Et si la solution au mal français, venait des Etats-Unis ?
Pour qui se prennent-ils ces Américains, comme si la France avait besoin du célèbre Peterson Institute pour décider de son avenir et du fonctionnement de ses institutions. Car la France est un pays... "Où il y a quand même pas 50 millions d'abrutis", chantait Michel Sardou. 15 millions de plus aujourd'hui sans compter les clandestins. Et puis nous avons nos propres boites à idées, aux Etats-Unis ils appellent cela des think tanks, en France aussi d'ailleurs. En fait, une réunion d'éminences grises qui réfléchissent pour trouver des solutions que le gouvernement n'appliquera jamais. Comme le rapport Pisani-Ferry par exemple, commandé par le Président de la République et que même Fleur Pellerin n'a pas lu.
Et puis quelle chance de posséder sur notre territoire de grands penseurs capables de vous fabriquer une 6ème République qui ne verra jamais le jour. Mélenchon, Montebourg, Besancenot et bien d'autres, la liste serait trop longue à énumérer. Alors franchement, avec un potentiel de cette qualité, nous n'avons que faire des suggestions américaines.
Mais d'abord, quels sont les membres prestigieux du conseil d'administrations du très remarquable Peterson Institute for International Economics. Et cocorico, vous pourrez remarquer au palmarès la présence de notre étalon or de la finance, l'inoxydable Jean-Claude Trichet.
Que préconise la crème de l'économie mondiale pour sortir la France de son marasme.
D'abord, mais ce n'est pas très nouveau, abandonner le système présidentiel pour le remplacer par un chef de gouvernement désigné par le Parlement. Allons donc, ces gens là ne connaissent rien à notre pays, à nos racines chrétiennes et gauliennes, qui oserait enterrer le général une deuxième fois.
Pour les têtes pensantes de Washington notre modèle est obsolète. Selon eux, il suffirait de comtempler à la loupe la cote de popularité de l'actuel Président de la République pour en avoir la preuve irréfutable.
D'après le Perteson, le problème viendrait de la "puissance" de l'actuel locataire de l'Elysée.
Une supposée puissance qui empêcherait la formation d'une grande coalition parlementaire qui pourrait faire passer les réformes. Alors qu'actuellement...
« Le centre gauche et le centre droit ne s’allieront jamais pour passer ces réformes de bon sens, car chacun veut détruire les chances de l’autre de gagner la prochaine élection présidentielle ».
Enfin, nos institutions ne devraient plus autoriser le Président de la république à choisir son 1er ministre, ni lui donner le commandement des armées.
Et pourquoi pas transformer le Palais en musée !
Quant au rapport Pisani-Ferry, oublié et couvert de poussière dans un placard, il reste assez vague sur le remplacement de notre système démocratique essoufflé. "Revivifier notre démocratie" lui paraît nécessaire, mais également faire en sorte que l'élu ressemble davantage à l'électeur. Ce qui n'est le cas que dans nos petits villages, probablement pour longtemps encore.
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