Exclusif ! Les médias ont choisi !
Ce sera : F.R.A.N.Ç.O.I.S. H.O.L.L.A.N.D.E
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Politique-fiction.
Etaient présents autour de la table, Alain Duhamel, Yves Calvi, Christophe Barbier… et quelques autres grands noms du prêt à penser journalistique contemporain. Etait également présent Bernard Henri Levy : L’on ne sait à cette heure si BHL était là en qualité de représentant des actionnaires du journal « Le Monde » ou comme envoyé spécial du peuple libyen en lutte. C’est vrai que cet homme a beaucoup de casquettes... l’on peut s’y perdre ! Peut-être au fond, est-il tout simplement venu, parce qu’il est un grand professionnel du F.O.P.B - le fameux Fournisseur Officiel de Pensée Binaire (** et ***). Cet organisme joue un rôle extrêmement important aujourd’hui, et BHL en est un des esprits les plus brillants.
Au cours de la réunion du S.M.R.F une décision historique a été prise : François Hollande sera le candidat officiel du P.C.M.G.D - Parti Clandestin des Médias de la Gauche de Droite, parti politique à vocation universelle dont les actionnaires principaux sont anonymes, cela va de soi. Certains noms de membres éminents circulent toutefois… Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Bernard Tapie, Bernard Madoff, Eric Besson, Claude Allègre…
Le texte de la motion votée stipule : « François Hollande jouera très exactement le même rôle que joua son ex-compagne, Ségolène Royal, lors de l’élection précédente, celui de : Parfait-pigeon-que- l’on-sort-d’un-chapeau-haut-de- forme-un-beau-matin-pour-amuser-la-galerie-et-que-l’on-abattra-en-plein-vol-d’un-coup-d’un-seul-au-moment-opportun (brevet déposé à L’INPI par les journalistes du Nouvel observateur en 2007, le fameux « Et si c’était elle »). L’objectif final de toute cette mise en scène est bien évidemment la réélection de - N.S - L’on ne sait pas vraiment qui se cache derrière ce nom de code (note de l’auteur).
Après la lecture de la motion, un débat s’installe entre les participants. C’est Yves Calvi qui commence : « Bien vu ! L’effet de surprise, c’est le ressort essentiel de tout bon spectacle ».
« Ce sera facile à organiser, il n’y aura pas d’accident industriel, cette fois-ci » reprend Alain Duhamel. « Disons les choses comme elles sont. DSK était incontrôlable. Du haut de son FMI, Il aurait pu gagner les élections, le bougre ! Incroyable, non ? Un vrai scandale ! Môssieur FMI et sa porsche ! Pour qui se prenait-il celui-là ! Heureusement, il est tombé tout seul de son piédestal ! Y-a pas eu à le pousser. C’est bien fait pour lui, mais n’épiloguons pas, la vie continue ».
« Non, en effet, oublions-le », surenchérit Christophe Barbier. « François Hollande, ce sera plus simple. Il n’a que très peu de soutient au sein du PS. C’est un quasi S.D.P.F. : Sans Domicile Politique Fixe, un vrai B.A.Y.R.O.U en puissance - Bérézina Apocalypse… pas besoin d’aller plus loin dans le décryptage de l’acronyme, tout le monde aura reconnu le triste roman noir de François Bayrou en 2007. Pour en revenir à François Hollande, il est vrai qu’il ne doit sa soudaine notoriété qu’au fait que n’étant plus rien au sein de sa famille politique depuis 2007, il est devenu petit à petit un bon client des médias, jouant jour après jour les utilités… à droite, à gauche… de plus en plus à droite, d’ailleurs ! »
Yves Calvy s’enthousiasme : « Qu’à cela ne tienne, il a quand même un formidable atout. Il est corrézien et comme tout un chacun sait, la Corrèze, c’est essentiel pour la France. Formidable-homme-politique,-François-Hollande-a-su-comprendre-la-formidable-charge-émotionnelle-que-les français-ont-avec-ce-formidable-département,-avec-ce-département-et-avec-ses-habitantes-surtout,-nos-formidables-amies-les-vaches ! Un destin est en train de naître sous nos yeux. Vite, qu’éclosent milles sondages… »
« Mais non, même pas » s’exclame Bernard Tapie ! « C’est plus la peine. Les français ne sont pas cons : ils ont tout compris. Il suffit d’un seul sondage. Un sondage est une arme d’une extraordinaire efficacité. On gagne à tous les coûts ! Ecoute bonhomme ! Nous vivons dans un monde de plus en plus individualisé, de plus en plus incontrôlable, de plus en plus ingouvernable. Les gens savent très bien que face à cette complexité la seule question qui vaille est : Qui a l’autorité nécessaire pour mettre un peu d’ordre dans cet immense bordel ! Il suffit donc de faire en sorte qu’un sondage fasse qu’en un instant une seule tête dépasse de la masse de ses congénères pour qu’immédiatement la ruche avide s’agglutine autour d’elle. Un seul sondage, vous dis-je, et la mayonnaise prendra ! « Vive le roi des cons », criait la foule ! »
BHL, ce grand penseur soucieux de l’essentiel, intervient alors : « Camarades, l’heure est grave. Un seul sondage, peut-être, mais encore faut-il que nous posions la bonne question ! N’oublions pas qui sont nos amis et qui sont nos ennemis. Ben Laden n’est plus de ce monde, certes, mais il reste Martine Aubry. Elle refuse de nous dire si elle sera candidate. Vous rendez-vous compte ! Qu’elle insolence ! Le Parti Socialiste est exsangue. Ce n’est plus qu’une citadelle assiégée (par nous). Le fruit est mûr. Un petit effort encore et demain nous serons les maîtres du monde. Demain, si nous réussissons, cela en sera fini de la séparation des pouvoirs. Nous serons à la fois la justice, le gouvernement, le peuple et la pensée du peuple. Les élections cela coûte trop cher. Nous les abolirons. Des matchs de foot, voila la bonne recette, c’est ça la vraie émotion, la vraie participation ! Le monde idéal est à porté de main. »
« T’en fait pas mon petit lou-lou. Je vais t’arranger le coup, » répond Bernard Tapie-Madoff. « Suffit que dans ton sondage tu demandes aux français de droite, quel candidat de gauche, ils préfèrent et le tour est joué. Vas-y que je t’embrouille ! T’inquiète pas, je m’occupe de tout. C’est juste une affaire de pognon. En ces temps de subprimes et de stock-options, pour avoir raison, il suffit d’être riche. Les ânes-bêlants de la gauche caviar se sont époumonés pendant des décennies pour réclamer le droit d’expression : LES CONS ! Z’ont rien compris au film. Qu’ils continuent de s’époumoner tant qu’ils peuvent ! Personne ne les entendra. Le vrai sujet de la démocratie d’aujourd’hui, ce n’est pas de savoir si la liberté de parole est bridée ou pas. Le vrai sujet, c’est de savoir qui a la capacité de se faire entendre et qui ne l’a pas : Dans cet immense brouhaha, seul le pognon peut faire la différence ! Le pognon, je te dis, il y a que ça de vrai ! Si t’as quelque chose à dire, offre-toi un institut de sondage, camarade ! Eh pis, c’est tout. »
« Et puis tu te rends compte : Si nous réussissons à éliminer Martine Aubry, on aura un duel Ségolène Royal contre François Hollande. Cela nous permettra de relancer VOICI, GALA… Ce n’est pas négligeable en ces temps de crise » ponctue Yves Calvi.
L’air bougon, BHL revient à la charge : « Il faut à tout prix empêcher la candidature de Martine Aubry. Je vous rappelle qu’elle a à sa disposition une armée de près de 150.000 militants ainsi que des milliers d’élus. C’est intolérable, il faut la désarmer. Il est vrai que cette armée ressemble à celle des rebelles libyens, un ramassis de… »
« Reste poli », l’interpelle sèchement Martin Bouygues. BHL se tait.
Bouygues, fait durer le silence. Il regarde fixement l’assistance. Ces interlocuteurs baissent un à un les yeux. Il est le patron. Il juge utile de faire en sorte que tout un chacun se le rappelle. Puis il reprend calmement. « Sur le fond tu as raison Bernard. Il faut nous occuper concrètement du cas Aubry. Le risque de dérive collectiviste est trop sérieux. Il faut qu’on… bétonne ! Le temps des partis politiques dominants est terminé. Ils n’ont plus d’autre capacité que celle de s’entredéchirer. Désormais, c’est nous qui donnons le « la ».
Bouygues continue : « Savez-vous qu’au pays des M.E.C.H.A.N.T.S (définition du Petit Larousse : M.E.C.H.A.N.T.S = IRAN (****), en Iran donc, il y a eu 14 débats pré-électoraux entre les différents protagonistes de l’élection présidentielle de 2009 (*****). Avec le résultat que l’on sait ! Ces gens là sont des sauvages ! En France il n’y a eu que 2 débats pour l’élection de 2007. Ils se sont passés dans le calme. Nous avons fait faire une enquête qui est resté confidentielle : 60% des téléspectateurs dormaient profondément au bout de 10mn de débat, 85% au bout de 20mn et 100% au bout d’une demi-heure (******). C’est cela une démocratie apaisée. Si nous avons réussi ce tour de force, c’est parce que nous avions correctement préparé le terrain. D’abord, le résultat des élections était connu des mois à l’avance (des années à l’avance même, pour ce qui est de nous, mais… chut…).
Ensuite nos dizaines de milliers de journalistes qui quadrillent le pays pour mieux entourer de leur sollicitude nos concitoyens ont été attentifs à délivrer à tous et toujours, un seul et même message. Pour autant ce message n’est pas insipide. Grâce à nos F.O.P.B, nos Fournisseur Officiel de Pensée Binaire, nous offrons à nos téléspectateurs une pensée à la fois simple à consommer et vivante. C’est affaire de tempo. Le lundi tous nos journalistes se préoccupent du sort de DSK, le mardi ils se préoccupent du sort de sa victime putative. Le mercredi on recommence à zéro. Ainsi autour d’une seule information, nous pouvons animer un débat constant et vivant qui permet à chacun, quelque-soit son niveau culturel de participer à son rythme à la construction d’une pensée collective… unique (unique, dans le sens de : tout-le-monde-pense-la-même-chose-et-c’est-très bien-ainsi-parce-que-sinon-c’est-le-foutoir.
Certes avec cette méthode, nous ne pouvons traiter tous les sujets à la fois, mais au fond n’est-il pas plus sage de laisser à des professionnels le traitement de sujets qui en réalité ont peu d’incidence dans la vie quotidienne des français, comme… euh… la paix dans le monde… le réchauffement de la planète… la crise économique planétaire. Non, les frasques de DSK ou celles de Laurent Blanc sont des sujets nettement plus adaptés à notre clientèle. Ils en redemandent même (*******) ».
Martin Bouygues poursuit : « J’entends déjà à travers ces murs les cris d’orfraie des éternels adeptes du complot. Je souhaiterais rassurer ces gens là… si tant est que cela soit possible ! Il n’y a nul complot. Il s’agit d’un simple souci d’efficacité. Une entreprise de presse est une entreprise comme les autres. Nous ne pouvons réinventer le fil à couper le beurre tous les matins. A quel prix seraient nos journaux si nous envoyions une équipe au Guatemala dès lors qu’il s’y passe le moindre mouvement de foule ? Nous avons le souci de l’argent de nos lecteurs, des plus modestes d’entre eux surtout. Nous préférons prendre nos ordres directement à la sortie du conseil des ministres… euh, qu’est ce que je raconte moi ! Non, non, nous recueillons directement nos informations à la sortie du conseil des ministres, euh… car c’est là que se construit la cohérence de la nation. Ah, voila, c’est ça !
Mais si pour une raison X ou Y nous décidons qu’il est important d’aller au Guatemala, par exemple si la première Dame de France s’y rend pour y inaugurer des chrysanthèmes, alors nous choisissons de suivre ce déplacement avec 4628 envoyés spéciaux, car nous estimons essentiel qu’il y ait une émulation au sein de nos équipes. Une entreprise de presse est un organisme vivant. Il n’y règne nul monolithisme. L’on y rencontre des gens de gauche et des gens de droite. Les gens de droite occupent généralement les postes de responsabilité, les autres s’occupent de la rubrique des chiens écrasés. Comme partout. On ne peut pas pour autant nous accuser de faire preuve d’ostracisme. Simplement, les uns sont pragmatiques (à droite), les autres s’entêtent à vouloir changer le monde à leur image (à gauche)… Trouvez l’erreur ! Pas de monolithisme donc, mais une saine concurrence. Le plus âpre au gain gagne. Les autres se soumettent et recopient scrupuleusement l’article du plus fort. Avec quelques fautes d’orthographe ; c’est mieux. La hiérarchie est ainsi respectée. C’est comme cela que se fabrique une presse de qualité. »
Martin Bouygues conclut : « Il nous faut aller plus loin dans cette direction. Il faut rendre la vie politique plus attractive et socialement plus efficace. Il est essentiel que les français aient un point de vue commun sur TOUT. Notre entreprise y gagnera des points de croissance. La France y gagnera des points de croissance. Nous avons la chance d’avoir à la tête de l’Etat 2 animateurs FOPB particulièrement percutants. Je veux parler de l’actuel Président de la République, Nicolas Sarkozy et de sa nouvelle attachée de communication, Marine Le Pen (********). Un couple d’enfer. Il faut absolument que ces gens là restent en place. Je le leur ai promis. Par ailleurs nous ferons en sorte, mon conseil d’administration est d’accord avec moi sur ce sujet, nous ferons donc en sorte qu’ils soient remerciés généreusement de leur collaboration. Discrètement bien sûr, car il reste encore de très nombreuses préventions ridicules au sujet de l’argent des riches en France. Cela passera. Ayez confiance, le temps où nous nommerons directement nous-mêmes les Présidents de la République n’est plus très éloigné. Nous progressons à pas de géants. (*********) »
« Je vous remercie. »
Notes de l’auteur :
* INFORMATION FANTAISISTE : Le Syndicat des Médias de la République Française n’existe pas. Ce n’est pas la seule information fantaisiste contenu dans cet article ! Il appartient au lecteur de faire le tri.
** INFORMATION SCIENTIFIQUE : Ces F.O.P.B, sont les nouveaux chevaliers des temps modernes. Ils sont équipés, comme tout un chacun sait, de M.O.T.C.H.D - Machines à Occuper le Temps de Cerveau Humain Disponible, machines inventées par l’ex-PDG de TF1, Patrick Le Lay (N° de Brevet : 875.354-M-01-04-2004). Il est également utile de noter, que la commercialisation de ces machines est en forte croissance, surtout depuis qu’a été aboli le principe de séparation de l’E.C et de l’Etat - E.C pour : Eglise Cathodique. Nous faisons allusion ici, vous l’aurez compris, à la fameuse Fatwa qui permet dorénavant au président de la République de nommer lui-même les présentateurs de télévision – Fatwa n° 2009-257 parue au JO le 05 mars 2009 (***).
*** INFORMATION APPROXIMATIVE : Le Président de la République ne nomme pas les présentateurs de télévision (du moins pas officiellement). Par contre, il nomme le Président de FRANCE-TELEVISION. C’est Nicolas Sarkozy qui, à la surprise générale, a fait voter cette loi en mars 2009. Tous ces prédécesseurs, de Pompidou à Chirac, avaient fait exactement l’inverse, c'est-à-dire qu’ils avaient œuvrés à couper le cordon ombilical qui relie le pouvoir et l’information. Pourtant ce coup de force de Nicolas Sarkozy n’a fait quasiment aucune vague. On n’en parle déjà plus, pas plus chez les politiques, que chez les professionnels du secteur ; rien de réellement tangible, non plus, au sein de la société civile. C’est un signal inquiétant de l’état de délabrement de notre capacité à mener une délibération collective. Nous vivons un temps de régression politique.
**** INFORMATION FAUSSE : M.E.C.H.A.N.T.S = IRAN, n’est pas dans le Petit Larousse. Par contre ceux qui dans la vraie vie, se permettent ce genre de raccourcis sont réellement bêtes et méchants. Malheureusement ils sont nombreux aujourd’hui à penser cela. Ils ne connaissent probablement pas l’Iran, mais ils ont finis par avoir une vision si négative de ce pays, qu’on peut les qualifier de raciste dans la mesure où ils ne sont plus capables de dissocier l’environnement de son contexte. Mais l’on ne peut blâmer les cons d’être cons. Il est plus utile de s’en prendre à la machine à propagande qui les a conduits sur ce terrain glissant. C’est l’objet de cet article.
***** INFORMATION VRAIE : Il y a réellement eu 14 débats pré-électoraux entre les différents protagonistes de l’élection présidentielle iranienne de 2009, alors qu’il n’y en a eu que 2 en France en 2007. Il n’y a plus jamais dans notre pays de confrontation directe entre les différentes familles de pensée politique. Dans les talk Show, journalistes, sondeurs et experts sont entre eux et commentent à l’infini les présupposés qu’ils prêtent à des hommes et des femmes politiques qui ne sont pas en situation de répondre. Mais le plus parlant peut-être, se situe hors-champ, puisque l’on trouve de plus en plus souvent des émissions qui n’ont pas le moindre lien avec la vie publique (émissions de variété, ou même jeux…) dans lesquels les hommes et les femmes politiques viennent à titre individuel avec pour seul objectif de réussir à avoir enfin une… tribune ! Dit autrement, de vrais mendiants ! Cela donne une idée de la réalité du rapport de force existant entre politiques et gens de médias.
****** INFORMATION NON-CONFIRMEE : « 60% des téléspectateurs dormaient profondément au bout de 10mn de débat, 85% au bout de 20mn et 100% au bout d’une demi-heure ». C’est juste une extrapolation de mon cas personnel, fort peu scientifique, je le reconnais. J’ai quand même pris la peine de téléphoner à Martin Bouygues pour savoir, si c’était vrai pour le reste de la population. M’a raccroché au nez ! Je le rappellerai !
******* INFORMATION PERSONNELLE : L’auteur lit avec la même délectation que les autres les informations croustillantes que lui délivrent quotidiennement les médias. Mais là n’est pas le sujet. Le principal problème que pose les médias à la scène démocratique contemporaine, n’est pas tant ce qu’ils disent, les lecteurs sont en effet capables de faire le tri, le principal problème c’est que les médias occupant la totalité de l’espace public, ils occultent aux yeux des citoyens l’essentiel des problématiques de la société réelle.
******** INFORMATION A INTERPRETATION VARIABLE : Marine le Pen est-elle la chargée de communication de Nicolas Sarkozy ? Certains disent oui, d’autres que c’est tout comme, d’autres que ça ne va pas tarder, d’autres que c’est inéluctable, d’autres que c’est programmé et d’autres enfin, que c’est souhaitable. Un faisceau d’indices, donc. Mais pas encore de preuve formelle !
********* INFORMATION CENSUREE : Est-ce que les énormités proférées par BHL, Alain Duhamel, Yves Calvi… et par l’auteur tout au long de cet article sont vraies ? La réunion du S.M.R.F. a-t-elle vraiment eu lieue ? Vous ne le saurez jamais. Rien ne m’oblige à vous le dire. Les journalistes n’on pas à citer leurs sources. Personnellement je trouve ça anormal, malsain et dangereux. Certes, le secret des sources doit être protégé. Comment ? Il faut en débattre. Mais où a lieu ce débat ? Pas sur la place publique en tout cas. Les journalistes sont les nouveaux intouchables de la République. C’est un retour au temps des castes, outil très efficace pour cloisonner le pouvoir. Celui qui détient l’information détient le pouvoir.
********** INFORMATION UTILE : L’auteur n’est, ni homme de média, ni homme politique (ni femme non plus, d’ailleurs). Il est un simple citoyen qui s’interroge sur le monde dans lequel il vit (***********).
*********** INFORMATION PUBLICITAIRE : Pour mener de manière plus sérieuse et approfondie la réflexion sur le thème de la place des médias dans la démocratie, rejoignez l’auteur sur : Sondages, non merci ! et lisez notamment l’article : Les Médias en question, article écrit par l’auteur au moment des élections de 2007 (************).
************ INFORMATION INDIGERABLE : 2007 / 2012 : Il y a quelques semaines encore, il était acquit pour tout un chacun, qu’aucune des 3 têtes d’affiches de l’élection présidentielle de 2007 ne figurerait sur le podium de 2012. Il était même envisageable que l’actuel locataire de l’Elysée ne figure même pas au 2ème tour. Aujourd’hui, après « l’affaire » DSK, l’on ne sait plus rien. En tout cas, il y a au moins une certitude, le casting était raté autant en 2007 qu’en 2012 ! On peut même dire un véritable gâchis. Quel prix allons-nous collectivement payer pour ces erreurs successives ?
Et pourtant « ils » pérorent encore… tous les soirs sur nos écrans… les intouchables de la République, disais-je…
… Et si !!! … Accusés Duhamel, Calvi, Barbier … : Levez-vous !
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