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Accueil du site > Tribune Libre > Du « mariage pour tous » au divorce avec la Démocratie ? Clientélisme et (...)

Du « mariage pour tous » au divorce avec la Démocratie ? Clientélisme et communautarisme

Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln (16ème Président des Etats Unis de 1860 à 1865), la démocratie serait « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». A travers « le mariage pour tous », l’actualité française fut tous ces derniers temps en totalité consacrée à la vie privée et intime d’une minorité, si pleinement respectable soit-elle. La « communauté » homosexuelle rassemble donc officiellement moins de 2 millions de citoyens. Au risque de choquer, osons dire encore que la majorité des français reste inscrite dans l’hétérosexualité, seule à même de permettre la permanence naturellement procrée de l’Humanité. 

Une minorité peut donc s’approprier la démocratie pendant un temps donné ? Gouverner n’exige t’il plus de préserver premièrement la concorde et l’unité nationale, d’autant plus durant une grave crise ? Gouverner c’est cliver ? La « post Démocratie » masquerait-elle un divorce avec la Démocratie ? Le "mariage pour tous" aurait été en cela aussi un révélateur sociétal.

Assurément, la « minorité » beaucoup plus étendue et massive des citoyens survivant au seuil de pauvreté, évaluée autour de 10 millions, mériterait de voir les élus débattre à son sujet autant d’heures et nuits entières au travers de milliers d’amendements. Pour peu que l’on prenne aussi en compte de façon emblématique la « communauté » enseignante disposant de syndicats qui, bien que dérisoires dans la représentativité et nombre d’adhérents, impose ses Lois en quasi co-gestion avec les ministres successifs sauf à les faire démissionner dans les cas d’excès d’indépendance, le règne supposé de « la majorité » semble de plus en plus écorné. Démocratie séparatiste ?

Répétons le, la misère de masse explose actuellement en France de l’aveu même de toutes les associations caritatives. Pourtant, une communauté ou corporation professionnelle participant pourtant du « Service » Public n’hésita pas à réclamer une augmentation de salaire dans ce contexte social chaotique. La « démocratie pour tous » à l’exception des plus nécessiteux ? La démocratie se trouverait-elle réduite peu à peu au statut de « représentation » symbolique ? Au fronton de nos mairies elle ne tarderait plus à se trouver accolée à « Liberté, égalité, fraternité », trois notions pareillement contredites par la réalité vécue des citoyens. S’il doit y avoir un « mariage pour tous », certains citoyens précaires passeraient par pertes et profits dans un système devenu viable seulement « pour certains » ?

Par le passé la France évolua longtemps sous la pression revendicative de certaines identités régionales. Le pays doit-il désormais faire face à d’autres formes de « communautés » relevant de « l’identité » sexuelle ou professionnelle ? Cette formulation peut heurter pour mêler des dimensions apparemment très distinctes. Il n’en demeure pas moins que cette notion de « mariage pour tous », en apparence « égalitaire » et majoritaire, interroge. L’identité sexuelle d’une majorité vivant avec les cadres structurants qui en découlent aura eu à s’effacer devant les exigences d’une minorité ? Démocratie ? Bien sûr, aucune intolérance ou négation ne saurait être tolérée à l’égard d’une minorité, quelle qu’elle soit.

Le mariage fut institué il y a bien longtemps, dans les faits depuis toujours, pour encadrer, garantir et protéger, la filiation. Une minorité ne pouvant de part la Loi de la Nature prétendre à cette filiation, sauf à recourir à des artifices de procréation bouleversant le besoin vital ressenti par tout être humain d’évoluer en parenté avec un père et une mère "naturels", cette minorité « de fait » entendrait désormais contraindre la Nature autant que la majorité des citoyens à rompre avec le cours naturel des choses ? La Nature ne serait-elle pas assez démocratique pour tous ? Plusieurs faits observés durant ce débat énoncé comme « de civilisation » (mais ne méritant pas un référendum autorisé par décret) par la ministre en charge de la réforme, pose par eux-mêmes bien des questions sur l’état de notre démocratie.

Gouvernement du peuple par le peuple ? Objectivement, et ce malgré un véritable rabattage idéologique ambiant, la manifestation des citoyens opposés à la disparition du « mariage initial » rassembla donc trois ou quatre fois plus de citoyens que les partisans de la réforme. L’on ne tarda pas à affirmer que « la rue n’a pas à gouverner ». Une minorité objective aurait-elle temporairement ce droit, celui de se voir attribuer une législation à son unique profit, bouleversant les schémas « ancestraux » d’une majorité ? La parole massive de « la rue » aurait-elle moins de légitimité qu’un lobby ? La Démocratie gagne toujours à avancer à visage découvert, au grand jour, sauf à la voir reculer.

Outre cette « majorité » opposée à la réforme (au-delà de quelques sondages de commande propagandiste ?) souvent définie comme « silencieuse » mais voyant ses représentants recevoir un soutien de masse le 13 janvier 2013, chose qui fit jusqu’alors reculer bien des « majorités » de l’assemblée nationale (le conflit sur l’Ecole privée en 1984, le Cpe…), la « majorité » hétérosexuelle aura donc eu à se remettre en cause dans ses fondements et modes de filiation et mariage. Devons nous courir toujours plus et encore le risque d’une démocratie "séparatiste" et clivée ? Des corps de métier, des groupes définis longtemps et sans heurter personne comme « minorités sexuelles », seraient-ils en droit de « réformer » les lois à leur profit sectoriel ? A trop déplacer le débat démocratique sur le terrain des mœurs et statuts minoritaires, le risque est là d’un multi communautarisme additionnel, lequel ne tardera pas à agir en fossoyeur de la démocratie, par la subversion d’intérêts privés ou particuliers s’opposant à l’intérêt général ou au bien commun. Que penser lorsque ce « bien commun » est la permanence vitale de l’Humanité ?

Voilà qui nous rapproche de Aristote, le symbole n’est pas secondaire s’agissant du « progrès » et de « l’évolution » de la « modernité ».

Dans « Les politiques : une typologie des différents régimes politiques », Aristote distinguait en effet les « Constitutions droites » (gouvernées en vue de l'intérêt commun) et, toutes leurs déviations possibles de gouvernance, en vue des seuls intérêts particuliers. Sommes nous au seuil de ce second cas ?

La République recouvrait pour Aristote la forme la plus aboutie de la démocratie. Le second cas plus déviant renvoyait à la tyrannie et à l'oligarchie. Il voyait notamment dans la République le régime sous lequel ce sont les pauvres qui gouvernent, pour être souvent les plus nombreux. La démocratie oligarchique était alors définie comme une « Constitution déviée » de part un gouvernement mis au service d’intérêts particuliers minoritaires et non de l'intérêt commun. Bien sûr, la pensée de Aristote est ici pour le moins condensée

Cette oligarchie qu’il redoutait, de part une classe ou élite de privilégiés oeuvrant en pôle dominant, la majorité du peuple se trouvant alors abandonnée plus ou moins à son triste sort, ce régime oligarchique marque pour le moins un parallèle avec l’époque actuelle, aussi au niveau de la prise en compte des opinions. Durant tout le débat relatif au fameux mariage « pour tous », bien que conçu d’abord pour certains, la petite société parisienne ne fut pas sans prétendre immédiatement à une vérité incontestable. Toute critique releva d’un « obscurantisme » supposé. Affirmer le lien particulier d’un enfant à sa mère ou le rôle essentiel du père dans la socialisation du futur adulte, tout cela devait être jeté aux oubliettes. Françoise Dolto aurait eu tort ? Mariage et adoption allant de paire à terme, une intellectuelle et épouse d’un ancien premier ministre alla jusqu’à réclamer que les beaux parents puissent suppléer à la disparition éventuelle des parents en tant que tels. Un jour le recours aux grands pères et grands mères ? Il est fort probable que la promotion prochaine de l‘euthanasie écarte cette possibilité. Le statut d’orphelin aurait de beaux jours devant lui. Le « mariage pour tous », sans des parents pour tous…les enfants ? Le progrès serait donc que certains enfants aient deux papas, et aucune maman, ou l’inverse. Le langage et ses éléments le seraient parfois aussi, inversés.

Aristote distinguait plusieurs variantes de la démocratie. La meilleure était selon lui celle qui recherche l'égalité « afin que rien ne mette les gens modestes ou les gens aisés les uns au-dessus des autres [...] mais que les deux soient égaux dans une juste prise en considération » et que « tous partagent de la même manière le pouvoir politique ». Il insistait sur la « considération égale de toutes les opinions ». Le pseudo débat lié au « mariage pour tous » respecta t’il cette dernière exigence ?

Selon lui la liberté constitutive d’une vraie démocratie reposait sur le fait que chacun ait la possibilité réelle d’être « tour à tour gouverné et gouvernant », définition qu'il faisait du citoyen. En outre il ne cachait pas sa crainte de voir les démagogues mener au renversement progressif des régimes démocratiques sous la tyrannie d’une minorité. Là aussi, Aristote n’était pas sans annoncer certains périls pesant sur notre époque.

Dans le cas du « mariage pour tous » au prix du bouleversement certain de la majorité citoyenne dans ses repères les plus ancestraux, difficile de nier que tous les arguments furent autorisés pour avaliser cette supposée réforme « d’égalité ». Le bon sens eut beau rappeler, avec le soutien de tous les psychologues, la nécessité absolu d’un père et d’une mère dans la structuration de tout être, la promotion du mariage homosexuel écartant toute filiation naturelle s’imposa néanmoins à grand renfort de « communication ». Les partisans du maintien du « mariage » attribué exclusivement à toute union susceptible de procréer, offrant un contrat d’union civile aux autres formes de couples, eurent à subir les pires qualificatifs s’échelonnant des monstres « réactionnaires homophobes » jusqu’aux suppôts racistes et fascistes. La démocratie séparatiste ou communautariste ne tolèrerait logiquement qu’une seule opinion ?

Admettons avec Paul Ricœur « qu’est démocratique, une société qui se reconnaît divisée et traversée par des contradictions d’intérêt », mais « en se fixant comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression des contradictions (…) en vue d’arriver à un arbitrage ». Difficile de trouver une réelle prise en compte des opposants au « mariage pour tous », pas même une revalorisation du « mariage » tel qu’il fut structuré depuis si longtemps et réservé aux unions naturellement procréatrices, puisque telle était sa fonction et justification premières. La caricature vaudrait parfois pour unique argument. Le respect individuel et collectif serait le garant d’une véritable démocratie.

Assurément, Tocqueville avait raison de mettre en garde contre les excès possible du « désir d'égalité » qui imprègne les individus vivant en démocratie « menant à une possible restriction de la liberté ». Selon lui, la démocratie risquait de « produire un conformisme des opinions ». Si il craignait que la majorité opprime la minorité, Tocqueville pensait que la liberté de la presse fonderait toujours « un moyen puissant pour préserver la liberté des menaces que ferait peser sur elle le désir d'égalité » affirmant que « la presse est par excellence l'instrument démocratique de la liberté ». En parallèle de la campagne de propagande liée au mariage « pour tous », mais plus totalement comme avant pour la majorité des citoyens, les articles prônant le maintien du mariage dans son état « premier » furent bien peu nombreux, même s’ils évoquaient en parallèle justifié un contrat d’union spécifique (CUC) offert à une relation homosexuelle qui le reste en soi, spécifique.

L'idée de démocratie restera pareillement centrale dans la philosophie politique de Cornélius Castoriadis, avec quelques nuances pour le moins indiquées en la circonstance. Il critique parfois sévèrement les régimes représentatifs, qu'il soupçonne de s’apparenter inévitablement à des oligarchies au sein desquelles le peuple perd peu à peu toute véritable influence. Il n'y aurait selon lui de démocratie « que totalement directe ». Voilà qui vient conforter l’exigence portée par certains d’un référendum concernant un sujet « de civilisation » tel que le mariage et la filiation, d’autant plus au regard des prolongements en « PAM » ou GPA » pesant sur l’avenir. La démocratie, qu'il conçoit dans le cadre d’un « projet d'autonomie » citoyenne, doit selon lui être le régime de la liberté (individuelle et collective) et de l'égalité (politique et économique). Cornélius Castoriadis exige ainsi la participation de tous aux décisions les plus fondamentales pour les citoyens. Le mariage sera-t-il resté « fondamental » ces derniers mois ? Les enfants, fruit essentiel et premier de ce type d’union procréative, ne méritaient-ils pas que l’on consulta la population ? Le « mariage pour tous » n’aura pas été sans les réduire à des variables d’ajustement, les enfants. La démocratie n’a-t-elle pas été pareillement maltraitée ?

La cause d’une minorité devint ainsi une cause nationale. Le bien commun et le champ du politique, au sens le plus élevé, sombrèrent dans le marketing. Un gouvernement supposé garantir l’unité de la nation et la concorde se laissa « cliver » un peuple déjà tant éprouvé par la crise économique et sociale. Le temps de la « post démocratie » serait-il confirmé ?

Au-delà du fameux « mariage pour tous », le temps serait plutôt à un divorce avec la démocratie, alors que la gouvernance consisterait de plus en plus à « négocier » avec des minorités, jusqu’à voir l’intérêt général finir parfois en guenille. Du clientélisme au communautarisme, il n’y a parfois qu’un pas.

La démocratie est morte ? Vive la démocratie !

 

Guillaume Boucard


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16 réactions à cet article    


  • Dupont Georges Dupont Georges 13 février 2013 10:31

    Plus de 60% des français qui approuvent le mariage gay.... La minorité c’est donc ceux qui le refuse, non ?


    La démocratie est morte ? Ca d’accord et depuis longtemps, mais le mariage gay n’a rien à voir là dedans...

    • ctadirke 13 février 2013 16:35

      Quand je vois le mot « démocratie », c’est plus fort que moi, je sors mes ADM

      Ce qui est tout de même  moins violent qu’un revolver

      Qui peut nous expliquer ici pourquoi il est préférable, sinon meilleur pour l’intérêt général des personnes concernées, de faire confiance à quelqu’un qui a obtenu – dans le cas extrême - 50,01 % des voix consciencieusement vérifiées de ceux qui ne se sont pas abstenus plutôt qu’à son concurrent ayant obtenu 49,99 % des suffrages abusivement dit « exprimés », puisque s’abstenir c’est aussi s’exprimer ?

      « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison » (Un très grand philosophe français mort prématurément d’un bête accident de moto).

      « Dès que nous disons le mot «  démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire » (Feu Alain Etchegoyen, ex-patron du Commissariat général au Plan dans «  La démocratie malade du mensonge » )

      « Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. » Serge-Christophe Kolm

      « La démocratie c’est le nom volé d’une idée violée » Jean-Pierre Martin,

      « …. .mais encore faut-il le savoir et le dire »

      Me permettez-vous de le dire, de le redire et de le dire encore, ici et ailleurs, dans un but constructif  ?

      Seule le juste, « donc » l’éthique (pas au sens religieux de « morale » ), devrait primer et s’imposer à tous. Sous la conduite de sophocrates (sophia : sagesse) , éclairés par de vraies consultations internautiques  régulières, dont le mode de désignation – délicat imaginer il est vrai – ne saurait être plus incohérent et irrationnelle que notre façon actuelle de désigner nos irresponsables politiques.



    • HELIOS HELIOS 14 février 2013 01:05

      ... ctadirke.... la democratie, c’est effectivement de demander au citoyen son avis, mais ce n’est pas comme vous le laisser entendre effectuer une veritable dictature de la majorité.

      Dans une democratie, les 50, 01%, puisqu’ils ne sont « que » 50, 01%, donnent l’orientation générale et leurs representants se doivent de « respecter » les 40, 99% de ceux qui ne sont pas de leur avis... c’est cette notion de respect, qui existait sous nos anciennes constitutions et qui ne conviennent pas a nos Pinochets en herbe aussi bien au senat, a l’assemblée, a l’Elysée et Matignon qui on fait la 5eme republique pour de mauvaises raisons de non gouvernance et d’incompetences entre autre.

      Pour le cas des homosexuels, la France avait crée le PACS qui consacrait ce respect de la minorité gay. Ils voulaient avoir un lien fort et administratifs, ils l’ont obtenus.
      Maintenant les irreductibles qui souhaient en realité plus, c’est a dire la filiation que la nature souveraine leur refuse, veulent le mariage, forme ultime de l’acomplissement de la continuité de notre societe.

      Peu importe pour eux que le risque de detruire cette societé soit present, ils s’en contrefoutent.. et on l’appui de tous les guignols qui nous gouvernent et qui eux sont prets a sacrifier outre la societe mais notre pays, notre souveraineté, notre culture... jusqu’a notre dignité !!!

      Notre democratie est defaillante, et personne ne s’en aperçoit, pire, personne n’a plus les moyen de faire quoi que ce soit, les elections, truquées directement ou indirectement ont supprimé cette possibilité.

      Les jeunes n’ont plus de couiiles, ils devraient etre dans la rue... ils sont castrés, a se demander si l’eau distribuée au robinet ne contient pas une dose significative de tranquilisant,...


    • révolté révolté 14 février 2013 10:02

      "Les jeunes n’ont plus de couille, ils devraient être dans la rue... ils sont castrés, a se demander si l’eau distribuée au robinet ne contient pas une dose significative de tranquillisant,..."

      Peut être pas uniquement dans l’eau...


    • non667 13 février 2013 11:00

      après le pacs ,le mariage pour les paires prochaine étape : l’éducation par les mêmes : (façon cohn bendit ) :

      exp :

      c’est guytou et arthur qui vont chercher leur tout nouveau bébé à l’école maternelle le jour de la rentrée . .
      tout les bébés pleurent à la sortie parce que l’on leur enlève la sucette qu’on leur a prêtée pour la journée sauf kévin l’adopté des homos .
      la maitresse :<< félicitation ! il ne pleure pas ! >>
      guytou  : << enlevez lui celle qu’il a dans le c.. ,vous verrez ! >>


      • ecolittoral ecolittoral 13 février 2013 11:19

        Certains homosexuels(les) veulent se marier. Et alors ?

        Est ce que le mariage et l’union libre des hétéros est remis en cause ?
        Est ce que le nombre de pauvres va augmenter ?
        Est ce que nous allons devenir hermaphrodites ?
        En quoi, deux femmes ou deux hommes se passant la bague au doigt va changer notre vie en bien ou en mal ?
        Est ce qu’un homosexuel n’est pas aussi, de droite, de gauche, salarié, patron, ouvrier, cadre, chômeur, pauvre, riche, contribuable etc...
        C’est vous qui voulez créer des communautarismes.
        La démocratie, ce n’est pas votre fort.


        • Francis, agnotologue JL 13 février 2013 11:44

          @ ecolittoral,

          si demain l’homophobie prend des proportions inquiétantes, dramatiques, il ne faudra pas venir pleurnicher.

          Les bobos qui vivent entre eux dans le Marais s’en foutent, mais c’est vous, les homos ordinaires, qui en ferez les frais.

          Et nous tous, par voie de conséquence, puisque l’État prendra prétexte des faits divers imputable à l’homophobie pour réduire encore un peu plus les libertés individuelles et augmenter les mesures de répression.

          Un comble pour une mesure prise au nom de la liberté pour quelques uns et qui deviendra la cause de perte de liberté pour tous.


        • jef88 jef88 13 février 2013 11:49

          @dupont
          60% ??????????????????????????????
          faites un référendum et on vérifiera !
          ce serait si simple !
          pourquoi les « pour » ne veulent même pas en entendre parler ..... ???


          • RBEYEUR 13 février 2013 11:52

            La « société socialiste à la française » est en train d’inscrire dans le panthéon des impostures de la gauche (pardon pour le pléonasme) une ses fameuses « oriflammes sublimatoires » dont elle a le secret.

            Il y eu déjà deux :

            — 1) La retraite à 60 ans, la pire des bombes à retardement qui pouvait se concevoir !
            — 2) Les trente-cinq heures dont nous subissons des conséquences catastrophiques constamment aggravées.

            La toute dernière, en attendant mieux, est le « mariage pour tous »…

            En abandonnant la mystification, l’hypocrisie et les faux semblants dont nous sommes ultra gavés, la réalité vraie est que les pédérastes et lesbiennes pourront magnifier leurs sodomisations et cunnilingus sous le patronage de « Monsieur le Maire » et de l’« assentiment des héliotropes ».  

            Gageons que les pédérastes et lesbiennes pourront ainsi mieux supporter la manière dont on les mène en bourrique (chômage, logement, conditions de vie comparables aux gueux, etc.).  

            Quant aux autres, les insensibles de « l’éloge socialiste du cul » ?


            • Dany romantique 13 février 2013 12:06

              C’est tout a fait cela, le clientélisme représente un lobby. On le voit aussi a Bruxelles. Sarkozy faisait pareil il cédait devant les gros agriculteurs, les restaurateurs, les médecins, les paradis fiscaux, etc...

              La démocratie bourgeoise formelle empêche toute respiration du corps social pendant 5 ans.
              Le référendum est planqué dans la musette, refusé au peuple jugé inapte et irresponsable. Quel mépris !. Il faudra faire un printemps français avec une assemblée constituante, en occupant les usines et la rue comme en 68.
              S’indigner c’est bien mon cher Stephan Hessel mais il faudra bien passer à la vitesse supérieure.
              On ne va pas se sublimer longtemps à écrire chaque semaine une tribune dans Agora Vox. 
              Il faut prendre l’Agora.

              • RBEYEUR 13 février 2013 12:43

                Oui ! Tout à fait !


              • YVAN BACHAUD 13 février 2013 18:30

                Tu as raison DANY. Il s’agit pas de dire indignez vous en sautant comme des cabris..

                Il faut :
                Se regrouper pour arrracher le référendum d’initiative citoyenne sans lequel le peuple n’est RIEN ;

                « Article 3 » a été créée avec cette unique revendication pour tout programme. Dès que le site sera en ligne il faudra s’inscrire et se bouger pour arracher au plus vite le RIC...
                Il faut arracher le RIC en toute matière ! Il est souhaité par 82 à 88% des Français 
                C’est plus simple que la Constituante tirée au sort de l’ami ETIENNE qui reconnait qu’il faut faire de l’éducation populaire pour que les gens soit pour le tirage au sort. Alors que pour le RIC c’est acquis et deplus en 1993 TOUS LES PARTIS AVAIENT LE ric DANS LEUR PROGRAMME !!!!!!!!!!!!!!! 
                Le RPR l’avait promis dans l’année.. ! Puis encore en 2002 ;
                aujourd’hui le RIC est dans le programme 2012 du Fro,nt de gauche, EELV, le PRG aussi
                Si la droite le met a l’ordre du jour le RIC est majoritaire..
                Il faut interpeller l’ UMP qui doit mettre le RIC a l’ordre du jour s’il veut être efficace sinon il PROUVERA qu’il veut juste gesticuler jusqu’en 2017 ;; En espérant une alternance..

                Il faudra le dénoncer..

                Il faut exiger la DEMOCRATIE ne France et maintenant ! comme disaient des indignés il y a quelques mois.. Sans demander le RIC.

              • FritzTheCat FritzTheCat 13 février 2013 13:47

                Excellent papier !


                • Traroth Traroth 13 février 2013 15:47

                  Votre article part du principe que les hétérosexuels sont forcément contre le mariage homosexuel, ce qui est un présupposé sans aucun fondement. De plus, qui a dit que toute l’activité législative devait forcément concerner la majorité ? Vous avez que les lois contre les homicides, par exemple, ne concernent qu’une infime minorité de personnes ? Parce que, heureusement, l’immense majorité d’entre nous ne sera jamais concerné par le sujet !


                  • bernard29 bernard29 13 février 2013 16:11

                    Vous dites ; « La « communauté » homosexuelle rassemble donc officiellement moins de 2 millions de citoyens. »

                    ou avez vous trouvé cette information ? merci pour votre réponse.


                    • bernard29 bernard29 13 février 2013 23:26

                      vous n’avez pas de réponse ? c’est dommage de mettre quelque chose sans explication.

                      Par exemple il y a 400 associations « homos, lesbiennes , LGTB ou affiliées » au niveau national sur le site de recencement. http://www.associations-lgbt.net/  Sans être désobligeant Il y a en a pas mal de farfelues (voir la liste) mais Il est donc possible d’en sortir au moins un nombre d’adhérents,de membres voire de militants. 

                      Bien évidemment ça ne veut pas dire grand chose sur l’homosexualité, mais ça veut dire quelque chose sur la communauté agissante homosexuelle et affiliés.

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