Du nécessaire retour de l’absolu en politique
Vous avez raison, Monsieur Macron.
Il y a une forme de petitesse mesquine à lutter contre la réduction des aides au logement de 50 euros par mois. Les jeunes des classes populaires doivent sortir de la zone de confort dans lesquelles l’État providence les a installé.
Il ne faut plus s'accrocher à une redistribution risible, qui aide les travailleurs à supporter les rentiers. Il est temps de revenir aux fondamentaux. De renouer avec les grandes idées, des idées basiques, des principes d'une certaine profondeur.
Les classes laborieuses doivent tout simplement remettre en cause la propriété privée. Concrètement, cela signifie que la collectivité doit limiter l'appropriation de l'espace et des ressources minières de chaque individu.
Cela fait sens.
Nous venons d'apprendre que si chaque terrien vivait comme un français moyen, nous n'aurions plus de ressources à brûler pour le reste de l'année. Partant, il est temps de limiter la propriété privée, sinon de la supprimer. Tout le monde doit pouvoir posséder son espace de vie, ou bien personne. Il faut donc favoriser l'accès à la dignité des travailleurs. Comment ? Doubler le Smic et augmenter tous les salaires modestes. Empêcher la spéculation immobilière. Préserver les communs : côtes, forêts, nappes phréatiques, sables, tourbes…
Le sens de l'histoire, s'il y en a un, c'est de réaliser l'utopie d'un pays où tout travailleur dispose d'un espace de repos à lui (logement), sinon d'un espace d'autonomie (terrain). C'est de vivre dans un pays où personne ne travaille la moitié du temps pour le compte de son propriétaire.
Il faut supprimer le système locatif néo-esclavagiste subventionné.
Il faut que l'épargne des économes puisse être drainé vers des projets beaux et utiles aux générations futures, cesser d'empiéter sur les zones de culture et les zones humides, empêcher l'érosion et la stérilisation des sols.
Il n'y a pas besoin de construire des logements, d'installer des pauvres dans des HLM, il faut utiliser les villas, appartements et bureaux vides.
Ce sont vers ces absolus anciens (la mise en cause de la propriété privée comme droit de l'homme naturel) et modernes (préoccupations écologiques), diamétralement opposés à ceux qui vous animent, que nous devons tendre.
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