Et si les glaciers disparaissaient complètement ?
La fonte des glaces, c’est l’accélération de la disparition des glaciers à travers la planète ces dernières décennies.
Même si c’est un phénomène en principe naturel, cette fonte est augmentée par la hausse des températures causées par les émissions de gaz à effet de serre. En un peu plus de 20 ans, 28 000 tonnes de glace ont disparu.
Alors, quelles seraient les conséquences de cette fonte si les glaciers disparaissaient complètement de notre planète ? Modification des courants marins, accélération de la montée des eaux, migrations des habitants des villes côtières ou encore disparition de certaines espèces animales.
Une modification des courants marins -
Les pôles Arctique et Antarctique représentent 99 % de la glace mondiale. Les conséquences de la disparition des glaces seront différentes sur ces 2 pôles à cause de particularités géographiques et climatiques.
En Arctique, la glace perd 13 % de sa surface tous les 10 ans. L’océan se réchauffe, car la banquise ne peut plus jouer son rôle de régulateur du froid.
En Antarctique, c’est une perte de 5 mètres d’épaisseur près du fond marin qui est perdue tous les ans. De cette manière, le sol exposé pourrait augmenter les températures encore un peu plus, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur la circulation des vents et provoquer de fortes précipitations. L’eau douce de pluie va se mélanger dans l’océan et occasionner des déséquilibres dans la circulation océanique.
La rapidité de la montée des eaux -
Cette fonte des glaciers va automatiquement occasionner une hausse du niveau de la mer. Les scientifiques envisagent une augmentation d’environ 30 à 60 cm d'ici à 2100 si le réchauffement de la planète se limite en dessous de 2 °C. Malheureusement, si rien n’est fait et que les émissions à effets de serre continuent d’augmenter rapidement, cette hausse des océans pourrait atteindre jusqu’à 110 cm.
Une migration des habitants des villes côtières -
Cela aura également pour répercussion la disparition de certaines villes le long des côtes.
Certaines villes comme New York, Shangaï ou Jakarta, très proches du niveau de la mer, sont menacées d’inondations.
Les habitants vont devoir envisager des migrations dans les terres.
En 2050, il est prévu approximativement 140 millions de réfugiés climatiques.
La disparition de certaines espèces d’animaux -
La verdure commence à faire son apparition dans les régions arctiques. Certaines espèces voient leurs zones de chasses diminuer et sont obligés de migrer vers des territoires inconnus. Ils se retrouvent alors en rivalité avec des espèces déjà sur place, dont l’homme.
La population des ours polaires est en train de disparaître. Par conséquent, la mouette ivoire se trouve en danger, car son régime alimentaire est fortement lié avec celui de l’ours polaire.
Les manchots pourraient, eux aussi, voire leur nombre réduire d’environ 93 % à cause de la diminution de la banquise.
Tous les dégâts qui touchent la planète à cause de la fonte des glaciers, mais également toutes les questions environnementales sont discutées au niveau international.
En 2015, était signé l’accord de Paris sur le Climat faisait la proposition suivante : maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2 °C d’ici à 2050.
6 ans après, l’urgence est de plus en plus importante.
La dernière conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) a eu lieu en 2021 à Glasgow.
Tout le monde s’accorde à dire que la solution est l’importante réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de réduire l’immensité du réchauffement.
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