Enseignement moral et civique à l’école...

L'Assemblée nationale a adopté vendredi 15 mars un article du projet de loi de refondation pour l'école remplaçant "l'enseignement d'éducation civique" par un "enseignement moral et civique", une notion chère au ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon.
56 réactions à cet article
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Cette réforme va permettre de commencer à formater les jeunes sur le Gender et expérimenter d’autres najatries.
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« acquérir le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l’égalité entre les femmes et les hommes ».
Comprendre : accélérer dès le plus jeune age l’acceptation totale des nouvelles formes de soumissions ; soumission physique à une partie de nos concitoyens (?) « issus de l’immigration », soumission intellectuelle à une certaine domination communautaire ; soumission aux nouveaux diktats « féministes » (qui mène inéluctablement - outre le « mariage pour tous » - à l’homosexualiation de la société, et sans doute à quelque chose qui pourra ressembler au Meilleur des Mondes).
Bref, continuer et accentuer une fausse défense de soi-disant minorités, toujours contre l’intérêt de la majorité (et quasi toujours contre l’intérêt aussi, au sein de ces « minorités », de la majorité de ses membres) : que ceux qui ne le voit pas déjà se réveillent !
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Bonjour Anaxandre
Je ne sais pas si c’est un enseignement à la soumission mais en tout cas, les plus hautes instances de l’état ne donnent pas l’exemple de la morale et c’est un problème... -
C’est bien une sorte de moraline diluée qu’on veut m’imposer - et surtout aux enfants à l’esprit malléable - alors que c’est de Virtus que le pays aurait grand besoin...
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Anaxandre a raison. la seule question est : Quelle morale ?
Le système veux imposer sa morale au détriment de l’éducation familiale.
On sait bien ce que ça veux dire :
La morale du mariage gay, du minoritarisme, de la repentence, du gender...
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« Education »nationale ....tout est dans le l’intitulé ....
Que les enseignants enseignent ,pour l’éducation celà doit rester du domaine du privé ,de la famille et des valeurs qu’elle entend inculquer . -
Enseignement ramolli et si vide à l’école ....
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L’enseignement n’est pas vide Aita mais c’est l’instruction qui, dans nos sociétés, perd de sa valeur....L’argent l’emporte sur toutes les autres valeurs....
Bonne journée... -
Bonjour Rosemar
L’exemplarité en haut lieu est une utopie : le pouvoir rend fou.
Des enseignants qui s’attacheraient plus à éveiller les esprits qu’à les formater aideraient à éviter le piège du mimétisme éducatif (panurgisme), en lui substituant celui du mimisme, c’est-à-dire « en mimant symboliquement la réalité et en la rejouant » (Marcel Jousse, ouvrages en téléchargement gratuit sur http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/jousse_marcel.html).
La mémoire mémorise. Elle est la reproduction du même. C’est le mimétisme, c’est-à-dire un mensonge qui recouvre la réalité extérieure.
Tandis que le mimisme est la perception profonde et intérieure de la réalité, qui rejoue le même mouvement en nous-mêmes, pour le comprendre.
De cette façon, quand l’apprenant a appris, son libre arbitre est moins amputé qui si on lui demande juste de mémoriser et mimer les exemples (dont les mensonges) des Empereurs qui nous manipulent.
Plus besoin de cours de morale... remplacé par l’éveil critique et philosophique auquel les très jeunes enfants, encore pas formatés ni l’esprit encombré par le modèle à reproduire, ont naturellement et directement accès.
Sans doute trop risqué pour les fous du pouvoir qui redoutent de perdre leur emprise sur ceux qu’ils entendent maintenir en esclavage.
Mais ce n’est que mon point de vue...
PS. Si Luc Laurent Salvador avait la bonne idée de lire ce billet, ses commentaires seraient bienvenus...
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Si les élites se permettent tous les excès, comment un professeur pourra-t-il enseigner la morale ? il ne sera jamais crédible...
Les enseignants sont faits pour éveiller les esprits et les former à l’esprit critique...le problème, c’est que leur savoir, leurs compétences sont sans cesse contestés....leurs notations, leurs sanctions le sont aussi !!Bonne soirée Loup... -
Vous faites sans doute partie des rares enseignantes irréprochables. Vous êtes victimes d’injustes persécutions, c’est incontestable. Halte à la contestation des enseignants, de leur savoir, de leurs compétences, de leur autorité, de leur moral modèle. Des citoyens consommés, persécutés par les élèves et leurs parents, quand ce n’est pas par le ministre de l’Éducation.
Courage, ça va changer :
Demain, la révolution pour plus d’égalité entre tous les Français.Exit les élites, le pouvoir rendu au peuple, plus d’élections, mais désignation par tirage au sort et recours aux référendums d’initiative citoyenne pour proposer les lois, ou défaire les lois scélérates.
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Merci Loup Rebelle pour l’invitation. Je repasse dans deux heures environ pour réagir sur Jousse surtout. Pour le reste j’ai réagi tout en bas.
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Bonsoir Loup Rebelle,
Je crois que nous sommes bien d’accord sur le problème que pose le processus éducatif en lui-même sous le rapport du respect dû à l’élève, à sa liberté et donc sa créativité, cad, en somme la possibilité qui lui est laissée de diverger.
C’est clair que le fonctionnement façon usine de l’éducation avec son emballage en classe d’âge et son formatage forcené des produits n’est pas ce qu’il y a de plus respectueux de la personne, mais si ce n’était que ça...
Il y a toute la question de l’autorité telle que les enseignants tentent de l’exercer, dans un rapport de force (totalement irrespectueux puisque l’autre est un adversaire qu’il faut dominer) toujours plus désespéré puisque les enseignants ne s’adresse plus à des enfants comme par le passé, mais à des sujets qui se revendiquent de plus en plus comme tels.
C’est une situation impossible et la posture victimaire des enseignants n’est pas immotivée. Elle est seulement illégitime car aveugle au fait que les populations d’élèves pourraient faire de même vu ce qu’elles « subissent ». La solution ne viendra pas de l’argument victimaire, toujours propice à justifier la violence.
Comme je me suis assez étendu sur la question plus bas, je n’y reviens pas davantage.
Ce qui m’a intéressé, c’est la fine distinction qui, je l’avoue, m’avait échappé jusqu’à présent alors même que j’ai participé à un colloque joussien au début du millénaire.
J’avais bêtement assimilé imitation et mimisme et il semble qu’une nuance de taille m’ait échappée.
S’il vous était possible de me communiquer une référence précise d’un texte (passage) particulier qui expliciterait ce distinguo, je vous en serais très reconnaissant.Il me semble néanmoins que tôt ou tard nous ne ferons pas l’économie d’un débat de fond sur l’imitation car, comme j’y ai longtemps insisté lorsque je fréquentais de près les cercles girardiens, l’imitation n’est ni bonne ni mauvaise, elle est. Tout dépend du modèle.
Dès lors, même le panurgisme peut avoir du bon lorsqu’il amène à suivre, même bêtement, même mécaniquement des... règles qui mettent la communauté en accord, donc en paix.
C’est définitivement ce qui manque à l’école. L’omniprésence du rapport de force fait qu’il n’y a finalement que très peu de règles. Etant entendu que je ne parle pas ici de la loi que les adultes entendent faire régner (ce qui appartient toujours au rapport de force) mais de la règle née du débat démocratique, avec donc la contribution et le consentement des élèves.
Une fois cette liberté actée, une fois ce plein exercice de la conscience et du libre-arbitre garanti, je ne vois pas de problème à ce que la mise en oeuvre s’appuie sur le panurgisme, sur l’automatisme mental, car comme vous le savez, je suis porté à penser que l’habitude est l’unité de base du psychologique et le panurgisme est juste un habitus en cours de formation.
Il en va de l’habitude ou de l’habitus comme de l’imitation : ce qui compte c’est de savoir si c’est une bonne habitude qui se forme.
Un bon habitus social, pareillement ça doit avoir du bon, je pense.
Mais bon, je pense à haute voix, ce n’est qu’une conjecture tout à fait réfutable j’imagine. Quoi que pour le moment, je ne vois rien à objecter -
Bonsoir Luc Laurent,
Merci pour votre intervention. Je souscris volontiers aux précisions que vous apportez, ici et dans votre commentaire plus bas.
Pour le mimisme, ma référence est indirecte, car issue d’un ouvrage écrit sur la fin des années 70 par mon ami Pierre Delebarre : L’alphabet cosmique (astrologie du verbe). Sans être coauteur, loin de là, Pierre m’avait sollicité à cette époque pour que je lui apporte mes idées sur le structuralisme (séminaire de Jacques Lacan).
Sinon, Marcel Jousse convoque de façon récurrente dans ses écrits le mimisme. Vous trouverez des textes qui ne trait du mimisme dans les archives numérisées et téléchargeables de l’UQAC (Université du Québec à Chicoutimi). Je vous donne des liens directs :
Le mimisme humain et l’anthropologie du langage
Mimisme humain et psychologie de la lecture,
Mimisme humain et style manuel
Du mimisme à la musique chez l’enfant,Sinon, vous trouverez ici tous les ouvrages de Marcel Jousse disponibles en téléchargement : http://classiques.uqac.ca/classiques/jousse_marcel/jousse_marcel.html
Au plaisir
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erratum :
Vous trouverez des textes qui traitent du mimisme...Le plus important est celui du premier lien que je remets ici Le mimisme humain et l’anthropologie du langage, texte d’une quinzaine de pages dans lequel il définit véritablement ce qu’il entend par « mimisme » et la différence avec le mimétisme.
Bonne lecture
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On devrait donner un nom particulier à ces « professeurs de morale et de civisme »... Qu’est-ce que vous dites de « parents » ? Ca pourrait être un joli nom, non ?
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« C’est le règne de l’enfant roi ». Le problème est bien là, au départ. Quelle est la première forme de société que rencontre l’enfant, si ce n’est sa famille ? Il y baignera exclusivement au moins pendant ses trois premières années, années considérées comme essentielles par tous ceux qui s’occupent de l’enfance. Cette notion d’enfant roi serait, par ailleurs, à regarder de plus près : on lui cède pour le valoriser ou pour avoir la paix ? (dans un premier temps). Le véritable roi serait celui qui bénéficierait de l’attention réelle de ses parents, c.a.d. de temps à lui consacrer.
Si notre système éducatif se voit plus beau qu’il n’est, on ne peut pas exiger de lui qu’il pallie aux manques fondamentaux de certains enfants. Les notions de base comme la séparation, l’introduction du tiers, le non, etc. ce n’est quand même pas aux enseignants de le faire !
Le terme d’enfant roi, dans de telles situations, est un non-sens.
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Bonsoir Rincevent
dans l’éducation des enfants, les parents sont maintenant amenés à faire beaucoup de concessions, ils négocient souvent avec les enfants : si tu veux ceci, il faut faire cela : ils sont ainsi amenés à leur accorder beaucoup de choses... -
Bonsoir rosemar ;
Ce dont je parlais c’est de l’éducation au départ, les bases entre zéro et trois ans. C’est essentiel et difficilement rattrapable par la suite. La relation avec l’ado c’est autre chose mais il s’agit bien du même enfant, non ? Celui qui a été éduqué jadis, ou pas...
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Le grand frère deale
il s’en sort mieux que le cadet qui a un CAP
et le benjamin prévoit une orientation en fonction de la conjoncture...
aller en prison n’est même plus la flétrissure que c’était autrefois
il faut y être passé de façon initiatique...un peu comme si c’était la classe de fin
d’études et pour la délinquance, la classe de perfectionnement...
Ah, l’Education n’est pas sortie de ses difficultés.
Vous parlez de l’exemple, des politiques ? Qui ? l’imprononçable Woerth ? Cas’-toi-pov-con ?
futur PDG du fonds souverain arabo européen, (un trône en or) ? Des casseroles de Copé et Takhiedine ? et n’oublions pas Marseille avec le clan Guérini...
Des modèles trop élevés pour un petit caïd de quartier, mais bien incitatifs tout de même.
Mais, je ne fais que vous répéter
Belle soirée rosemar
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Bonsoir noodles
les exemples d’immoralité sont multiples dans tous les partis politiques d’ailleurs, avec les noms que vous citez... et tous les jours, sort une nouvelle affaire : la dernière en date : l’affaire Cahuzac....Belle soirée à tous... -
Bonjour à tous
Pour rebondir sur le propos de Clementsi
« On devrait donner un nom particulier à ces professeurs de morale et de civisme »... Qu’est-ce que vous dites de « parents » ?
Il est regrettable que les parents qui devraient effectivement assumer avant toute intervention extérieure, la fonction éducative soient démissionnaires, c’est un constat affligeant, mais la violence manifestée par les enfants à l’Ecole est un révélateur de la faillite des parents à inculquer à leurs enfants, les bases morales élémentaires : le respect d’autrui, notamment des enseignants, des petits camarades etc...
Sur l’exemplaritéLe milieu de référence de l’enfant, est d’abord la famille et par conséquent, il aura tendance, à prendre ses parents en exemple, par mimétisme ou identification, dans sa prime enfance. Plus tard, c’est l’inverse, pour se construire en tant que personne individuel, il aura besoin de distance par rapport aux parents, mais c’est un autre débat.
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Bonsoir Vipère
Merci pour ce message...il est évident que les parents ont un rôle essentiel à jouer...Or, que font-ils souvent ? Ils dénigrent les profs qu’ils jugent dans tous les cas responsables de l’échec de leurs enfants... -
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Personnellement, je crains que l’enseignement de la morale et du civisme arrive un peu tardivement dans les écoles de la république !
La casse des valeurs est indéniable, comment reconstruire une Société en ruines ?
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Le problème, c’est que la société a tendance à donner de mauvais exemples... comment enseigner la morale dans ce contexte ?
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Tout à fait d’accord avec vous Rosemar,
C’est là où le bât blesse : la Société, un contexte où l’enfant aura à évoluer tôt ou tard, grandir, parmi d’autres, souvent, différents culturellement et socialement.
Un ajustement parfois éprouvant pour un jeune l’enfant, selon qu’il s’adapte ou non à un environnement perçu par lui comme hostile et violent. D’où de nombreux échecs d’enfants à se fondre dans la masse des écoliers.
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« comment enseigner la morale dans ce contexte » ?
Plus évident d’enseigner la morale et le civisme dans une école religieuse qui préserve la continuité de l’éducation parentale.
L’école laïque n’a pas que des vertus.
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J’ adhère pleinement au contenu de ton billet mais on peut aussi prendre le problème complètement à l’ envers Rosemar et se dire que dans un monde en pleine crise morale c’ est un formidable défi qui est offert aux professeurs.
Plutôt que de laisser les seules religions occuper le terrain de la misère morale, l’ école a devant elle un véritable boulevard dans lequel elle peut s’ engouffrer pour dénoncer toutes les impostures sociales que tu décris si bien .
Moi, je me rappelle que le discours moral n’ était guère entendu dans les années 80 à l’ époque de la bourse triomphante, de l’ argent facile, des faux-nouveaux patrons comme Tapie...Mais aujourd’ hui, en 2013 avec un système financier au bord de la faillite, une misère galopante, des injustices de plus en plus insupportables, c’ est le moment où jamais de remettre la question de l’ homme, de sa responsabilité morale et de ses valeurs au centre de nos préoccupations.
Mes élèves m’ écoutent beaucoup plus aujourd’ hui quand j’ aborde ces thèmes qu’ ils ne le faisaient il y a 25 ans...A l’ époque celui qui gagnait du blé était pour eux celui qui avait raison, et les autres c’ était des losers...aujourd’ hui les jeunes ont une perception un peu plus fine des choses car ils voient dans leur entourage des être aimés qui souffrent injustement.D’ une certaine façon, ils sont très sensibles à la morale même si la leur est souvent très immature...et c’ est aux profs d’ y amener un peu de rigueur....comme par exemple d’ insister sur les droits et les DEVOIRS de chaque citoyen.
Mais c’ est vrai Rosemar, et en cela je te rejoins, que c’ est une bataille constante contre la société, contre certains parents, etc..etc..-
Alea Jecta Est
Si, les enseignants ont contre eux certains parents, la Société en faillite morale, comment faire pour ressusciter auprès des enfants les valeurs morales perdues ?Peut-être que M. PEILLON V. a des solutions à proposer, lui qui est en charge de responsabilités ? notamment la réforme de l’Ecole... -
@vipère
tout ce que dit Rosemat est vrai, mais je note en Espagne( où je travaille) que les élèves sont plus receptifs qu’ ils ne l’ étaient sur ces questions.Malgré le fait que nous ne soyons absolument pas soutenu par le reste de la société, le professeur a la possibilité d’ apporter des clés de compréhension à des élèves parfois angoissés et qui sont en attente, de démêler le vrai du faux,de dénoncer certaines impostures, et d’ amener de la rigueur morale( il nous reste un peu de crédit malgré tout)....Il y a une vraie carte à jouer pour les enseignants. Moi je reste optimiste...le mouvement des indignados est né d’ une prise de conscience morale de toute une génération...le mouvement de 5 étoiles en Italie est très interessant également...La morale revient en force et il ne s’ agit pas de laisser d’ autres forces( pas toutes bien-intentionnées) occuper le terrain -
Bonjour AJE
je crains que ce ne soit une bataille perdue d’avance car la société a tendance à rendre les profs responsables de bien des maux : ils ont perdu de leur crédibilité : on conteste leurs savoirs, leurs compétences, leurs notes, leurs sanctions.... on met en doute leur travail... les profs ne sont plus des références et je pense que la situation dans ce contexte de crise a tendance à s’aggraver...-
@|Rosemar
C’ est vrai qu’ il y a beaucoup de dénigrement:la semaine dernière en Espagne, il y a eu dans la région de Madrid des responsables éducatifs qui ont reproché aux professeurs de ne pas avoir un niveau suffisant pretextant, par exemple, que certains d’ entre eux ne connaissaient pas tous les affluents du Rio Duero, ce qui est parfaitement débile vu qu’ aujourd’ hui n’ importe quele élève peut connaître en deux clics de souris l’ intégralité des affluents, et que par ailleurs ce genre de connaissance de type« catalogue »ne sert absolument à rien..ce qu’ il faut travailler c’ est la capacité de l’ élève à traiter et à savoir chercher les informations dont il a besoin.Par ailleurs, et comme disait un de mes collègues, si on allait à la chambre des députés leur demander à chacun d’ entre eux cette liste on aurait bien des surprises...députés qui, au passage, ne doivent pas être très brillants puisqu’ ils nécessitent, chiffres à l’ appui, de plus en plus d’ assesseurs pour pallier à leurs carences. -
Rebonsoir AJE
voilà un exemple de dénigrement fréquent : on demande aux enseignants d’être des encyclopédies vivantes : c’est absurde ! On voit là l’influence d’internet.... il m’arrive aussi d’être « testé » par mes élèves qui me posent des questions encyclopédiques !! -
C’est aussi une façon de contester le savoir des enseignants mais c’est absurde !
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Salut,
à mon sens « l’enseignement » moral n’existe pas. la morale relève de la transmission, précisément de la transmission de l’être en tant qu’il est porteur de qualités morales.
il ne s’agit pas d’apprendre que le vol c’est mal, mais de devenir quelqu’un qui ne vole pas.
La seule éducation morale est l’éducation de soi, puis la transmission de ce soi, que l’élvèe acquière les qualités du maître.
évidement l’école n’est pas, aujourd’hui, le lieu adapté à cet exercice.-
Bonjour Philouie,
Vous serez peut-être étonné, mais je trouve votre commentaire d’une très grande justesse.
L’école devra accepter de se remettre en cause si elle entend s’adapter à la réalité sociale et éthique du XXIe siècle.
Quand je dis l’école, c’est toute l’institution, du ministre aux profs, en passant par toute la hiérarchie.
A bientôt
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Ce n’est pas ce que dit philouie
il faut relire Loup... -
Tout à fait, Rosemar. Je vois que vous suivez avec attention.
Je ne suis pas un perroquet, je n’ai pas dit ce qu’a dit philouie : j’ai commenté son commentaire.
Je vous souhaite une bonne nuit
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Merci philouie
pour ce commentaire : la morale passe par la transmission et l’exemple...Et comme les élites donnent le mauvais exemple... forcément la morale perd de son sens... -
Nous sommes en démocratie et nous avons les dirigeants que nous méritons.
Le problème est largement plus vaste.
Il n’y a pas de remède : il faut que la maladie aille à son terme.
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Comment la gauche s’était levée vents debout contre la proposition de la droite à ré-introduire l’enseignement moral à l’école.....C’est tout juste si la gauche n’avait pas traité l’UMP de pétainiste !
Honte à cette Gauche donneuse de « fausses » leçons........
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Tous cela ce sont des combats d’arrière garde sans grand intérêt a part l’argent que cela nous coute en impôt.
Comment l’EN va-t-elle se sortir du marasme ou elle s’est volontairement enfoncée sous l’effet de ses idéologie de gauche ? On suivra avec intérêt.
De l’extérieur. la vraie question pour tout parent conscient, c’est le manque de place dans le prive. Mais en réalité, c’est comme dans la public, les notes de gueule, les relations, peuvent permettre de tirer malgré tout les bons établissements.
Un petit truc qui a fait ses preuves ? Comme ce sont malgré tout pour l’essentiel des établissement catho. un peu de présence démonstrative a la messe de temps en temps ne peut pas nuire. Participer a quelques activités paroissiale, copiner avec les militants connus des assocs.
Beaucoup de temps perdu ? Réfléchissez. Cet article nous donne en creux un bon diagnostic de l’école EN, profs non respectes, morale aléatoire et idéologisée, parents rejetés au même titre que la société parce que juges trop « agressifs », aveux d’impuissance. L’école telle que décrite avec réalisme par Madame Rosemar, vous lui confieriez vos enfants ?
Et puis il est bon que les parents prennent leur part du fardeau éducatif.
Sinon il y a ceux qui imposent a leurs gosses chinois première langue, russe seconde pour avoir une chance d’être dans un lycée E.N. potable au lieu de leur faire faire de l’anglais comme tout écolier normal.-
Votre message est complètement incompréhensible ! Vous partez d’une opinion dans une phrase, pour déboucher à une autre dans la suivante. La majeure partie de votre commentaire est complètement hors-sujet. Relisez-vous !
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Il me semble qu’on ne peut qu’être en total accord avec l’insistance de l’auteur sur la valeur cardinale de l’exemple en matière de morale.
On peut faire les prêchi-prêcha que l’on veut, parler la main sur le coeur et donner accès à la meilleure littérature qui soit en la matière, on gâtera tout si, soi-même, on ne donne pas l’exemple.
Que l’on soit VIP, parents, enseignants ou simple manant, nos comportements expriment nos valeurs en acte, cad, plus fort que n’importe quel discours.
L’essentiel de notre influence, bonne ou mauvaise, passera par là.
Car les valeurs ça ne s’acquiert pas rationnellement (cf. Kant sur l’impossibilité du rationnel de fonder l’éthique), mais par l’exemple, par l’observation du beau, du bien et du bon qu’amènent les comportements respectueux de certaines valeurs et, notamment ceux respectueux de la personne d’autrui.
Les élites nous donnent le pire exemple, c’est un fait, n’en parlons plus. Nous verrons comment y remédier lorsque viendront la révolution ou le chaos.
Ce qui me pose problème en tant que psychologue de l’éducation nationale, c’est que la posture de Rosemar, aussi « vraie » (et sincère bien sûr) qu’elle soit (en tant que représentative d’une réalité de terrain) est aussi une posture ... victimaire, cad, accusatrice pour être mieux défensive.
Or, en matière de morale, il n’est de meilleur principe que le bon vieux « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Autrement dit, chère Rosemar, je crois que les enseignants, incontestablement soumis à forte pression, seraient bienvenus de réfléchir à leurs pratiques pour se demander jusqu’à quel point elles sont morales.
Où est la morale quand l’enseignant ou l’établissement décide unilatéralement des sanctions et se plaint après qu’elles soient contestées par les parents ?
Je passe mon temps à recevoir des parents (paranos, dépressifs, tout ce que vous voulez.. peu importe) qui sont REELLEMENT victimes de violence institutionnelle, cad, qui font l’objet du plus total irrespect de la part de l’institution, et donc, concrètement de la part d’enseignants et/ou de directeurs.
Que ces parents soient agressifs, on peut le comprendre. Vu ce qu’ils subissent, eux et leurs progéniture !
Il ne s’agit pas de les excuser mais de montrer qu’ils ont la même attitude violente enracinée dans le fameux doublet « frustration-agression » à partir duquel les enseignants eux mêmes réagissent et se font accusateurs de l’élève, de ses parents, de l’autorité de tutelle et bientôt du monde entier qui part à vau l’eau.
Qu’on me comprenne bien, je ne jette pas la pierre aux enseignants.
Je dis que la très juste sentence de Rosemar « c’est d’abord à chacun d’entre nous de donner l’exemple » signifie avant tout pour les enseignants qu’il est tant que se généralise une attitude d’introspection pour prendre leur patate chaude et faire évoluer des pratiques qui a bon droit on été depuis longtemps labelisées comme participant de la « violence institutionnelle ».
Le respect de la personne, cela passe par le respect de sa liberté. Comment les enseignants résolvent-ils cette équation dans le contexte de leur classe ?
La plupart ne considèrent que leur propre liberté. Sans même en avoir conscience ils se la jouent « tyran éclairé et bienveillant », cultivant leur toute-puissance, sûrs de leur bonne volonté, de leurs bonnes intentions, et jamais soupçonneux de la possibilité de faire violence aux élèves en les tenant avec obstination à l’écart d’un fonctionnement démocratique.
Voilà donc le problème moral numéro 1 que doit, je crois, affronter l’école de la République : elle n’est pas morale une seule seconde lorsqu’elle n’est pas démocratique, donc respectueuse de la personne de l’élève, respectueuse de son libre-arbitre.
A part les écoles Montessori, vous en connaissez vous des écoles véritablement démocratiques ?
Je n’en connais pas.Comment en imaginer ? J’ai évoqué cela ici : Refondation : de la violence éducative à l’éducation démocratique - AgoraVox le média citoyen
Pour conclure, je tiens à préciser pourquoi je ne jette pas la pierre aux enseigants : ils n’ont fait que reproduire les modèles (désastreux) qu’on leur a offert ET à aucun moment l’institution ne leur a offert les moyens d’une véritable réflexion sur leurs pratiques éducatives.
La formation « ultra light » (sur côté psycho) qu’ils ont reçu en IUFM ne les a pas outillé pour cela, ni au plan conceptuel, ni au plan des valeurs.
Donc je ne reproche pas à Rosemar d’être dans une posture victimaire. Je dis qu’elle l’est, comme la plupart des enseignants et il est temps, grand temps de passer à autre chose.
Du moins c’est ce que je crois...
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Bonjour Luc Laurent
vous écrivez : Le respect de la personne, cela passe par le respect de sa liberté. Comment les enseignants résolvent-ils cette équation dans le contexte de leur classe ?Il est évident que tout n’est pas permis en classe comme tout n’est pas permis dans la vie de tous les jours : il existe heureusement des règles de politesse et de savoir vivre à respecter surtout lorsqu’on se retrouve avec 36 élèves par classe : on ne peut pas parler tous en même temps, on doit écouter l’autre etc.êtes vous enseignant ? -
On ne peut que souscrire à votre logique mais j’ aimerais simplement rappeller que les enseignants sont soumis par leur hiérarchie à des obligations de résultats mesurables peu compatibles avec les valeurs de respect du libre-arbitre que vous voulez mettre en avant .
Il y a là pour le prof une équation impossible à résoudre, et d’ ailleurs ce n’ est pas à lui d’ assumer cette responsabilité mais à la société toute entière de réflechir sur la réalité scolaire et sur le type de réponse qu’ elle veut apporter à certains problèmes comme l’ échec scolaire, la violence ou l’ objection scolaire par exemple.
Il y a des mythes qu’ il faut faire tomber comme celui d’ accéder à la connaissance sans efforts, de manière ludique, avec l’ aide de l’ informatique qui permettrait de tout résoudre, etc...etc...
Moi, je n’ en veux pas aux parents car je le suis moi-même et je ne leur tiens jamais de discours culpabilisateur, mais je me déclare dans la grande majorité des cas dans l’ impossibilité de pallier à leurs carences.Il y a un point incompressible pour l’ enseignant : l’ élève est en classe par obligation légale et s’ il n’ est pas d’ accord , et malgré tous nos efforts d’ imagination pour l’ amener à un certain degré de collaboration, la situation reste le plus souvent dans une impasse, et ce, même avec votre aide précieuse à vous les psys...Pour moi, en Espagne, le problème numéro 1 n’ est pas comme le pensent les politiques l’ échec scolaire...pour moi c’ est l’ objection scolaire.L’ élève qui se refuse tout net à faire le moindre effort.
Il y a 10 ans nous avions envoyé un de nos élèves très perturbé et très violent chez un psychiatre et celui-ci nous avait dit que c’ est nous les enseignants qui ne respections pas sa volonté de ne pas étudier..c’ est nous qui le provoquions alors que lui était très cohérent et nous le faisait savoir de manière très explicite( et violente).
Vous voyez, c’ est un cercle vicieux qui finira toujours par se retourner contre l’ enseignant.Je dis ça sans me plaindre car j’ adore mon métier..c’ est un simple constat.Moralité : c’ est à la société( et pas seulement à nous) de réfléchir sur ce qu’ elle veut..quelle école, elle veut pour nos enfants ? -
@ Rosemar
Oui, je suis enseignant. Les psychologues scolaires sont des enseignants. J’ai enseigné de la maternelle à l’université. Et partout la problématique est celle des volontés qui s’affrontent.
La question que je posais, j’en connais la réponse : les enseignants ne résolvent pas l’équation car elle n’a qu’une solution : l’accord construit dans le débat démocratique (la pédagogie institutionnelle fait ça très bien mais elle est restée confidentielle malheureusement).
Or la démocratie les enseignants n’en veulent pas car ils en ont peur comme en a peur notre « aristocratie élective », ces élites déliquescentes que vous critiquez à bon droit. Là est le problème.
A partir de là, les enseignants s’accrochent désespéremment aux vestiges de leur autorité disparue, ils crient, ils sanctionnent en juge et partie, inconscients de l’arbitraire qui en découle nécessairement vu qu’il n’existe généralement pas de réglement adapté et qu’on est donc toujours dans le rapport de force pour savoir où se situent les limites. L’arbitraire étant aussi dans le fait que lorsque la « règle » existe, elle est appliquée quand cela chante à l’enseignant.
Tout ceci étant la conséquence inévitable du fait qu’il n’existe pas entre les élèves et l’enseignant d’accords convenus après débat sur ce qu’ils sont censés faire et respecter. Seul ce mode de régulation garantit l’absence de rapport de force.
Alors, oui, ça peut très vite être l’enfer pour l’enseignant qui va se plaindre que les élèves ne respectent plus rien, sauf que ce qu’ils ne respectent pas c’est ce qu’on veut leur imposer dans le plus complet irrespect de leur personne. A partir de là, no limit, ça pourra dévaler jusqu’aux pires extrêmités, au grand désarroi des adultes qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Et là, la patate chaude, elle est pour qui ?
Pas pour l’élève, il n’est que le produit de l’époque et du système.
Pas pour les enseignants qui sont dans la reproduction de ce qu’ils ont toujours connu et n’ont jamais eu l’occasion de remettre en question faute de formation adéquate. Il n’est pas dans leur mission d’inventer l’école démocratique.
La patate chaude elle est, je crois, pour le système de domination financière dans lequel nous sommes et qui, tout en nous racontant que nous sommes en démocratie alors que nous n’avons qu’une aristocratie élective (cf. Chouard etc.), nous soumet toujours davantage à un esclavage consumériste vis-à-vis duquel l’école n’a jamais jamais jamais été un contre-pouvoir.
Pour envoyer ballader tout ça il faut absolument que les enseignants VOIENT la violence de leurs pratiques au lieu de tenter de la justifier par des postures victimaires. Cela seul peut les amener à décider que « ça suffit » et qu’ils DOIVENT essayer la voie réellement démocratique à partir de laquelle la société pour réellement se transformer.
Cette prise de conscience enseignante ne concernant bien sûr que la partie émergée de l’iceberg des violences faites aux enfants, car l’essentiel se joue dans le cadre familial où le rapport de force et la violence sont omniprésents tant la démocratie semble hors de propos dans ces espaces clos de survivance de l’Ancien Régime où tout le monde veut être roi à la place du roi, l’enfant (qui imite) comme l’adulte
* * *
L’éducation démocratique est possible. Elle n’est pas compliquée. Elle est hyper efficace pour pacifier de manière non violente et respectueuse l’espace éducatif.
Pour y venir, il ne manque que plus que la prise de conscience des enseignants.
J’ai peur que, comme à l’accoutumée, elle ne vienne que lorsqu’ils seront à bout, lorsqu’ils en seront aux dernières extrêmités, juste avant l’irréparable... -
@ Alea jacta est
Je pense que mon message ci-dessus à Rosemar répond complètement au vôtre.
Vous comprendrez que je suis donc grosso modo d’accord avec ce que vous dites.Sauf que je crois que ce que je propose n’est pas qu’un idéal mais est immédiatement appliquable car tout à fait compatible avec l’attente de résultats.
La démocratie est incroyablement plus efficace que le totalitarisme. Allez demandez aux écoles Montessori, ou à Chomsky.
-
@Luc-Laurent
assez d’ accord avec votre diagnostic.Vous aurez bien compris que je ne fais pas partie des profs qui se raccrochent à leur autorité perdue car ce serait complètement absurde et anachronique.
Il y a 25 ans, l’ autorité je l’ avais de par mon statut et aujourd’ hui il faut la gagner devant les élèves de par notre engagement et notre cohérence ( ce qui est plutôt un progrès en soi).
Je ne connais pas les écoles Montessori mais par contre je suis un grand fan de Chomsky qui pour moi a le mérite de poser les bonnes questions, notamment en matière éducative.
L’ exigence démocratique ( sans démagogie) est effectivement une bonne façon d’ aborder le problème et de progresser...ce qui implique la collaboration de tous les secteurs sociaux impliqués.Les réformes scolaires ne doivent pas venir d’ en haut mais être le fruit d’ une concertation globale.Pour débattre correctement et aboutir à un consensus social il faudrait déjà qu’ il y ait une véritable information sans faux-fuyants sur la réalité scolaire d’ aujourd’ hui. -
Bonjour AJE
gagner une autorité devant des élèves qui ignorent la politesse et le savoir vivre, qui sont parfois menaçants ? il existe des classes devant lesquelles les professeurs se retrouvent la peur au ventre : j’en connais...Les parents se doivent d’inculquer la politesse et le savoir vivre à leurs enfants : la vie en société n’est pas faite que de libertés et il faut se soumettre à des règles ! -
@ ALEA JACTA EST (---.---.---.15) 22 mars 19:47
l’élève est en classe par obligation légale et s’il n’est pas d’accord, et malgré tous nos efforts d’imagination pour l’amener à un certain degré de collaboration, la situation reste le plus souvent dans une impasse
Faudrait-il remettre en cause la loi d’obligation scolaire ?
Finalement, pour une personne qui refuse ce qu’elle perçoit comme un endoctrinement, n’est-ce pas une violence que d’obliger cette personne à se soumettre de grès ou de force à cet endoctrinement ?
Si l’on admet cette prémisse, et que l’on considère que l’enfant est une personne, l’enseignant face au refus de l’élève se trouve en effet dans une impasse : s’il applique la loi, il viole l’intégrité de la personne « élève ». Dilemme cornélien...
D’où ma question : doit-on considérer la loi d’obligation scolaire en violation des droits de l’homme ?
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@Loup Rebel
Non je ne suis pas en faveur de remettre en cause cette disposition légale mais par contre il ne faut pas ignorer cette réalité.Certains élèves refusent viscéralement toute forme d’ enseignement et il faut au moins prévoir un cadre un peu plus adapté pour eux avec des éducateurs spécialisés...ça me paraît une évidence...Le principe d’ égalité pour les contenus d’ enseignement,c’ est irréaliste.En Espagne, c’ est au professeur de se débrouiller comme il peut car même si l’ objection scolaire est reconnue dans les textes officiels, il n’ y a pas de moyens spécifiques dégagés pour ces élèves. -
Pour ce qui concerne les objecteurs scolaires, je pense vraiment qu’ils sont le produit du rapport de force dans lequel s’opère le processus éducatif.
Que cesse ce rapport de force, et cessera la rébellion des objecteurs.
Il n’y a pas d’objecteurs dans les écoles Montessori car les enfants font ce qu’ils veulent... et ils veulent apprendre !
Concernant l’obligation scolaire, elle est un devoir de l’adulte je pense. Mais cette obligation ne vaut pas droit de contrainte sur l’enfant.
Les parents et les enseignants DOIVENT éduquer l’enfant, mais ils ne sont pas pour autant fondés à le faire sur le mode de la contrainte, même si eux-mêmes se sentent contraints. Cette vieille logique mimétique doit cesser.
Il est temps que vienne enfin le règne... de la démocratie
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