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Accueil du site > Tribune Libre > En France on a sans doute perdu le (notre) travail

En France on a sans doute perdu le (notre) travail

Selon nos concitoyens le travail resterait toujours pour eux une valeur fondamentale (fondatrice), le liant de la société et le manque d’emploi constituerait la plus grave menace à l'encontre de notre démocratie et de notre société.

Au delà de ces nobles et belles déclarations il faut peut être se demander si désormais nous n'avons pas fait fuir le travail en France, si à force de ponts, vacances, RTT, conflictualité et de charges sociales nous n'aurions pas rendu le travail hors de prix et inaccessible au plus grand nombre.

En préliminaire à cette tribune je souhaiterais dire que je ne considère pas les français comme un peuple de fainéants qui ne travailleraient pas parce qu'ils préfèreraient se la couler douce, exercer ce « droit à la paresse » qu'une figure du socialisme proclama au XIX ème siècle.

Non, de nombreux français, à commencer par les indépendants, les artisans, les professions libérales, travaillent beaucoup et très dur, pour parfois gagner bien moins que le SMIC (interrogez-vous sur ce que peut gagner un petit vendeur sur un marché après une matinée démarrée à 5 heures du matin, parfois juste 10 ou 20 euros, parfois rien du tout, une fois ses frais payés !)

Non, nos problèmes avec le travail sont plus anciens, ils sont sans doute nés dans l’après 68 et surtout la première crise de l’énergie des années 70.

Commençons par mai 1968

Ce mouvement était à la fois nécessaire : la société française était trop bien pensante, rigide et bloquée mais il entraîna une sorte de sauve-qui-peut politique et social qui fut à l'origne de notre goût pour la dette (on paie les salariés, on paie les fonctionnaires, on paie les retraites puis tout le social à crédit puisque la productivité en Occident ne permet plus d'augmenter le pouvoir d'achat).

Par ailleurs les « évènements » exercèrent une pression importante sur l’ensemble de la société de façon à accorder sans cesse de nouveaux « droits » aux travailleurs, de nouveaux congés, de nouveaux prélèvements sociaux sur le travail.

En gros les français dès les années 70 dirent aux hommes politiques : « accordez nous tout ce que nous voulons sinon nous faisons un malheur (sous-entendu nous votons communiste). »

Insensiblement donc après 68, puis à vitesse accélérée dans les années 80, le travail est devenu de plus en plus coûteux (les prélèvements sont désormais parmi les plus élevés au monde), conflictuel (le Code du Travail a triplé de volume en 30 ans) et artificiellement entretenu par un endettement croissant.

Critiquer la finance internationale (qui nous prête 500 millions tous les jours pour continuer à bien vivre), souhaiter que les entreprises françaises restent dans le pays (alors que 90 % de l’épargne française est investie hors des entreprises, sur des livrets, de l’immobilier ou en assurances vie), parler de décroissance (mais refuser de baisser les pensions et les rentes des fonctionnaires), tout cela ne contribue pas à notre renommée ni à la qualité de la marque France dans le monde. ;

Le monde est devenu un vaste village planétaire où les réputations sont très vite entamée

 Comme sur Ebay ou sur Internet, dans le monde actuel la réputation d’une entreprise, d’un pays, de ses habitants, donnent envie (ou non) de faire du commerce et des affaires avec lui.

La réputation des français n’est plus très bonne. Après les désastreuses guerres mondiales nous avions profité d’un positionnement original : la troisième voie, le non alignement plutôt que le ralliement au communisme (dont personne ne pouvait ignorer les crimes et les turpitudes depuis les procès de Moscou et le Stalinisme) ou l’alignement sur l’Otan et le camp américain. Ce non alignement nous donnait une certaine aura et légitimité auprès notamment des pays du tiers monde qui accédaient à l’indépendance.

Cette "grandeur" passée ne nous sert plus aujourd ‘hui, le monde a changé, il n’est plus bipolaire comme avant la chute du mur de Berlin, mais multipolaire. De plus la planète est passée de 2 milliards d’habitants dans les années 50 à 7 milliards aujourd’hui. 7 milliards de terriens dont plusieurs milliards sont affamés, veulent à tout prix manger et se développer (on les comprend) et qui grâce à Internet connaissent nos habitudes (les congés plus que le travail) et peuvent s’approprier ce qui faisait jadis notre force : la culture, l’éducation, l’organisation du travail et de la société.

Le travail productif est de plus en plus rare en France, si l’on prend le chiffre de 30 millions d’actifs, qu’on retire 5 millions de chômeurs, les 3 millions de travailleurs précaires (CDD, Intérimaires, saisonniers qui tiennent grâce aux subventions collectives) 50 % des fonctionnaires (on ne voit pas pourquoi nous devrions être 2 fois plus administrés que les allemands par exemple), les 500 000 élus locaux, les 7 à 8 millions de salariés d’associations subventionnées ou d’entreprises publiques non rentables (pensons à la SNCM !) les 12 millions de retraités, les 500 000 emplois aidés, les stagiaires et apprentis, les 15 millions de scolaires et d’étudiants….on voit bien que le travail productif (celui qui se vend sur des marchés concurrentiels) est très minoritaire aujourd’hui en France.

Il y a peut être 15 millions de travailleurs actifs et productifs en France pour 65 millions d’habitants (qui se soignent, mangent, se logent, se distraient tous les jours). 50 millions d’habitants doivent vivre du travail de 15 millions de très actifs, cela ne peut fonctionner durablement.

Une question mérite donc d’être posée (au-delà des réponses idéologiques qui ne sont que des faux semblants) : comment 25 % de la population (au mieux) peut-elle faire vivre 50 millions d’inactifs (ou de peu actifs) ?

La réponse est simple : en empruntant tous les mois pour compenser notre faible productivité (ceux qui prétendent que les travailleurs français ont une forte productivité ne prennent jamais en compte la totalité de la population, simplement ceux qui ont un travail)

Le paradoxe aujourd’hui est que 5 millions de chômeurs sont à la recherche d’emploi (sans doute pas plus de 50 % d’entre eux comme l’ont remarqué en 2012 des conseillers de pôle emploi) mais que de nombreux emplois ne trouvent pas preneur ou sont occupés par des étrangers faute de compétences ou de volonté d’occuper les vrais poste de travail disponible (songeons au BTP où dans certaines régions les français sont quasiment absents sur les chantiers, dans les hôpitaux où sans médecins et infirmières étrangers les services ne tourneraient pas, aux métiers des services à la personne où sans femmes africaines personne ne s’occuperait plus des personnes âgées.)

Encore une fois il ne s’agit pas de caricaturer, les français ne sont pas des gens fainéants qui souhaitent que les autres fassent le travail à leur place, mais mal (in)formés par une école nostalgique des temps industriels, victimes de la société de la consommation et des loisirs, ils n’ont pas toujours compris que le travail est et restera toujours un effort, une mise à disposition de son temps, de ses connaissances, de ses outils au service des autres.

Si tout le monde raisonne en terme de RTT, ponts, pré-retraite et congés divers et variés, il faut bien que le travail se fasse quelque part, les réponses que nous avons trouvées depuis 40 ans ne fonctionnent plus, elles s’appelaient :

  • Dettes sociale et financières
  • Importations massives
  • Diminution incessante du temps de travail, augmentation infinie des droits sociaux

Même si la finance internationale continue encore quelques années à nous prêter de l’argent pour entretenir cette illusion (elle a tout intérêt à ce que nous continuions encore quelques années à emprunter pour faire travailler d’autres pays qui produisent pour nous) qu’on pourrait travailler bien moins que les autres peuples de la terre tout en retirant des revenus conséquents (notre RMI est 10 fois supérieur au salaire d’un milliard d’hommes sur terre) même si donc l’illusion peut encore continuer quelques temps (tant que le continent de la dette restera en place, il y a 10 fois plus de richesses virtuelles qui tournent autour de la terre, de mains en mains, que de vraies richesses appuyées sur le travail et la production), cette bulle finira sans doute un jour ou l’autre par éclater (nous sommes déjà passés très près de l’effondrement du système financier en 2008).

Le système international est désormais très fragile et totalement interdépendant. La faillite d’une banque comme Lhemans brother en 2008 aurait pu précipiter la planète dans l’effondrement de tout son système financier, le FMI, la BCE et la Fed ont pu jouer les pompiers mais nous sommes à la merci de la prochaine crise, d’un effondrement d’une grande banque, d’un pays (la France peut être, comme l’a souligné récemment le Président).

A ce compte là il ne nous resterait que notre seul travail, nos ressources et notre environnement pour manger, nous soigner, nous loger..

Ceux qui prétendent le contraire sont en dehors de la sphère économique, dans une bulle idéologique (entretenue par la dette d’ailleurs) mais pas dans le monde réel.

Nous avons désormais le choix entre un atterrissage douloureux (gagner 2 fois moins, travailler 2 fois plus et mieux) ou attendre la chute finale en espérant encore quelques reports de nos échéances.


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45 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 12 mai 2014 10:19

    Tout ce que les salariés ont obtenu par les luttes, une poignée de privilégiés, parasites de la république à la solde du grand capital voudraient nous l’enlever par la loi, par leur loi ! L’on nous répète par exemple qu’il manque 20 milliards pour les retraites, pourtant l’argent existe :

    200 milliards d’euros : c’est le montant de la richesse créée par le travail, détournée chaque année des salaires vers les profits, depuis 30 ans.

    330 milliards d’euros : c’est le montant des richesses cumulées par les 500 plus grosses fortunes de France en 2013, en progression de 25 % par rapport à l’année 2012.

    40,9 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2012, en augmentation de 5 % par rapport à 2011.

    200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie.

    35 milliards d’euros  : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année aux patrons.

    80 milliards  : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion fiscale.

    10 milliards : ce sont les ressources en cotisations sociales aux horizons 2020 qui pourraient être atteintes en appliquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes (pour rappel les salaires des femmes sont inférieurs de 27% à ceux des hommes).

    Alors que les profits, notamment des grands groupes, explosent, que les fortunes les plus insolentes s’affichent, que les caisses du patronat sont pleines, il est indispensable d’exiger une autre répartition des richesses et d’imposer, par la mobilisation ou tout autre moyen un rapport de force afin de récupérer notre dû, car la bourgeoisie, le capital et le Medef ne nous feront aucun cadeau, et nous n’aurons que ce que nous prendrons .........

    voir : TROP DE « PONTS » AU MOI DE MAI ?



    • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 11:11

      Balivernes de privilégié hypocrite des régimes spéciaux.

      Les salariés n’ont rien obtenu par les luttes, seules des catégories sociales intouchables en situation de monopoles ont obtenu des privilèges catégoriels de plus sur le dos des autres.

      Gil retraité EDF aime que vous tous payez sa noble et extraordinaire retraite sur votre facture EDF, etre exonéré de cotisation sur votre dos, et dénoncer les vils capitalistes....Vous comprenez quelquefois qu’on s’intéresse des privilèges en droits sociaux. Collectiviste avec l’argent des autres, mais contre le droit social collectif. 
      En plus il n’a même jamais travaillé il jouait aux boules quand il était en délégation syndicale pendant toute sa carrière. 

      La CGT en son temps c’est opposé a la création des conventions collectives.

      Alors ça fait quoi d’être un privilégié des régimes spéciaux ?
      Alors ça fait quoi d’être un privilégié qui ne paye pas de cotisations chômage comme les autres ?
      Alors ça fait quoi d’être un privilégié qui part a la retraite plus tôt que les autres ?
      Alors ça fait quoi d’être un privilégié qui paye moins que les autres pour la santé ?
      Alors ça fait quoi de savoir que pour ses revenus la facture est envoyées aux générations suivantes ?

      Appeler des gains sur la collectivité, des acquis ! Les bolcheviques sont de bien sale mentalité.

    • 1871-paris 1871-paris 12 mai 2014 16:37

      Regardez-moi ce nantis des réseaux de grande école et autres système de copain qui se moque du monde.

      Sans tes copains tu aurais aucunes affaire et tu ramerais ta race pour avoir ton affaire acquise par le copinage internationale, alors quand des ouvriers ou salariés se liguent contre tes copains spoliant leur labeurs en jouant au système du casino de la bourse avec les tickets de Monopoly dividendes c’est vraiment du foutage de gueule générale.
      Que tu le veuille ou non le CNR a acquis les régimes spéciaux qui ne profitent pas qu’aux agent EDF !!! MENTEUR !!!
      Tu n’es qu’un mystificateur qui ment éperdument a longueur de post sur agora vox, a coups de stigmatisation des uns et des autres, un véritable pourri su système qui prône le chacun pour soi et le marches ou crèves, assume ton idéologie fascisante !

      Te lire est fatiguant tellement tu ments a longueur de posts !


    • 1871-paris 1871-paris 12 mai 2014 16:40

      haaa wouais vous la pratique vous la faite en douce avec vos medef, et autres reseaux de l’europe et consor, bande d’hypocrites vous croyez que vous allez magouillez longtemps comme ca dans notre dos !!! vos réunions au cercle montagine et autres sa fait des vagues pensez pas que tout ce passe dans les salons feutrés sans bruit, les personnes que vous payer a votre service raconte ensuite se dont ils ont été temoins !!! bande de naze qui jouez les hommes du peuple, imposteurs !


    • Le vengeur 12 mai 2014 18:24

      Spartacus le mal nommé, voir les actes et idéologies de son illustre homonyme.

      Spartacus donc, ment en confondant agents du service public et fonctionnaires, en mettant dans le même sac retraités, prolétaires, ouvriers, fonctionnaires...

      Spartacus ment et se contredit en réclamant un système de retraites entièrement privé et en se plaignant que nous payions la retraites des agents EDF sur notre facture d’électricité. Comment Spartacus pense que cela tournera si on privatise les retraites ? Qui payera, si ce n’est les clients des entreprises qui « offriront » une retraite à leurs salariés, et l’état quand les fonds de pension feront défaut ?

      Bref, Spartacus est une triple buse qui ne comprend décidément rien à rien.


    • babadjinew babadjinew 12 mai 2014 11:20

      Triste analyse primitive d’un suppôt du MEDEF......


      Dites moi ou ce trouve le versant ou ratio technologique dans votre esprit primaire et reptilien ?

      On sait aujourd’hui produire 1000 fois plus avec 100 fois moins de monde. Alors donnez nous SVP le mode d’emploi pour créer dans votre utopie passéiste et caduque 5 milliard d’emplois viable (Donc productif /marchant) condition since equa none pour mettre un terme aux dumping sociaux multiples !

      Le travail tel que vous le décrivez en en voie de disparition et c’est tant mieux, car il est plus que temps de savoir prendre le temps de réfléchir aux directions sociétales de notre devenir car nous SAVONS tous que la direction purement économique sans conscience nous entraîne vers le chaos, la guerre et l’eccocide !

      Wake Up !  

      • jaja jaja 12 mai 2014 11:27
        La journée de grève et de manifestations dans toute la Fonction Publique le 15 Mai va participer de la bataille pour le retrait du pacte de responsabilité
        et être une journée utile à toutes et à tous les salariés du privé

        Communiqué des Unions Départementales SUD des Hauts-de-Seine

        Trois bonnes raisons pour soutenir la grève du 15 Mai :

        L’augmentation générale des salaires, revendication fédératrice de tous les salariés : Gagner le déblocage des salaires dans le public, c’est permettre et faciliter leur augmentation dans le privé.

        Le prolongement du gel du point d’indice des fonctionnaires est d’ailleurs une conséquence directe du pacte de responsabilité que nous combattons.

        Le 15 Mai, les agents de la Fonction Publique, qu’ils soient de l’hôpital public, de l’Education Nationale, de la Poste, ou dans le Mairies, … qu’ils travaillent auprès des enfants dans les crèches, les écoles, les PMI, … ou auprès des malades, ou des personnes âgées dans les structures de soins, seront dans la grève pour exiger le dégel de leurs salaires, bloqués depuis 2010.

        C’est sûr, ce besoin d’augmenter les salaires se pose aussi avec force dans l’ensemble du salariat, privé inclus évidemment.

        Et le besoin de revaloriser les pensions de retraites tout comme les indemnités du chômage et les minimas sociaux est également une urgence sociale.

        Il est sûr aussi que le patronat trouve un encouragement à bloquer les salaires dans le secteur privé, ou à ne lâcher que des miettes, conforté par le gel des salaires pour les fonctionnaires !

        Avoir l’ambition de faire sauter ce verrou du blocage des salaires dans la Fonction Publique est donc une mesure de salubrité publique qu’il faut soutenir et plus que cela, aider à gagner en étant soi-même, dans sa profession ou son entreprise, dans l’action collective pour les revendications, ce jour-là le 15 Mai et les jours qui suivront.

        La défense des services publics : L’exigence revendicative de moyens en personnels supplémentaires embauchés sur des emplois stables est nécessaire à la qualité du service rendu aux usagers.

        Le 15 Mai, en revendiquant la fin des suppressions d’emplois et des créations d’emplois partout où cela est nécessaire, les fonctionnaires en grève défendent les intérêts de tous les usagers à bénéficier de services publics de qualité.

        Et cette exigence est posée partout, à l’école, à l’hôpital, dans la Justice et les Impôts (notamment pour combattre la fraude fiscale des grandes entreprises), etc. face à la dégradation des services rendus du fait des suppressions d’emplois, des sous-traitances, externalisations et privatisations.

        Gagner le recul de la précarité, la reconnaissance des qualifications et des déroulements de carrière dans le public, c’est-à-dire défendre le statut contre tous les projets d’inter ministérialité de Marylise Lebranchu, c’est du même coup permettre aux services publics de répondre aux nombreuses attentes des usagers qui veulent l’amélioration des services rendus.

        Construire des perspectives de grève interprofessionnelle nationale pour gagner le retrait du « pacte de responsabilité » :

        Inacceptable plan d’austérité qui veut frapper et pénaliser l’ensemble du monde du travail : privé et public, salariés, actifs, privés d‘emplois, jeunes et retraités, femmes et hommes.

        Les fonctionnaires, les retraités, mais aussi la Sécurité Sociale sont placés en première ligne de l’attaque gouvernementale au travers du pacte de responsabilité. Concernant la sécurité sociale c’est bien l’ensemble des assurés sociaux donc tous les salariés qui sont visés au travers de nouvelles économies drastiques sur la santé, et non pas les privilégiés du capital, gros actionnaires ou grand banquiers.

        Dans son discours de politique générale le 8 Avril et son intervention du 16, le nouveau Premier ministre, Manuel Valls confirme et amplifie la politique d’austérité menée : validation de l’inacceptable pacte de responsabilité, nouveaux et nombreux cadeaux à la minorité privilégiée du patronat, cadeaux payés par des amputations budgétaires massives de dépenses publiques pourtant utiles à tous : 18 milliards en moins pour l’Etat, 21 milliards sur la protection sociale dont 10 milliards en moins pour l’assurance maladie, 11 milliards en moins pour les collectivités territoriales !!

        Toutes ces restrictions budgétaires, si elles ne sont pas empêchées par la mobilisation du monde du travail, représenteront autant de coûts supplémentaires pour les usagers des services publics qui devront payer plus cher dans le privé les services supprimés et privatisés. Ou même être privés carrément de services qui ne seront plus rendus ou inaccessibles parce que trop onéreux.

        A cette dégradation d’ampleur dans la qualité du service rendu que nous promet le pacte de responsabilité, il faut ajouter les suppressions d’emplois dans le secteur privé induites par la diminution des dotations des collectivités territoriales ce qui entrainera une diminution des appels d’offre pour des marchés ouverts aux entreprises privés. Faut-il rappeler que 70% des investissements en France sont le fait des collectivités territoriales par le biais des marchés passés pour mettre en œuvre leurs projets de réalisation ?

        Prendre sa place dans l’action collective, dans la lutte revendicative : A partir du 15 Mai et après le 18 Mars et le 1er Mai, construire le « tous ensemble » pour aller vers la grève interprofessionnelle.

        Avec une participation plus importante que l’année dernière et une dimension unitaire renforcée, la manifestation du 1er Mai à laquelle les organisations syndicales CGT / FO / FSU et SOLIDAIRES avaient appelé, a donné le ton pour les mois de Mai et Juin : résolument revendicatif et combatif !

        Autour du 15 Mai, ce jour là, avant ou après, d’autres professions seront aussi en grève : les salariés d’EDF, ceux du nettoyage urbain et ceux de la métallurgie, les cheminot le 22 Mai, les retraités le 3 Juin, etc… L’indignation gronde dans tous les secteurs, elle pose bien évidemment la question de la grève interprofessionnelle pour tous les secteurs du public comme du privé.

        Que l’on soit salarié du public ou du privé, jeune étudiant ou retraité, au chômage ou en activité, cherchons à prendre notre place dans l’action collective pour toutes nos revendications. Faisons grandir nos solidarités de luttes revendicatives et renforçons l’action collective interprofessionnelle !

        Le monde du travail est placé en état de légitime défense ! Agissons ensemble !


        • alinea alinea 12 mai 2014 12:34

          Jaja, que votre enthousiasme est bon ! Personnellement, je ne crois plus aux réclamations, j’irai même jusqu’à dire qu’elles sont infantilisantes ; on réclame à son père, aux puissants, aux patrons ; non, je crois que, comme on le voit depuis un moment, toutes ces manifs et grèves tout le monde s’en fout, il est temps donc d’agir en montrant son pouvoir ; et montrer son pouvoir, c’est arrêter de faire tourner la machine ! Grève générale à durée indéterminée, mais surtout, surtout, plus jamais de manifestations de rues mais des réseaux sous-jacents pour organiser la survie ! N’offrir aux profiteurs aucune fragilité ; ne pas risquer sa peau et montrer à tous à qui l’on doit notre richesse, confisquée !!


        • bnosec bnosec 12 mai 2014 12:51

          Merci Jaja pour ce bon moment de poilade !


        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 15:26

          On aime la « solidarité » sauce coco !

          Alors ça fait quoi de parler de « solidarité » quand on est un privilégié des régimes spéciaux ?
          Alors ça fait quoi de parler de « solidarité » quand on ne paye pas de cotisations chômage comme les autres ?
          Alors ça fait quoi de parler de « solidarité » quand on part a la retraite plus tôt que les autres ?
          Alors ça fait quoi de parler de « solidarité » quand on paye moins que les autres pour la santé ?
          Alors ça fait quoi de parler de « solidarité » quand on sait que pour ses revenus la facture est envoyées aux générations suivantes ?

          Le zozo boilchévique du public qui fait subir par accaparation du social au détriment des malheureux vient nous faire croire que c’est pour le « privé » qu’il se battrait. 

          Gréves de corporatisme d’égoistes et hypocrites.
          Grève de nobles obligés de monopoles d’état. 
          Grève des intouchables. Grève qui pue l’indécence des profiteurs sociaux !
          Grève de bolchéviques arriérés. 

        • jaja jaja 12 mai 2014 15:40

          Je ne sais à qui tu parles le faux Spartacus mais je suis solidaire de cette grève bien que je n’ai jamais été fonctionnaire.... mais ouvrier notamment dans la métallurgie...
          L’assisté, le vrai c’est celui qui vit du travail des autres.... C’est le patron de droit divin, l’actionnaire capitaliste... C’est lui qu’il faut exproprier pour parvenir à l’égalité parfaite que tu fais semblant de réclamer...
          Tu ne dois pas connaître le montant des retraites des fonctionnaires de catégorie C qui pour beaucoup sont dans la galère après avoir eu un petit salaire toute leur vie ! Salaires d’aujourd’hui, primes comprises, entre 1250 et 1350 €... La grande vie quoi... donc retraites de misère assurées !

          La véritable égalité sociale entre toutes et tous ça veut dire l’égalité des revenus entre tous les membres de la société. Il m’étonnerait que ta conception de l’égalité aille jusque là ! Comme moi je la veux !


        • 1871-paris 1871-paris 12 mai 2014 16:50

          Crasus et son argument unique des « privilégié » quel naze, hé du chmole la retraitre francaise c’est un privilège Francais, tu la pas vu !!!


        • 1871-paris 1871-paris 12 mai 2014 16:52

          la stigmatisation de Crasus a faire croire que la merde en france est du qu’au fonctionnaire, ce blaireau !!!

          redonnes nous les dividendes du CAC 40 qu’on investissent dans l’outil insdustriel et non dans les piscines et autre villa ou yacht de bolloré et bouygues levis etc...


        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 17:36

          Privilège 1 Catégorie A : décote plus favorable

          La retraite à taux plein des fonctionnaires de la catégorie A nécessite la même durée de cotisation que le salarié du privé et doit justifier comme le salarié privé de 165 trimestres cotisés, par contre la décote est calculée de manière inéquitable en cas de manquement de trimestres.

          Pour les fonctionnaires catégorie A, 0% pour ceux né en1946, à 0,625% pour ceux nés en1950, 1% pour la ceux nés en 1953 et 1,25% pour ceux nés après 1955. Pour les salariés du privé, la décote est en sens inverse. 2,5% pour ceux nés en1944, 1,625% pour ceux nés en 1950 et 1,25% pour ceux nés à partir de 1953.

           

          Privilège 2 Catégorie A : durée de cotisation moins importante pour le taux plein.

          Un fonctionnaire catégorie A bénéficie automatiquement du taux plein à 65 ans et 4 mois.

          Un salarié du privé doit à la fois disposer de 165 trimestres et cotiser 66 ans et 7 mois pour bénéficier automatiquement du taux plein.

           

          Privilège 3 Catégorie A : à décote faite à l’envers, durée de cotisation moins importante.

          Si vous vous rappelez le privilège différencié N°1, la décote se fait en pourcentage à l’inverse de la logique pour les fonctionnaires de catégorie A. La décote retenue pour le calcul de la décote est donc plus favorable entre le nombre de trimestres manquants pour atteindre celui requis pour le taux plein à l’âge du taux plein 65 ans et 4 mois à l’inverse du salarié du privé à 66 ans et 7 mois.

           

          Privilège 4 Catégorie A : la surcote n’est pas au même age pivot.

          Le fonctionnaire a bénéficie plus jeune de la décote et une surcote plus jeune. Ainsi lorsqu’à 63 ans un fonctionnaire passe en surcote, le salarié du privé est en décote. Il est prévu a terme une égalité, mais qu’a partir de la génération né en 58.

           

          Privilège 5 : une pénibilité exagérément trop large et étendue.

          Un prof, une auxiliaire de puériculture, un technicien, un ingénieur public ou un balayeur municipal aurait des fatigues exceptionnelles par rapport à un prof du privé, une nounou privée un technicien privé ou un ingénieur privé ? Plus qu’un couvreur, un maçon du privé ?

          Si les fonctionnaires sont considérés d’office en catégorie B et concerne la majorité des fonctionnaires, la pénibilité des salariés du privé est encadrée de façon très précise (par décrets ou arrêtés) à partir d’une définition objective des critères de risques ou de pénibilité et des durées d’exposition. Ce n’est pas la porte ouverte à n’importe qui. C’est extrêmement sélectif. 

           

          Privilège 6 Catégorie B : age légal de départ 5 ans plus jeune.

          L’âge légal d’ouverture des droits est de 55 à 57 ans, soit un avantage par rapport aux salariés du privé de carrément 5 ans.

          Privilège 7 Catégorie B : la limite d’age légal, permettent de partir encore plus jeune.

          Dans la catégorie A on trouve déjà beaucoup de privilèges, mais la catégorie B en aligne encore plus. Vous pouvez ajouter 5 ans de mieux a tous les avantages de la catégorie A. Le calendrier d’évolution de l’âge légal, de l’âge limite d’activité, de l’âge pivot et de l’augmentation de la décote tous décalé de 5 ans.

          Exemple : un fonctionnaire de catégorie B né en 1957. Il peut liquider sa retraite à 55 ans et 9 mois contre 62 ans pour un salarié du privé : six ans et trois mois plus tôt  ! Mais, s’il ne compte que 145 trimestres et qu’il liquide sa retraite à 55 ans et 9 mois, sa décote devrait être de 20 trimestres (chiffre maximum). Mais l’âge d’annulation de la décote est 59 ans : par rapport à cet âge, il ne lui manque que 13 trimestres. Il ne subira donc qu’une décote de 13% sur une pension égale à 75% de son dernier traitement indiciaire et percevra plus qu’un salarié de son âge ayant liquidé sa retraite à 62 ans et ayant validé 167 trimestres !

          En cas d’insuffisance encore plus importante de trimestres validés, ce même fonctionnaire accédera automatiquement à la retraite à taux plein à compter de 59 ans… le salarié du privé à 67 ans ! Soit 7 ans de privilèges en plus.



        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 17:37

          Privilège 8  : une retraite par taxation.

          La répartition implique que les ressources des cotisants assurent les ressources des pensionnés. Les pensions des retraités de l’état sont prélevées directement sur le budget de l’état. L’état ne dépose pas sa part patronale dans un organisme dédié, chargé de gérer les retraites, mais assure le paiement des retraites directement avec les ressources de l’impôt. Il ne dépose pas sa part patronale dans un fond cantonné chargé de gérer les retraites.

           

          Privilège 9  : une charge à vie pour les contribuables.

          Le fonctionnaire à la particularité de n’avoir dans sa vie qu’un seul partenaire, l’état, le contribuable. A la fois avant et après sa retraite. Qu’il soit actif ou à la retraite, il reste à charge du contribuable payeur. Le salarié du privé, lui dépend de son employeur jusque sa retraite. Arrivé en retraite, ses ressources dépendent d’une caisse de retraite. De la même manière, quand il arrive à la retraite, son employeur a déjà payé et se trouve libéré de son salarié, que le salarié retraité bénéficie d’un courte ou longue retraite.

           

          Privilège 10 La pension en pourcentage bien plus importante.

          La pension d’un fonctionnaire A ou B est égale à 75% du dernier traitement indiciaire brut non plafonné.

          Il s’agit du traitement indiciaire brut du dernier emploi, grade, classe et échelon effectivement détenus depuis six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite.

          Pour les salariés du privé, la pension est égale est à 50% du salaire annuel moyen limité au plafond de Sécurité Sociale, calculé sur les 25 meilleures années.

           

          Privilège 11 les pensions ne sont pas limités aux plafonds de la sécu.

          Pour les fonctionnaires, le revenu sera égal a 75% du dernier traitement. Il est quasiment impossible qu’un salarié du privé puisse obtenir un tel revenu à la retraite. Jamais aucun retraité du privé n’atteint ce taux. Comment le pourrait-il avec un régime de base qui ne lui assure que 45% de la part de son salaire inférieure au plafond de la Sécurité Sociale ?

          Même avec les retraites complémentaires des salariés du privé ARRCO et AGIRC, le taux de remplacement d’un non cadre est aujourd’hui de l’ordre de 60 % si son salaire moyen a toujours été inférieur au plafond de Sécurité Sociale.

          Un cadre « moyen » dont le salaire passerait progressivement et linéairement de 1 plafond sécu à 37.032 € en début de carrière à 2 plafond sécu, 74.064 € atteint cinq à dix ans avant de liquider sa retraite, aurait un taux de remplacement de l’ordre de 45% à 50 %.

           

          Privilège 12 Une retraite qui ne correspond en rien a la carrière réelle.

          Le retraite du fonctionnaire est calculée sur une base de la rémunération des 6 derniers mois. Dans la fonction publique le grade détermine le salaire, pas la fonction exercée. Par exemple en France il est versé plus de retraites de préfets qu’il n’y a jamais eu de préfets en France…



        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 17:42

          Privilège 13 Coup du chapeau, entre 9 et 75% de pensions manipulées.

          Le « coup du chapeau », dans le ministère de l’économie et des finances, 24% des fonctionnaires changent de grade dans la dernière année, mais à l’intérieur de cette statistique, 75% des haut fonctionnaires de ce même ministère sont sont « gradés » pendant cette période. Mais les autres ministères ne sont pas en reste, Augmentation de grade dans le ministère des anciens combattants 50% des fonctionnaires, la poste 40%, l’intérieur 33%, la défense 30%, l’aviation civile 23% comme à la recherche publique, l’équipement et le logement, 15%, la justice 14% et l’éducation nationale 9%.

          Cette fraude ou manipulation entrée dans les mœurs, tolérée semble être d’un faible coût pour l’administration qui l’octroie, pour quelques mois, une augmentation de salaire indiciaire, mais génère une terrible charge sur la société par une amplification de la pension qui sera versée pendant des dizaines d’années, une spoliation scandaleuse des contribuables français.

           

          Privilège 14 Une référence 6 mois ne fait pas une référence 25 meilleures années.

          Pour le fonctionnaire, sa pension de retraite sera calculée sur la moyenne des 6 derniers mois, pour le salarié du privé sur la moyenne des 25 meilleures années. Vous imaginez bien que le salaire d’il y a 40 ans a besoin d’être revalorisé pour entrer dans le calcul de la moyenne des 25 meilleures années. Les coefficients d’indexation utilisés pour revaloriser les cotisations constituent un terrible désavantage et pour le salarié du privé une « pénalité cachée ».

          Pour vous en convaincre, sous Baladur, le passage de la référence des 10 à 25 meilleures années a engendré des baisses de pension énormes. Il a été démontré qu’un éternel Smicard, après le passage de 10 à 25 se retrouve avec une retraite pénalisée de 15% en moins. Preuve que les coefficients de revalorisation ne sont pas neutre dans le calcul des pensions de retraités du privé.

           

          Privilège 15 Pour certain, les années d’écoles sont comptées.

          Pour les instituteurs fonctionnaires, le temps passé à l’école normale à partir de l’âge de 18 ans est considéré comme une durée de service effectif. Un privilège qui permettra a ses bénéficiaires de partir plus jeune que les autres à la retraite.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 17:43

          Privilège 16 * Des « bonifications » à gogo. 25ans = 30 ans.

          Les possibilités bonifications sont nombreuses et la liste suivante n’est que l’émergence d’un iceberg caché.

          Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pénitentiaire, des douanes, de la navigation aérienne des militaires se voient crédités de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectué que 25…Il peuvent donc gagner par rapport à tous les autres gagner 5 années de travail en moins pour obtenir leur retraite.

           

          Privilège 16 ** La suite des « bonifications » à gogo. 6 ans = 8 ans.

          Les fonctionnaires ont cette incroyable possibilité de pouvoir bénéficier du privilège d’aligner des « bonifications », des années offertes de cotisations qui constituent chacune une niche sociale scandaleuse.

          6 ans = 8 ans pour le service hors Europe. Sympa les voyages ? Meilleurs revenus et plus jeune à la retraite.

           

          Privilège 16 *** La suite des « bonifications » à gogo. 1an = 3ans.

          Pour les militaires, les périodes accomplies à bord d’un bateau et/ou les opérations extérieures donnent des bonifications. La valeur de la bonification varie en fonction de l’opération extérieure. 1 an =3 ans ou 1 an = 2 ans ou 1 an =18 mois.

           

          Privilège 16**** La suite des « bonifications » à gogo. 75% =80%.

          Les bonifications pour services aériens ou sous-marins commandés en plus des conséquences sur la durée, permettent de faire passer le coefficient de la pension de 75 à 80% après un super coup de chapeau bien entendu.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 17:43

          Privilège 17 Les rémunérations qui ne sont pas soumises à cotisation sociales.

          Une part importante des ressources financières des fonctionnaires ne son pas soumises à des cotisations sociales. Supplément familial de traitement, indemnité de résidence, indemnités de fonctions, heures supplémentaires, indemnités de qualification acquises, avantages en nature, etc. Pas plus de cotisations sur l’intéressement, les indemnités de jury, les indemnités de garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa), les primes de vie chère (40%) et d’indexation (13,8%) propres à l’outre-mer, et les astreintes versées mensuellement à certains agents,

          Les primes elles sont néanmoins soumises à des ersatz de cotisations depuis 2003. la RAFP.

          On imagine à cette lecture à la Prévert que le commercial privé ou le technicien privé qui se voit ajouter des charges sur son salaire en fin de mois pour la voiture de service n’en revient pas. Le patron de PME persécuté par les URSSAF pour le moindre avantage en nature de quelques dizaines d’euros non soumis à cotisations sociales doit être éberlué.

          Le président Hollande a fiscalisé à 20 % l’épargne salariale versés par l’employeur sur un compte dédié, on est surpris qu’aucun journaliste n’a posé la question de réciprocité aux fonctionnaires pouvant bénéficier de l’intéressement.

           

          Privilège 18 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas la CSG.

          Les primes des fonctionnaires doivent désormais cotiser au régime de la Retraite Additionnelle des Fonctionnaires la RAFP depuis 2003. Il est donc complètement faux et ubuesque d’affirmer que pour les fonctionnaires les primes ne sont pas prises en compte. Cette seconde retraite complémentaire sur les primes vient donc en complément de la retraite des fonctionnaires.

          Le taux de cotisation de la RAFP est de 10 % du montant de l’assiette : 5% sont à la charge du fonctionnaire et 5% sont à la charge de l’employeur donc des contribuables. Ces cotisations ne supportent pas la CSG, et sont limitées à une assiette de 20 % du traitement indiciaire brut annuel. La cotisation à la charge des fonctionnaires est déductible de leurs revenus. Si vous travaillez dans le privé, on imagine quel plaisir vous auriez a disposer de primes qui ne supportent pas de CSG et du pouvoir d’achat que vous aimeriez en tirer en plus.

           

          Privilège 19 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas plus les autres charges.

          Les cotisations encaissées par le RAFP en 2011 s’élèvent à 1,7 milliards d’euros, soit une charge pour les contribuables de 850.000 millions d’euros. Compte tenu du taux de cotisation de 10 %, et du plafonnement indiciaire c’est donc 25 milliards de primes versées aux fonctionnaires qui ont échappés aux autres cotisations sociales. Avec les déficits cumulés de la sécu, cherchez l’erreur, ou cherchez plutôt le clientélisme !

           

          Privilège 20 Une assurance retraite privée interdite … au privé sans frais financiers.

          Les agents de l’État et des collectivités locales et assimilés, âgés de 70 ans au plus ». Les personnels civils et militaires de l’État, des régions, des départements, des communes, des établissements publics à caractère administratif, industriel ou commercial peuvent s’affilier à titre personnel à la Prefon. Les anciens agents, les fonctionnaires hors cadre ou détachés et les conjoints des affiliés peuvent aussi s’affilier à la Préfon, une assurance vie qui sort des intérêts supérieurs a pratiquement tous les rendements des assurances vie des banques Françaises, en plus sans frais financier. Dans le privé une assurance vie sans frais est inconnue.

           

          Privilège 21 La Prefon est déductible des impôts.

          L’assurance retraite privée du public, la Prefon est nette d’impôts pour les fonctionnaires souscripteurs, là ou les Français du privé bénéficient d’une déduction d’impôts qu’a hauteur de 50% pour leurs assurances vie « avec frais financiers ». 


        • jaja jaja 12 mai 2014 17:51

          « Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pénitentiaire, des douanes, de la navigation aérienne des militaires se voient crédités de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectué que 25… »

          C’est pas ceux là qu’on verra dans la rue le 15 mai... Flics et armée ne sont que les milices du capital sans lesquels les patrons comme toi seraient expropriés depuis bien longtemps...


        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 17:52

          Alors ça fait quoi de se mentir et vivre dans l’hypocrisie, le mensonge et le déni ?


        • jaja jaja 12 mai 2014 18:15

          Quel déni ? quel mensonge..depuis mes 18 ans ma devise c’est : « A bas l’armée, les flics et les patrons »... je ne m’en suis jamais caché nulle part..... Mais je ne confonds pas la fonction publique avec les forces de répression et d’agression impérialiste du système capitaliste....

          Et je serai dans la rue le 15 mai pour soutenir les justes exigences des fonctionnaires...


        • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mai 2014 18:37

          Comme chacun peut le constater les privilèges en droits sociaux ne peuvent être justifiés par les ayants droits. 

          A chaque fois une logorrhée de débilisme insipide sur les capitalistes et autres chimères gauchistes qui cache une pauvreté d’arguments factuels.

          Comment pourrait il en être autrement ?
          L’immoralité de leurs privilèges reste injustifiable ....


        • Robert GIL ROBERT GIL 13 mai 2014 08:50

          sparagus c’est comme goebbels, il croit qu’a force de dire des mensonges ils vont devenir verité !

          la seule verité c’est que le secteur privé coute de plus en plus cher aux depenses publiques, mais que ce ne sont pas les salariés qui en profitent mais seulement les actionaires et les grands patrons .... le budget consacré aux aides et subventions du privé est superieur a ce que nous coutent les services publics ;

          Au lieu de donner a nouveau 50 milliards aux entreprise privés en esperant qu’elle crée 150 000b emplois, il faut savoir qu’embaucher un million de fonctionnaires ne nous aurait couté que 30 milliards !!!!


        • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mai 2014 10:52

          Cher Gil en plus d’être un profiteur du social t’es un nul en économie.

          L’argent du secteur public ne sortant pas de nulle part, mais des impôts. Les inactifs, les retraités, les chômeurs, les enfants, les salariés des secteurs protégés sont a charge du secteur privé, pas l’inverse.

          Le social ne profite qu’aux mêmes, les fonctionnaires et services publics.
          Assurance chomage, ils ne payent pas
          Assurance retraite, la leur est « spéciale »
          Assurance santé, pas de carence, et moins de cotisations.

          Maintenant appeler « subvention » ou « cadeaux » l’argent que l’état ne prend pas, c’est comme le voleur qui rendrait 5% du butin.
          Que l’état est généreux avec les entreprises et leur argent !


        • Robert GIL ROBERT GIL 13 mai 2014 19:40

          sparagus, la verité c’est la verité et ce n’est pas parceque tu la baffoue qu’elle va se permutter en un de tes mensonges. Je n’y peut rien si le secteur privé coute de plus en plus cher et qu’un tas de parasite en profite...mais ça ne sert a rien de le nier !


        • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mai 2014 21:30

          Mais non Gil toi et tes potes coûtent plus aux Français. 

          T’as jamais payé le chômage chez EDF, ta retraite est « spéciale », tes cotisations n’ont jamais égalé celle d’un salarié du privé, ton électricité est payé par les autres et t’es parti trop tôt.

          Comme délégué syndiqué bolchevique, t’as jamais travaillé, t’étais toujours en disponibilité pour le syndicat, sur la place à jouer à la pétanque.

          Ta vie n’a été que servitude, tu n’as jamais rien créé alors tu es un frustré et jaloux des entrepreneurs qui socialement permettent de donner du travail, rendre les gens autonomes et sans la dépendance à l’état. T’es jaloux de leur liberté.

          Ton idéal c’est la frustration comme tous les Bolchéviques. Vouloir mettre en dépendance les autres, principalement les plus libres, eux en qui tu vois ton incapacité a ne rien être capable de créer par toi même.

          Alors tu te persuade de ta frustration, que ceux qui sont libres et te font honte ne le sont pas par eux même mais par des situations. Tu te persuade qu’ils te devraient beaucoup à toi et ta corporation à l’état comme toi, tellement tu as besoin de reconnaissance sociale de ne jamais avoir été libre ni avoir eu la capacité ou le courage de la prendre.

        • Txotxock Txotxock 12 mai 2014 12:58

          « Selon nos concitoyens le travail resterait toujours pour eux une valeur fondamentale (fondatrice), »

          Ah, l’attachement de l’esclave à ses chaînes…


          • alinea alinea 12 mai 2014 13:26

            Je viens sans doute d’une autre planète !! mais je n’ai pas saisi où vous voulez en venir ? Serait-il question de nous mettre tous au boulot, cinq heures par semaine à un euro cinquante de l’heure, comme en Allemagne ou bien de nous faire bosser comme les Bengladi ?
            Et je n’ai pas bien suivi non plus cette histoire de « réputation » ? Aux yeux de qui ?


            • Yurf_coco Yurf_coco 12 mai 2014 13:50

              La théorie de la catégorie de français « qui travail » et les autres... Déjà comme si une personne faisait le choix de cumuler les CDD depuis 10 ans.

              C’est une analyse à la louche où les informations sont prisent par-ci par-là avec une soustraction encore à la louche, tout ça en fait juste pour illustrer LE propos de l’article : Il y a trop de fainéant en France. 

              Et ce propos contrairement a ce qui a été dit n’est pas du tout économique mais bien idéologique. Il n’y a rien économiquement dans cet article. Je ne suis pas économiste mais vous non plus car présumer que l’équilibre économique n’est basé que sur les seules salariés du privé d’un pays, c’est passer à côté de la compréhension du fonctionnement d’une société.

              Ne pas considérer les fonctionnaires ou les intérimaire (créer par les entreprises elles mêmes) comme nécessaire, c’est juste absurde. C’est un non sens. 



              • Robert GIL ROBERT GIL 12 mai 2014 14:42

                a tout les haineux, et les menteurs qui propagent la pensée dominante, voici une petite vidéo pour remettre les choses à leur place...

                voir : LES VRAIS ASSISTES…


                • Tzecoatl Claude Simon 12 mai 2014 15:26

                  Félicitations à l’auteur pour ce cours de destruction économique par la destruction de la demande.


                  • Robert GIL ROBERT GIL 12 mai 2014 16:12

                    l’aberration de notre système :

                    "Le pacte de responsabilité devraient créer un demi million d’emplois, promet le gouvernement, grâce aux mesures avantageant les entreprises. Celles-ci coûteront 30 milliards d’euros à la collectivité, soit 60 000 euros par emploi créé !" Sachant qu’une embauche au salaire médian – 1700 € nets pour le salarié – coûte à l’employeur entre 35 000 et 40 000 euros par an. La dépense sera donc largement couverte par la collectivité et l’entreprise fera même du benefice...chercher l’erreur !

                    Nos chers capitalistes veulent detruirent les services publics mais ne trouvent rien a redire que l’etat paye leur employés ! Il est urgent de se débarrasser de tous ces charlots, politique compris.

                    Voir : LES RICHES SONT INUTILES…


                    • 1871-paris 1871-paris 12 mai 2014 16:21

                      Vous vous complaisez dans votre statut d’élite, et ne prenez pas le recul pour mettre a l épreuve des faits vos manière de raisonné, vous êtes un coincé intellectuel du système, le pur produit du système scolaire français privée vampirisé par les ploutocrates de l’économie national, vivant sur les réseaux et par les réseaux des grandes écoles et autres système de caste sectaire, ignorant les problème de la moyenne générale des citoyens de ce pays !
                      Avec vos formules toutes faites qui depuis 35ans de libéralisme rampant ont mainte et mainte fois démontré ici et ailleurs dans d’autre pays non seulement leur inefficacité pour l’ensemble des individus, mais leur aspect néfaste, ainsi que leur coté fascisant quant à l’ignorance du sort de ceux qui ne peuvent « participé à la grande compétition des winner des grandes écoles » !
                      Remettez-vous en question, vous vivez dans un ensemble homogène et non seulement entre vous, c’est cette manière d’aborder le prisme social qui fait de votre vision une vision fascisante !
                      Premièrement VOTRE vision du travail, opposé au temps libre et non a la PARESSE comme vous stigmatisé ce temps non lucratif dans vos cercles de pensé ! le travail pour vous est épanouissement, dépassement, etc, mais pensez-vous réellement que pour une personne qui je le répète n’a fait aucune grande écoles, élites de notre société cela soit de même !?!? Évidemment non, et vous allez me sortir votre vendeur sur les marchés ou le maçons entrepreneur etc, toutes ces petites professions de votre point de vue comme vous les montré pour cautionner votre logique (les petites gens aussi peuvent) mais poussez votre raisonnement, a votre avis pour quelle raison la plus part de ces gens ce mettent a leur compte !?!? Et bien pour une simple raison, ils n’en peuvent plus généralement de supporter de TRAVAILLER pour une autre, le supporter, le faire vivre sur sa sueur, et bien pour la plus part cela est insupportable !!! Et vous voudriez éluder cela en nous ressortant le « le travail c’est la santé … » arrêtez la music on est plus des enfants !!! Le ton paternaliste pétainiste ça va 30 secondes !
                      Si la majorité des gens pratique le black, ou préfèrent bosser a leur comptes quitte a être moins bien payé, c’est pour avoir l’indépendance du PATRON en premier lieu ! après si la réussite pointe son nez tant mieux diront-ils.

                      Mais la tel un collabo de la dernière guerre vous servez la soupe a un patronat ploutocrate en remettant une couche sur le couvert de l’établissement du consentement générale des classes modeste a leur sort de résigner au travail et la production de richesse pour autrui !
                      Oui les français travaillent, oui ils veulent avoir la liberté de choisir ce mode de travail et surtout d’en profiter intégralement de la richesse produite, et non de faire vivre des Levis, Peugeot, ghosn Bouygues etc…

                      Puis le chapitre sur les charge, ou plus correctement nommé salaire différé commence à sentir de plus en plus la rance !

                      et le paragraphe sur notre gout de la « dette » est immonde de sous entendu !!! avant 1973 c’est sur nous etions d’horrible comptable incapable de gerer notre bourse, heuuuureuuusement les marchés financier privés sont venu a notre secour pour nos preter gracieusement monnaie et credit, quelle chance nous avons !!!

                      vous le faite exprès autant de mauvaise fois !?!?


                      • Artnar 12 mai 2014 17:32

                        Le travail c’est la santé, ne rien faire c’est la conserver smiley

                        Plus sérieusement je ne peut que plussoyer votre commentaire

                        Pour ceux qui font une fixette sur les régimes spéciaux, c’est vrai vous vous avez raison, faisons un autodafé des fonctionnaires et consorts, ils ne sont qu’assistés nuisibles suçant notre moelle, Vous ne seriez pas bassement jaloux ? Je tiens à vous signaler que leurs horibles salaires, ils le dépensent en logement, nourriture, impôts locaux et fonciers font vivre les infirmières et médecins,....
                        Combien ca couterait réellement alors de les faire disparaitre ?

                        A vous lire on pourrait croire que vous vivez pour travailler. Moi c’est plutôt l’inverse


                      • Artnar 12 mai 2014 17:38

                        Ah oui avant de me traiter de gaucho , sachez que mon idéologie est plus proche de l’UDI MODEM UMP car je pense que ce sont les individus qui font une meilleure société et non l’inverse.

                        Je pense que nous aurons besoin des fonctionnaires et des aides sociales et tout ce qui va avec tant que le capitalisme s’asociera avec cupidité et domination.


                      • sylvie 18 mai 2014 19:27

                        « Combien ca couterait réellement alors de les faire disparaitre ? » simple suivre l’actualité, tous passage à un contra type PPP coute bien plus que ce qu’il y avait avant, vérifiable sur tous les PPP


                      • foufouille foufouille 12 mai 2014 16:39

                        "interrogez-vous sur ce que peut gagner un petit vendeur sur un marché après une matinée démarrée à 5 heures du matin, parfois juste 10 ou 20 euros, parfois rien du tout, une fois ses frais payés !"

                        il est hyper nul ton vendeur qui vend de la merde. faut qu’il fasse apprenti ou bosse dans le BTP pour 3€ comme toi.
                        non ? ton salaire de nazillon est pas plutôt en K€ ?


                        • philoxera philoxera 12 mai 2014 18:22

                          Ca ne m’arrive pas souvent mais je dois dire que cet article me donne des envies de meurtre(s)


                          • foufouille foufouille 12 mai 2014 20:59

                            sur le JT de TF1, ce midi, on a eu une rediffusion du rêve de cozin : 3 trois vieux de 70 ans et + qui travaillent sans prendre de vacances


                            • bnosec bnosec 13 mai 2014 14:35

                              L’avatar de Jaja est déjà drôle, mais celui de 1871-paris, surtout associé à son pseudo, est vraiment hilarant.
                              Continuez à nous divertir. Vraiment.


                              • jaja jaja 13 mai 2014 14:49

                                Salut bnosec des aigreurs d’estomac... ? smiley


                              • bnosec bnosec 13 mai 2014 15:47

                                Il est vrai que j’en ai parfois mal au ventre tellement vous êtes drôle !


                              • jaja jaja 13 mai 2014 16:01

                                Bon continuez à vous bidonner...mais contrôlez vos sphincters vous sentez vraiment très mauvais smiley

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