Espagne. Le point sur la crise de Podemos
La « fraction » Errejón ouvre les hostilités, première riposte de Pablo Iglesias
La crise interne de Podemos a pris un tour spectaculaire avec la décision de Pablo Iglesias de renvoyer Sergio Pascual, le n°3 du parti, secrétaire général en charge de l’organisation. C’est un poste clé, évidemment, dont a profité la fraction de Iñigo Errejón, le n°2, à travers la démission (concertée avec Pascual) de 10 membres de l’instance régionale de Madrid, le Conseil Citoyen de la Communauté de Madrid : l’objectif était de provoquer des élections internes, via des primaires. Ces élections auraient permis de légitimer en douceur la prise de l’appareil par les errejonistes.
Mais ce qui était localisé à Madrid a été décodé par Iglesias comme un coup de force à portée générale, au niveau de l’ensemble de l'Etat espagnol, en particulier dans des régions où le parti connaît une crise de direction, comme en Galice, en Euskadi, etc. En résumé les errejonistes de Madrid démissionnent par décision propre pour forcer la destitution du secrétaire régional à l'organisation, un proche de Iglesias, celui-ci riposte plus fort encore, au plus haut de l'organigramme du parti, en faisant sauter celui qui, en tant que secrétaire général à l’organisation a, au moins, laissé faire le coup de force, et aurait pu laisser se poursuivre (ou continuer à soutenir en sous-main) la déstabilisation en d’autres zones du territoire. Iglesias, qui bien entendu, refuse de relancer des élections internes, a donc interprété que Madrid n'était que la pointe émergée de l'iceberg d’un putsch visant à reconfigurer les pouvoirs dans les diverses régions. Le souvenir du comportement « sectaire » de Sergio Pascual en Andalousie (il est député pour Séville) cherchant à placer les siens dans les diverses instances du parti et le conflit qu’ainsi il ouvrit (et perdit) avec Teresa Rodríguez, l’actuelle secrétaire régionale, membre du courant Anticapitalistas, a dû revenir à l’esprit de Pablo Iglesias : par ailleurs à l’époque, quoique globalement en accord politique avec Iñigo Errejón, le mentor de Sergio Pascual, il avait apporté son appui à Teresa Rodríguez lorsque ledit Iñigo Errejón, tenta de brider sa volonté de rester indépendante vis-à-vis du PSOE local ! Peut-être la première alerte sur la cohésion du tandem de la direction nationale.
Le deuxième temps de la riposte iglésiste
Plus spectaculaire, et très coup de poker, que la destitution du responsable général à l’organisation par Iglesias : il le remplace par ... Pablo Echenique. Rappelez-vous, celui-ci avait mené bataille avec Teresa Rodríguez, au congrès de fondation de Vistalegre, pour s'opposer à la structuration antidémocratique du parti que défendait et réussit à faire passer la "troïka des profs" Iglesias, Errejón et Monedero. La presse en rajoute aujourd’hui sur l'habileté de Iglesias à "récupérer" l'un de ses opposants les plus connus et les plus prestigieux pour faire pièce à son "copain" Errejón. En fait les choses sont moins simples. Echenique a évolué depuis Vistalegre et s'est rapproché de Iglesias et donc s'est éloigné de Teresa Rodríguez. Sur l'organisation interne du parti, Echenique a entériné que, non seulement ce qui avait été voté s'imposait à tous, mais il a en plus légitimé ce fonctionnement verticaliste au nom de la nécessité de faire de Podemos une machine électorale efficace. Soit exactement l'argumentation de Iglesias et Errejón (Juan Carlos Monedero, lui, a démissionné de toute responsabilité dans le parti, trouvant que celui-ci se « banalisait » dans le « système » qu’il se propose de faire tomber, mais il a vite mis en sourdine cette critique et s’est consacré à appuyer, désormais en extériorité de l’appareil, l’orientation politique du parti dont je parlerai ci-dessous).
Ce serait pourtant une erreur de s'arrêter à ce que l'on pourrait qualifier de simple ralliement de Echenique à Iglesias et de plate instrumentalisation du premier par le second : en fait, comme l'ont déclaré à l'unisson les deux hommes, le travail de Echenique va consister à rectifier les "erreurs" commises, selon Iglesias, depuis Vistalegre et, pour cela, à redonner plus de poids aux cercles et aux territoires dans la vie du parti. Jusqu’à un certain point cela veut certes dire que Iglesias a compris le danger qu'il y a à continuer avec une structuration aussi antidémocratique du parti, mais ce danger concerne avant tout, dans l’immédiat, son propre contrôle, en tant que secrétaire général, de Podemos : l'appareil émancipé de ses bases devient le champ de bataille fractionnel de certains de ses plus proches camarades pour "prendre" le parti à ses dépens. Pour tout dire je ne suis pas persuadé par l’idée d’une conversion profonde de Iglesias à l'idée d'un Podemos centré sur ses bases. Mon hypothèse, fondée sur ce que sont les paramètres politiques de Iglesias, principalement la primauté qu'il accorde aux combinaisons institutionnelles pour accéder au pouvoir, c'est que ce virage "circulariste" (plus de pouvoir aux cercles) est de circonstance, une tactique pour compenser son affaiblissement actuel opéré par la « scission » des errejonistes. Iglesias a pris conscience qu'il a été floué et qu'il a introduit le loup dans la bergerie en laissant à Errejón et à Pascual tout pouvoir de monter la structure organisationnelle du parti. En l'état actuel des choses, le rapport de force ne lui est pas favorable dans les diverses instances de Podemos et il ne pourra le rétablir qu'en jouant de plusieurs ressorts : d'abord de son charisme, toujours là auprès des militant-es, d'où la nécessité pour lui d'impliquer les cercles, ensuite en profitant de la dualité que porte Echenique (il lui est proche mais il reste auréolé d'avoir une conception démocratique du parti) et enfin en recevant l'appui du courant Anticapitalistas qui, quoique tout, dans le fonctionnement interne, ait cherché, depuis le début, à le marginaliser, a réussi à imposer du rapport de force, en particulier dans ces endroits clés que sont Madrid et l'Andalousie, mais il y a aussi la Navarre ou encore la Catalogne autour du camarade député de l'autonomie Albano Dante, présenté comme proche de Anticapitalistas, qui postule à devenir secrétaire de Podem (contre un proche de Iglesias). En résumé, toujours à mon avis, il ne faut pas se faire des illusions : Iglesias cherche à reconstituer son pouvoir dans Podemos, quand il y sera arrivé, il n'est pas sûr qu'il maintiendra les alliances internes qu'il établit aujourd'hui et que certains prennent trop vite à la lettre comme le moyen de faire du parti une organisation à fonctionnement plus horizontal. Cette hypothèse sera vérifiée ou infirmée par ce que Echenique, avec l'aval de Iglesias, aura proposé pour restructurer la vie du parti.
Les deux faces d’une même médaille : le déficit de démocratie organisationnelle et une orientation politique institutionnelle
Ce qui me fait rester réservé vis-à-vis de ce que Iglesias fait et fera, c'est ce qui est le coeur politique de la direction de Podemos. Iglesias et Errejón, en accord sur ce point, restent des institutionnalistes intégraux et cet institutionnalisme les amène à partager l'idée qu'il faut gouverner avec le PSOE. Point qui, déjà, fait décalage avec Anticapitalistas, lequel, plutôt silencieux sur le retournement qu'a signifié le choix de chercher à faire alliance avec ce qui était considéré, il y a peu encore, comme le parti de la caste, a cependant très vite tiré la conclusion que le choix du PSOE de « faire » avec Ciudadanos (centre droit très à droite !) devait amener à poser qu'il n'y avait plus à courir après le premier. Or, malgré ce choix des socialistes de s'allier avec Ciudadanos et le refus, pour le coup conséquent, de Podemos de l'avaliser par exemple par une abstention lors de l'investiture du secrétaire général du PSOE comme président du gouvernement, Iglesias, comme Errejón, persiste à amener le PSOE à gouverner à gauche avec eux. Certains cherchent à distinguer, d’une part, une tactique iglésiste, sans aucune illusion sur la possibilité de faire une alliance radicale avec le PSOE et qui donc chercherait à faire de la pédagogie populaire : soit la démonstration que, malgré la bonne volonté de Podemos, le PSOE confirme son ancrage à droite, et, d’autre part, la démarche de Errejón crédibilisant pour de bon que réellement le PSOE peut basculer à gauche, quitte peut-être (mais cela reste assez implicite chez lui) à faire des concessions sur le programme ou, à défaut, à accepter de s'abstenir pour rendre possible un gouvernement PSOE-Ciudadanos qui aurait le mérite décisif de faire sauter le PP du gouvernement. Ce qui, tout en donnant satisfaction à tous ceux et toutes celles qui optent dans la population pour la nécessité absolue de mettre dehors le Parti Populaire (PP), permettrait à Podemos d'avancer ses pions en comptant que ce gouvernement gauche-droite décevrait, ce qui ne pourrait que profiter au parti mauve ! On conviendra cependant que la différence entre iglésistes et errejonistes est mineure au regard de la concession faite au PSOE qu’il peut ou pourrait gouverner à gauche ! En un mot : iglésiste et/ou errejoniste, cette orientation est en rupture totale avec le 15-M (les Indigné-es) et avec le choix initial « anticaste » de Podemos de percuter le front le bipartisme structurel du régime de 78 ! Désormais ce bipartisme à combattre pourrait, grâce, selon ce qui est postulé, à un inédit pragmatisme institutionnel de Podemos, muter en un monopartisme à faire sauter. Et tout cela par la mutation assez « irréelle » du second membre de ce bipartisme honni, en outil de lutte contre le premier et inaltérable membre, le PP ! Et par le retour à une logique de « gauche » que Podemos avait pourtant déclaré dépassée au temps de sa jeunesse. Oui, ce parti a vieilli très vite.
On notera par ailleurs que cette crise de Podemos reproduit le défaut essentiel que présente ce parti depuis sa fondation : c'est la direction, et dans la direction, plus exactement le pouvoir personnel de Iglesias, qui réordonne les choses. C'est Iglesias qui vire Pascual, aux instances ensuite de valider la chose ; c'est Iglesias qui intronise Echenique, aux instances de ... Bref la démocratisation annoncée du parti se fait sans qu'aucun débat sur les défauts de démocratie, devenus apparents aujourd’hui, ne cherche à impliquer les militant-es ! Mais il est vrai que le modèle organisationnel adopté lors de la fondation ne s'y prête pas !
Tout cela pour dire que la conversion echeniquiste de Iglesias pour renforcer la participation des cercles et des territoires aux décisions politiques reste surdéterminée par l'orientation de fond dudit Iglesias, une conception de la politique qui, de toute façon, quoique distincte, à la marge, sur la démarche tactique, de celle d'Errejón reste électoraliste-parlementariste : elle n'a rien à faire de mobiliser les forces militantes du parti ou les secteurs sociaux actifs mais devenus assez attentistes, précisément par ce que Podemos, plus exactement le cercle fermé de sa direction, prétend offrir comme possibilités que tout, sa propre crise comme la décision de gouverner avec le PSOE..."pour rompre avec l'austérité", s'arrange par en haut !
Les anticapitalistes de Podemos face à la scission du courant majoritaire
Anticapitalistas se réjouit de la nomination (qui est à confirmer, ce qui n'est pas gagné) de Echenique en comptant qu'il va garder le cap de ce qu'il défendait pour la vie interne du parti à Vistalegre. Déjà, à mon avis, il reste à vérifier ce que sera ou pas cette disponibilité à démocratiser réellement Podemos car sur ce point il avait, comme dit plus haut, mis de l'eau dans son vin. Anticapitalistas accepte de fait de faire contrepoids, aux côtés de Iglesias, à la poussée des errejonistes. D’autant que ceux-ci n'hésitent pas à dire qu'ils n'ont pas renoncé à mener une bataille interne qu'ils estiment rester dans le cadre normal du débat interne. Le silence et la disparition médiatique de Iñigo Errejón, qui contraste avec sa surexposition politique habituelle, montrent que la destitution de Sergio Pascual par Iglesias, avec qui il ne s'affiche plus, ne "passe pas".
A relever, toujours du côté de Anticapitalistas, qu'il profite de la situation pour prendre au mot le souci nouveau chez Iglesias de mettre en avant les cercles et par là, de le reconnecter au peuple. En Andalousie, Teresa Rodríguez et ses camarades viennent, par exemple, d'annoncer leur décision de mettre Podemos en phase avec tout ce que compte la région comme secteurs sociaux mobilisés, en particulier le très combatif SAT (Syndicat Andalou des Travailleurs) de Cañamero et la très radicale CUT (Candidature Unitaire des Travailleurs) de Sánchez Gordillo (il est membre aussi du SAT). Ces derniers, deux prestigieux lutteurs sociaux, le second étant connu aussi pour être le maire de la « commune « de Marinaleda, se sont toujours montrés très critiques envers l'électoralisme de Podemos même s’ils ont appelé à voter pour lui. Il est symptomatique que Anticapitalistas parle de sa volonté de construire rien moins qu’une "marée sociale" et non électoraliste. Une marée, c’est un nom immédiatement connecté à la forme que prirent, dans la foulée du mouvement des Indigné-es, des mobilisations thématiques (féminisme, chômeurs, émigration forcée…) et sur les lieux de travail (santé, éducation). Dans le contexte actuel où les deux sous-fractions de "la" fraction" iglésiste sont en dispute féroce mais convergent pour axer Podemos sur les processus électoraux (mais ne veulent pas d’élections en ce moment car il y a risque que s’y profile un net recul du parti, voir plus loin) il est important que Podemos Andalousie associe sa réorganisation interne à la critique politique ouverte formulée en ces termes par le secrétaire à l'organisation : "Nous avons créé une fissure électorale dans le régime, mais ce n'est pas suffisant. Il ne faut pas mettre ses espérances dans le bulletin de vote, mais dans quelque chose d'autre. Nous avons déjà voté et nous n'avons pas encore récupéré les droits que nous avons perdus. La Troika va recommencer à serrer la vis, de nouvelles coupes sombres sont dans les tuyaux. Il faut préparer les gens à cette situation et accumuler des forces sur le terrain social".
Pour renforcer cette option sociale de sa politique, Podemos Andalousie prévoit de modifier sa structure interne en créant de nouveaux organes décentralisés, des conseils de coordination des cercles des régions (les sous-régions andalouses). Objectif : "l'auto-organisation sociale" ! Façon de prendre les devants et de mettre haut la barre de la réorganisation interne que doit mener Echenique à l'échelon de l'Etat espagnol. Si l'on ajoute que Podemos Andalousie émet une critique, jusque là inexistante chez lui, du recours aux primaires qui scande la vie du parti, on voit que l'onde de choc de la crise, est en train de bousculer les lignes de force établies jusque là. Et bien au-delà de l’Andalousie. Mais n’oublions pas que l’Andalousie (la plus grande, et de loin, communauté autonome) c’est le symbole de la rupture ouverte entre Podemos et le PSOE qui gouverne la région et donc l’anti-schéma iglésiste-errejoniste de tenter l’alliance avec le PSOE à Madrid. L’Andalousie c’est aussi, en lien avec ce qui précède, le fief de la fraction la plus droitière du PSOE avec une Susana Díaz qui attend l’échec d’investiture gouvernementale de son « camarade » Pedro Sánchez pour postuler à diriger le parti, bouclant ainsi la démonstration que, contre ce que défend Podemos au Parlement, il est illusoire de penser sortir les socialistes de leur rôle de piliers du régime. On remarquera au passage que ceux-ci ont renouvelé en Andalousie la majorité pour gouverner grâce à un accord avec… Ciudadanos, modèle que Pedro Sánchez, tout divergent qu’il est avec Susana Díaz, reconduit à Madrid contre les offres podémites de « passer à gauche » avec eux…
Un rendez-vous qui concerne tous ces débats internes de Podemos car il confirme que le mouvement social cherche à se relancer : le 28 mai aura lieu une nouvelle édition des Marches de la Dignité, très connotées 15-M.
Une radicalité électoraliste menacée par un prochain échec électoral
La contradiction majeure que connaissent les partisans podémites de faire une alliance de sommet avec les socialistes, c’est que cette tactique semble scier la branche électoraliste sur laquelle elle repose : les derniers sondages donnent Podemos (et ses alliés locaux) en net recul, près de 4 points en moins, alors que le PSOE progresse un peu (+ 1 point), que le PP perd mais sans qu’il s’écroule (moins 2,6 points) et surtout que Ciudadanos connaît une importante poussée (presque + 6 points) des intentions de votes en sa faveur. Il doublerait Podemos pour devenir la troisième force électorale. Izquierda Unida (IU), le Front de gauche espagnol laminé par les succès de Podemos, progresse également de 1,7 points mais il part de très bas. Une tactique parlementaire qui, d’une part, finit pas bénéficier, au détriment du Podemos « de gauche », au Podemos de droite, Ciudadanos, promu par le « système » pour anticiper sur un effondrement du PP et, d’autre part, rapproche la droite de la majorité absolue (Ciudadanos pourrait s’allier au PP ou s’abstenir pour qu’il gouverne si celui-ci vire Rajoy de la présidence de gouvernement), voilà qui ressemblerait à un douloureux échec de Iglesias et de l’ensemble de la direction de Podemos. Echec qui pourrait accentuer les tensions internes. Par où l’électoralisme vérifie qu’il mène souvent à échouer dans les urnes (voir le Front de Gauche ici) ! Par autonomies, Podemos conserverait, toujours selon le dernier sondage, ses positions dans le cas du maintien de ses alliances avec les forces régionales mais il reculerait quand il se présenterait seul (exception : Euskadi). Voilà qui n’est guère rassurant pour la direction de Podemos à la veille de probables nouvelles élections législatives appelées à retrouver la « gouvernabilité » du pays que les élections du 20 décembre dernier ont mise à mal !
Le dernier sondage :
L'affaiblissement du courant majoritaire ouvre des espaces pour réorienter Podemos. Rien n'est joué. Mais le sens du mot Podemos (nous pouvons) reprend une nouvelle signification où c'est par rapport à Podemos lui-même qu'il s'agit de pouvoir faire autre chose !
Antoine
Note : dans son dernier livre, Ada Colau, la maire de Barcelone formée dans la lutte contre les expulsions de logements et ayant reçu l’appui de Podemos pour prendre la capitale catalane, toujours très haut dans les sondages, n’est pas tendre avec Iglesias. Ce qui ajoute aux difficultés que connaît actuellement Podemos et pas seulement en Catalogne où, au demeurant, l’objectif avoué de Colau est de créer un parti fédérant-absorbant toute la gauche, Podemos compris ! Avec, comme objectif second, la création d’un destin « national » (au niveau de l’Etat espagnol) pour Ada Colau qui entrerait probablement en collision avec la stratégie de Iglesias et le destin « personnel »-politique que celui se donne.
Article initialement publié sur mon blog de Mediapart : cliquer ici
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