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Accueil du site > Tribune Libre > Euthanasie : Ultime liberté individuelle ou piège ?

Euthanasie : Ultime liberté individuelle ou piège ?

Depuis quelques années nous entendons tous parler de médecins parents abrégeant la souffrance dans une certaine illégalité, et la majorité d’entre nous se dit : "et si c’était moi le mec la nana sur ce lit, grabataire, incapable de se mouvoir de vivre, est ce que je ne demanderai pas la mort de ce corps fracassé, morcelé, et qui m’inflige l’horreur d’être un légume, prisonnier d’un véhicule qui se transforme en tombe vivante ?"

Histoire de l’euthanasie.

D’abord commençons par savoir de quoi nous parlons quelle est donc la définition du mot euthanasie ?

À l'origine, l'euthanasie (gr : ευθανασία - ευ, bonne, θανατ mort) désigne l'acte mettant fin à la vie d'une autre personne pour lui éviter l'agonie1.

Dans une acception plus contemporaine et plus restreinte2, l'euthanasie est décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer - particulièrement par un médecin ou sous son contrôle3 - le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrancesmorales et/ou physiques intolérables.

Ainsi à l’origine ce mot euthanasie est formé de deux éléments tirés du grec, le préfixe eu, « bien », et le mot thanatos, « mort » ; il signifie donc littéralement bonne mort, c'est-à-dire mort dans de bonnes conditions.

Le mot a été inventé par le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626), et apparaît dans un texte de 1605 :

«  [...]. Mais de notre temps les médecins [...], s'ils étaient jaloux de ne point manquer à leur devoir, ni par conséquent à l'humanité, et même d'apprendre leur art plus à fond, ils n'épargneraient aucun soin pour aider les agonisants à sortir de ce monde avec plus de douceur et de facilité11. »

Il est défini comme « mort heureuse » dans le Dictionnaire de Trévoux (éd. 1771), ce qui atteste son emploi en français dès ce siècle. Jusqu'à la fin du xixe siècle, il a cet emploi d'« adoucissement de la mort » (« Euthanasie ou Traitement médical pour procurer une mort facile et sans douleur » ; William Munk 1888, traduction 1889).

La psychiatrisation du monde à l’origine de l’eugénisme

Ce n’est qu’au xixe siècle que sous l’influence de la psychiatrie à l’origine d’une idéologie terrible l'eugénisme propage l’idée d’élimination « douce » de populations « non désirables », puis d'élimination de ces populations sans que le sens de « bonne mort » soit retenu. Cette idéologie d’origine psychiatrique s’introduira dans tous les domaines science, santé, politique ainsi de suite et qui perdura jusque dans les années 1980 utilisera comme moyens : Stérilisations, castration avortements forcés, enfermement, déportation, séparation des sexes internement obligatoire, etc…

Cette influence de la psychiatrie perdure et s’est étendue à tous les domaines, ainsi si un enfant a le malheur de bouger et se montrer trop vivant hé bien on lui injectera de la Ritalin, une drogue identique à la cocaïne et aux amphétamines et que l’on donnera aux enfants pour qu’ils tiennent tranquille car ils sont hors normes…

On peut lire sur ce site : Le psychiatre danois Frederik Lange reprend, en 1881, dans sa thèse, les idées du médecin français Benedict Auguste Morel (1809-1873) sur la dégénérescence et les introduit au Danemark.(…) Le déterminisme héréditariste domine chez les psychiatres qui se trouvent à la tête des institutions et des asiles qui se sont multipliés à la fin du XIXe siècle. Il faut mentionner ici les noms d'August Wimmer, l'un des premiers à introduire le concept d'eugénisme au Danemark et qui fut membre du Conseil médico-légal, ainsi que celui de J.C. Smith qui travailla avec Wilhelm Johannsen et devint expert du Conseil qui se prononçait sur les stérilisations.

La psychiatrie viennoise et le nazisme : quand la recherche et le crime marchaient main dans la main par Wolfgang Neugebauer

Dans un ouvrage retraçant l’histoire de la médecine sous le Troisième Reich, Hans-Walter Schmuhl, par ailleurs auteur de travaux approfondis sur l’hygiène raciale et l’euthanasie sous le nazisme, écrit : « Les recherches conduites jusqu’à présent démontrent que peu de groupes professionnels ont contribué, autant que le corps médical, à l’accomplissement de la politique génocidaire des nationaux-socialistes. Dans leur politique de persécution puis d’extermination -celle, notamment des malades ou des handicapés mentaux, des Juifs, des Sintis, des Roms, des asociaux ou de tous les “ennemis du peuple” -les médecins ont joué un rôle clé. »

Elliot Valenstein, Ph.D., auteur de Blâmer le cerveau, déclare sans équivoque : « Il n'y a aucun test disponible pour évaluer la situation chimique du cerveau d'une personne vivante....Aucun signe biochimique, anatomique ou fonctionnel n'a été trouvé permettant de distinguer de manière fiable les cerveaux des patients mentaux. » Et toujours selon Valenstein, « On s'accroche aux théories pas seulement parce qu'il n'y a rien d'autre pour prendre leur place, mais aussi parce qu'elles sont utiles pour promouvoir les traitements au moyen de médicaments. »

En 1996, le psychiatre David Kaiser disait, « ...la psychiatrie moderne n'est pas parvenue à prouver de manière convaincante la cause génétique/biologique d'aucune maladie mentale, ...Des patients [ont] été diagnostiqués comme ayant des "déséquilibres chimiques" en dépit du fait qu'il n'existe aucun test pour supporter une telle affirmation, et...il n'existe aucun concept de ce à quoi un équilibre chimique correct ressemblerait. Sur ce blog on explique clairement que cette pseudo science infiltré partout n’a non seulement aucune assise scientifique mais est aussi responsable des idéologies les plus criminelles existant sur terre.

Pour Thomas Szasz, la psychiatrie est une institution non pas médicale, mais plutôt politique et/ou religieuse médicalisée s’attachant à résoudre non pas les problèmes ou les maux des patients qu’elle traite, mais bien les problèmes posés à la collectivité par le comportement de ces mêmes patients, et ce au moyen de procédés coercitifs (internements, traitements, mensonges) contraires aux principes de l’État de droit.

Ainsi on peut comprendre la méfiance envers l’idée d’euthanasie terme qui à l’origine permettaient aux êtres humains femme et hommes d’être maitre de leurs morts avant l’arrivée de cette pseudo science à l’origine de ce concept qu’eugénisme.

L’euthanasie une pratique millénaire :

L’euthanasie est une pratique millénaire, qui avait pour but d’aider l’autre à ne pas souffrir à être prisonnier d’un corps disloqué, elle exista dans toutes les dans toutes les cultures, les maux chez les Celtes mais chez les Gaulois, c'est "le dieu au maillet", Sucellos qui était, selon les croyances, le patron de ces pratiques. En Bretagne armoricaine, surtout dans le Vannetais, un « maillet bénit » (Mel Béniguet) a été utilisé jusqu'au début du xxe siècle pour achever ceux dont la mort s'éternisait sur la demande de la famille et sous l'autorité du prêtre et de quelques notables de la paroisse. L'utilisation du "Mel Béniguet" a été attestée à Guénin, Locmariaquer, Carnac, Guern ou encore Brec'h.

Le concept est défendu par Thomas More, dans son Utopie (Utopia, 1516), où il parle de volontary death, lorsque, à des maux incurables se joignent d'atroces souffrances que rien ne peut suspendre ou adoucir13.

Néanmoins cette belle idée d’être le maitre de sa mort peut être utilisée par nos politiques qui nous ont largement montrés qu’ils ne sont rien d’autres que les laquais que de puissances obscures qui partout dirigent sans l’approbation des peuples en imposant des systèmes destructeurs de la santé, de l’environnement ainsi de suite…

On s’en doute bien qu’au nom d’une autre idéologie néo libérale, on pourrait se servir de l’euthanasie pour pratiquer l’eugénisme en tuant les gens qui ne peuvent pas se payer de médecins, quoique c’est déjà fait de manière plus insidieuse moins directe par l’instauration d’une médecine à deux vitesses mais les pressions financières existent et pour les plus pauvres, qui ne peuvent assumer les soins on pourrait les laisser mourir l’air de rien car l’intérêt financier prime et ça coûte très très cher les soins lourds et autres pathologies en lien avec la vieillesse, elles sont presque impossible à assumer pour qui ne possède pas quelques millions.

Soulignons l’existence d’une médecine où aller chez le gynécologue coûte très cher, l’opticien etc.. .Inéluctablement le système ne peut qu’aboutir à un monde qui fait le tri entre ceux qui ont le droit de vivre et ceux qui sont trop pauvres pour vivre en bonne santé sans parler de la pression morale de la part de la société délivrant un message tu es de trop, tu es inutile..

Sans une prise en main de la société, sans une vraie démocratie on aura des dérives et ses dérives existent déjà comme on le constate dans la médecine à deux vitesses, voire 3 vitesses. Elle est moins visible plus cynique et se cache mais elle est là sournoise, cette idéologie néo libérale qui rejette un grand nombre de gens sur le bord de la route…

Alors sans plus de démocratie, sans une société où le citoyen est investi et responsable il n’y aura que destruction et impossibilité de regarder les choses en face et il y a déjà eu des crimes au nom de la santé et ses crimes ont pris le visage d'électrochoc et autres drogues légales qui abrutissent alors que rien absolument rien ne prouve l’existence d’un déséquilibre chimique du cerveau comme jamais rien n’a pu prouver l’existence de cerveaux noirs d’ado où de femmes, ce n’étaient que des théories qui ont engendrés des idéologies racistes et criminelles et ont surtout permis d’engranger des centaines de millions de dollars.

Il est donc logique de voir des gens se méfier de l’euthanasie et ils ont raisons, car tous les domaines sont influencés par des doctrines violentes, marchandes et obscures.

Toutefois il existe un juste milieu et on pourrait retrouver le sens originel du terme, euthanasie accorder une bonne mort, car il y a des limites à la souffrance que l’on peut infliger à un être en le laissant pourrir dans un corps agir ainsi ne sera pas plus juste que d’envoyer des gens dans des camps pour les faire mourir où les droguer car ils sont pauvres ou de la « mauvaise » race, classe, religions, sexe où encore car ils n’ont pas le bon comportement etc…

Laisser partir un être dignement qui le demande est un acte généreux, surtout s’il le demande, c’est son corps et cette liberté devrait être accordée à quiconque en a décidé, fait le souhait …Faire une confusion entre eugénisme et euthanasie comme on le constate est inappropriée et ce sont deux concepts deux visions de la vie qui sont aux antipodes en réalité…

A lire aussi le sourire de l’ange


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33 réactions à cet article    


  • le journal de personne le journal de personne 17 août 2011 09:43

    Euthanasie 

    Je prends ce mot verre et je verse dedans le mot eau, puis j’étanche ma soif avec un mot… car il s’agit bien d’un mot… qui fait moins mal qu’un autre… mais qui reste un mot parmi d’autres.
    Je suis tout comme n’importe qui, une blessée du langage
    Estropiée et peut-être même une handicapée du verbe
    Parce que j’ai dû, dans mon plus jeune âge
    Voler à mon entourage, quelque parole toxique…
    Elle est là…Bien implantée dans ma cage thoracique…
    Non, je n’ose pas dire cortex… parce que ça me restitue aussitôt le contexte… qui, quand, comment ? Tous les bons et les mauvais prétextes.
    Oui, j’ai été écorchée vive, saignée par une parole en l’air, par un mot de trop… lequel ? Mystère !
    J’ai beau le refouler, au fond du fond du fond… il reste toujours sous-jacent…
    Inspirer, expirer… pour ce faire, je clique sur ma petite souris de cervelle, pour réentendre ce mot et m’assurer que je suis bien celle que je crois que je suis… un souci !

    Je suis ici dans votre cabinet, parce que vous prétendez au salut par la parole… alors que je prétends tout le contraire… que la parole est mortelle…
    Quelqu’un qui vous dit : j’ai envie de mettre un terme à ma vie… vous ne pouvez rien pour lui ! Et vous ne pouvez rien contre lui.
    C’est comme ça que je conçois les rapports humains… à mi-chemin entre l’euthanasie et la paralysie. La paralysie ! Et c’est mon dernier mot.
    Accrochez-vous parce que vous n’êtes pas au bout de vos peines !
    Vous rendez-vous compte, toute histoire est tributaire d’un mot et d’un seul… le noyau autour duquel gravitent tous les sentiments…
    Je te crains, tu me crains… c’est toujours un mot, rien qu’un mot qui domine notre esprit ! Qui nous suit et poursuit et nous rend encore et toujours plus petit !
    Le mot qui n’aurait jamais dû être prononcé… je vais vous le révéler… rien que pour m’en débarrasser : J’ai entendu mon père confier à un tiers qu’il n’a jamais aimé ma mère… je ne sais toujours pas pourquoi ça m’a dégoutée de la terre entière !
    Je peux aussi vous révéler celui qui a donné et ôté la vie à une vieille amie, Marie Madeleine…
    Noli me tangere : « Ne me touche pas » lui dit son bien aimé avant de disparaître dans les nuées.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/02/euthanasie/


    • Furax Furax 17 août 2011 10:13

      Je ne vais pas reprendre mon article mais ;
      "Laisser partir un être dignement qui le demande est un acte généreux, surtout s’il le demande, c’est son corps et cette liberté devrait être accordée à quiconque en a décidé, fait le souhait …« 
      Là est toute la difficulté.
      Et les médecins vous le diront.
      Il s’agit le plus souvent d’un appel au secours et pas d’un vrai désir de mort. Qui n’a jamais entendu »je voudrais mourir" d’une personne âgée et malade. Une visite d’un petit fils et elle a retrouvé son rire de jeune fille. C’est un cri de solitude.
      En plus, si l’entourage se plaint, gémit sur la situation qui lui est imposée...
      Même dans un cas extrême, comme celui du jeune Humbert, son kiné, qui était le plus soubvnt avec lui, affirme qu’il n’avait aucune envie de mourir.
      Ne pas risquer d’erreurs tragiques.
      La loi Léonetti permet tout à fait de partir dans la dignité.


      • Gabriel Gabriel 17 août 2011 10:34

        Bonjour Furax,

        Concernant le cas Humbert qui, à mon humble avis, n’est pas un cas isolé, je serais moins catégorique que vous sur sa volonté d’en finir. Il suffit de demandé à sa mère. 

      • Furax Furax 17 août 2011 11:11

        Gabriel,

        Je ne suis pas catégorique. Sa mère a peut-être raison.
        Mais il y a doute.


      • Lorelei Lorelei 17 août 2011 12:45

        bjr furax

        hé bien la preuve c’est que la loi leonetti ne marche pas, enfin c’est tres simple vous ferez ce que vous voulez avec votre corps, il n’y a pas d’obligation par contre les gens comme vous semblent vouloir imposer à tout prix leurs idéologies aux autres, à ceux qui pensent ok si mon corps ne marchent plus je veux partir, et c’est pas un appel au secours on est tres nombreux à le penser au final pourquoi refusez vous d’accepter la liberté d’autrui à ne pas partager vos vues ?


      • Furax Furax 17 août 2011 13:35

        Lorelei,
        Encore une fois, la loi Léonetti autorise un patient à demander l’interruption d’un traitement. Elle exige le traitement de la douleur, même si la dose de morphine utilisée entraine la mort.
        Que voulez vous de mieux ?
        Seules conditions : l’accord du patient (ou de sa famille) et que la décision médicale soit collégiale.
        C’est ça qui vous gène ?
        Là dessus je vous quitte.


      • Lorelei Lorelei 17 août 2011 13:42

        furax

        encore une fois cette loi ne marche pas ce n’est que de l’hypocrisie, comme pour l’avortement, c’est la même hypocrisie...

        les gens doivent avoir cette liberté de choisir s’ils veulent où non continuer à vivre, ce n’est pas à vous ni à moi de décider de ceux que les gens veulent...

        de quoi avez vous peur de la liberté de choix, je veux dire c’est incroyable comme on refait l’histoire pour le jeune humbert par exemple...

        les soins palliatifs ok c’est votre truc mais ce n’est pas le truc de tous le monde, comprenez ça la démocratie ce n’est pas imposer aux gens de vivre alors qu’ils ont dit NON, vous n’allez quand même pas faire une dictature et imposer aux gens de mourir dans d’atroces souffrances et c’est le cas quand le corps se disloque soins blabla où pas...

        je ne comprends pas où est le probleme dans cette affaire l’euthanasie c’est une décision personnelle, pas idéologique c’est un choix à ne pas imposer par aucune partie donc ça doit rester un choix de l’individu selon sa conscience et non la vôtre ni la mienne...


      • Lorelei Lorelei 17 août 2011 12:46

        bravo à perseus qui ne sait pas lire et lance des anathemes quant on parle de l’eugénisme qui a été une méthode employée par les nazis maintenant si pour vous les nazis sont cool, faut le dire


      • Winston Smith 17 août 2011 12:52

        « l’eugénisme qui a été une méthode employée par les nazis »



        Et l’est toujours : avortement.


        La France est un système nazi amélioré..

      • Lorelei Lorelei 17 août 2011 13:00

        winston vos propos sont si .....tuer en masse des êtres et avoir la liberté de ne pas concevoir des corps n’’a rien à voir à moins que vos propos ne soit là que pour relativiser un crime contre l’humanité, apres tout si pour vous les genocides et autres crimes ne sont que ça, hé bien ça implique que vous les considérez des gens comme des choses qui n’existent pas encore, qui ne sont pas en vie...

        car je vais vous dire une chose simple, même d’un’ point de vue religieux pour toute les religions le corps n’est vivant qu’à partir du moment où l’âme l’investit et ça ne se fait que peu de temps où juste avant la naissance....

        votre idéologie monothéiste a fait des centaines de millions de mort et a été d’une violence sans nom envers les femmes les indiens, etc...et en plus vous venez encore racontez vos bobards et à cause de ça des peuples africains sont dans le mouise, car ils vont vont vont des enfants qu’ils en peuvent pas éduquer et donc faire un enfant pour le faire crever, alors que là il est vivant au nom de votre bienfaisance toute chrétienne montre à quel point il y a quelque chose de pourri au royaume du monothéisme


      • Winston Smith 17 août 2011 13:13

        « Moi je l’aime bien notre Winston, après tout, les rois avaient leurs bouffons. Avec l’âge de la démocratie, ce qui était privilège royal est donné grâce à Internet en spectacle à tous. »



        Tant mieux si ca te fait marrer. 
        Moi, ce qui me fait marrer, c’est que tu va rembourser ta dette -en gueulant que c’est pas la tienne, vu que tu es de mauvaise foi- et que tu n’aurais pas à le faire si tu avais écouté les Bouffon (ZY VA !)..

        Avec les gars des citées, vous êtes proches : la même haine de l’intelligence, de l’excellence, de la réussite...




      • Lorelei Lorelei 17 août 2011 13:22

        humm le coup du bouffon du roy c’est pas mal du tout smiley


      • foufouille foufouille 17 août 2011 13:03

        la souffrance fait partie
        des fois on y peut rien
        avec le temps on s’y habitue


        • chapoutier 17 août 2011 13:06

          winston
          CRETIN


          • foufouille foufouille 17 août 2011 13:19

            non
            winston = libertaryen


          • Winston Smith 17 août 2011 13:09

            PAUVRE             


            • Lorelei Lorelei 17 août 2011 13:54

              En effet je me méfie aussi, car cette liberté que l’on se devrait d’accorder se doit d’être surveillée par des citoyens, car la tendance de nos politiques est de commettre l’irréparable peu importe le domaine.

              Une lettre ecrite par les patients est une solution et il y a un autre probleme à contrario qui se pose c’est la façon dont on traite les personnes âgées on les tue dans des maisons dit de retraite, où ils sont maltraitées etc...donc en fait l’euthanasie est plus complexe comme probleme de la société que juste un choix de partir où non car en amont il y a un foutage du monde, avec une médecine à 3 vitesses où l’accès aux soins devient trop cher en même temps, on pompe du fric pour rendre riche les pharmas en payant des produits qui abrutissent, on sait que l’on est le pays numéro un des tranquillisants etc...

              En un mot la politique de santé dans ce pays est monstrueuse, je méfie de l’euthanasie aussi mais la cause n’est pas religieuse elle est liée au fait que notre politique de la santé est inepte et a pour objectif de payer les industries de pharma et taper sur les alternatives


            • Lorelei Lorelei 17 août 2011 19:30

              rebonjour neptune

              le probleme est super complexe car en amont on incite les personnes à demander l’euthanasie l’air de rien, perso je considère que si une personne n’arrive pas à partir et que son corps l’a fait souffrir alors on doit respecter son souhait de partir mais il existe autres choses dans nos sociétés et dont on ne discute jamais la façon dont on traite les personnes âgées mais je parle aussi de notre façon de traiter les enfants, que l’on empoissonne avec la ritalin car ils bougent etc...on tue ses enfants on vole leurs enfances car ils sont hors normes et qui en a décidé ainsi ?? que ses enfants sont out ???

              le probleme est si enorme en realité....qu’il est impossible de le traiter sans voir les autres choses


            • Lorelei Lorelei 17 août 2011 20:10

              je prefere que l’on fasse les choses au grand jour car ça permet de mettre sur la table ce qui se passe ailleurs dans le domaine de la santé, la façon dont on drogue les gens, c’est aussi une forme d’eugénisme comme avec la ritalin, de plus si on lit bien l’article les celtes en fait partout la notion de bonne mort exista, et ça se faisait dans toutes les cultures avant l’arrivée de cette pseudo science qui en fit une industrie de la mort via son eugénisme


            • Catherine Segurane Catherine Segurane 17 août 2011 13:58

              Excellent article, faisant bien la distinction entre euthanasie et eugénisme.


              • Lorelei Lorelei 17 août 2011 16:21

                bjr alchimie

                lisez bien l’article le mot néo liberal n’est pas employée dans le sens que vous pouvez penser...c’est un concept large...


              • Lorelei Lorelei 17 août 2011 16:40

                Humm je pense qu’en raison de ses choses on devrait tous faire un testament on des cartes de santé autant inscrire dessus nos désiratas quant à notre vie notre santé et notre mort, apres tout au nom de quoi et de qui on deciderait pour nous ?


              • Lorelei Lorelei 17 août 2011 16:50

                non l’euthanasie n’est pas un suicide, ce concept implique l’idée que vous pouvez encore vivre avec un corps sain et non disloqué pour commencer et que vous pourriez avec une aide raisonnable vous en sortir mais là on parle de gens qui souffrent le martyr et qui n’ont plus de corps capable de les faire vivre de plus au nom de quoi x où y devrait decider de votre vie de ma vie etc...


              • foufouille foufouille 17 août 2011 16:52

                - il a une bonne mutuelle ?
                - non
                - bon ! a la decoupe. un millionnaire a encore un truc qui a lache


              • foufouille foufouille 17 août 2011 17:14

                @ alchimie
                non
                tu crois quand meme pas que le sdf va avoir droit a une transplantation ?
                le confort de l’hosto est pas le meme non plus

                j’ai deja failli y rester
                un mois de rea et je pesais 20/25 kg a la sortie
                par contre si on m’avait bourre le crane de « c’est mieux d’y rester »
                pas sur que je serais en vie


              • foufouille foufouille 17 août 2011 17:36

                j’etais dans ce cas
                il y a pas d’age pour mourrir


              • foufouille foufouille 17 août 2011 17:45

                a part un cancer generalise, il y a toujours des organes a recuperer
                et comme ils doivent etre vivants .........


              • foufouille foufouille 17 août 2011 17:54

                Aux États-Unis, les prélèvements « à cœur arrêté » se font essentiellement sur des donneurs appartenant à la catégorie ou classe III (situation d’arrêt de soins). Des recommandations sur cette pratique ont été publiées en 2006 après une conférence nationale[1].

                Ce type de prélèvement a fortement augmenté aux États-Unis avec près de 645 interventions en 2006, ce qui correspond à près de 8 % des donneurs décédés, l’essentiel des dons étant fait après arrêt de toute réanimation, entraînant alors l’arrêt cardio-circulatoire définitif[6].


              • Clojea Clojea 17 août 2011 17:56

                Salut Lorelei. Très bien ton article, car tu as re-positionné l’influence néfaste de la psychiatrie et différencié l’Eugénisme de l’Euthanasie. Cette dernière est bien sur à manipuler avec précaution, car les débordements pourraient vite avoir lieu. Difficile sujet ou des loques humaines sont maintenues en vie, alors que cela ne sert plus à grand chose, et en premier lieu à l’intéressée. Après, être médecin et décider d’Euthanasier est aussi une lourde décision. Pas simple, ni facile.


                • Lorelei Lorelei 17 août 2011 18:07

                  bjr clojea

                  oui j’ai fais des recherches sur l’eugénisme, et comme on le voit la source de cette idéologie est cette pseudo science que l’on devait interdire au plus vite....vu la tonne de mensonges qu’elle profere elle est à l’origine du racisme etc...

                  et oui j’ai trouvé appropriée de définir les mots....en fait perso je pense que si une personne n’arrive pas à partir car elle est coincée dans un corps disloqué et si c’est son voeu on dtoit l’aider mais seulement si elle le veut


                • Toto Toto 17 août 2011 19:15
                  J’ai été confronté à ce problème, pour une personne âgée, il y a peu de temps. Elle était en fin de vie,la personne avait des moments de rémission, de conscience ou elle souhaitait en finir. 
                  Il a fallu que l’on en prenne conscience,(toute la famille) et admettre qu’elle était en fin de vie. C’est quelque chose qu’il n’est pas facile à trancher, cela demande une approche, un cheminement.
                  C’est le personnel médical qui nous a parlé de l’euthanasie assez librement, il était convenu, qu’il n’y aurai pas d’acharnement thérapeutique. 
                  Je pense que dans ces cas là, il n’y a pas d’urgence à mourir et que le médecin, le personnel soignant, la famille doivent en discuter et prendre la décision.
                  Est-ce que le médecin de Bayonne a agit comme cela, en concertation ou a t’il conçu sa propre éthique, selon ses propre critères.
                  Il ne suffit pas qu’une personne âgée demande la mort, pour que l’on abrège sa vie, fut elle hospitalisée. La dépression chez ces personnes cela arrive.
                  La décision d’euthanasie, n’est jamais simple. 



                  • Massaliote 17 août 2011 19:23

                    Les pro-euthanasie font le jeu du NWO. Attali n’a t’il pas préconisé d’euthanasier ceux qui ne sont plus rentables pour la société ?

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