EINS ! ZWEI ! DREI ! Nous irons au bois... VIER ! FUNF ! SECHS ! Cueillir des cerises...
L'Allemagne par-ci, l'Allemagne par-là, modèle à suivre ou partenaire incontournable ? Un enfarinage par une femme acculée ou les moyens pour arriver à tout prix d'être entendue ? DDV bien seul et désertion assurée de République Solidaire, la présidentielle est lancée... on savoure !
"Ce que je signe-là, je le ferai !" et vlan ! Hollande se fait enfariner au Parc des Expositions de la porte de Versailles lors de la table ronde sur le logement organisée par la Fondation Abbé Pierre ! Que du bonheur ! C'est toujours sain et salutaire de pouvoir encore tourner en dérision les hommes politiques, désolé pour ceux qui sont apitoyés ! En revanche, l'interpellation de Claire Seguin par le service d'ordre est tout simplement scandaleuse ! Je n'ai jamais vu un suspect (e) partir violemment ceinturé tête en bas et jambes en l'air ! Après la lecture de son blog, complexe de persécution ou pas, on est loin d'une personnalité "irresponsable" ou aliénée ! À suivre…
Les armes ne sont pas encore bien armées. Mélenchon cartonne sur tous les plateaux et prouve son grand talent d'humoriste, Eva Joly tente vainement de faire avaler sa voix guillotine, Bayrou nous joue son éternel retour programmé uniquement pour une présidentielle mais 16 millions d'incrédules ont regardé dimanche dernier Nicolas Sarkozy chez lui, à l'Elysée. Là, il a dévoilé ses mesures : hausse de la TVA et de la CSG, hausse qui a d'ailleurs eu lieu il y a plusieurs mois, relèvement de 30% des droits à construire sur les habitations, libération de terrains sans tenir compte, par exemple, de la loi Littoral, ce qui est vraiment incompréhensible ! Mais j'ai peut-être raté un élément… Il a sous-entendu, mais seulement sous-entendu, qu'il serait peut-être candidat, mais bon… ça aussi on s'en fiche complètement car sa candidature est depuis longtemps imprimée dans nos méninges.
L'inverse aurait été intéressant. Imaginez un jet de l'éponge de l'homme politique usé, en quête de zénitude, cocooner auprès de sa petite Giulia en parcourant le monde ennuyeux et sans adrénaline des bedonnants milliardaires blasés. Pas très logique avec le personnage.
En consultant le blog de Cécilia Attias, il est évident que la furtive ex-dame de France est sans rancune et plus que jamais en campagne pour lui. Je subodore quelques intérêts avec la boîte de son Richard adoré. Bref, elle attaque Dominique Paillé, auteur de "Panique à l'Elysée", le décrivant comme un "homme politique raté, sans aucun talent de romancier". Car il écrit sur l'hypothèse que Nicolas Sarkozy et François Hollande ne franchiraient pas le premier tour et que François Bayrou et Marine Le Pen "s'affronteraient alors au deuxième tour". Cécilia dit avoir "toute son admiration pour le grand homme positif et visionnaire" qu'est Nicolas Sarkozy, si vous voyez de quelles visions elle parle..., se plaint que "la fiction devient instrument politique" et que "ce manque de sérieux est un danger pour la démocratie". Là, on est d'accord avec elle, si fiction il y a, évidemment.
On assiste aussi à des naufrages plus réussis que d'autres. Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault, remplaçant de Dominique de Villepin à la tête de République Solidaire, qui, 'étrangement', retourne vers la soupe coagulée de l'UMP pour pouvoir s'assurer une réélection, a déposé une proposition de loi organique. Il estime que "la plupart des élus refusent tout parrainage en raison de la publication de la liste des signataires", ce qui est certainement une évidence car tous les candidats déclarés rament pour récolter les 500 signatures célestes. Il faut comprendre ces élus. Loups, lâches et calculateurs, d'accord ils le sont presque tous, mais ne vaut-il pas mieux cacher ses convictions qu'étaler au grand jour une sympathie qui pourrait plus tard se faire payer amèrement ? Eux, cette démocratie, ça fait longtemps qu'ils s'en méfient.
Le modèle allemand et surtout celui de Gerhard Schröder, relevant pourtant de 2003 à 2005 les graves difficultés économiques de l'Allemagne, ne semble pas être apprécié par les politologues français.
Pour Nicolas Sarkozy, faire campagne avec Angela et vice-versa est peut-être 'le' mauvais choix. Sa belle mécanique de bête politique paraît s'être enrayée bien sérieusement mais c'est peut-être le président qui s'exprime avant que la "bestiasse" ne fasse irruption officiellement, d'ici une quinzaine.
Tous les jours apportent une friandise de plus à savourer. Demain, j'espère, ce sera le tour de Marine Le Pen à se faire bombarder pourquoi pas d'œufs pourris. Avec tous ces mélanges, on arrivera bien à faire surgir une nouvelle ivraie
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