptait dans son écurie de politiciens, de diplomates, d'artistes et de personnalités sportives dans sa liste de clients. Dans sa première « session » [ah ah], la femme a déclaré qu'il était « semi rude » mais ce n'était pas un problème, elle pouvait le gérer. La deuxième femme s'est plainte après leur rendez-vous du comportement violent et brutal de DSK et de sa rugosité à l'excès. J'ai su alors qu'il avait la propension à être un déviant sexuel et n'aurait jamais plus un rendez-vous avec les filles qui travaillaient pour moi.
Ceci a pour incidence que DSK aurait violé la loi. Il ne pouvait ignorer que c'est interdit puisque cette affaire de madame Manhattan a fait la une des journaux parce qu'un ancien procureur, devenu gouverneur, Eliot Spitzer, a justement été pris dans cette histoire et a démissionné en mars 2008. La justice a été clémente pour lui, mais pour lui ne s'ajoutait pas le trafic humain par importation de chaire européenne. Et la loi punit ceux qui en sont responsables de dix ans de prison !
On entend déjà les sirènes des attaquants de la morale, en fait il recouvrent d'abord les autres d'une couche de morale dont ceux-ci ne se réclament pas afin de les descendre en raison du droit absolu à la liberté sexuelle assumée. Ce sont des jobards. Il s'agit bien là de trafic d'êtres humains et de violation de la loi. Qui viole la loi est un délinquant. En France le parquet dans son courrier aux avocats dans l'affaire Banon a qualifié DSK d'agresseur sexuel.
Il reste une question, une énorme question : Vance. Pourquoi a-t-il abandonné si vite s'il était au courant très tôt de cette affaire ? En effet le Figaro révèle que vraisemblablement le bureau du procureur Vance était au courant de l'affaire du Carlton de Lille très rapidement après l'arrestation de DSK. Or si c'est le cas, pourquoi a-t-il été si prompt après de fausses hésitations à abandonner les poursuites ? C'est très étonnant, non ? Le Figaro : Selon les avocats de Nafissatou Diallo, la justice américaine était au courant de l'enquête lancée en France sur les réseaux de prostitution lillois et du lien de DSK avec cette affaire.
Il pourrait y avoir une connexion entre l'affaire du Carlton de Lille et l'affaire Nafissatou Diallo aux États-Unis. C'est en tout cas une piste étudiée aujourd'hui par les avocats de la femme de chambre qui ont pris connaissance d'un échange entre la juge Melissa Jackson et le procureur adjoint Artie McConnel, deux jours après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York.
Le Parisien est explicite, dans un article où Widgor, avocat deDiallo, a parlé de l'échange jugé « crucial » entre la juge Melissa Jackson, qui présidait à NewYork l’audience de mise en accusation de DSK, le 16 mai 2011, et le procureur Artie McConnell, deux jours après l’arrestation de l’ex-patron du FMI. Selon Douglas Wigdor, cette brève conversation pourrait avoir fait référence à l’information judiciaire ouverte le 28mars 2011 à Lille, après seulement un mois d’enquête préliminaire. Dans le compte rendu de cette audience, la juge Jackson questionne, à 12 h 8, le procureur en charge de l’enquête qui vient de parler d’un précédent, éventuellement imputable à DSK. « Pourrais-je savoir à quoi fait référence le fait précédent évoqué ? Cette enquête se déroule-t-elle aux Etats- Unis ou quelque part ailleurs ? » Le procureur adjoint McConnel répond : « Je crois bien que c’est à l’étranger. »
Des écoutes téléphoniques compromettantes
Cette allusion évoque-t-elle l’agression dont Tristane Banon dit avoir été victime en février 2003 et dont les médias français se sont déjà fait l’écho ? Difficile à croire. A cette époque, les faits allégués par la jeune romancière ne font l’objet d’aucune enquête. Elle ne portera plainte pour « tentative de viol » que début juillet. Une affaire classée, depuis, par le parquet de Paris.
Les avocats de Nafissatou Diallo, qui accuse DSK de viol, fait pour lequel la justice américaine a abandonné les poursuites, sont formels. Pour eux, l’échange entre la juge et le procureur est sans doute une occasion loupée, pour la justice new-yorkaise, d’approfondir son enquête sur DSK. « Si le procureur général était bien au courant de cette enquête (NDLR : sur l’affaire du Carlton) qui dévoile le comportement présumé brutal de M. Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes, pourquoi ne s’est-il pas donné plus de temps pour obtenir davantage de preuves contre cet homme avant de renoncer aux charges qui pesaient contre lui ?C’est un échec pour le parquet général de NewYork. Il disposerait aujourd’hui d’un trésor d’informations accréditant l’agression sexuelle dont a été victime Nafissatou Diallo », argumente Douglas Wigdor. Le nom de Dominique Strauss-Kahn a-t-il pu être soufflé aux services du procureur général de New York par des personnes proches, en France, de l’enquête sur le Carlton ? Contactés, les services du parquet général de New York ont refusé de s’exprimer sur le sujet. Une chose est sûre. Selon nos informations, le nom de DSK est apparu dans l’enquête sur le Carlton dès le lendemain de son arrestation à New York. Le 15mai, Roger Kojfer, chargé des relations publiques du Carlton aujourd’hui écroué, parle de DSK au téléphone, ignorant qu’il est sur écoute. Cette conversation du 15 mai 2011, qui débute à 10 h 47 avec un certain Léon, évoque d’emblée les soupçons de violence visant à l’époque Strauss-Kahn, à qui il prétend avoir fourni des filles…
« René Kojfer :… Moi je le connais, enfin je le connais parce que je…euh, je connais ses réactions, mais bon c’est un…
Léon : T’es un fournisseur, on m’a dit que t’es un fournisseur…
René :Une fille ou deux je lui ai…peu importe, mais je vais te dire un truc, bon c’est son truc, mais aller jusque-là euh… »
Ce même jour, à 16 h 33, Kojfer s’entretient avec un proche, le proxénète présumé Dodo la Saumure. Il y est à nouveau question de DSK.
« Dodo :… Tu sais quand je lui avais ramené des filles, tu te souviens. René : Je sais.
Dodo:Il avait voulu baiser Béa dans les toilettes, d’ailleurs en force.
René Kojfer :…C’est un gros cochon il est pire que moi. »
Cette conversation, comme toutes celles « intéressant l’enquête en cours », a été retranscrite sur procès-verbal dès le 16 mai. Dans les semaines suivantes, le Monsieur Relations publiques du Carlton évoquera à plusieurs reprises, au téléphone, sa proximité avec DSK. Un éclairage dont les avocats de Nafissatou Diallo auraient, à coup sûr, aimé bénéficier.
Vous noterez dans ces conversations enregistrées sans que les protagonistes le sachent - ce qui veut dire que ce sont des propos libres et qui peuvent être considérés comme crédibles, dire qu'on a utilisé les conversations de Diallo … - cette phrase qui confirmerait la délicatesse de DSK avec les femmes : Il avait voulu baiser Béa dans les toilettes, d’ailleurs en force, et qui aurait été précieux pour les avocats de Diallo.
Pourquoi Vance a-t-il lâché l'affaire s'il était au courant et pourquoi les avocats de Diallo n'ont pas été mis au courant ?
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- La Biographie de Lefebvre
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- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
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- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles malettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Ceccaldi Raynaud …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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