Encore des notes du baccalauréat contestées par des parents d’élèves...
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Après La Ferté Bernard dans la Sarthe, où des parents avaient contesté les résultats de l'épreuve anticipée de français, cette fois c'est à Toulouse que des notes du baccalauréat sont remises en question.
Presque 20% des élèves de1ère S de l'académie ont obtenu moins de 6/20 à l'épreuve anticipée d'histoire-géographie, annonce La Dépêche. Les parents se sont aussitôt inquiétés et ont mis en évidence la sévérité des correcteurs : "Avec un coefficient 3, cela va pénaliser de nombreux élèves pour l'obtention du bac, à cause d'une réforme qui n'aura duré qu'un an !" affirment-ils, dans le quotidien régional.
On peut voir là les effets pervers d'une réforme improvisée, mal adaptée, initiée par le gouvernement de N. Sarkozy, les élèves de première scientifique ont passé, pour la première fois, cette année l'épreuve anticipée d'histoire-géographie. Cette nouvelle disposition controversée du précédent gouvernement avait fait d'ailleurs l'objet d'une pétition des professeurs qui avait circulé pour demander l'abrogation de cette mesure.
Avant la réforme de 2010, les lycéens de la section S avaient deux heures trente d'histoire en première, ainsi qu'en terminale. Depuis la rentrée 2011, les élèves de première ont vu passer cet enseignement à quatre heures d'histoire et ont inauguré donc une épreuve anticipée, comme pour le français, en juin. Cette réforme avait tendance à condenser le programme de deux années en une seule... Les professeurs d'histoire conscients de la difficulté avaient à juste titre contesté ces nouvelles mesures..
Ainsi, si les professeurs ont dû se conformer à des règles précises de notation, on peut se demander s'il était vraiment opportun d'improviser une telle réforme qui, au final, en arrive à pénaliser les élèves...
L'improvisation, le souci de faire des économies en matière d'éducation ont été des erreurs dont les élèves sont apparemment les victimes... Le travail des professeurs qui ont dû faire face à ces changements n'a pas été non plus facilité... d'autant que les programmes avaient été modifiés privilégiant une démarche thématique plutôt que chronologique, source de confusions pour les élèves...
Fort heureusement, Vincent Peillon, nouveau ministre de l'Education nationale, a annoncé que cet enseignement devrait être rétabli à la rentrée 2013 en terminale S. Les élèves pourront de nouveau passer cette épreuve en classe de terminale en 2013 /2014.
Décidément ,le baccalauréat et ses épreuves sont de plus en plus sujets à controverse... Il faudrait, en tous cas, pour supprimer les polémiques, éviter d'improviser des réformes hasardeuses menées sans véritable concertation, ni réflexion. De telles modifications ne peuvent s'effectuer que dans la discussion, l'échange, la communication entre tous les acteurs concernés : professeurs, parents d'élèves, ministère de l'éducation...
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