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Accueil du site > Tribune Libre > « Energies renouvelables : le solaire, un espoir en ligne de mire (...)

« Energies renouvelables : le solaire, un espoir en ligne de mire »

Les énergies sont au cœur des débats pour tout pays qui aspire à un développement durable et raisonné. Mais, néanmoins, dans le panel d’options qui se présentent, certaines sont plus attractives et engageantes que d’autres. Une énergie comme le nucléaire est coûteuse en terme d’infrastructures et reste encore inaccessible pour bon nombre d’Etats. Celui-ci suppose une stabilité politique et une « modération » dirigeante excluant de ce fait l’octroi du nucléaire civil à tout régime menaçant au niveau global ou régional. Chacun verra l’inopportunité de laisser le nucléaire civil à la portée de régimes religieux extrémistes proférant des harangues belliqueuses. D’autres énergies sont polluantes, on pensera notamment à celles issues de la pétrochimie avec des combustibles fossiles et des centrales thermiques tristement célèbres, allant à l’encontre des principes du traité de Kyoto... et promises donc à une utilisation déprogrammée. Mais, d’autres sources énergétiques tendent à prendre plus de place pour contourner la cherté des produits dérivés du pétrole. Ainsi, les pays du Nord optent souvent pour les énergies renouvelables telle que l’énergie éolienne, le solaire et l’hydraulique. On citera la décision très récente de l’Europe de pousser les nouvelles énergies à un niveau de 20% de représentativité d’ici vingt ans. Le mouvement a été fortement initié par des Etats sensibilisés par des politiques « vertes »... Ainsi, le parc éolien de l’Allemagne s’impose déjà comme un modèle des plus performants et des plus imposants, même si les experts considèrent que transformer la force d’Eole en électricité revient très cher à long terme. Autre exemple, le Portugal vient de renoncer au nucléaire pour opter pour le « tout solaire ». L’Espagne s’est déjà orientée dans ce sens en produisant en masse ce type de stratégie énergétique. Aussi, le solaire semble l’énergie la plus adaptée à la fois pour un foyer occidental qui veut chauffer son habitat et un foyer oriental pour améliorer la vie quotidienne. En effet, l’énergie solaire est idéale pour un pays qui s’ouvre vers la modernité et le développement, ceci d’autant plus qu’un pays démuni ne pourrait pas se permettre de débloquer les sommes exorbitances et faire des investissements très lourds pour un résultat peu convaincant. Ainsi le solaire peut aider les pays qui optent pour des investissement intelligents et ciblés. Après cet état des lieux « géo-énergétique », nous découvrirons tour à tour les principes de l’énergie solaire, au travers de son fonctionnement et de sa découverte, de son utilisation... Nous découvrirons la mise en place de cette énergie notamment au détour de vallées et régions luxuriantes ou désertiques d’Afrique (Partie II). Mais avant, quelques notions et hommages historiques s’imposent, agrémentés de quelques réflexions plus personnelles. Rappelons-nous, avant de passer à une histoire décortiquée, que souvent les chercheurs peu connus, oubliés ou évincés par leurs pairs ont permis des avancées notables et cruciales pour notre développement...

L’histoire de l’énergie solaire pourrait remonter à Archimède qui en tant qu’Africain du Nord fier et courageux réussit à incendier les galères offensives romaines aux abords de Carthage et cela à l’aide d’un puissant miroir directionnel capable de concentrer la lumière en un faisceau hypercalorifique. Le soleil était instrumentalisé pour la première fois dans la mémoire collective de notre humanité.

C’est pourtant en 1839 qu’un francophone du nom d’Edmond Becquerel décrivit l’expérience d’une batterie photovoltaïque archaïque dont le voltage était à peine décelable sous l’effet du soleil. Mais cinquante ans plus tard, c’est à Cambridge que Adams et Day décrivirent les propriétés électriques du silicium sous l’effet de la lumière. A New York, dans la même période, Charles Edgar Fritt met au point l’ancêtre de la cellule photovoltaïque (PV) que nous connaissons. La suite de l’histoire évoque le perfectionnement de la cellule inventée par E.Fritt. Bradeen et alii adoptèrent les propriétés des transistors aux Cellules PV. Ils diffusèrent délibérément des impuretés au sein des films de silicates grâce à l’inclusion d’éléments de Bore et de phosphore. De larges améliorations découlèrent des recherches sur les semi-conducteurs conduites par Charpin, Fuller et Pearson et permirent de produire des cellules PV plus efficaces. Sur celle lancée, ce trio génial produisit des cellules PV « dopées » par des impuretés positionnées en séries (article 1954). Par la suite le premier téléphone solaire sera mis au point pour mettre en lien ces deux innovations très marquantes du XXe siècle. Dès la fin des années 60, la NASA flaira un intérêt pour subvenir aux besoins énergétiques des satellites. Par la suite, l’étape industrielle démarra et permit de produire des cellules PV à grande échelle, concrétisant les espoirs de programmes énergétiques nationaux.

Pour bien comprendre l’énergie solaire, il faut revenir aux principes de la physique simplement. Il existe des matériaux appelés semi-conducteurs qui sont sensibles aux rayonnements, notamment à ceux du soleil. Sous l’effet des rayons lumineux, les électrons de ces matériaux sont d’abord excités par l’afflux d’énergie puis éjectés de l’atome. Là, suffisamment induits ou activés, ils peuvent créer un flux de courant. Grâce à des combinaisons de structures, mélangeant les dérivés de silicates et des impuretés microscopiques, les industriels ont pu créer les cellules photovoltaïques permettant de récupérer une énergie électrique avec un rendement intéressant. On passera les détails de la fabrication d’une cellule PV qui à partir de sable (SiO2) subit des réductions (procédés faisant intervenir du coke). Une étape de dissolution en présence d’acide chlorhydrique permet d’obtenir un mélange de « chlorosilane ». Ce composé est alors distillé et réduit pour être soumis à une chaleur d’environ 900°C en présence d’hydrogène. La dernière opération consiste en un ultime chauffage avoisinant les 1500°C. Même si le procédé peut paraître obscur pour l’amateur, on peut toujours être amusé et admiratif devant le fait qu’à partir d’un dérivé du sable en présence de soleil on puisse produire de l’énergie. C’est de l’ordre de la simplicité absolue, l’homme ayant à sa portée une énergie écologique et durable. La question qui se poserait aujourd’hui serait de savoir si certains sables, notamment des régions désertiques, seraient de bons candidats pour la fabrication de cellules PV plus efficaces. Quel avenir serait prodigieusement tracé pour les villages à proximité de dunes si souvent observées comme une menace pour la vie.

Parmi les différents types de cellules PV, on distingue essentiellement les monocristaux et polycristaux. Les premières, très homogènes, sont obtenues par le procédé dit Czocharki et les dernières sont considérées comme moins pures mais surtout moins chères pour un rendement très intéressant. Le physicien amateur pourrait relever des « impuretés cristallines », à savoir des grains au sein d’un film très homogène de silicates. Pour les férus de physique, on notera que l’utilisation de nouveaux matériaux à base de gallium arsenic (GaAs) a vu le jour, consistant en des réseaux alternés de gallium et d’arsenic. Leur grande réactivité est appréciée surtout pour équiper des engins spatiaux qui ont besoin de créer leur propre énergie afin de se déplacer dans les terres martiennes ou pour envoyer des données informatiques d’un point à l’autre du système solaire. On citera l’épopée actuelle des robots « Spirit et Oportunity » de type MER (Mars Exploration Rover) qui balayent depuis deux ans la planète rouge grâce à une consommation d’énergie d’environ 900 Wattheures par jour. Par ailleurs, afin de rendre les structures plus malléables, les couches photoactives sont souvent positionnées sur un maillage d’aluminium fin pour permettre une « plasticité » du système... les nouvelles cellules PV pourraient éventuellement se tordre ou accepter des déformations. Pour finir, ce passage en revue des dérivés photovoltaïques, il faut ajouter un mot sur le dioxyde de titane (TiO2) qui se comporte en excellent « récepteur solaire ». De même, une couche d’osmium ou de ruthénium permet de conduire à une transformation de l’énergie grâce à un procédé plus physico-chimique (oxydoréduction classique). L’avenir, enfin, de ces capteurs de vie serait, dit-on, à la nanotechnologie. La nouvelle génération de cellules PV pourra être agencée au cordeau... atome après atome...

Apres ces détails qui auront été appréciés par quelques jeunes physiciens, il faut revenir philosophiquement à ce que le solaire amène comme base intellectuelle. Nous sommes peu de chose et pourtant avec du sable (SiO2) et de l’imagination, l’homme a la possibilité de subvenir à ses besoins quotidiens voire à répondre à ses rêves. Encore ainsi, la science montre qu’elle sert le développement en bonne intelligence avec une éthique durable.

Ce cheminement intellectuel montre combien parfois la science est proche du développement humain et aide à la croissance. Je souligne cela au travers de cet historique car, lors d’une conférence présentée en 2006 au Museo de Historia Natural, Universidad Nacional Mayor de San Marcos (Pérou), Francis Kahn inaugurait ainsi son travail intellectuel : « Je m’interroge, comme chercheur, sur la pertinence de l’apport de la recherche scientifique dans un questionnement éthique sur le développement durable. Il ne s’agit pas de désengager la science de ce questionnement éthique, mais de mieux cerner ce que peut être son apport. La lecture de l’ouvrage Éthique et développement durable d’Yvan Droz et Jean-Claude Lavigne est venue renforcer mon sentiment que la recherche en tant que processus de validation des connaissances reste très en marge du développement durable. J’avais eu ces mêmes interrogations à la lecture de la charte de l’environnement adoptée par la France en 2004 ». Face à cette digression fort intéressante, il m’est venu un sentiment profond d’incompréhension car ce questionnement de Francis Khan montre un manque de perspective sur le flot de la connaissance et de sa dynamique vis-à-vis des notions de développement. En regardant l’histoire des sciences et leur interconnection avec la vie quotidienne, on trouve les stigmates d’un lien fondamental entre recherche, connaissance et développement et par extension développement durable. La science du XIXe siècle a tout simplement ouvert les portes de notre ère à une science moderne au service du développement humain en phase avec une nature respectée. Peut-être faut-il voir dans cette dynamique, le coup de pouce d’un inconscient collectif qui mène les chercheurs à leur insu à produire les moyens de faire subsister l’humanité face au défi du futur.


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49 réactions à cet article    


  • Voltaire Voltaire 29 janvier 2007 09:16

    Les technologies liées au solaire ont fait des progrès exceptionnels ces dernières années. Que ce soit par l’utilisation possible de silicium non purifié (et donc moins cher), la réalisation de cellules photovoltaïques en couches minces (et donc permettant de recouvrir de grandes surfaces) et surtout par les rendements énergie reçue/énergie restituée, il ne fait aucun doute qu’il s’agit là du système énergétique propre le plus prometteur pour la consommation individuelle d’électricité (ce n’est pas encore le cas pour la consommation industrielle ni bien sûr pour les véhicules). Le problème principal demeure celui du stockage de l’énergie emmagasinée pendant l’ensoleillement et sa restitution pendant les périodes d’obscurité, mais de nombreux systèmes sont à l’étude.

    Avec des réglementations adéquates, il est certain que le coût de production du solaire deviendra rapidement très intéressant (il suffit juste de permettre une production à grande échelle). Hélàs, nous sommes très en retard en France sur ce point. Il serait temps que nos candidats se réveillent un peu (à part Le Page et Bayrou, même les verts sont en retard), et surtout réalisent que le solaire est incomparablement plus intéressant que l’éolien.


    • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 29 janvier 2007 09:56

      La France n’est pas en retard, elle n’a simplement pas besoin d’électricité issue du solaire pour l’instant. Grâce au nucléaire, nous avons une des électricités les moins chères d’Europe.

      La seule qui fera que les gens voudront aller sur le solaires, c’est le rapport entre ce qu’ils paient maintenant et ce qu’ils paieront avec du solaire.

      Sinon arrêter de citer les verts quand vous parlez d’environnement, les seules choses « écologique » de leur programme c’est augmenter le prix de l’essence (ce que même les verts allemands qui ont été au pouvoir n’ont pas fait) et sortir du nucléaire (sans préciser par quoi on va le remplacer), le reste du programme étant des mesures d’extrème-gauche.


    • ZEN zen 29 janvier 2007 10:50

      @ Voltaire

      Intéressant, mais j’ai lu plusieurs fois que le coût de fabrication de ces cellules était énergétivore. Le jeu en vaut-il la chandelle ?


    • Marie Pierre (---.---.80.42) 29 janvier 2007 11:11

      @ Voltaire,

      L’éolienne à spirale peut être une solution pour la production individuelle. Voici un lien

      http://www.windside.com/new/france/index.html


    • Voltaire Voltaire 29 janvier 2007 11:29

      @zen

      La fabrication des cellules photovoltaïques est en effet consommatrice en énergie, mais cela est plus que compensé par leur durée de vie importante qui rends ce type d’énergie très intéressant.

      @marie-Pierre

      je base mes conclusions sur un récent colloque internationnal sur la recherche énergétique, mais je vais néanmoins me plonger dans ces liens... merci donc


    • parkway (---.---.18.161) 29 janvier 2007 13:26

      Wilkinson,

      « La France n’est pas en retard, elle n’a simplement pas besoin d’électricité issue du solaire pour l’instant. Grâce au nucléaire, nous avons une des électricités les moins chères d’Europe. »

      FAUX ! le nucléaire est très cher !!!!

      Tellement cher que seuls les pays les plus riches peuvent se le payer.

      Et pis, t’a vu ta facture EDF ? tu trouves que c’est pas cher ??


    • jako (---.---.21.70) 29 janvier 2007 14:05

      bonjour, oui exactement très cher surtout si on intégre le prix nécessaire au démentelement de ces centrales.



    • T.B. T.B. 29 janvier 2007 16:09

      Arrêtes Volt de prendre n’importe quel prétexte pour faire, systématiquement en fin de commentaire, ta promo sur Bayrou.

      Le petit éolien est aussi prometteur que le solaire. Celui-ci est en France dix fois inférieur, par nombre d’habitant, à l’allemand. Et en Allemagne le solaire est dix fois moins développé que sur l’île de Chypre. Ce sont les multinationales, les lobbies pétroliers, gaziers et nucléaires qui empêchent tous débats citoyens qui permettraient à ces mêmes citoyens de ne plus dépendre des lobbies responsables des guerres en Tchéchenie, en Irak, en Afrique Centrale (uranium) et autres.

      Par ailleurs, il existe d’autres possibilités (méthane produit par les déchets ménagers à l’échelle d’une commune, ce n’est qu’un exemple) pour se munir, de façon autonome, hors pétrole, gaz, charbon et nucléaire.


    • T.B. T.B. 29 janvier 2007 16:13

      Tu veux le connaître le bilan de Bayrou (lepage et les verts c’est guère mieux) en matière d’écologie ?

      L’UDF, membre de la majorité gouvernementale depuis 2002, n’a pas convaincu de sa volonté de lutter efficacement contre les changements climatiques. Outre les décisions sur l’EPR, cette majorité n’a pas été en mesure de répondre aux enjeux en matière de transport. Ainsi, l’UDF paie cher sa participation au gouvernement, quand Gilles de Robien, ministre des transports, porte le programme massif de relance de la construction d’autoroute et les réductions drastiques dès 2003 des crédits « transports en commun ». Au final, le Plan Climat 2004 n’aura pas réussi à mettre la France sur la voie d’un respect net des engagements pris à Kyoto, comme l’a souligné récemment la Commission Européenne.

      43 % des ordures ménagères passent par l’incinération, presque autant finissent dans une décharge. Le très faible niveau de recyclage, de valorisation biologique et de réemploi témoigne de l’échec de la politique des déchets. Bien que la toxicité des émissions gazeuses et des résidus solides des incinérateurs a été confirmé par l’Institut National de Veille Sanitaire (“les populations vivant à proximité d’incinérateurs d’ordures ménagères sont exposées à un risque accru de cancer”), l’UDF ne s’est pas élevé contre ce mode d’élimination des déchets. Le tri et la collecte sélective se sont quand même fortement développés depuis 1997, les politiques y ayant engagé des moyens significatifs. Cependant, les résultats sont loin d’être satisfaisants. La dégradation des milieux naturels, et ses conséquences sur la santé, a aussi été le fait de l’ensemble des politiques d’aménagement et des choix industriels et agricoles faits depuis des années et que l’UDF, au gouvernement comme au Parlement, n’a pas cherché à enrayer.

      L’UDF semble moins affirmative sur l’intérêt de la culture des organismes génétiquement modifiés. Ce sera à confirmer. Elle ne s’est pas manifestée par ses efforts pour favoriser les études qui auraient permis de déterminer la toxicité des milliers de produits chimiques de synthèse présents dans notre alimentation et nos espaces de vie. Ce qui auraient pu accélérer leur interdiction dans l’agriculture et l’industrie. Et elle n’a pas soutenu l’initiative de 2001 d’instituer une responsabilité sociale et environnementale des entreprises.

      L’UDF n’est pas significativement manifestée en faveur de l’aide aux pays les plus pauvres, en particulier face aux incertitudes générées par les changements climatiques sur la sécurité alimentaire, les ressources naturelles, la progression des épidémies, etc.. Si elle a fait part de son projet de réformer la PAC pour l’inscrire dans une perspective de développement durable, elle n’a pas dit s’opposer aux subventions agricoles dont l’impact sur l’agriculture des pays du Sud est catastrophique.

      J’envoie le lien dès que je l’ai retrouvé. (le texte n’est pas de moi).


    • Yannick Comenge (---.---.102.41) 29 janvier 2007 16:23

      En raison de sa position géographique entre la péninsule italienne aux mains des Romains et de l’Afrique du nord, contrôlée par Carthage, la Sicile fut un enjeu majeur entre les deux puissances. En 269 av. J.C., Hiéron II, le tyran de Syracuse, attaque les anciens mercenaires d’Agathoclès qui occupent Messine. Ceux-ci appellent au secours Rome et Carthage. En 264 av. J.-C., les Carthaginois prennent la ville de Messine. Le général romain Appius Claudius Caudex traverse le détroit de Messine et prend par surprise la garnison punique de Messine. Casus belli de la première guerre punique. Hiéron II s’allie à Rome contre Carthage, ce qui permet à la cité de conserver son territoire et son indépendance.

      Deuxième guerre punique et Archimède Lors de la deuxième guerre punique, après que Syracuse se soit brièvement alliée à Hannibal, alors positionné à Capoue, les Romains, dirigés par le consul Marcus Claudius Marcellus, assiègent en 215 avant l’ère chrétienne la ville qui résiste durant trois ans, grâce notamment aux machines conçues par son habitant le plus célèbre : Archimède. La légende veut qu’il aurait mis au point des miroirs géants pour réfléchir et concentrer les rayons du soleil dans les voiles des navires romains et ainsi les enflammer. L’historien romain Tite-Live (XXIV-34) décrit le rôle important d’Archimède comme ingénieur dans la défense de sa ville (aménagement des remparts, construction de meurtrières, construction de petits scorpions et différentes machines de guerre), mais il ne dit pas un mot de ces fameux miroirs. De même, il raconte la prise de Syracuse, organisée pendant la nuit non par crainte du soleil, mais pour profiter du relâchement général lors de trois jours de festivités (généreusement arrosées) en l’honneur de la déesse Diane. (XXV-23) Quoiqu’il en soit, en 212, les Romains s’emparent de la ville et la mettent à sac. À cette occasion, un soldat désobéit aux ordres et tue Archimède dans sa maison, tandis qu’il contemplait des figures géométriques.


    • Yannick Comenge (---.---.102.41) 29 janvier 2007 16:25

      En raison de sa position géographique entre la péninsule italienne aux mains des Romains et de l’Afrique du nord, contrôlée par Carthage, la Sicile fut un enjeu majeur entre les deux puissances. En 269 av. J.C., Hiéron II, le tyran de Syracuse, attaque les anciens mercenaires d’Agathoclès qui occupent Messine. Ceux-ci appellent au secours Rome et Carthage. En 264 av. J.-C., les Carthaginois prennent la ville de Messine. Le général romain Appius Claudius Caudex traverse le détroit de Messine et prend par surprise la garnison punique de Messine. Casus belli de la première guerre punique. Hiéron II s’allie à Rome contre Carthage, ce qui permet à la cité de conserver son territoire et son indépendance.

      Deuxième guerre punique et Archimède Lors de la deuxième guerre punique, après que Syracuse se soit brièvement alliée à Hannibal, alors positionné à Capoue, les Romains, dirigés par le consul Marcus Claudius Marcellus, assiègent en 215 avant l’ère chrétienne la ville qui résiste durant trois ans, grâce notamment aux machines conçues par son habitant le plus célèbre : Archimède. La légende veut qu’il aurait mis au point des miroirs géants pour réfléchir et concentrer les rayons du soleil dans les voiles des navires romains et ainsi les enflammer. L’historien romain Tite-Live (XXIV-34) décrit le rôle important d’Archimède comme ingénieur dans la défense de sa ville (aménagement des remparts, construction de meurtrières, construction de petits scorpions et différentes machines de guerre), mais il ne dit pas un mot de ces fameux miroirs. De même, il raconte la prise de Syracuse, organisée pendant la nuit non par crainte du soleil, mais pour profiter du relâchement général lors de trois jours de festivités (généreusement arrosées) en l’honneur de la déesse Diane. (XXV-23) Quoiqu’il en soit, en 212, les Romains s’emparent de la ville et la mettent à sac. À cette occasion, un soldat désobéit aux ordres et tue Archimède dans sa maison, tandis qu’il contemplait des figures géométriques.


    • zadig (---.---.98.243) 29 janvier 2007 16:28

      Il y des expériences intéressantes concernant l’éolien. Mais le respect de l’environnement ne passe-t-elle pas par une éducation des enfants et cela dès le plus jeune âge ? J’ai découvert à ce sujet un article très intéressant sur l’expérience conduite depuis plus de quinze ans par l’Ecolothèque de Montpellier. Vous pouvez le lire sur www.lavise.fr.


    • le mave 29 janvier 2007 09:54

      La necessité de trouver des énergies moins génératrices de pollution est une évidence ,mais pour moins polluer il me semble aussi et surtout nécessaire de moins consommer d’énergie .Quant à l’apport de la science et des scientifiques ,j’ai beaucoup de doutes . Les principales sources de financement étant les grandes entreprises et les militaires ,les résultats sont le plus souvent des armes , des moyens de surveillance accrus ,des molécules chimiques plus ou moins bien controlées .... et à la marge des découvertes « bénéfiques » .


      • LE CHAT LE CHAT 29 janvier 2007 10:25

        il faut que le législateur impose comme en Espagne les panneaux solaires sur toutes les nouvelles constructions d’immeubles, et nos députés vont avoir l’occasion d’appliquer le pacte de Nicolas Hulot concrétement , ce sera beaucoup plus utile que de vouloir légiférer sur l’histoire !


        • aixetterra... aixetterra 29 janvier 2007 17:37

          On va rire le chat !

          Quant je verrai la tête de mon bailleur social qui m’interdit ce genre d’installation, jusqu’à ce qu’elle devienne obligatoire !

          C’est con, mais c’est ainsi.

          Tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire, et inversement...


        • idoine (---.---.189.236) 29 janvier 2007 10:38

          Particulièrement soporiphique et pourtant, Dieu sait si je suis écolophage ...


          • Fred (---.---.155.75) 29 janvier 2007 10:46

            Il faut quand meme preciser que la production de panneau solaire est tres polluante et que ce n’est que sur la duree de vie du panneau que celui-ci devient une alternative interessante a d’autres energies en terme d’environnement. Si votre panneau pour une raison ou une autre ne passe pas ce cap de temps, il aura ete plus polluant que d’autres energies.


            • T.B. T.B. 29 janvier 2007 17:59

              N’importe quoi, un panneau solaire a une durée de vie moyenne de 25 ou 30 ans et la production d’énergie (quelle que soit la source) nécessaire à sa fabrication est de 1 an à peine ! Ne souffre vraiment pas la comparaison avec le nucléaire dont le prix met des années avant d’être amorti. N’ai jamais amorti, en fait, vu le coût monstrueux du démantèlement d’une centrale sans compter la « gestion » criminelle des déchets hautement radioactifs.


            • romain 21 avril 2007 18:05

              <« Ne souffre vraiment pas la comparaison avec le nucléaire dont le prix met des années avant d’être amorti. N’ai jamais amorti, en fait, vu le coût monstrueux du démantèlement d’une centrale sans compter la »gestion« criminelle des déchets hautement radioactifs. »> commentaire : Il n’empêche que le prix de l’électricité en France est un des moins cher d’Europe, démantèlement des centrales compris, ne vous en déplaise, mais plus pour longtemps si EDF est privatisé . . . et que les énergies renouvelables éoliennes et solaires sont fortement subventionnées (par les crédits d’impôts et le prix de rachat de l’électricité) bien qu’intermittentes ! ce qui signifie que quel que soit la capacité installée, il faut aussi installer des centrales nucléaires ou thermiques pour pallier au manque de soleil ou de vent.


            • Petit 29 janvier 2007 10:50

              « un espoir en ligne de mire »

              Et bien on est pas arrivé, croyez moi.


              • eugène wermelinger eugène wermelinger 29 janvier 2007 10:52

                Voilà que cet article m’inspire modestement ce qui suit : Notre soleil, qui brillé au ciel, Que vos rayons soient bénis. Que votre chaleur vienne. Sur terre et dans nos coeurs. Donnez-nous notre énergie quotidienne. Pardonnez-nous nos pollutions, Comme nous pardonnons aux ignorants. Ne nous laissez pas succomber à la tentation de la consommation, Mais délivrez-nous de nos envies monétaires. Maintenant et encore plus demain. Qu’il en soit ainsi.


                • aixetterra... aixetterra 29 janvier 2007 17:44

                  Quelle belle inspiration !!! J’en fais ma prière.

                  Permettez-moi néanmoins un question d’ordre privé Eugène : Votre beau chapeau est-il équipé de cellules photovoltaïques (LOL) ?


                • eugène wermelinger (---.---.98.177) 30 janvier 2007 10:56

                  Merci etc. de réciter ma prière avec ferveur. Non mon chapeau n’est pas équipé à la silice, mais en dessous ça gaze, donc je turbine au bio-gaz, si ceci vous turlupinait. Mais peut-être vais-je ajouter un ventilo fonctionnant aux cellules photo, comme j’ai vu sur une émission télé américaine.


                • Eric (---.---.205.246) 29 janvier 2007 12:28

                  Le problème, c’est que nous avons des bureaux d’études en face de nous qui intègrent très bien la contradiction...

                  Il y a une étude sur ITER qui montre qu’avec l’argent du programme, on produit plus d’éléctricité en passant par les alternatives qui sont elles rachetés par EDF...


                  • parkway (---.---.18.161) 29 janvier 2007 13:32

                    eric autre contradiction : Mme voinet qui se dit anti-libérale est aussi pro TCE Giscard...

                    Va comprendre, charles !


                  • Mara (---.---.176.125) 29 janvier 2007 13:37

                    Intéressant. Si jamais les nouveaux immeubles étaient équipés de panneaux sur leur toit, ce serait intéressant de savoir quel pourcentage de la consommation électrique des habitants pourrait ainsi être couverte. Pour ce qui est du chauffage, j’ai lu pas mal de choses intéressantes sur la géothermie, encore mieux adaptée peut-être dans les pays où le soleil est faiblichon.


                    • gem gem 29 janvier 2007 16:01

                      voilà de quoi te renseigner :

                      http://www.manicore.com/documentation/solaire.html

                      Cela dit, le solaire ce n’est pas seulement le photovoltaïque ! pour l’eau chaude domestique et le chauffage en général, le soleil direct marche même mieux !


                    • Stephane Klein (---.---.19.227) 29 janvier 2007 14:21

                      D’une la France est en retard, c’est vrai mais elle l’est moins aujourd’hui qu’il y a un an : un tarif d’obligation d’achat est passe mais il oblige l’integration du generateur au bati, ce qui est stupide car on diminue la productivite de la microcentrale et n’a aucune justification energetique. Si vous n’integrez pas votre generateur au bati, il n’y a qu’en Corse en DOM-TOM qu’investir dans une centrale PV est rentable (que ceux qui sont tentes par le beau discours du type ’oui mais l’environnement doit il etre rentable ?’ me l’epargne svp).

                      En somme la politique francaise en matiere d’EnR c’est deux pas en avant, un pas en arriere.

                      Ceci dit, chacun de participants a ce fil peuvent aujourd’hui placer a profit un generateur sur leur toit pour peu que celui-ci s’y prete.

                      Quant a la rentabilite energetique d’une systeme PV, c’est 3.5 ans pour un systeme en facade a Paris ou 2.5 ans pour un systeme sur toit a Lyon...pour une duree de vie de 35-40 ans.

                      Ceci dit, il parait de plus en plsu sur que le solaire sera une des sources d’electricite produisant en masse au cotes de l’eolien dans le futur mais ne sera pas LA source d’energie, il faudra faire appel a toutes les EnR et aux economies d’energie.

                      Quant a la compensation de l’intermittence, il ya plusieurs solution ’ecologiques’ et en tout cas, differentes des centrales a gaz fossile :
                      - microcentrales a biogaz.
                      - microcentrales a biomasse.
                      - microcentrale hydro a reservoir (petit).
                      - Stations de Pompage Et de Turbinage.
                      - ou encore compression d’air dans des mines.


                      • gem gem 29 janvier 2007 15:52

                        Archimède était un syracusain, en Sicile, pas un carthaginois. Il était probablement fier, ça oui, d’ailleurs ça lui à couter la vie sur la plage (et au soldat romain qui l’a tué, au mépris des ordres explicite du chef). Le coup du miroir n’a pas été un succès, on a retenu le truc à cause de l’originalité de la chose mais faut pas imaginer qu’il a coulé une flotte avec ça !

                        Les carthaginois n’était des africains du nord, c’était des émigrés de Tyr (au Liban). Carthage a été rasée, sa population tuée ou déportée, il n’en reste rien en afrique du nord d’autant qu’elle a depuis été envahi au moins quatre fois (par les romains, par les goths — les « barbares », qui sont devenus les « berbères » —, par les arabes et par les français).

                        Edmond Bequerel (Alexandre Edmont, pour l’état civil), le père de son fils Henry plus connu que lui, était français, pas « francophone »

                        Les panneaux en réseau alternés de gallium et d’arsenic, je ne connaissais pas... par contre, l’arséniure de gallium (GaAs) — http://fr.wikipedia.org/wiki/Ars%C3%A9niure_de_gallium — est un semi-conducteur dont on fait des panneaux, ça oui...

                        Tout cela fait beaucoup d’erreurs.


                        • Yannick Comenge (---.---.102.41) 29 janvier 2007 16:05

                          Les « panneaux en réseau alternés de gallium et d’arsenic »... si si ces paneaux solaires existent... J’insiste... mais pour le commun des mortels il est préférable de parler de réseau alterné de GaAS sinon on le perd... Le texte est deja difficile donc si on veut donner plus de détail, cela devient illisible... et il faudrait des figures... Je peux eventuellement vous en envoyer...

                          Pour Archimede, l’incendie des galeres romaines a bien eu lieu... et je vous remercie de votre remarque sur la localisation... par contre j’ai un doute car la Sicile a été envahie plusieurs fois notamment par les carthaginois... donc Archimede n’aurait il pas ete un fils de carthaginois ? Il faut verifier... car, j’etais en Sicile l’an passé, je crois que j’ai entendu cela...

                          Merci pour votre lecture active


                        • gem gem 29 janvier 2007 16:51

                          et bien vous n’avez qu’à trouver un lien et nous le coller (c’est d’ailleurs un gros défaut de cet article : il ne contient pas un seul lien !)

                          Mais je crois plutôt que vous confondez avec les panneaux à couches multiple, chacune absorbant une fréquence précise pour capter eu total une fraction notable du spectre ( par exemple ça : http://www.spectrolab.com/DataSheets/TerCel/tercell.pdf ).

                          Notez que vous avez « zapper » la concentration (vu le prix élevé des cellules, il est rentable de les coller en aval d’un dispositif de concentration beaucoup moins cher (un miroir par exemple), ce qui reduit beaucoup le prix de l’ensemble)


                        • Montarodan (---.---.102.41) 29 janvier 2007 17:06

                          Cher Gem,

                          Le but est didactique. Ajouter des liens à une présentation globale de l’energie solaire accentuerait la difficulté de lecture. Je crois aussi que c’est aux internautes d’amener de l’information à cette auberge espagnole. Enfin, vous voyez, vous parlez de Multicouches... c’est une approche qu’on trouve dans tous les livres sur les energies solaires... j’ai plutot envi de voir du chimique, des réseaux, des maillages... de l’interface...

                          Je profite de votre intervention pour souligner le fait que pour trouver un bon livre synthétique sur les energies, il faut plutot chercher dans les Editions Blackwell ou les editions anglosaxones... en France, le sujet n’est pas bien décrit et il existe moins de références.

                          D’un point de vue éditorial, de mon coté, j’ai voulu aborder certaines info sur le solaire afin de rendre attractif certaines approches... je note aussi que les gens ne s’interessent pas trop au sujet sur le solaire et le developpement durable en Afrique qui pourtant a été publié en meme temps que cet article. Pour la lisibilité de l’article je crois important d’éviter les notions de multi-couches. Il faut simplifier les infos...

                          Yannick Comenge


                        • Montarodan (---.---.102.41) 29 janvier 2007 17:12

                          Le but est didactique. Ajouter des liens à une présentation globale de l’energie solaire accentuerait la difficulté de lecture. Je crois aussi que c’est aux internautes d’amener de l’information à cette auberge espagnole. Enfin, vous voyez, vous parlez de Multicouches... c’est une approche qu’on trouve dans tous les livres sur les energies solaires... j’ai plutot envi de voir du chimique, des réseaux, des maillages... de l’interface...

                          Je profite de votre intervention pour souligner le fait que pour trouver un bon livre synthétique sur les energies, il faut plutot chercher dans les Editions Blackwell ou les editions anglosaxones... en France, le sujet n’est pas bien décrit et il existe moins de références.

                          D’un point de vue éditorial, de mon coté, j’ai voulu aborder certaines info sur le solaire afin de rendre attractif certaines approches... je note aussi que les gens ne s’interessent pas trop au sujet sur le solaire et le developpement durable en Afrique qui pourtant a été publié en meme temps que cet article. Pour la lisibilité de l’article je crois important d’éviter les notions de multi-couches. Il faut simplifier les infos...


                        • Yannick Comenge (---.---.102.41) 29 janvier 2007 17:14

                          Les liens c’est pas ce qu’il y a de mieux... l’idéal ce sont les références de bibliographies... je vous les mettrait prochainement...

                          Au fait pour Archimedes et les Carthaginois, referez vous aux guerres puniques...

                          Archimedes et les Carthaginois...

                          En raison de sa position géographique entre la péninsule italienne aux mains des Romains et de l’Afrique du nord, contrôlée par Carthage, la Sicile fut un enjeu majeur entre les deux puissances. En 269 av. J.C., Hiéron II, le tyran de Syracuse, attaque les anciens mercenaires d’Agathoclès qui occupent Messine. Ceux-ci appellent au secours Rome et Carthage. En 264 av. J.-C., les Carthaginois prennent la ville de Messine. Le général romain Appius Claudius Caudex traverse le détroit de Messine et prend par surprise la garnison punique de Messine. Casus belli de la première guerre punique. Hiéron II s’allie à Rome contre Carthage, ce qui permet à la cité de conserver son territoire et son indépendance.

                          Deuxième guerre punique et Archimède Lors de la deuxième guerre punique, après que Syracuse se soit brièvement alliée à Hannibal, alors positionné à Capoue, les Romains, dirigés par le consul Marcus Claudius Marcellus, assiègent en 215 avant l’ère chrétienne la ville qui résiste durant trois ans, grâce notamment aux machines conçues par son habitant le plus célèbre  : Archimède. La légende veut qu’il aurait mis au point des miroirs géants pour réfléchir et concentrer les rayons du soleil dans les voiles des navires romains et ainsi les enflammer. L’historien romain Tite-Live (XXIV-34) décrit le rôle important d’Archimède comme ingénieur dans la défense de sa ville (aménagement des remparts, construction de meurtrières, construction de petits scorpions et différentes machines de guerre), mais il ne dit pas un mot de ces fameux miroirs. De même, il raconte la prise de Syracuse, organisée pendant la nuit non par crainte du soleil, mais pour profiter du relâchement général lors de trois jours de festivités (généreusement arrosées) en l’honneur de la déesse Diane. (XXV-23) Quoiqu’il en soit, en 212, les Romains s’emparent de la ville et la mettent à sac. À cette occasion, un soldat désobéit aux ordres et tue Archimède dans sa maison, tandis qu’il contemplait des figures géométriques.


                        • Ducagire (---.---.102.41) 29 janvier 2007 18:25

                          Juste concernant le GaAs. Il s’agit evidemment de ceci.

                          Wikipedia comporte des informations mais il s’agit d’un résumé parfois bien fait et parfois incomplet. Donc, pour reprendre le texte sur le solaire voici quelques infos supplémentaires avec les publications scientifiques correspondantes.

                          L’association d’AsGa peut se révéler supérieure aux solutions tout silicium. En effet le gap relativement important de 1.43eV permet l’emploi à des températures notablement supérieures à l’ambiante, ce qui n’est pas le cas du silicium. Le seuil de 20% de rendement a pu être franchi dès 1975 chez Varian (Palo Alto, Ca.) en concentrant le rayonnement solaire à l’aide d’un miroir. R.L. Bell estimait alors qu’il serait possible de concentrer plus de 1000 fois le rayonnement solaire et de réduire alors à 8m2 la surface de GaAs pour une centrale de 1MW. La principale limitation des performances tient à la grande vitesse de recombinaison des porteurs en surface.

                          W. James & al., Appl Phys Lett, 26 (1975) pp 467

                          Bell & al., Proc 11th IEEE Photovoltaic Spec. Conf, Phoenix, 1975


                        • Asp Explorer Asp Explorer 29 janvier 2007 19:18

                          Petit détail qui a son importance, pour tous ceux qui trouveraient que le solaire, c’est génial et magique. A Paris, le soleil irradie environ 2,5 kw/h par mètre carré et par jour, soient, en unités légales et parlantes, 0,69 watts pour un mètre carré de panneau. Sachant qu’un excellent (et cher) panneau photovoltaïque a un rendement de 15%, ce sont donc 0,104 watts de produits pour 1 m2 de panneau.

                          Il en résulte que pour alimenter continument une modeste ampoule électrique de 60 watts, il faut disposer près de 600 m2 de panneaux sur son toit !

                          Attendez, c’est pas fini. Supposons que l’on décide d’équiper tous les toits de Paris de panneaux solaires. Il s’agit d’un chantier pharaonique. Combien de centrales nucléaires économiserait-on ? Paris mesurant 105 millions de m2, et à supposer que le tiers de cette surface soit constituée de toits (le reste étant fait de rues, de cours, de jardins publics, de Seine, etc...), on obtinent une puissance moyenne de 3,64 mégawatts ! Youpie !

                          Rappel : UN réacteur de centrale nucléaire produit 2 gigawatts. GIGAwatts. C’est à dire 2000 mégawatts. Et une centrale nucléaire n’a pas 10000 hectares de surface à nettoyer toutes les semaines pour conserver un bon rendement.

                          Bref, le solaire, c’est une énerige d’avenir, qui va le rester longtemps.


                          • eole (---.---.82.223) 29 janvier 2007 22:31

                            >« A Paris, le soleil irradie environ 2,5 kw/h par mètre carré et par jour, soient, en unités légales et parlantes, 0,69 watts pour un mètre carré de panneau. »

                            Erreur dans la conversion d’unité et bardaf, c’est l’embardée ! Il faut bien sur lire 0,69 kWh et pas 0,69 watts. Tout le reste de ta « démonstration » est faussé. J’espère que tu ne travailles pas dans le nucléaire...j’aurais des craintes pour la sécurité des centrales smiley


                          • T.B. T.B. 30 janvier 2007 10:24

                            Asp, tu délires complètement avec tes chiffres.

                            Quel est le besoin en consommation annuel en France ? En 2005, la consommation d’électricité a été de 482 TWh (soit 482 milliards de KWh) Le nucléaire est la solution actuelle en France. En 2005, les centrales nucléaires ont assuré 452 TWh, soit plus de 90% de la production.

                            Une première solution : le solaire . Considérons qu’un mètre carré de panneau solaire produit environ en moyenne en France 1400KWh/m2/an. Et là les chiffres sont exacts, tu peux le vérifier partout sur le net. Pour simplifier le calcul, on considèrera la moyenne d’ensoleillement en France.

                            Pour répondre au besoin énergétique français, il faut donc 344 km2 de panneau solaire. Cela représente 0,063 % de la surface de l’Hexagone ou plus de 3 fois la surface de paris. Cela paraît grand mais potentiellement, la surface habitée en France est bien supérieure ! Plus de 11 000 km2 habités... Or toute habitation possède un toit qui pourrait être utilisé comme capteur solaire. Même si on n’utilise que la moitié de cette surface avec un rendement de 50%, il est déjà possible d’assurer 25 % du besoin national en consommation électrique ... !!! D’autant que l’on peut espérer que la recherche face avancer l’efficacité, le coût et la simplicité d’installation.

                            600 m2 pour une ampoule en continue de 60 watt... (? !) Sorts un peu, Asp ! Tu racontes n’importe quoi !


                          • (---.---.104.204) 29 janvier 2007 19:23

                            Heureusement, avec la terre qui se réchauffe, il nous faudra moins de chauffage. Si en plus on s’arrêtait de bais... un peu. Je vous rappelle qu’en 10 ans la population est passée de 1 à 7 milliards d’habitants, c’est que ça respire tout ça, et sans compter leurs bétails.


                            • Yannick Comenge (---.---.102.41) 29 janvier 2007 19:41

                              Je ne suis pas contre le nucleaire mais je trouve que certains arguments qu’on peut lire sont assez idéologiques... En faisant de la recherche sur le solaire, les rendements pourront etre améliorés et on pourra eviter d’avoir des milliers d’hectares à nettoyer... Le solaire est ideal pour les Pays en voie de développement egalement voire l’autre article que je publie aujourd’hui...

                              Le mieux est d’avoir un panachage energétique (nucleaire, solaire, eolien)...


                            • Cassandre (---.---.112.219) 29 janvier 2007 20:00

                              C’est bien aimable de nous faire un cours sur le photovoltaïque, mais il ne faudrait pas faire croire que c’est LA solution.

                              LA solution, ça n’existe pas. Pour ne parler que des énergies renouvelables, le bois et l’hydroélectricité sont très très loin devant, et ce classement n’est pas près de changer.

                              Concernant l’intérêt de l’électronucléaire civil pour les apprentis-Hitler, il faut rappeler que la bombe atomique a été inaugurée en 1945 et le 1er réacteur électronucléaire en 1957 seulement : USA, GB, URSS ont su s’en passer pour faire leurs bombes A comme H. Saddam Hussein a failli y arriver en enrichissant de l’uranium avec des calutrons (de gros spectromètres de masse) et l’Iran y arrivera très bien avec ses centrifugeuses, que sa centrale de Bouchher finisse par marcher ou non.

                              Halte aux arguments tarte-à-la-crème, un peu d’esprit critique SVP ! Regardez LES FAITS.


                              • Yannick Comenge (---.---.102.41) 29 janvier 2007 20:51

                                La France a deja choisi son energie... mais pensez à l’Afrique, à l’Asie, l’Amerique latine (meme la Californie)... l’energie ne doit pas etre regardée de maniere « hexagonale » mais bien plutot dans sa globalité... pour le nucleaire, on voit bien les problemes de délégations des centrales nucleaires aussi, il est plus aisé d’imaginer des transferts de compétence par le Solaire ou l’Eolien sur des PVD...

                                Ne cherchons pas de l’esprit critique là ou il faut trouver des panaches d’idées pour le développement...


                              • romain 21 avril 2007 18:31

                                les faits c’est que l’électricité produite par les centrales nucléaire « civile » en France est une des moins chère d’Europe ! et ce depuis 40 ans . . . et cerise sur le gâteau . . . sans émission de gaz à effet de serre . . . alors de quel droit interdire cette technique aux pays qui en expriment le besoin . . .


                              • eole (---.---.82.223) 29 janvier 2007 21:02

                                >« en Allemagne le solaire est dix fois moins développé que sur l’île de Chypre »

                                euh, je suppose que tu veux parler des coups de soleil sur la peau car la puissance PV installée en allemagne est de + de 603.000 MWc (Chypre : 0,280 MWc). par million d’habitants cela fait 7.353 MWc en Allemagne et 0,311 à Chypre.

                                (source : eurobserv’ER avril 2006)


                                • Gypse Gypse 30 janvier 2007 01:07

                                  Nuance. Dans un autre baromètre Eurobserv’ER récent, il apparaît que 93 % des chypriotes sont équipés de chauffe-eau solaires. C’est sans doute à cela que faisait allusion le commentaire précédent. Le solaire thermique est effectivement plus développé à Chypre que le photovoltaïque.


                                • T.B. T.B. 30 janvier 2007 10:51

                                  En effet je parlais des capteurs thermiques solaires.

                                  Production et consommation d’énergie et d’électricité solaire : Aujourd’hui, le solaire est encore très largement une énergie des pays développés, même si le principal fabricant de composants est la Chine.

                                  Equipements solaires en capteurs thermiques à fin 2005 :

                                  Surface totale de capteurs (m²) :
                                  - Chypre 500 200
                                  - Allemagne 6 554 000
                                  - France (hors DOM*) 395 600 (à noter que la surface totale des capteurs solaires d’un petit pays comme Chypre est supérieure à la France ... ! Bonjour la volonté du développement solaire en France ! tout ça pour préserver le monopole et les emplois (régimes spéciaux obligent) EDF ... smiley

                                  Surface installée/1000 hbts (m²) :
                                  - Chypre 715
                                  - Allemagne 79
                                  - France (hors DOM*) 7

                                  En rapportant la surface totale de capteurs installés au nombre d’habitants, les champions du solaire en Europe... ne sont pas les champions de l’ensoleillement ! (à l’exception de la Grèce).

                                  A fin 2005, l’ensemble des capteurs thermiques installés sur les toits européens approche les 20 millions de m² ; un chiffre essentiellement dû aux marchés allemand, autrichien et grec. Cependant, en Espagne et en Italie, des programmes nationaux se mettent en place afin de favoriser l’essor de cette technologie.

                                  http://209.85.129.104/search?q=cache:9c1iaTBjudMJ:www.planete-energies.com/contenu/energies-renouvelables/energie-solaire/production-consommation-electricite.html+Espagne+production+%C3%A9lectrique+chiffres&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=9


                                • Yannick Comenge (---.---.102.41) 30 janvier 2007 11:19

                                  J’apprécie le debat contradictoire que vous menez tous. Cela permet peut etre d’imaginer des solutions pour des pays qui ne pourront jamais bénéficier du nucleaire... n’oubliez pas, la France a beaucoup de chance d’avoir un panachage énergétique, d’autres pays n’ont que le soleil et le vent pour mener développement durable...


                                • Stephane Klein (---.---.19.227) 31 janvier 2007 15:07

                                  Oui veuillez bien faire le distingo entre solaire photovoltaique et solaire thermique, svp.

                                  Quant a ceux qui pensent que le solaire est une solution pour les pays en voie de developpement (les Allemands et Espagnols apprecieront), je leur conseille d’aller faire un tour sur www.solarbuzz.com et de se rendre compte du dynamisme du secteur.

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