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Accueil du site > Tribune Libre > Eric Woerth cherche à expliquer le flop monumental de l’action de (...)

Eric Woerth cherche à expliquer le flop monumental de l’action de Nicolas Sarkozy

Le ministre du Budget, Eric Woerth a confirmé, aujourd’hui ce qu’il niait farouchement il y a moins de deux semaines, sur les plateaux de télévision :

Oui, admet-il, l’INSEE chiffre le déficit du budget de l’Etat à 2,7% du PIB en 2007, soit plus de "50 et quelques" milliards d’euros de déficit. Oui, "c’est vrai, le déficit est supérieur à ce qui été prévu, puisque nous avions prévu, tenté d’atteindre un objectif qui était celui de 2,4%".

Alors que les engagements européens de la France lui font obligation d’assainir ses finances, le ministre reconnaît que les promesses du président de la République et du Premier ministre ne seront pas respectées. François Fillon qui déclarait jeudi, au Sénat, que "le projet de loi de finances pour 2009 sera une étape décisive pour le retour à l’équilibre des comptes publics, ce que l’on n’a pas vu depuis trente-deux ans". L’objectif, aujourd’hui ? "2010 si la croissance le permet, 2012 en tout état de cause." Et comme les prévisions de croissance du gouvernement sont tombées de 2,25% (hypothèse sur laquelle est construit le budget) à 1,7%, tout laisse à penser que 2012 relève de la lubie.

Mais, attention, pour monsieur Woerth, pas question de remettre en cause le rôle absolument dévastateur du "paquet fiscal" voté suite à l’élection de Nicolas Sarkozy, pour un coût net estimé à plusieurs milliards d’euros pour les derniers mois de 2007, et 15 milliards en année pleine. Pas question de remettre en cause le dérapage de certaines dépenses pour satisfaire des besoins catégoriels. Pas question non plus d’admettre que cette politique a littéralement accompagné le freinage de la croissance du PIB.

Non, pour le gouvernement, la réponse est simple : le coupable, ce sont les collectivités territoriales.

Mardi, lors des questions au gouvernement, Olivier Dussopt, député socialiste, avait clairement posé le débat : "Le budget voté pour 2008 [a] déjà gelé 7 milliards d’euros, ce qui nourrit des inquiétudes sur les fonds d’investissement à disposition des collectivités locales, sur le nombre d’emplois aidés et sur les dotations, qui se trouvent remises en cause, notamment avec la fin du contrat de croissance.

La diminution de toutes ces allocations versées aux collectivités locales les contraindra soit à faire peser sur les Français une fiscalité locale injuste, due à l’absence de compensation et au désengagement de l’État, soit à choisir, parmi les priorités, celles auxquelles elles devront répondre, ce qui reviendra à créer une France à deux vitesses, dans laquelle les droits et les protections varieront en fonction du lieu d’habitation et des capacités financières de la commune."

Et le ministre de dénoncer "un dérapage des dépenses des collectivités locales de 0,2 point" et "une augmentation du rythme des dépenses des collectivités locales" (au passage, sévère bilan pour les exécutifs locaux de droite...), qui "ne dégagent pas suffisamment d’autofinancement pour financer leurs investissements", c’est-à-dire qui n’arrivent pas à pallier les désengagements de l’État.

Or il se trouve que les budgets des collectivités ne sont aucunement intégrés au budget de l’État, d’autant qu’elles ont l’interdiction formelle de présenter des comptes déficitaires, contrairement au pouvoir central. L’argumentation livrée par le ministre pour justifier le dérapage des dépenses est donc fausse. L’association des régions de France (ARF) et l’assemblée des départements de France (ADF) ont d’ailleurs vivement réagi et dénoncé les méthodes post-campagne électorale du gouvernement.

Ah au fait, petite devinette : à quoi correspond le 0,1% restant dans l’augmentation des déficits publics ? Réponse du ministre : "à un retraitement comptable"...


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31 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 31 mars 2008 13:44
    la perte du pouvoir d’achat en France

    Décentralisation improvisée, désengagement de l’Etat, le Parti socialiste accuse régulièrement le gouvernement de Nicolas Sarkozy de désengager l’Etat des collectivités locales, d’avoir par exemple attribué de nouvelles compétences aux régions http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_r%C3%A9gional_(Franceen 2004 sans les moyens financiers les accompagnants.

     Qu’en est-il réellement ?

     Avant toute chose rappelons que les transferts de compétences ont été intégralement compensés à l’euro près, et, un véritable verrou constitutionnel a été prévu avec la décentralisation( l’article 72 de la Constitution adoptée en 2003)

     De plus, les compensations financières sont contrôlées par la commission d’évaluation des charges et les collectivités territoriales http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/index.html resteront autonomes car le gouvernement a transféré aux collectivités territoriales une partie de la taxe intérieure sur les produits pétroliers.

    Ce sont les frais de fonctionnement, les dépenses de communication, de représentation et les nombreuses interventions hors compétence qui ont fait exploser les budgets régionaux .

    Depuis 2004, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 35 % sur l’ensemble de la France, ce qui représente un prélèvement supplémentaire de 2 milliards d’euros par an pour les contribuables et donc pour le pouvoir d’achat.

    Avec la hausse de la taxe professionnelle et des taxes foncières, les entreprises et les propriétaires de leur logement paient 450 M€ supplémentaires par an depuis 2004 

    De même pour les automobilistes c’est 1,6 milliard d’euros d’impôts supplémentaires qui sont prélevés chaque année en raison de l’augmentation de la taxe sur les cartes grises et du prix de l’essence.

    Voilà des mesures imposées par les exécutifs des régions qui ne contribuent pas à augmenter le pouvoir d’achat des Français.

     Pourquoi implanter 15 maisons de la région Languedoc-Roussillon à travers le monde, de New Delhi à Shanghai, en passant par New York et Sao Paulo ?

    Est-il bien nécessaire de faire financer par le Conseil régional de Bretagne le doublage des séries américaines Perry Mason et Colombo en breton ?

    Et en Ile-de-France, est-il indispensable de dépenser 500 000 € pour mettre au point la technologie des « ballons dirigeables gros porteurs », alors que de nombreuses communes ne disposent pas de financement suffisant pour rénover et entretenir leur patrimoine ?

    Au final, les régions françaises ont augmenté massivement les impôts, sont plus endettées et investissent moins pour l’emploi et l’éducation. Ainsi, les investissements dans le domaine aussi essentiel que de la formation professionnelle ont diminué de 5,6 %. Même constat pour les lycées, où les investissements ont baissé de 1,7 %.

    Transport, logement, pollution, coût de la vie, tout est plus compliqué ou plus cher dans la région parisienne qu’en Province.
    Par ailleurs, le maire de Paris et le Président du Conseil régional Jean Paul Huchon ont été incapables de s’entendre pour mener une politique ambitieuse et cohérente de développement des transports publics dans la région Ile de France

     On ne circule plus en Ile-de-France ! Le maire de Paris empêche les voitures de circuler dans Paris sans proposer de solutions alternatives aux déplacements des Franciliens.

    D’ailleurs beaucoup de régions présidées par les socialistes ont augmenté la part régionale de la TIPP. Avec la flambée du cours du pétrole, cette taxe a donc considérablement augmenté.

    Chaque année, ce sont 500 millions d’euros d’impôts supplémentaires qui sont prélevés sur le pouvoir d’achat des automobilistes

     En Ile-de-France, par exemple, le Conseil régional d’Ile-de-France a augmenté de 80 M€ la TIPP. Cela va entraîner un surcoût annuel de 75 € pour un automobiliste qui fait un plein d’essence par semaine. Cette mesure, socialement injuste, touchera 5 millions d’automobilistes en Ile-de-France. Pourtant, le véhicule automobile est l’unique moyen d’accéder à l’emploi pour un grand nombre de personnes qui vivent dans les franges de l’Ile-de-France, mal desservies par les transports en commun.

    Rajoutons qu’à la lecture des informations que nous donne le site web de la région nous constatons que pour les socialistes la misère en France n’existe plus, car voir autant d’argent du contribuable français distribué au reste du Monde,c’est vraiment avoir peu de respect pour les français qui n’ont plus de pouvoir d’achat sans parler pour les personnes âgées au fin de mois difficiles ,les jeunes sans travail ni ressources et aux créateurs d’entreprises qui n’auront pas les aides nécessaires

     http://www.iledefrance.fr/lactualite/international/international/reconstruc tion-de-490-logements-au-perou/

     les orientations de la politique internationale de la Région se traduisent par des actions, sur son territoire et à l’étranger. Le budget qui y est consacré s’élève à 8,5 millions €, pour l’année 2007.

     Selon une étude du CROCIS http://www.crocis.ccip.fr/publications/autres_publications/transmission1ese m07.pdf

    plusieurs milliers d’emplois risquent de disparaître en Ile de France faute de repreneur dans les 5 ans

     En élargissant à la France nous constatons que les prix n’augmentent pas seulement dans les supermarchés mais aussi sur notre environnement régional et c’est peut être la face cachée d’une baisse importante du pouvoir d’achat des français car l’inflation des dépenses des conseils régionaux fait peur car elle trouve sont financement dans la hausse de la fiscalité locale et de la dette à moyen terme sans amélioration du cadre de vie,du pouvoir d’achat,de l’emploi,de la sécurité des biens et des personnes

     La faute à Nicolas Sarkozy ?

     http://www.lepoint.fr/actualites/plus-de-80-des-francais-jugent-que-le-pouvoir-d-achat-a-baisse/1037/0/225693

    PS : permettez moi de signaler une information importante ci dessous

    http://www.leparisien.fr/home/maville/seinesaintdenis/articles.htm?articleid=297924512

     

     

     


    • millesime 31 mars 2008 18:11

      Ile de france, ile de france, comme si c’était toute la France, vous ne parlez que de çà, et de quelques extras réalisés en Bretagne, et Languedoc Roussillon, (et c’est quoi dans le buget régional que de faire le film en breton)

      dès qu’une écrit peu favorable au gouvernement passe, vous voilà remonté comme une cocotte (suisse) et c’est la faute aux régions, dirigées on le sait par des socialistes, (sauf la région Alsace, qui elle doit aller fort bien si on vous lit) ...allez donc demander aux alsaciens si leur pouvoir d’achat augmente.

      Les frontaliers qu’ils sont vont à Kehl remplir le panier de la ménagère, bien moins cher qu’à Strasbourg, eh oui, hélas !


    • Traroth Traroth 31 mars 2008 18:46

      Plutôt que de noyer le poisson avec des trucs hors-sujets, pourquoi ne pas revenir sur vos affirmations concernant la décentralisation et le budget transféré "à l’euro près" ? La réalité du terrain et l’hypocrisie des gouvernments Raffarin, Chirac et Sarkozy (et pas Fillon, cette potiche) est sous vos yeux.


    • Rage Rage 1er avril 2008 12:11

      Bonjour,

      L’aveu de E.Woerth est une évidence : oui, la politique de Sarkozy est vouée à l’échec. On ne redresse pas les comptes d’un coup de baguette magique et on ne décrète pas la croissance par des discours.

      De là à dire que la faute relève des collectivités territoriales (après les élections), tout en défendant le rôle des CG et en votant des lois d’aubaine type TEPA c’est l’hôpital qui se fou de la charité.

      Certes.

      Mais ce qui m’agace le plus avec la gauche actuellement c’est son incapacité à traiter les choses dans leur ensemble, sans dogmatisme ni à priori. Vous êtes juriste, pas fiscaliste. Et il serait grandement nécessaire de "connecter" les budgets publics entre eux.

      Plus de 50% des ressources des collectivités territoriales proviennent de l’Etat (DGF/DGD), faisant d’elles plus des collectivités de gestion que des collectivités de projet soit dit en passant. Si les collectivités locales ne peuvent pas "déraper", les déficits globaux sont tous mis dans le pot "Etat", tout du moins tous ceux qu’on ne peut pas caser ailleurs (type RFF ou la Sécu).

      Si l’Etat a une dette, les collectivités sont elles aussi au moins partiellement responsables. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir, ce qu’il faut voir c’est la tendance.

      Et la tendance c’est le délestage de l’Etat vers des collectivités, le tout à grand frais. De plus en plus de frais, de moins en moins de marges de manoeuvre, un service public équivalent ou moindre.

      Des trains de vie somptuaire, des échelons trop nombreux, des politiques tout azimut, des structures parapubliques sous perfusion à foison, un monde associatif fort onéreux, une politique d’assistanat des entreprises, aucune rationnalité dans les rémunérations, des abus de facturation type médecins, des circuits opaques de financement des syndicats, une fiscalité locale et nationale inadaptée ou gruyère....

      La liste est longue pour décrire les multiples sources de déficit.

      Droite, comme gauche, tout le monde en parle mais personne n’agit là où il faudrait, c’est à dire au sommet de l’Etat pour légiférer, et au niveau local pour appliquer et faire évoluer les pratiques.

      Il suffit pourtant de regarder les ratios : dette/habitant l’une des plus forte en Europe tant en % qu’en volume, trend négatif, balance commerciale qui sombre, plus grand nombre d’associations et d’élus d’Europe, meilleurs rémunérations d’Europe des grands cadres privés comme publics, rations actifs/inactifs et emplois publics/privés peu favorables....

      La distorsion entre le train de vie et les moyens est flagrante. L’économie Française ne génère plus suffisamment de richesses pour tout supporter.

      La fin de l’exercice est proche du fait de l’incapacité de tous les échelons à pouvoir dégager des marges. A force d’avoir des élus pour constater qu’ils ne peuvent rien faire, un jour cela finira bien par inciter un "fou" à dire tout haut ce que la France pense tout bas :

      "Il est grand temps de changer structurellement la façon dont est gérer ce pays"

      Ce qui revient à dire aux élus de devoir sabrer une partie des sièges de leurs collègues et à avoir le courage politique, technique et intellectuelle de ne pas reproduire systématiquement les mêmes excès que l’on constate depuis 30 ans : autrement dit, cesser de gouverner pour des intérêts particuliers à court terme mais pour l’intérêt général et le long terme.

      Un changement de mentalité ?

      Oui, et il est grand temps car cela fait un moment que la population est en avance sur ses élus...

       


    • Patrick FERNER 31 mars 2008 13:47

      On n’en serait pas là si, après la loi de décentralisation de 1982, dite loi Defferre, on avait transféré des resssources fiscales au départ dévolues à l’Etat, comme la TIPP ou une partie de la TVA, si on avait supprimé la taxe sur les salaires (comme si créer des emplois était un luxe), on avait réformé en profondeur les impôts locaux, par exemple en asujettissant la taxe professionnelle au bénéfice et non au chiffre d’affaires de l’entreprise. L’argumentation de Eric Woerth est d’autant plus irrecevable que l’Etat ne fait rien pour réduire ses frais de fonctionnement. et faire en la matière la chasse au gaspillage.


      • Patrick FERNER 31 mars 2008 14:02

        ERRATUM : les collectivtés locales bénéficient d’une partie de la TIPP, autant pour moi.

        Cela dit, pour nuancer les choses et d’accord avec vous, Lerma, le gaspillage de l’argent public est la chose du monde la mieux partagée et les régions ont également leur part de responsabilité, ce qui n’exonère aucunement l’Etat de la sienne.


      • Roland Verhille Roland Verhille 31 mars 2008 14:07

        AgoraVox est-il un lieu offert à l’excroissance des disputes politiciennes, ou aux prêches des uns et des autres ; ou est-il le refuge de citoyens désireux d’améliorer réciproquement leur information en y mettant en commun ce qu’ils savent ou croient savoir et en le soumettant à leurs lecteurs auxquels ils sont attentifs, en vue de faire progresser la connaissance de tous ?

        La loi de Gresham est connue et incontestée : "la mauvaise monnaie chasse la bonne".

         


        • sisyphe sisyphe 31 mars 2008 14:54

          Ca veut dire quoi, ce commentaire ?

          Par raport au sujet ?


        • sisyphe sisyphe 31 mars 2008 15:00

          Il se trouve que la suffisance de Woerth, prise en défaut, l’amène à se replier sur des mensonges (parce qu’il connait très bien la vérité), en essayant de prendre les français pour des imbéciles, rejetant la faute de sa propre politique et de son propre gouvernement, sur d’autres.

          Ce mec ; comme la plupart des composants de ce gouvernement, fait preuve, outre sa morgue et son inébranlable mauvaise foi, d’une incompétence totale dans se fonctions, ce qui amène le pays dans une croissance beaucoup moins forte que prévue (et, naturellement, largement en dessous de la moyenne européenne), et un endettement beaucoup plus fort qu’annoncé (naturellement largement au dessus de la moyenne européenne).

          La France se trouve donc, du fait d’une politique injuste socialement et inefficace économiquement, le cancre de l’Europe, dont elle va prendre bientôt la présidence : on va rigoler... (jaune)...


          • Alberjack Alberjack 31 mars 2008 16:10

            Tout à fait d’accord avec vous sisyphe !

            En flagrant délit de contradictions dans une interview avec un journaliste sur France Inter, récemment, il a perdu ses nerfs et est devenu très agressif, avant de se ratrapper pour dire qu’il s’était mal exprimé.

            Ce type est imbuvable.


          • ronchonaire 31 mars 2008 15:02

            Je ne sais pas si, à la base, beaucoup de monde avait cru à l’équilibre des comptes pour 2009 (voire 2012) de toute façon donc ça ne change pas grand chose.

            Le problème est de toute façon insoluble en l’état actuel des choses : il y a une telle inertie dans le budget de l’Etat, tant du côté des recettes que des dépenses, que ce n’est pas en faisant des économies sur les bouts de chandelles comme le fait le gouvernement que le déficit va se résorber.

            Autre problème : les 50 milliards de déficit correspondent grosso modo au montant...des intérêts de la dette publique. Autrement dit, toute la marge de manoeuvre budgétaire est absorbée par l’endettement. Comment voulez-vous mener une politique digne de ce nom dans ces conditions ?!

            Ceci dit, il faut rester patients ; encore quelques années à ce rythme et la France devra être placée sous la surveillance du FMI et mettre en place un programme de réformes comparable à ceux imposés actuellement aux pays en développement : virer la moitié des fonctionnaires et geler les salaires et les retraites. Nous pourrons alors remercier tous nos dirigeants depuis 30 ans pour leur gestion saine de l’action publique.


            • wizi 31 mars 2008 15:13

              La politique économique de Sarkozy n’a pas fonctionnée (prendre aux classes moyennes pour donner aux riches pour qu’ils créent des emplois et du dynamisme, ça a loupé, une partie du paquet fiscal est directement allé sur des comptes en Suisse, Lux ou Lichtenchtein comme on l’a vu récemment)

              De plus, ils continuent sur la même lancé, droit dans le mur...(pas pout tt lemonde, certains gagneront beaucoup plus qd même)

              Maintenant, il font que les classes défavorisées et surtout les classes moyennes et les petits patrons se serrent sérieusement la ceinture pour payer les mauvais choix, et augmenter le revenus des plus riches (on a vu que pour les gros patrons du CAC, c’est pas trop les vaches maigres)

               

              Si au moins ils montraient l’exemple des économies au gouvernement, mais que nenni ! Forte augmentation de notre leader, dérapage des frais de réception et de maquillage de Dati pour 100 000 € (quand même) en 2007 et prévision pires en 2008, envoi de troupes en Afghanistan...

               

              Préparez vous à payer pour leurs âneries et pour les réception de l’ambassadrice


              • Charles Ingalls Charles Ingalls 31 mars 2008 15:53

                (wizi) "une partie du paquet fiscal est directement allé sur des comptes en Suisse, Lux ou Lichtenchtein"

                Comme c’est étrange...Les riches amis de notre gourou n’ont donc pas réinvesti dans l’économie du pays ? Et ni Eric ni nicolas n’ont pensé à ça...Ohhhhh....

                Comme dirait l’autre, ça c’est balot...

                Enfin, les choses sont bien faites, pendant que sarko aide les riches et que le gouvernement dépense sans compter, les Restos aident les pauvres...

                 


              • Fred 1er avril 2008 09:58

                ah bon il a pris à la classe moyenne pour donner aux riches ? un exemple peut être ?


              • Laurent_K 1er avril 2008 13:06

                Le paquet fiscal


              • Fred 1er avril 2008 15:40

                "Le paquet fiscal"

                 

                Pourriez vous détailler ce paquet fiscal pour voir si la majorité de ces 15 milliards va aller aux riches ?

                 

                - De mémoire, la moitié du paquet part pour les heures supplémentaires. Je doute que les riches soient ceux qui bénéficient des heures supplémentaires.

                - La réduction d’impôt pour les primo-ascendants je doute que ça concerne les riches, ils ont déjà une résidence principale non ?

                - Les droits de succession, ça ne concerne que les riches ? je ne sais pas si vous avez vu le prix de l’immobilier mais ça va concerner beaucoup de monde (je suis concerné et mes parents sont loin d’être riches salaire combiné de 3 smic à la retraite). De plus on parle de double taxation.

                - Le bouclier fiscal là oui sur les 800 millions potentiels du bouclier fiscal, la majorité ira aux riches. Sachant quand 2006 sur 89000 personnes assujetti à cet impôt seuls 2500 l’ont réclamé pour un coût de 100 millions sur les 400 potentiels. Plein de personnes y sont assujetti avec des revenus inférieurs à 7500€ par an mais ils ne savent pas qu’ils ont droit à ce bouclier car certaines personnes continuent à crier que ce n’est que pour les riches.

                 

                Vous avez peut être une autre version sur ce paquet et je vous écoute car je ne suis pas sur non plus de l’utilité de ce paquet en terme de relance économique.


              • valere valere 31 mars 2008 15:40

                Diminuer l’argent versées aux collectivités locales n’est ce pas aussi un moyen de "remercier" les communes passées de droite à gauche ?

                L’Etat devrait commencer par réguler lui-même ses propres dépenses. Au lieu de faire des réceptions dignes du roi soleil et d’un défiler de mode, le gouvernement devrait montrer l’exemple.

                 


                • valere valere 31 mars 2008 16:01

                  @ Charles Ingalls

                  Vous avez oublié le plus beau : Johnny, toujours en Suisse !!

                  Du coup Sarkobarjo s’est rabattu sur Enrico. (C’est au moment du karaoké que ça lui fout les boules au Nico les mauvais tuyaux). Mais bon à défaut de merle....


                  • Charles Ingalls Charles Ingalls 31 mars 2008 17:31

                    Normal, c’est "Ah que coucou" suisse...

                    Je suis remonté comme une horloge aujourd’hui...

                    Bah, mieux vaut en rire...


                  • chmoll chmoll 31 mars 2008 17:12

                    vas y Woerth explique,tend 2mn j’met mes boules quièss,j’entendrais mieux


                    • MagicBuster 31 mars 2008 17:45

                      Notre gouvernement va aller aux JO, tellement il rame, il va nous ramener la médaille d’Or d’Aviron 


                      • Mr Burns 31 mars 2008 18:36

                        Pour éclairer le débat, voici quelques infos issues de La Tribune d’Aujourd’hui :

                        L’article confirme ce que l’auteur indique à savoir que les collectivités locales ne peuvent présenter de budget en déséquilibre de fonctionnement. Leur déficit, selon un analyste de Dexia, vient donc de leur niveau d’endettement à mettre en relation avec leur effort d’investissement. (le coût de l’investissement ne rentre pas dans le budget de fonctionnement)

                        A ce titre les collectivités locales représentent 75% de l’investissement public et en autofinance les deux tiers.

                        Pourquoi une hausse des impôts locaux d’après l’article ?

                        Cela correspond, toujours d’après la banque d’affaire Dexia spécialiste des collectivités locales, au transfert en 2007 de 45 000 agents TOS de l’éducation nationale (ce qui représente +7.4% de hausse des charges de personnel des départements et régions) mais également aux dépenses liées à l’allocatioon personalisée d’autonomie (+7%) et à la prestation de compensation du handicap.

                        Ces charges supplémentaires n’ont pas été financées par l’Etat contrairement à ce qui est dit par Lerma.

                        Toutefois, on ne peut se satisfaire d’un tel constat. La proportion des fonctionnaires dans la population active est beaucoup trop importante. Une politique de rigueur, certainement d’une ampleur beaucoup plus importante que celle prévue par le gouvernement, semble nécessaire de même qu’une réflexion sur une meilleure organisation des services publics voire une diminution des prestations sociales.

                        J’aimerais d’ailleurs bien connaître votre opinion à ce sujet Mr Verhille, qui exposez souvent des chiffres et des analyses intéressantes.


                        • Traroth Traroth 31 mars 2008 19:34

                          Dexia, c’est rien que des TSS !


                        • Rico83 31 mars 2008 20:20

                          Qui donc pourrait trouver un soupcon d’interet à écouter les discours arrogants de Mr Woerth... ? Cet homme est antipathique, agressif, pédant et incapable d’expliquer quoi que ce soit sans s’en prendre systematiquement à d’autres... Et dire qu’un tel énergumene est ministre... ou va t on ??? Allez trouver chez celui ci une quelconque volonté de dialogue constructif loin de la langue de bois dont il semble indissociable... ?!! Allez Mr Woerth, faites nous une fleur, cessez de parler pour finalement ne rien dire au travers de vos discours fieleux et immatures...

                           


                          • Roland Verhille Roland Verhille 31 mars 2008 21:50

                            à Mr Burns

                            Merci de me lire et d’y trouver intérêt, mais à le dire vous risquez railleries et insultes !

                            Une politique de rigueur d’une ampleur beaucoup plus importante que celle prévue par le gouvernement vous semble nécessaire (meilleure organisation des services publics, diminution des prestations sociales). Vous demandez mon avis là-dessus.

                            D’abord, il me semble qu’il n’y a pas l’ombre d’une politique de rigueur dans ce que le gouvernement prévoit : le maintien du niveau global des dépenses publiques en les indexant sur l’inflation. Cesser d’augmenter ses dépenses n’est quand même pas de la « rigueur » !

                            Ensuite, il est certain que l’état est acculé à rompre avec ses pratiques antérieures. Une rare majorité d’électeurs le sait, et l’a manifesté en attribuant leur vote au candidat à la présidentielle leur ayant promis une « rupture ». L’état est étranglé par ses dettes, et par une activité économique anémique provoquée par ses propres pratiques. Le Président de la république le sait. Il a constaté l’excès de 150 milliards d’euros de dépenses publiques (15% du total) causant le point de croissance économique qui manque le 12 décembre 2007 devant le Conseil de modernisation des Politiques Publiques.

                             http://www.rgpp.modernisation.gouv.fr/discours_PR_CMPP_du_12_decembre_2007. pdf

                            Mais la solution n’est pas dans un « plan de rigueur » de quelques mois ou de deux ou trois années, car la rechute est alors inéluctable. La solution, c’est un meilleur emploi des ressources produites par le travail des Français. C’est un fait patent que l’emploi par l’état d’au moins les deux tiers de ces ressources coexiste avec une accumulation de maux dans le pays. Je soutiens que les travailleurs seraient beaucoup meilleurs gestionnaires du produit de leur travail que les bureaucraties étatiques. Je soutiens, au prix de beaucoup d’invectives, que la solution réside dans le basculement important (au moins les 150 milliards visés plus haut) de l’emploi de ces ressources au profit des travailleurs au détriment des bureaucraties publiques, afin de réamorcer la pompe à croissance. Je soutiens que cela doit être fait sans brutalité, pour ne pas ajouter encore aux maux des Français, mais que cela aurait dû être substantiellement commencé l’été dernier et fermement poursuivi pendant une dizaine d’années.

                            Nicolas Sarkozy a perdu la confiance des Français pour n’avoir pas engagé pareil plan. Les Français à nouveau voient juste, cette action ne sera pas entreprise. Nicolas Sarkozy ayant irrémédiablement perdu la confiance des Français, il se trouve maintenant ficelé et paralysé par les fossoyeurs du Pays. Voyez, il ne cesse de reculer et de manger son chapeau. Je ne vois donc pas comment le pays pourra s’en sortir sans drame.



                              • sisyphe sisyphe 31 mars 2008 22:17

                                Erreur : désolé encore ...


                              • Nicolas Peuch 1er avril 2008 01:11

                                En résumé, si on prend en compte les ratés de Nicolas Sarkozy en matière de politique européenne (citons par exemple cette "Union méditerrannéenne" bien loin du projet initial et les tensions franco-allemandes) et qu’on ajoute ça au fait que cette hausse du déficit va lourdement handicaper la crédibilité de notre président face à ses collaborateurs à Bruxelles, il ne faut pas attendre grand-chose de cette présidence française.

                                Sachant que, présidence européenne oblige, ce sera le calme plat au niveau des réformes nationales, on va avvoir un deuxième semestre 2008 plutôt tranquille. Ensuite, il va y avoir plusieurs échéances électorales : les municipales l’ont confirmée, c’est pas à ce moment-là qu’on engage les réformes.

                                La "rupture" risque d’être assez limitée enfin de compte.

                                Après est-ce qu’il faut s’en plaindre, ça...


                                • jkw 1er avril 2008 12:37

                                  ce Woerth représente le politique des temps passés...c’est pas moi, se sont les autres ! il nous prend pour des imbéciles et ça c’est difficilement acceptable....

                                  je rappelle que cela fait 6 ans que l’UMP est au pouvoir et non 1 an !!!!!

                                  à propos des régions : je voudrais rappeler à Mr Woerth que, bien que les caisses soient vides, Sarko est allé faire des promesses électorales à Marseille entre les deux tours ...d’où provient cet argent ?

                                  puisque son parti est friand des conneries que leur vend le Medef, qu’ils s’appliquent les principes du management par objectif....un collaborateur qui n’est pas parvenu à atteindre ses objectifs est débarqué

                                  qu’attends Fillon pour le virer ??

                                  comme disait Coluche :

                                  quand on voit " les bons" ce qu’ils ont été capables de faire, il n’y a pas d’inconvénient à essayer les "mauvais" !


                                  • Mr Burns 1er avril 2008 15:40

                                    A Mr Verhille,

                                    Le discours de Sarkosy que vous avez mis en lien est très intéressant et le contenu est très juste mais effectivement il a perdu la crédibilité nécessaire à la mise en place de telles réformes.

                                    En effet, comment peut-on demander des sacrifices au nom de l’intérêt général, quand on l’a soi-même bafoué à de nombreuses reprises !

                                    Quelques exemples :

                                    - le gaspillage engendré par son fameux paquet fiscal qui est un ensemble de mesures économiquement inéfficaces, dont le seul but est de récompenser les clientèles traditionnelles de l’UMP.

                                    - la forte augmentation du budget de l’Elysée contrairement aux promesses électorales (faites ce que je dis mais pas ce que je fais)

                                    - l’abandon de l’idée de la supression des départements pour simplifier l’organisation des services publics(faut pas fâcher les collègues de l’UMP qui sont en poste !) 

                                    Il y a bien d’autres exemples encore et on pourrait même remonter au dernier gouvernement qui, dans un contexte d’accroissement des déficits sociaux, augmentait la rémunération des médecins, qui, on s’en doute, ne votent pas à gauche ...

                                    Bref, vu le contexte, je pense que si Sarkosy veut mener les réformes présentes dans son discours, on risque de connaître un mouvement social comme celui de 95.

                                     


                                    • Roland Verhille Roland Verhille 1er avril 2008 18:09

                                      vu, merci.

                                      Il me semble que ce discours est dépassé. On entendra beaucoup parler de "réformes", ce qui sera fait n’aura pour effet que de soulever des vagues successives d’agitation. Il s’agira d’un traitement appliqué au pays malade sans en avoir fait le diagnostic sérieux. C’est de la médecine de rebouteux.

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