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Accueil du site > Tribune Libre > Église et corrida, dans les Landes

Église et corrida, dans les Landes

Lorsqu'on s'oppose durablement à la corrida, il en ressort, me semble-t-il, différentes façons d'aborder ce problème, différents angles d'approche correspondant peu ou prou à nos sensibilités respectives ou à nos centres d'intérêt personnels.

Pour ma part, j'ai choisi de soulever un point qui, pour être épineux et sans doute délicat à aborder, ne s'en avère pas moins de taille car inscrit dans la durée : le soutien de la tauromachie par la religion, en l'occurrence celui de l'Église catholique.

 

À propos du « Sacré », tout d'abord, il faut se souvenir que l'étymologie latine de ce terme remonte à SACER, vocable qui désignait aussi bien ce qui venait d'en haut, du monde Divin, des splendeurs de l'Olympe et du « lumineux » BIEN (ce que l'on retrouve encore dans l'adjectif composé : « Sacro-Saint »), que ce qui venait d'en bas, des régions obscures et maléfiques, source de grandes frayeurs (d'où l'expression toujours en usage de « terreur sacrée » ou « horreur sacrée »).

Le sacrificateur (« celui qui FAIT du SACRÉ ») fut ainsi présenté par certains philosophes grecs (notamment Plaute) comme un homme décidément maudit, « sacerrimus », coupable d'offrir des vies innocentes à une puissance tutélaire, liée aux régions ténébreuses du monde invisible.

Quant au mot « sacerdoce », un instructeur dit taurin, Richard Milian (responsable de l'école dite taurine ADOUR AFICION, à Cauna) l'applique sans vergogne à sa discipline et de façon pour le moins surprenante. Cet ancien matador landais n’a-t-il pas asséné lors de sa conférence montoise du 11 juillet 2013, et sans que cela induise la moindre réaction au sein de l'assistance, que : «  La corrida remonte à un lointain rituel, selon une liturgie très ancienne. Le torero est une sorte de prêtre, exerçant un sacerdoce  » (sic).

Or, si l'on en croit toujours l'acception initiale de ce mot (lui aussi dérivé de SACER), le sacerdoce est avant tout le ministère de ceux qui avaient le pouvoir d'offrir des victimes, soit à Dieu dans le cadre monothéiste de l'Ancien testament, soit aux différentes divinités dans le polythéisme païen.  

Si l'on fait donc abstraction de la période antique (marquée par ces sacrifices animaux), ne ressurgissent vraiment des jeux taurins avec mises à mort dans le sud de l'Europe que vers le 11ème siècle et dans un contexte bien précis : la noblesse espagnole, guerroyant à cheval, y voyait une excellente possibilité de s'entraîner en vue de ses luttes intérieures, soit entre fiefs rivaux, soit contre les envahisseurs « mahométans » souvent d'origine turque ou encore en Terre sainte pour les croisades contre les Maures et autres Sarrasins. Ces nobles ibériques, à cheval, rebaptisent alors leurs joutes équestres inter-espèces confrontant l'homme à l'animal, « combats de taureaux » et ces derniers eux-mêmes sont appelés « animaux d'entraînement à la guerre »... Ce qui ne peut qu'être bien vu par l'Église ainsi soutenue par de pieux soldats dans sa mission contre les « infidèles » et ce qui l'amènera sans doute, en retour, à leur fournir bientôt le bétail nécessaire via de nombreux élevages de « taureaux sauvages » tenus par des moines ou des clercs eux-mêmes.

Peu à peu, ces derniers opérèrent une forme de sélection sur leurs animaux... Le dernier en date et le plus connu de ces religieux, grands propriétaires de « toros bravos », fut le curé de Valverde qui demeura à la tête de son élevage jusqu'à la fin du 20ème siècle (1994). Mais à l'époque médiévale, il existait aussi, dans le peuple, des formes parallèles - très primitives - de « toreo » à pied (collectif ou individuel).

 

A ce sujet, le site internet « LA QUESTION » (L’Eglise catholique et la Corrida, http://www.la-question.net/archive/2009/06/03/l-eglise-catholique-et-la-corrida.html) publie :

« Ces jeux, dans la péninsule ibérique, s’imposèrent d’ailleurs peu à peu en divers lieux et en de nombreuses occasions (mariage de rois, naissance de grands personnages, canonisations etc).

Le clergé catholique espagnol, qui constatera l’engouement pour ces fêtes, fera mieux alors que soutenir les traditions taurines, il ira jusqu’à les bénir et leur conférer un caractère religieux qu’elles ont encore conservé [...]

Certaines congrégations offriront ainsi régulièrement des jeux taurins, tandis que pour la béatification de sainte Thérèse d’Avila en 1614, on organisa trente courses lors desquelles cent taureaux furent mis à mort. De même pour la canonisation de Saint Ignace de Loyola, Saint François Xavier, Saint Isidore le Laboureur en 1622, Saint Thomas de Villeneuve en 1654, toutes cérémonies religieuses accompagnées de « courses de taureaux » (et je serais tentée d'ajouter : « avec quantité de mises à mort »). »

 

Aujourd'hui, de notre si moderne 21ème siècle, qu'en est-il exactement  ? Et plus particulièrement à Mont-de-Marsan comme dans ses alentours du Sud-Ouest ?

Force est de constater que les mentalités ont peu évolué et que certaines alliances entre guerriers taurins et prêtres catholiques, pensée magique et prières religieuses, paganisme sacrificiel et christianisme, perdurent au-delà de toute règle morale si ce n'est de toute logique... (sans doute est-ce plus ou moins en lien, également, avec ce qu'on a toujours appelé « l'alliance du sabre et du goupillon » ?)

 

Par exemple le mercredi 20 juillet 2016 à Mont-de-Marsan, l'Église catholique s'est, une fois de plus, ouvertement associée aux massacres programmés de bovins pendant les cinq jours de la feria. Extrait du programme de la régie des fêtes (20/07/2016) :

-16h : procession solennelle, depuis l'église de la Madeleine aux arènes : avec le train d'arrastre (ndlr : mules qui traînent les taureaux morts après chaque corrida), les alguazils (anciens policiers des arènes), les chevaux de parade, les fidèles aficionados et l'Orchestre montois.

La sainte statue de la patronne locale, Marie-Madeleine, a d'abord été bénie par l'abbé Benoît Marchal (vicaire épiscopal) en son église attitrée (cérémonie religieuse d'ouverture des fêtes) puis a été conduite solennellement jusqu'à la chapelle des arènes du Plumaçon, avec en tête de procession comme sur les premiers bancs de l'église, le maire et ses principaux édiles, dont tout le monde sait qui ils sont et à quel titre ils sont là, même s'ils ne portent pas d'insignes tricolores, officiels, de la République ! QUID du principe de la laïcité, me semble-t-il, pour le moins égratigné ?

-16h30 : bénédiction - par l'abbé Dominique Espil - des arènes, de leur personnel et du public présent, y compris des notables de la ville (ainsi que des toreros eux-mêmes, via la statue de la Madeleine, une seconde fois bénie, et qui les "protégera" pendant toute la durée de la féria).

 

A ce propos, on peut lire le déroulement de cette expérience « bénie », relaté par l'abbé Marchal lui-même, le 22 juillet 2012 à un reporter du journal Sud Ouest : « Lors de l'ouverture, mercredi, j'ai béni la nouvelle statue de notre sainte, et nous l'avons accompagnée en procession jusqu'à la chapelle des arènes du Plumaçon. Elle reste là-bas jusqu'à demain soir (du mercredi au dimanche soir) et chaque jour les toreros viennent s'y recueillir. Je laisse l'aumônier des arènes, Dominique Espil, hispanophone et grand aficionado, accompagner les toreros. Ce sont des moments très forts pour eux, il est important qu'ils se sentent dans leur environnement. Par tradition, quand ils entrent dans la chapelle pour se recueillir devant Marie Madeleine (ndlr : et aussi devant l'effigie de la Macarena), l'aumônier doit les laisser seuls  » (https://www.sudouest.fr/2012/07/22/le-nouveau-cure-raconte-sa-premiere-madeleine-776149-721.php).

 

Comme il n’est pas possible de rentrer dans cette chapelle taurine de Mont-de-Marsan, je retranscris ci-après le contenu exact de la prière des toreros (rédigée en espagnol) que j'ai pu recopier le 17 juillet 2013, jour où j'ai moi-même assisté à la bénédiction des arènes montoises, célébrée par l'évêque des Landes, Mgr Hervé Gaschignard. Ce dernier m’a laissée pantoise tant il semblait décontracté et souriant, heureux de bénir ce jour-là, les pierres, les gradins, le ruedo, la sainte statue juchée au-dessus de la chapelle taurine, le local des chevaux et les mules de l'arrastre, les cavaliers et leurs montures, les musiciens de bandas, les trois reines des fêtes et les notables principaux de la ville, tout le « patio de caballos », petite cour d'écurie remplie de fervents spectateurs... Il les bénit donc toutes et tous, sauf les six malheureux taureaux du corral voisin, pourtant condamnés à mort et qui attendaient chacun, enfermés dans le noir de leur box individuel, d'être joyeusement trucidés en public dans l'heure qui suivrait…

C'est précisément cela, cette indifférence à leur sort, comme s'ils étaient déjà abstraits, rendus invisibles et étrangers au monde, qui me heurta le plus.

 

Texte original de la prière, intitulée « Supplique à la Vierge des toreros » :

Suplica a la Virgen de los toreros

« O Macarena, Virgen de Sevilla, ampara, así como te lo van a pedir devotamente, a todos los toreros que salgan a este ruedo, dando ejemplo de valor, de fuerza, y de elegancia, frente a un pueblo en fiesta, acudido con verdadera afición a aplaudir sus prestigiosas hazanas.

Intercede cerca de tu hijo Jesús para que todos los que entren en el ruedo escapen de todo peligro, cuando se enfrenten con a fuerza y el poder del noble animal que va a morir.

Te lo pedimos por tu hijo, Jesucristo ».

 

Traduction française :

Supplique à la Vierge des toreros

 « O Macarena, Vierge de Séville, protège, tandis qu’ils viennent t’en faire dévotement la demande, tous les toreros qui se présentent sur cette piste, donnant un exemple de courage, de force et d'élégance, face à un peuple en fête, accouru avec une véritable passion pour applaudir leurs prestigieux exploits.

Interviens auprès de ton fils Jésus, pour que tous ceux qui entrent dans l'arène échappent à tout danger, quand ils affrontent la force et la puissance du noble animal qui va mourir.

Nous te le demandons par ton fils, Jésus-Christ  ».

 

Supplique des toreros, dans la chapelle des arènes montoises

 

Bénédiction de la Ste Marie-Madeleine par l'abbé Marchal, dans son église, avant de se rendre en procession jusqu'aux arènes (juillet 2014)

 

Mgr Hervé Gaschignard, ex-évêque des Landes, bénissant les arènes du Plumaçon et leur public, (avec les édiles, le maire en tête, et les trois reines des fêtes) à Mont-de-Marsan le 17 juillet 2013, avant la première tuerie de taureaux, en tout début de féria)

(© Photos : C. Désert)

 

 

Que se passe-t-il dans le reste du Sud-Ouest ?

A Mimizan est célébrée en l'église de Notre Dame des Dunes, une messe dédiée à la Vierge de Rocio dont la statue est en lien avec l'oeuvre originale du même nom qui se trouve à Rocio en Andalousie. Son effigie est bénie par le curé local puis emmenée en procession jusqu'aux arènes avant la corrida du soir.

A Eauze, un prêtre catholique bénit la statue de la Vierge Macarena dans son église puis procession avec la sainte patronne via un défilé dans les rues de la ville jusqu'aux arènes Nimeño-II.

A Soustons, le 13 juillet 2014 s’est déroulée la journée du Centenaire des arènes avec au programme :

-10h : défilé depuis la mairie aux Arènes, en tenues et costumes traditionnels

-10h30 : messe du Centenaire par l’abbé Hervé Castets de la paroisse Saint-André-de-Portd’Albret, cérémonie religieuse célébrée au cœur même des arènes.

A Dax, le 19 juin 2011 a eu lieu dans les arènes de la ville, la cérémonie de béatification de soeur Marguerite Rutan, martyre guillotinée en 1794. La messe fut célébrée en grandes pompes par dix évêques, deux cardinaux, un nonce apostolique (représentant du pape, agent diplomatique du Saint- Siège), le ministre de la Justice, le préfet et d'autres notables de la République). Messe célébrée dans la plus grande ferveur au cœur d'un temple taurin notoire, haut lieu de torture animale, qui a pourtant vu couler tant de sang et résonné de tant d'appels douloureux de bovins à l'agonie.

Mais QUI pour s'en émouvoir ?

 

Toujours à Dax, que dire du parcours d'un de ses prêtres aficionados les plus en vue, Yves Gouyou, ordonné prêtre à Mont-de-Marsan le 29 juin 1967 ? 

Conseiller ecclésiastique de l'ambassade de France auprès du Saint-Siège de 2002 à 2007, Mgr Yves Gouyou est aujourd'hui prélat d’honneur du pape. Il a été nommé par l'évêque des Landes, le 1er juin 2015, délégué épiscopal adjoint à la vie religieuse et chanoine pénitencier adjoint de la cathédrale, en résidence chez lui à Dax. Il participe aussi à l’équipe de rédaction du bulletin diocésain « Église dans les Landes ». Ce qu'il dit du rapport de la corrida avec l'Église au journal Sud Ouest en 2009 : « Vous savez qu'il y a toujours un prêtre dans le callejon, or le curé de Mont-de-Marsan me déléguait pour cette mission. Je n'étais pas encore prêtre, mais je portais la soutane... J'accueillais les toreros, je les aidais à prier avant la course ... Oh bien sûr, après la Renaissance, l'Église avait interdit les jeux avec des taureaux ; elle s'insurgeait contre le danger pour l'homme (torero) et surtout le spectateur (bulle du pape Pie V au 16ème siècle, condamnant la tauromachie). Il y a eu aussi des sanctions contre ceux qui les organisaient... Mais dans le code canonique actuel, les prescriptions ont disparu. Maintenant l'Église porte toujours assistance aux toreros. Quant aux toreros eux-mêmes, ils voient toujours quelque chose de religieux dans leur art ».

On peut même préciser en complément qu'il y a bel et bien aujourd'hui dans chaque « plaza de toros » française, dans chaque arène d'importance y compris celle de Dax, Bayonne, Mimizan, Eauze, Soustons mais aussi Béziers, Nîmes etc, une chapelle taurine on ne peut plus concrète, avec un aumônier attitré (voire deux), au cas où l'affrontement avec l'animal tournerait mal pour l'homme...

La régie des fêtes de Mont-de-Marsan ne reconnaît-elle pas sur son site web, que dès 1956, les différents matadors se produisant dans les arènes du Plumaçon auraient « fortement insisté » pour qu'une chapelle y soit aménagée, faute de quoi ils menaçaient de ne plus fréquenter les lieux ?

 

Tout ceci, cet aménagement délibéré du milieu de la corrida en fonction de ses liens affichés avec l'Église, ne me semble donc pas anodin, ni le fait de quelques dissidents, sortes d'électrons libres ou « faux prêtres » égarés qu'il suffirait de ramener dans le droit chemin. Mais cela nous montre bien, selon moi, la stricte réalité d'un soutien institutionnel, structurel et qui dure depuis longtemps, d'une partie de l'Église dans les régions taurines vis à vis de la corrida. Soutien avéré, non seulement en France mais dans toutes les autres régions du monde concernées elles aussi par cet archaïsme cruel.

 

Conclusion :

La corrida est un CRIME COLLECTIF, que RIEN - ni les coutumes, ni les croyances, ni les rites populaires, aussi lointains et ancestraux, profanes ou sacrés soient-ils - ne justifie au regard du VIVANT.

Mgr Bruguès, ancien évêque d'Angers, actuellement à la tête des Archives secrètes du Vatican et de la Bibliothèque apostolique vaticane, en poste à Rome depuis juin 2012, a récemment fait cette déclaration sans équivoque sur la tauromachie espagnole : « Je crois à la vertu purificatrice de la corrida. Je crois à cette fonction que les Grecs appelaient la catharsis, qui nous lave de nos pulsions, de nos violences intérieures. »

On pourrait presque entendre alors, même à des siècles de distance, un certain Jésus de Nazareth lui répondre ceci : « Je veux la miséricorde et non des sacrifices. Je suis venu pour abolir les sacrifices et si vous ne cessez de les accomplir, l'ire de Dieu ne cessera de vous atteindre » (Parole du Christ, citée par Epiphane de Salamine, évêque du 4ème siècle, Panarion 3,16).

 

Puissent donc l'Église comme l'État, actuellement complices d'un même mal, entendre cet appel et accorder enfin la PAIX aux taureaux - prétendus - de combat !

 

Catherine Désert (pour l'ABOLITION de la corrida).

 

 

Arrivée de la Madeleine dans la chapelle des arènes montoises (17 juillet 2013)


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31 réactions à cet article    


  • baldis30 17 juillet 2018 11:18

    bonjour,

    on oublie une chose c’est la signification ésotérique de la corrida qui est le combat du maure contre le chrétien ... c’est pas raciste ... c’est pas raciste ... puisque je vous dis que ce n’est pas raciste ... vous devez me croire .... ( hum....) !

    Et en plus cela se passe dans les Landes ... encore des gens qui n’ont rien compris en invoquant Thésée et le Minotaure.... rien compris .... !

     En effet selon certains historiens interprétant ce dernier thème la course landaise et les jeux qui vont avec serait la plus proche des représentations crétoises, avec également la tradition portugaise des « forcados » . Je leur laisse la responsabilité de cette interprétation qui reviendrait à un jeu de forces entre homme et animal ....mais seulement un jeu ...

    En serait plus éloigné la course libre dite aussi course camarguaise qu’on retrouve aussi au sud de Turin : là aussi il s’git d’un jeu renouvelé plusieurs fois par saisons par les mêmes acteurs, bêtes et hommes...

    En fait il n’y a pas de tradition de la corrida en France ... pas du tout avant qu’un aventurière du prénom d’Eugénie trouve en Prosper un diligent serviteur qui écrira plus tard une nouvelle donnant un livret... que Bizet mis en musique !

    Indépendamment de l’aspect landais bien regrettable si dans la zone camarguaise il y a une tradition ce n’est pas celle de Carmen :

    ICI ON EST AU PAYS DE MIREILLE, auteur Frédéric Mistral Prix Nobel de littérature et pas au pays de Carmen œuvre sombre d’un haut fonctionnaire qui aurait dû se contenter de la seule gloire de conservation du patrimoine ... Quant à la musique de Gounod elle est autrement inspirée et construite que celle de l’hispagnolade cigarière...

    Et puisque le clergé veut s’en mêler qu’il commence par chanter la messe de la Sainte Cécile pour en apprécier aussi la ferveur ... moi athée j’accepte volontiers de l’entendre quand on veut et comme on veut ...

    Saint-François d’Assise qui parlait aux oiseaux comme Liszt le rappela si brillamment ...

    AU SECOURS..... ton clergé est devenu fou ! A Nîmes on s’en est aperçu sutout chez les anciens scouts ... Ah le combat du maure contre le chrétien ...


    • baldis30 17 juillet 2018 12:13

      @baldis30

       je remercie le raciste qui s’est permis de noter sans laisser de commentaire... même pas son pseudo... quel courage dans ses idées ....

      Encore un qui va pouvoir solliciter et obtenir des mairies qui autorisent le meurtre avec préméditation, une place dans la tribune d’horreur.... 


    • njama njama 17 juillet 2018 11:23
      L’Église bénit bien les canons, les armées, pourquoi pas les corridas et les arènes ...
      quant à l’efficacité des bénédictions c’est une toute autre discussion, un héritage du paganisme.

      • njama njama 17 juillet 2018 11:24

        A y réfléchir un peu plus le point commun c’est le sang, élément du rite en plus.


        • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 12:05

           
          PAS DE CORRIDA = PAS DE TAUREAU DE CORRIDA
           
           
          Le taureau de corrida vit 4 ans, se tape des vaches, en plein air et meurt en combattant.
           
          Le veau halal, 6 mois, ds un box, ds le noir, et est égorgé par un barbu, pendu par une patte.
           

          Que croyez vous que bobo le soumis gland remplacé gocho puisse préférer ?
           


          • robert 17 juillet 2018 12:27

            @Jean Roque
            « pas de taureau de corrida » et alors, ou est le problème à l’époque ou tout disparaît ?


          • Croa Croa 17 juillet 2018 15:32
            À Jean Roque,
            Et alors ? Ce qui fait la spécificité du taureau de corrida n’est que jeu de sélections génétiques. Les taureaux existeront toujours. La vache, en tant qu’espèce, n’est pas menacée.
            *
            Et pour ce qui est de sa mort, c’est un sale quart d’heure qui lui est promis et nullement un « combat ».

          • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 15:50

            Oui mais le taureau de corrida ne meurt pas puceau comme le veau gland remplacé.
            Le veau gocho préfère être égorgé par un barbu halal colon, c’est sa mentalité de soumis collabo. Le taureau de corrida ne collabore pas. C’est un souchien.
             
            Le cochon gogochon n’ont plus n’est pas menacé, mais existe des cochons traditionnels souchiens qui vivent longtemps en plein air en bouffant des châtaignes, et des gogochons d’élevage capitaliste, qui vivent en box dans des colonies bétonnées.
             
            Mais à la fin, le bobo bouffera que de la pâtée de limace bio aux algues industrielles, la cuisine traditionnelle est trop culturelle, réactionnaire donc. Dans le mondialisme à éliminer (comme la mère de famille qui cuisine)
             
            La Nature n’est bobo qu’à Disney Land, le MacDo américain culturel en face de la capital du Boobaland comme disent les Ramstein.
             
            QUAND UN OURS DES PYRÉNÉES BOUFFE UNE VACHE VIVANTE PAR LES PIES, LE BOBO NE PROPOSE PAS DE SUPPRIMER LES OURS ? (la race des ours n’est pas en voie de disparition)
             
            « La culture au Boobaland c’est Hanouna ! » Obélix le russe, bouffeur de viande


          • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 16:39

            @Croa
             
            Quant à égaliser les chances .... smiley
             
            La grenouillère du bénitier bobo croasserait hauts cris ! smiley
             
            Moi je serais pour, par ex une armure de tatou en titane pour le taureau et de belles cornes rallongées en acier effilé. Rien que pour entendre couiner les chouineurs droitdelhommistes !
             
            Où mieux, torero contre torero avec le taureau en embuscade ... à la romaine... mais là c’est les anti-spécistes qui tortilleraient du cul !
             
             
            « Pour qu’il ne puisse tuer ni l’ours, ni le taureau, mais qu’il soit tué par eux… qu’il soit blessé, tué, exterminé ! » malédiction de gladiateur carthaginois (carriériste)


          • njama njama 17 juillet 2018 12:25
             l’abbé Benoît Marchal, l’abbé Dominique Espil, Mgr Hervé Gaschignard, l’abbé Hervé Castets, Mgr Yves Gouyou, Mgr Bruguès

            Excommunions tous ces clercs !

            • baldis30 18 juillet 2018 08:46

              @njama

               et le prêtre du diocèse de Nîmes, ancien scout où il aurait dû apprendre l’enseignement de Saint François d’Assise ... ou pour le moins apprendre que le racisme qui ressort de la corrida comme je l’ai signalé est OFFICIELLEMENT condamné par l’eglise catholique ... à moins que ce prêtre ne faisant le jacques ait depuis aussi adhéré au KKK


            • njama njama 17 juillet 2018 12:34
              Extrait de « De salute Gregis dominici », bulle de Pie V du 1er novembre 1567

              « Pour Nous donc, considérant que ces spectacles où taureaux et bêtes sauvages sont poursuivis dans l’arène ou sur la place publique sont contraires à la piété et à la charité chrétiennes, et désireux d’abolir ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes et d’assurer avec l’aide divine, dans la mesure du possible, le salut des âmes : à tous et à chacun de princes chrétiens, revêtus de n’importe quelle dignité aussi bien ecclésiastique que profane, même impériale ou royale, quels que soient leurs titres ou quelles que soient la communauté ou république auxquelles ils appartiennent, Nous défendons et interdisons, en vertu de la présente constitution à jamais valable, sous peine d’excommunication ou d’anathème encourus ipso facto, de permettre qu’aient lieu dans leurs provinces, cités, terres, châteaux forts et localités, des spectacles de ce genre où l’on donne la chasse à des taureaux et à d’autres bêtes sauvages. Nous interdisons également aux soldats et aux autres personnes de se mesurer, à pied ou à cheval, dans ce genre de spectacle, avec les taureaux et les bêtes sauvages. (…)

              Nous interdisons également sous peine d’excommunication aux clercs, aussi bien réguliers que séculiers, pourvus de bénéfices ecclésiastiques ou engagés dans les Ordres sacrés, d’assister aux dits spectacles. (…) »




              • njama njama 17 juillet 2018 12:37

                 « De salute Gregis dominici »  Texte complet

                http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/18/98/43/de-salute-gregis.pdf


              • njama njama 17 juillet 2018 21:45
                A décharge pour l’Église il est tout de même noté en bas du document :

                [Note : les dispositions canoniques énoncées par saint Pie V ne sont pas reprises par le Code de Droit canonique ; elles sont donc abrogées. Mais les doctrines et les jugements moraux contenus dans cette bulle ont une valeur permanente.]

                L’honneur est sauf...

              • baldis30 18 juillet 2018 08:48

                @njama
                bonjour,

                eh bien cela n’a pas l’air d’être connu de l’évêque de Nîmes vis-à-vis d’un de ses prêtres ...


              • baldis30 18 juillet 2018 08:51

                @njama

                 rebonjour

                « L’honneur est sauf... »

                 Hum comme Pagnol fait dire à César dans sa trilogie : 

                « l’honneur c’est comme les allumettes ça ne sert qu’un fois » 

                en matière d’honneur il y a longtemps que l’Eglise a usé de cette possibilité ..


              • njama njama 18 juillet 2018 10:01

                @baldis30


                Cette bulle « De salute Gregis dominici »  ne vérifie pas le dogme de l’infaillibilité pontificale ! Quel dommage !
                pour les taureaux

                Bartolomé Bennassar dans son « Histoire de la tauromachie. Une société du spectacle » précise que le pape Clément VIII limitait l’excommunication aux prêtres qui assistaient aux corridas.

                Les fidèles peuvent donc sans crainte continuer d’assister à la messe comme aux corridas


              • À rebours 17 juillet 2018 13:47
                S’attaquer à la corrida quand on voit le fonctionnement des abattoirs c’est vraiment futile.

                Un peu comme de se consacrer aux droits des minorités en période de pauvreté galopante.

                Il y a un ordre dans lequel il faut s’attaquer aux injustices. De la plus criante à la plus petite. Sinon c’est du passe-temps. Ca conforte les pouvoirs injustes.

                • Croa Croa 17 juillet 2018 15:42
                  À À rebours
                  Tu ne trouves pas que faire du sadisme une valeur c’est plutôt important ?
                  .
                  Tu as raison à propos des abattoirs (certains abattoir ?) sauf que c’est caché. Le problème c’est qu’on se demanderais presque pourquoi c’est caché vu que dans l’arène la violence est encensée.

                  La priorité de la cause anti-corrida est logique en ce sens qu’elle sape les bases morales de notre rapport à l’animal.

                • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 17:41

                  @Croa
                   
                  La priorité de la cause anti-corrida est logique en ce sens qu’elle sape les bases morales de notre rapport à l’animal.
                   
                  La priorité de la cause anti-corrida est logique en ce sens qu’elle est naturaliste, donc libérale, et de l’ordre de la convivialité bisounours consumériste a-politique (comme végan où biobio), cher au Capital.
                   

                  « La guerre comme état dans lequel on prend au sérieux la vanité des biens et des choses temporelles qui, d’habitude, n’est qu’un thème de rhétorique artificielle, est donc le moment où l’idéalité de l’être particulier reçoit ce qui lui est dû et devient une réalité. La guerre a cette signification supérieure que par elle, comme je l’ai dit ailleurs : ‘la santé morale des peuples est maintenue dans son indifférence en face de la fixation des spécifications finies de même que les vents protègent la mer contre la paresse où la plongerait une tranquillité durable comme une paix durable ou éternelle y plongerait les peuples. ’ »
                   
                  ’Principes de la Philosophie du droit’ Hegel
                   
                  La corrida est une « petite guerre », une suspension du temps court, celui du gogochon au supermarché, celui du tx d’intérêt, pour celui du temps long, le tps marxiste où d’ED, celui de l’œuvre (et les artistes ne s’y trompent pas)
                   
                  C’était aussi la métaphysique du sport sacrice, de Eckmair risquant sa vie pour la 1ère de la FN de l’Eiger, avant le sport business mattuvu de gôôôche.

                   


                • À rebours 17 juillet 2018 18:03
                  @Croa

                  Moi je dis que la quantité de souffrance animale générée dans l’agro-alimentaire est sans commune mesure avec la quantité de souffrance animale générée dans l’arène. Et malheureusement je pense qu’il faut toujours établir des priorités. L’être humain n’est pas encore moralement assez avancé pour s’attacher aux détails ou à la symbolique. Votre point de vue se défend je pense être plus réaliste.

                  Et je pense aussi sincèrement que les gens comme Marlène Schiappa, non seulement ne sont pas de gauche, mais sont là pour éviter que trop de place ne soit accordée aux plaintes des exclus. Etre de gauche c’est s’occuper de l’exclusion. Ensuite du reste. Madame Schiappa est une gauchiste c’est-à- dire une bourgeoise qui sert le mondialisme en dirigeant des énergies vers des causes subalternes.

                   

                • njama njama 17 juillet 2018 13:53
                  L’Église catholique et la corrida, d’une bulle papale à l’autre un pas en avant, deux pas en arrière smiley

                  Histoire de la corrida
                  XVIe et XVIIes
                  Ce n’est que le 12 février 1582 qu’on s’interroge sur les effets de ces courses aux abattoirs sur la santé des hommes et que les édiles sont informés du « grave risque pour la santé publique (que représente cette pratique) en une année d’épidémie29. »

                  Il faut donc interdire cette pratique, mais aussi, celle d’égale dangerosité qu’est la corrida à cheval. Le Pape Pie V s’en était déjà chargé rédigeant une bulle 1566, « De salute gregis dominici »30. Mais le pontife n’a pu la publier parce qu’elle aurait fait scandale, le roi Philippe II d’Espagne, ayant envoyé un ambassadeur au Vatican pour négocier31. Le roi faisait valoir que menacer d’excommunication les fidèles qui se rendraient aux corridas revenait à excommunier presque toute la nation espagnole32. D’autre papes se chargeront modifier le texte de Pie V. Grégoire XIII en supprime une partie, Sixte V rajoute des interdits, et Clément VIII modifie le texte en 1596, en sorte qu’il n’interdit plus grand chose32.

                  En France, le parlement de Bordeaux, suivant les recommandations pontificales, interdit la corrida dès 161633. Mais la population locale résiste de la même manière que les espagnols, et il faut recourir à un décret de Louis XIII en 1620. Mais comme la population est toujours aussi tenace dans les régions tauromachiques, l’évêque de l’Aire, Gilles de Boutault, promulgue une ordonnance épiscopale interdisant la corrida33. Ordonnance toujours pas respectée, que l’évêque relance en 1647, sollicitant l’appui de Louis XIV qui le lui accorde. Toutefois, les habitants n’en poursuivent pas moins leurs courses de taureaux, mais plus discrètement pour ne pas attirer l’attention du clergé34.





                  • Croa Croa 17 juillet 2018 16:32
                    « le curé de Valverde qui demeura à la tête de son élevage » En fait cela est logique. L’Espagne est un pays très pieux mais un peu à la manière que l’était la France sous l’ancien régime. Autrement dit cette dévotion cache pas mal d’hypocrisie !  Se faire curé n’était pas toujours une vocation autrefois. Dans certaines familles c’était l’obligation du cadet qui l’acceptait plus ou moins et même à certaines époques un choix de réussite sociale non seulement pour l’élu mais aussi pour la famille (lorsque le dit curé ne restait pas simple curé).
                    *
                    La Corrida s’insère dans le rituel sociétal de la même manière que les rites religieux. Cet ensemble fonde un ensemble de valeurs, essentiellement de droite, aptes à maintenir la société telle qu’elle est. Pour bien comprendre tout ça il faut lire « Arènes sanglantes, le roman écrit par l’espagnol Vicente Blasco Ibáñez » qui, au delà de l’intrigue, décrit parfaitement ce qu’est le mundillo et ses hypocrisies. Après cela les liaisons d’intérêts entre l’église et le mundillo paraissent plus évidentes !

                    • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 17:13

                      @Croa
                       
                      Tout à fait, la métaphysique de la corrida... comme celle du sport ... d’avant...
                       
                      De gôôôche il y a le rite du jeu vidéo capitaliste
                       
                      où mieux,
                       
                      vagir sur l’écran plasma HD capitaliste où l’équipe colon à l’émir du Qatar bankster négrier mondialiste affronte petit pays souchien.
                       
                      Oui, ça c’est de gôôôche.
                       
                      Sur son canapé Darty, avec un MacDo d’une main, le Coca Cola de l’autre.
                       
                       
                      http://www.la-question.net/archive/2009/06/03/l-eglise-catholique-et-la-corrida.html

                       


                    • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 17:52

                       
                      Francis Wolff (gôcho), prof de philo à Normale Sup, a des conf sur youtube sur le droit des animaux, il défend d’ailleurs la corrida.
                       
                      ne pas rompre le pacte moral qu’implique la domestication des animaux "de rente« 

                       
                      Évidement, le bobo moderne n’arrivera jamais au pacte »moral" du sioux et du bison-tipi, de l’inuit et du joli bébé phoque, du nénetz et du caribou-viande...... mais la corrida est plus proche de ce pacte que le rite du barbu égorgeur halal.
                       
                      Gocho, le capitalo-crétin végan du béton biobio HQE.


                      • colibri 17 juillet 2018 18:09

                          Le symbolisme de la corrida est que le taureau représente la force brute, primitive, elle symbolise le combat de l’homme avec sa nature pulsionnelle . Elle fait partie des rituels dont la portée inconsciente est civilisatrice : exutoire des pulsions archaïques, elle permet de passer symboliquement à l’acte, et de n’avoir pas besoin de le faire réellement. En clair, une thérapie de masse , une catharsis , d’ou l’intérêt des instances religieuse pour la chose , parce que symboliquement c’est la victoire de l’homme sur la bête (son égo) .

                        • Assistant à la mort d’un taureau, le spectateur comprend son désir inavoué de tuer sa bête intérieure, c’est comme si il l’a tuait lui-même . Substituer la bête sacrifiée au sacrifice intérieur , il n’a plus besoin de passer à l’acte dans la violence, ce là l’aide à la canaliser . C’est un enseignement .Nos sociétés prohibent toute violence rituélique et refusent jusqu’à nommer ses maux,et
                          elles oscillent donc entre dépression et violence gratuite.

                          Parce que toute violence institutionnelle rituelle donc symbolique est prohibée, l’homme contemporain se voit dans l’impossibilité de transcender ses pulsions primitives. Les hommes sont castrés symboliquement , au point de ne même plus défendre quiconque en train de se faire agresser , ou même de se défendre eux-même .La castration des pulsions mâles conduit à 2 états : la dépression mais aussi l’expression de plus en plus fréquente d’actes de violence.

                        • Et les pauvres taureaux dans tout ca ?
                          d’un point de vue purement quantitatif, ce sont quelques dizaines de taureaux qu’on fait naître dans un but civilisateur par rapport aux millions d’animaux d’élevage qui vivent et meurent dans des conditions apocalyptiques pour le seul plaisir gustatif des masses.






                        • Jean Roque Jean Roque 17 juillet 2018 21:23

                          @colibri
                           
                          les romains avaient des gladiateurs « chasseurs » (bestiaris je crois) même des sénateurs participaient.
                          Ils ont même mis des rhinocéros en face du torero !  smiley
                           
                          Je ne crois pas à la catharsis, au sacrifice genre Néné Girard, je crois plus que la métaphysique de la corrida se rapproche de celle de la guerre (Hegel Evola) où du sport « extrême » (Evola), défi et montée vers un idéal, affirmation que la vie n’est pas que matérielle etc. (commentaire de Hegel sur la guerre)
                           
                          Mais j’ai rien lu dessus.
                           
                          Quand au rapport à l’animal, il est symbolique, religieux, et existentiel, le sioux et le bison, le nénetz et le rêne, l’inuit et le phoque, le sacrifice aux dieux, dans une société primitive, antique, chez nous il est culturel.
                           
                          Clair que la vie de taureau de corrida veau mieux que celle de MacDo capitaliste de gôôôche.
                           
                          LE TAUREAU EST MANGÉ.
                           
                           


                        • sirocco sirocco 18 juillet 2018 00:44

                          @colibri

                          "...quelques dizaines de taureaux qu’on fait naître dans un but civilisateur...« 

                           
                          Le  »but civilisateur« , c’est bien sûr la corrida... Et pour vous, c’est un  »combat« .

                           
                          Pas très équitable, quand même, ce combat. On commence par enfoncer latéralement une pointe de fer à plusieurs reprises dans la cage thoracique du taureau (picador) puis on lui charcute la colonne vertébrale (banderilles) pour lui causer une douleur telle qu’il sera incapable de relever la tête pendant la corrida, ne pourra donc plus se défendre normalement et ne présentera pratiquement plus de danger pour le toréador.

                           
                          Quand vous opposerez un taureau entier (et non pas à moitié saigné par le picador et les banderilles) au toréador même armé de son épée, on pourra commencer à parler de »combat" entre l’homme et la bête, pas avant. Je n’irai quand même pas voir ça parce que je n’ai pas de pulsions à satisfaire avec des spectacles sanguinolents.

                           
                          Vous avez une conception de la civilisation très spéciale...


                        • Jean Roque Jean Roque 18 juillet 2018 01:05

                          @sirocco
                           
                          On vous donne le matériel et vous y allez ? on vous regarde ... smiley
                           
                          dans un champ de la paysannerie souchienne avant que tout soit bétonné pour les colonie africaine HQE des colons et de leurs singes blancs soumis, les glands remplacés... végétariens larvaires.
                           
                          Bisounours le droitdelhommiste ne serait pas d’accord si on donnait une armure de tatou en titane et des cornes rallongées en acier au taureau ... et si on mettait un rhinocéros (comme faisaient les romains avec les bestiaris) c’est les glands antispécistes qui mouineraient...
                           
                           
                          « LA CIVILISATION DE GOCHO C’EST LE JEU VIDÉO SUR CANAPÉ DARTY,
                          ET SA CULTURE, C’EST HANOUNA HD,
                          MACDO D’UNE MAIN, ET COCACOLA DE L’AUTRE. » Obélix


                        • Jean Roque Jean Roque 18 juillet 2018 00:14

                           
                          En fait la société moderne ne veut pas voir la mort, c’est juste du déni narcissique.
                          On est très loin de « viva la muerte » ...
                           
                          GOGOCHONET ET LA MORT
                           
                          Bobo ne suivra jamais un corbillard dans la rue de son village, ne verra probablement jamais mourir un humain. Ses parents, s’il les connaît encore, crèveront à l’hôpital cachés, puis bobo sera informé sur un sms d’Iphone. Certainement pas dans la maison de bobo. Jamais bobo ne fermera les yeux d’un mort.
                           
                          Comment bobo pourrait-il alors supporter la mort des animaux ?
                           
                          Gogochonnet de lait nourri à l’auge du Capital n’a aucun vrai rapport à la Nature, et de moins en moins à l’Humain. Bobo est seul au Monde.
                           
                          Le branletteur du quartier béton HQE, à la moraline enfantine, est l’épilé sans poil animal, bien rond, bien lisse.
                           smiley
                           
                          « Petite poucette [bobo féminisé infantilisé] n’aura pas faim, ni soif, sans doute jamais mal, ni même peur de la guerre sous nos latitudes, et elle vivra très longtemps. »
                           
                          Michel Serre


                          • Jean Roque Jean Roque 18 juillet 2018 19:34

                             
                            HALAL = 10 MINUTE DE SOUFFRANCE
                             
                            BOOBALAND : 60% DE VIANDE HALAL

                            PARISTAN : 100% !!!

                            US : 2% DES VACHES NON TUÉES PAR UN MERLIN ÉLECTRIQUE

                             
                            Colonie oblige. Égorgement à vif par barbu, jusqu’à 10 minutes de souffrances (rapport INRA), les vaches pendues par une patte, contre le choc 10 fois supérieur à un 457 magnum du merlin électrique. L’animal est mort avant que l’influx nerveux de la douleur l’atteigne... Mais un gland remplacé se soumet à Allah et se masturbe sur la corrida souchienne...
                             
                            « Par kilo de viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes d’euros » pour barbu...
                             
                            http://www.youtube.com/watch?v=Qchz720x9ZU
                            https://youtu.be/2jPYZcInMf8
                            http//www.abattagerituel.com/pdf/Douleurs-animales-synthese-INRA.pdf
                            http://www.lepoint.fr/societe/halal-ce-que-nous-cachent-les-abattoirs-07-03-2012-1438746_23.php
                            https://www.notre-planete.info/actualites/2508-abattage-viande-Halal-Casher

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