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Accueil du site > Tribune Libre > Du barême des PUNITIONS à l’éducation positive

Du barême des PUNITIONS à l’éducation positive

Il n'échappera à personne que l'enseignement de l'après-guerre qui prévoyait sans complexe des barêmes des punitions que personne ne remettait en question (surtout pas les parents), a aujourd'hui opéré un virage à 180 degrés où il n'est désormais plus question d'imposer un apprentissage strict à l'enfant mais d'être à l'écoute des souhaits de ce dernier, jusqu'à se voir dicter le tempo.

Faut-il revenir à une
éducation plus stricte ?

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LezAPe : La face cachée de la psychologie de l'enfant

LezAPe - Articles psychologiques sur les comportements de l'enfant

A lire aussi : https://www.lezape.fr/articles/le-retour-de-l-autorite-est-il-possible.html

 

Et le comportement ?

Avec cet apprentissage modelable et sur-mesure que l'on propose désormais aux enfants, va une baisse des exigences incontestable, qui explique sans doute qu'un diplômé moyen du BAC d'aujourd'hui ait le niveau d'un élève de 3ème d'hier. Parfois même, certains bacheliers (les plus en difficulté) ont le niveau d'un élève de 6ème d'hier (dans de nombreuses matières dont l'orthographe bien sûr). Mais ô miracle, ils obtiennent ma foi le précieux sésame qui leur permet d'envisager des études supérieures qui ne seront pas plus brillantes.

Symboliquement, on peut aussi considérer ce baccalauréat comme un passage initiatique validant un bagage d'instruction supposé suffisant pour évoluer dans une vie d'adulte (travailler, mais aussi instruire à son tour, transmettre).

Inutile de s'étendre sur l'énorme mensonge dont il s'agit en réalité, et sur les raisons politiques qui ont conduit à cette mascarade en France. Ce qui nous intéresse ici, c'est de mettre en lumière qu'avec ce niveau de l'instruction qui a baissé, on note aussi un délitement de l'éducation. Il s'agit de ne plus imposer une autorité que l'on estimerait illégitime, et de tout négocier. Et l'on pourrait dire sans exagération, que si tout devient négociable, tout devient alors contestable. L'enseignant qui était le seul maître à bord pour employer une métaphore illustrant parfaitement le #PASDEVAGUE lancé par les enseignants en 2018, est désormais ballotté. Il subit la houle d'élèves sans scrupules qui ne craignent plus une sanction qui la plupart de temps ne viendra pas.

Cette chute vertigineuse du niveau des exigences dans le domaine scolaire entre-t-elle donc en résonance avec la baisse des exigences en matière d'éducation ? Je répondrais en affirmant que la discipline exigée par un professeur qui doit tenir sa classe pour permettre à chacun de faire des apprentissages est aujourd'hui mise à mal, précisément parce que ces nouveaux élèves n'ont plus le même respect pour les adultes, qu'il s'agisse de leurs parents, de leurs éducateurs, ou de leurs enseignants. Un professeur qui voudrait établir aujourd'hui un tel barême des punitions dans une classe élémentaire serait jugé complètement en décalage avec son époque. Et il ne fait aucun doute que ses jeunes élèves le lui feraient rapidement savoir. Elèves mécontents, Associations, remontrances des parents..., le directeur de l'établissement ne pourrait que céder face à la marée de reproches qui le submergerait.


Une discipline positive ?

Car aujourd'hui voyez-vous, il est question d'appliquer une "discipline positive", ou "éducation bienveillante", qui vise dans sa forme la plus aboutie, à ne plus :

- punir ;

- corriger ;

- exiger l'obéissance dans un rapport de force jugé néfaste.

Non, le regard de l'adulte doit demeurer positif et respecteux des enfants en toutes circonstances. Autrement dit, faire preuve d'autorité est désormais jugé comme un concept rétrograde, voire une forme de maltraitance.

Il faudrait tout miser sur la confiance, la communication, et bannir les ordres ou interdits. Mais n'est-il pas à craindre alors, qu'une fois adultes, ces chers bambins ne trouvent notre monde trop méchant et ne supportent pas qu'un employeur n'ait pas un management hyper-participatif ? La vie doit-elle être nécessairement ce bain de naphtaline dans lequel on voudrait les plonger ?

Vous imaginez combien les parents IN CA PABLES d'appliquer cette nouvelle doctrine peuvent aussi se sentir incompétents et mauvais ?

Mais que nenni, les défenseurs de l'éducation positive entendront l'autorité comme un rabaissement (maltaitance) qui en effet, serait moralement contestable, et nous nous éverturions en vain à leur dire que l'autorité n'a pour nous rien à voir avec ça.


D'un extrême à l'autre

Alors faut-il militer pour le retour de l'école d'antant ? Evidemment, ce retour semble impossible et n'est sans doute pas souhaitable. Il y avait en effet beaucoup d'abus et osons le dire, une forme de maltraitance qui pouvait à travers certains sévices, ne plus trouver de limites. Mais de là à tolérer ou à prôner l'école d'aujourd'hui où le parent est le premier à contester l'autorité de l'enseignant, n'y a-t-il pas un juste milieu à trouver ?

La question fondamentale que je pose aujourdh'ui est la suivante : A quoi ressemblera demain une société où l'autorité parentale sera entièrement bannie et le savoir paupérisé, puisqu'avec l'absence de discipline, va aussi une débandade scolaire ?


Effet contraire

Le discours de fond de cette théorie prône pour moi un monde idéal où tous les enfants seraient positivement éduqués. Un monde paradisiaque où il n'existerait plus de rapports dominés/domainants, mais un respect mutuel. Un monde en paix.

Malheureusement, on peut craindre au contraire que la conséquence de l'éducation positive ne soit pas la création de ce monde céleste mais au contraire, un monde où règnera le désordre.
Car que devient une société qui ne castre plus ses enfants ? Le principe cher à S. Freud devenu obsolète, ne risque-t-on pas d'aboutir à l'affrontement de toutes-puissances individuelles qui ne concéderont plus le moindre effort pour le collectif ? Une société de personnes qui ne veut plus de règles collectives, plus d'ordre, PLUS D'UNIFORMES (habit réglementaire que tous les membres d'un groupe doivent porter selon des règles précises), plus de hiérarchie, n'est-elle pas vouée à sombrer dans le chaos ?

J'ai la conviction que des enfants à qui l'on n'a justement pas voulu imposer un rapport de force et une hiérarchie, ne deviendront pas les agneaux que l'on espère, mais des monstres. Il serait souhaitable à mon sens que l'homme, animal civilisé parmi tant d'autres non civilisés, n'oublie pas que la nature à laquelle il appartient s'organise avec une intelligence remarquable dans un rapport dominant/dominé depuis des millénaires avant notre ère, et même des millions d'années. Elle nous démontre l'importance de cet ordre primoridial qui fait que les plus jeunes qui ont besoin de comprendre et d'apprendre pour transmettre à leur tour les savoirs et coutumes de l'humanité, doivent avant toute chose faire montre d'humilité et de respect envers leurs aînés.

Mots-clés : #Education_positive, #barême_des_punitions, #comportement_problème, #impuissance_parents, #autorité, #violences_urbaines, #éducation, #ensauvagement, #Oedipe, #castration, #sanctions, #délinquance, #toute-puissance, #phénomènes_de_groupe, #psychologie_enfant, #LezAPe_La-face-cachée-de-la-psychologie-de-l-enfant

https://www.jeanlucrobert.fr

Auteur de : 

Ma vérité sur l'autisme

LezAPe : La face cachée de la psychologie de l'enfant

L'ENFANT : L'instrument du Conflit Parental


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23 réactions à cet article    


  • Clark Kent Docteur Faustroll 9 novembre 2021 16:33

    Ce qui me gène toujours dans vos articles, c’est une généralisation excessive d’observations partielles et partiales, sans tenir compte de l’environnement ni du milieu où sont faites ces observations.

    Il est possible de constater ce que vous décrivez dans une catégorie sociale bien particulière, baptisée « classes moyennes » par certains idéologues ou « bobos » par d’autres. Dans ces milieux, en effet la réaction à une forme d’éducation normative a cédé la place à une dérive permissive qui produit des gosses insupportables, mais :

    1. les générations précédentes ont formaté beaucoup de moutons, mais pas que ça ; dans une même fratrie, quand les gens ont atteint la cinquantaine, on constate de très grands écarts de convictions et de comportements entre frères et sœurs ayant reçu la même éducation. Heureusement, l’élevage infligé aux enfants n’est pas seulement un conditionnement. Le libre-arbitre existe et la prise de conscience aussi
    2. les enfants des « élites » ne reçoivent pas les mêmes consignes et injonctions que ceux des bobos ou des laissés pour compte. Ce détrminisme social est beaucoup plus contraignant que les formes de discipline qui règnet à l’école.
    3. l’impératif hypothétique est beaucoup plus puissant que l’impératif catégorique. Chacun comprend rapidement et intuitivement quelles conditions il doit remplir s’il veut atteindre le but qu’il s’est fixé. Ce qui est dommage pour les enfants de bobos actuels, c’est que ça passe par beaucoup de désillusions ou que ça aboutit à une impasse pour ceux qui se trompent eux-mêmes en choissant la virtualité des sibstances toxiques.

    • OJBA 10 novembre 2021 15:06

      @Docteur Faustroll Heu ???? A nos enfants, c’est de l’éducation qu’on a donnée, pas de l’élevage et pas infligé. N’en déplaise aux végétariens, l’élevage concerne les animaux. J’espère que le titre mentionné dans le pseudo ne concerne que le pseudo.


    •  C BARRATIER C BARRATIER 9 novembre 2021 17:23

      Un barême de punitions n’a jamais officiellement existé. Ce que vous citez est anecdotique. Un enseignant ne peut pas avoir une autorité assise sur un barème de sanctions. L’autorité, le charisme sont naturels chez pas mal d’enseignants.

      voir en table des news :

      Résistant Alfred Arnaud et instituteur pouvant changer une vie http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=297

      Vous avez raison sur le bac qui n’a plus aucun sens. Comme il est donné, pourquoi, dès la sixième, se fatiguer à bosser son orthographe ! Le bac d’autrefois était le moteur de l’apprentissage attentif, pas les punitions qui relèvent de l’enfantillage.


      • amiaplacidus amiaplacidus 9 novembre 2021 19:03

        @C BARRATIER

        Et le bac est-il vraiment nécessaire.

        Je viens de lire qu’en Suisse, seul 21 % des jeunes obtiennent l’équivalent du bac. En revanche, l’immense majorité des jeunes font un apprentissage.

        Résultat : en France, chômage à plus de 9 %, en Suisse, chômage à moins de 3 %.



      • Sarah Juste 9 novembre 2021 22:42

        Comme dans tout, l’idêal est le juste milieu et l’éducation positive fait partie du juste milieu. Une éducation laxiste où met de bonnes notes, où on ne punit pas et où on dit oui à tout est laxiste et non positive et le barége que vous proposez n.est pas une juste autorité mais de l’autoritarisme.la liberté, le respect et même l’empathie s’apprennent en pratique. Les finlandais réussissent avec succès avec l’éducation positive, ils nous faut surtout refonder notre éducation et trouver des solutions pour ceux qui dêrivent dû à une éducation parentale non faite dans la petite enfance. L’autoritarisme ne viendra pas à bout des comportements déviants d’aujourd’hui… vous souhaitez quoi ? Que des enseignants frappent à coup de ceinturons les élèves désobéissants ? Une éducation action/réaction qu’on voit chez les orphelins du film des choristes ? Non, il nous faut surtout effectivement une éducation positive pour accompagner nos élèves sur le chemin des disciplines en les encourageant avec amour et qu’ils sentent même parfois que l’enseignent souhaite plus pour eux et les estime plus que parfois leurs propres parents et ils nous suivront. Les gros cas déviants seront confiés provisoirement en petit groupe à un enseignant car on ne peut mettre 4 à 5 cas déviants dans une classe de 30 sans que la classe ne bascule du mauvais côté de la force donc par classe, il faut se limiter à deux cas déviants maximum et réserver les cas déviants extrêmes à des groupes de 3ou 4 avec un seul enseignant chargé de restaurer leur confiance puis faire de la restauration narcissique car beaucoup de ces gosses en marge le sont parce qu’ils ont leur estime de soi trés basse et qu’ils ont besoin de s’aimer à nouveau et ne pas se sentir jugé comme des ratés ou des nuls. L’éducation d’autrefois n’était pas un modèle pour générer du respect et de l’intelligence, elle générait des savoirs faire en terme d’orthographe et de calculs. Aujourd’hui, souhaite ton des individus avec une bonne orthographe et des capacité pour calculer ou souhaite t on des personnes intelligentes, aptes a s’adapter, a s’entraider . À collaborer pour un monde meilleur plus altruiste et plus égalitaire ? Moi, en tout cas, en tant qu’enseignante, c’est ce que j.attends de mes petits élèves : respect des uns pour les autres et entraide.


        • Sarah Juste 9 novembre 2021 22:45

          @Sarah Juste désolée , j’écris sur un iPad, et il reste des coquilles…


        • Jean-Luc ROBERT Jean-Luc ROBERT 10 novembre 2021 07:16

          @Sarah Juste,
          Je pense que vous n’avez pas bien compris mon intention. Lorsque vous dites : «  et non positive et le barége que vous proposez n.est pas une juste autorité » ou « vous souhaitez quoi ? Que des enseignants frappent à coup de ceinturons les élèves désobéissants ? » je m’interroge alors sur votre analyse de l’article. Vous trouverez un paragraphe où je dis qu’il n’est pas souhaitable de revenir à cette éducation là si vous regardez plus attentivement.
          Quand vous dites : " Non, il nous faut surtout effectivement une éducation positive

          accompagner nos élèves sur le chemin des disciplines en les encourageant avec amour...". Je ne partage pas du tout cette conception mais je la resecte. Bonne journée.


        • OJBA 10 novembre 2021 15:15

          en@Sarah « Juste elle générait des savoirs faire en terme d’orthographe et de calculs ». Et pas que. Mais en maîtrisant français (au mois pour ceux dont on parle), orthographe et calculs, on arrivait à se sortir de pas mal de situations professionnelles en s’adaptant à chaque fois. S’entraider, collaborer en entreprise avec des objectifs individuels mettant les « collaborateurs » en compétition permanente ? Doux rêve.


        • quijote 10 novembre 2021 21:57

          @Sarah Juste

          Citation : "Aujourd’hui, souhaite ton des individus avec une bonne orthographe et des capacité pour calculer ou souhaite t on des personnes intelligentes, aptes a s’adapter, a s’entraider« 

          Personnellement, je ne serais pas contre un peu moins de naïveté et un peu plus de bonne orthographe.

          Tant l’orthographe que la capacité à calculer sont des domaines où l’intelligence trouve à s’exprimer. Il n’y a pas, d’un côté, l’orthographe et le calcul, et de l’autre, l’intelligence. Prétendre les séparer est une lubie venue avec les conneries »progressistes« des années 70. Il faut »déconstruire«  ! Ha il est beau, le résultat... D’ailleurs la capacité d’adaptation que vous vantez, elle apparaît dans l’orthographe. Une société repose sur un ensemble de règles. Comme l’orthographe. Et pour être adapté, c’est mieux de respecter les règles que l’inverse.

          Opposer bonne orthographe et capacité de calcul à intelligence, capacité d’adaptation et aptitude à l’entraide est à la limite du grotesque...

          Imposer des efforts ne serait pas mal venu non plus. Quoi ? Qu’est-ce qu’il a dit, lui ? »Imposer«  ? »efforts" ? Fasciste !


        • Et hop ! Et hop ! 15 novembre 2021 05:21

          @Sarah Juste : «  cas déviants »

          Où est-ce que vous avez trouvé cette expression pour désigner des élèves indisciplinés, en URSS ou en Chine communiste ?


        • Jean-Luc ROBERT Jean-Luc ROBERT 17 novembre 2021 21:05

          @quijote
          « Aujourd’hui, souhaite ton des individus avec une bonne orthographe et des capacité pour calculer ou souhaite t on des personnes intelligentes, aptes a s’adapter, a s’entraider ».
          Les 2 mon capitaine !


        • Sarah Juste 10 novembre 2021 08:45

          @jean luc, j’enseigne depuis 24 ans et je suis aussi maman donc mon intuition et ma connaissance empirique et non théorique des enfants m’amènent à penser qu’un enfant a besoin pour grandir de tuteurs que j’appelle piliers ou murs porteurs pour plagier Florent Pagny. un de ces murs porteurs est l’amour inconditionnel de ses parents. Mes enfants, je les aime sans conditions, élèves comme les miens en propre. Je ne les souhaite pas parfaits. Je les prends comme ils sont , je ne les castre pas pour les faire évoluer comme je le souhaite mais je les incite à aller sur la bonne Voie, celle qui leur permettra de croitre librement et sans jugements sur ce qu’ils sont ou sont capables de faire, je sais que chacun a son rythme et à besoin parfois de plus de temps pour arriver à l’endroit où je souhaite les faire croître comme un lierre grimpant. Par contre, je ne dis pas que je les laisse aller partout et faire ce qu’ils veulent car il faut des tuteurs mais ce n’est pas les castrer que de leur demander d’obéir à la règle d’or de se respecter tous les uns les autres et que chacun croisse sans écraser l’autre, c’est aussi une condition au bonheur de tous et de chacun. J’ai connu des élèves de 5 ans dont les parents avaient laissé grandir tout seuls devant la télé ou dans le jardin et qui n’avaient jamais contrarié leur progéniture. Tu veux rire garder la télé jusqu’à 22h ? D’accord. Tu ne veux pas te brosser les dents ? D’accord. Etc… à partir du moment où l’enfant se met à marcher, il souhaite exercer sa toute puissance et il cherche les limites à son exploration. Les mamans chats ne castrent pas leurs chatons, elles les empêchent d’aller où c’est dangereux et les empêchent de manger ce qui n’est pas bon etc… l’homme a oublié cela , notre rôle de parents est de sécuriser les pas du petit homme qui apprend des choses en explorant mais de l’empêcher de faire quelque chose de dangereux ou qui enfreint notre propre liberté de parents. Un enfant ne doit pas faire ce qu’il veut, manger ce qu’il veut sinon il va choisir le moindre effort, se vautrer sur le canapé et manger du sucre. l’aimer , c’est l’ouvrir à toutes les nourritures bonnes pour lui, aussi bien en alimentation qu’en nourritures spirituelles c’est pour ça que l’éducation positive marche. Car on ouvre l’enfant à des nourritures diverses et il finira par aimer plus un goût plus élaboré que le sucré. Et cela le rendra plus heureux. Donc bien sûr qu’il faut un surmoi pour venir contrecarrer la toute puissance innée , ce que Freud a appelé le ça mais ce surmoi se crée progressivement quant l’enfant s’aperçoit qu’il est plus heureux à faire des choses ,à jouer a des jeux de plus en plus élaborés plutôt qu’à rester à taper avec un bâton sur un arbre,( c’est du vécu de sorties ). J’ai lu que certaines écoles aux u.s permettaient aux enfants de choisir ce qu’ils souhaitaient apprendre , plutôt que de les contraindre à des apprentissages normés : maths, langue, physique etc… l’un avait choisi de pêcher jusqu’à ses 13 ans et après il s’est mis d’un coup à vouloir devenir ethnologue et il a fait tous les apprentissages qui l’ont conduit aux plus hauts diplômes universitaires. J’ai vu une vidéo sur l’école finlandaise où un prof de maths de collège répondait à la question «  que souhaitez vous pour vos élèves ? » , «  je souhaite qu’ils soient heureux. ». Un bon prof est un bon parent pour ses élèves, quel que soit l’âge , mais il faut lui laisser les moyens de ne pas avoir trop de contrevenants, ce qu’ils font en Finlande aussi. Ils sortent provisoirement de la classe ceux qui ont contreviennent aux règles de la vie en collectivité ( il n’y en a pas beaucoup de réglés :se respecter les uns , les autres et ne pas gêner donc le groupe) . Si les élèves veulent sortir, ils peuvent le faire plutôt que de gêner le groupe , ce qui oblige le prof à être très intéressant et très charismatique pour garder ses êléves Et l’oblige à ne pas déverser des savoirs mais bien à s’adresser à l’intelligence des élèves et non à leur obéissance.


          • chantecler chantecler 10 novembre 2021 08:52

            @Sarah Juste
            Merci,
            Continuez !


          • Jean-Luc ROBERT Jean-Luc ROBERT 10 novembre 2021 19:31

            @Sarah Juste,
            Je crois, et j’en suis désolé, que vous ne comprenez pas ce que signifie castrer au sens psychanalytique. Vous en faites une affaire personnelle en mettant la castration (supposément utilisée par un parent sévère) en opposition avec l’amour (supposément utilisée par un parent compréhensif).
            Vous caricaturez donc mes propos. Personne ne vous a dit qu’il n’était pas bon d’aimer ses enfants ou même ses élèves. Un peu de nuance s’il vous plaît. Merci d’essayer de saisir le fond de mon propos.

             « je ne les castre pas pour les faire évoluer comme je le souhaite mais je les incite à aller sur la bonne Voie » >> Mais bien sûr que vous les avez castrés, sinon ils ne pourraient pas sortir de leur toute-puissance infantile. Je ne suis pas ici pour votre faire un cours. Vous n’êtes manifestement pas réceptive à ces concepts psychanalytiques que vous avez l’air de prendre avec de l’affect et au premier degré.

            Votre vie est sûrement intéressante, mais je ne suis pas sûr qu’il soit pertinent de me la conter en détail comme vous le faites, pour me convaincre que vous faites bien les choses.


          • quijote 10 novembre 2021 21:29

            @Sarah Juste

            Citation :« ...besoin parfois de plus de temps pour arriver à l’endroit où je souhaite les faire croître comme un lierre grimpant. »

            Comme un lierre grimpant ? La plante invasive et destructrice de murs ? Ha ha ha...


          • Aimable 10 novembre 2021 16:17

            Jean-Luc ROBER

            je n’ai compris le sens des punitions que me donnait mon instituteur hussard de la république , il était beaucoup plus intelligent que son prédécesseur , qui lui devait avoir la liste que vous citez , lui vous donnait des punition en fonction des faiblesses que vous aviez et elles ont été utile en ce qui me concerne . smiley


            • Jean-Luc ROBERT Jean-Luc ROBERT 10 novembre 2021 19:35

              @Aimable
              Je n’ai pas bien saisi votre propos. Mais je passe par vous pour dire à nouveau, si ce n’a pas été compris par certains lecteurs, que je ne prône pas le retour d’un tel barême des punitions dans l’éducation. Je me sers simplement de ce document pour lancer une réflexion.


            • quijote 10 novembre 2021 21:22

              Les temps difficiles créent des hommes forts.
              - Les hommes forts créent des périodes de paix.
              - Les périodes de paix créent des hommes faibles.
              - Les hommes faibles créent des temps difficiles.


              Devinez où qu’on est...


              • Jean-Luc ROBERT Jean-Luc ROBERT 12 novembre 2021 13:02

                @quijote
                Non, je ne sais pas je donne ma langue au chat.
                Qui êtes vous ?


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 15 novembre 2021 17:10

                @quijote

                Nous sommes dans les temps difficiles c’est clair mais je ne vois pas d’hommes forts qui viennent sur l’horizon. Peut-être est-ce parce que nous sommes dans l’Apocalypse ? Les lois passées deviendrait-elle obsolètes ?  smiley


              • eddofr eddofr 12 novembre 2021 11:19

                Qui a dit (en substance, je ne me souviens plus des mots exacts) que celui qui essaient de faire des enfants heureux fait des adultes malheureux et inadaptés ? 


                • Et hop ! Et hop ! 15 novembre 2021 05:26

                  @eddofr

                  Effectivement, le bonheur ne saurait être un but dans la vie ni in but de l’éducation, il arrive par surcroît quand on réussit ou réalise son idéal, parfois au prix de peines, de souffrances acceptées, de malheurs surmontés, de difficultés vaincues.

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