Exercice de mathématique pour les nul(le)s
Sachant que vous avez présenté des notes de frais qui ont été jugées trop élevées par la Commission des comptes de campagne lors de votre candidature à la présidence de la république en 2012.
Que le trésor public vous a condamné à verser une pénalité de 400.000 euros pour dépassements de frais de campagne.
Que vous avez laissé votre parti politique (que l'on appellera UMP plutôt que X ou Y) s'acquitter desdites pénalités parce que après tout c'est pour UMP que vous vous êtes présenté et pas pour votre pomme.
Considérant que vous avez perdu l'élection présidentielle mais que, en tant qu'ancien président, vous êtes membre de droit du Conseil Constitutionnel et que vous ne pouvez techniquement démissionner sauf à refuser de siéger et à renoncer de percevoir vos indemnités (13.527,78 euros bruts par mois).
Considérant que vous avez vraiment changé et que vous avez décidé à la surprise générale de vous représenter pour la présidentielle de 2017.
Considérant que UMP vous a désigné comme candidat pour la présidentielle de 2017.
Considérant que vous avez jugé opportun de vous refaire une virginité pour épater vos ami(e)s en remboursant la somme de 363.615 euros (*)
Calculer combien de mois il vous aura fallu siéger au Conseil Constitutionnel pour faire un chèque de remboursement de 363.615 euros sur vos deniers propres aux frais du contribuable.
Allez, je retourne siffler les patrons dans la rue.
(*) Pour les pointilleux, merci de me dire ce qu'on est censé faire avec la différence de 36.385 euros ?! (400.000 - 363.615) :
Paulette
* Solution dans le prochain numéro.
16 réactions à cet article
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« Calculer combien de mois il vous aura fallu siéger au Conseil Constitutionnel pour faire un chèque de remboursement de 363.615 euros sur vos deniers propres aux frais du contribuable. »
Ce n’est pas avec un chèque qu’on règle ses comptes, mais comme ça :« I believe in France. France has made my fortune. And I raised my daughter in the French fashion. I gave her freedom, but I taught her never to dishonor her family. She found a boyfriend ; not an Hungarian, a french man named Fillon . She went to the movies with him ; she stayed out late. I didn’t protest. Two months ago, he took her for a drive, with another boyfriend, named Juppé. They made her drink whiskey. And then they tried to take advantage of her. She resisted. She kept her honor. So they beat her, like an animal. When I went to the hospital, her nose was a’broken. Her jaw was a’shattered, held together by wire. She couldn’t even weep because of the pain. But I wept. Why did I weep ? She was the light of my life... beautiful girl. Now she will never be beautiful again. I went to the police, like a good French. These two boys were brought to trial. The judge sentenced them to three years in prison - suspended sentence. Suspended sentence ! They went free that very day ! I stood in the courtroom like a fool. And those two bastards, they smiled at me. Then I said to my wife, for justice, we must go to Don Corleone. “
The Godfather,
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It might not be a bad option but to go to a cleaner liquid so that the octopus parasites that suck the blood of this country. A study in any case ...
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God Father and Angel Gabriel !!! Thanks for making my returning back home after work with a big tranche of hilarité.
Big bisous.Paulette -
Allez.... Pour ceux qui gueulent !!
« Je crois en La France. La France a fait ma richesse. Et j’ai élevé ma propre fille dans la tradition française. Je lui ai donné la liberté, mais en lui intimant de ne jamais déshonorer sa famille. Elle a rencontré un garçon, pas un Hongrois, qui s’appelait Fillon. Elle est allé au cinéma avec lui, elle sortait tard. Je n’ai rien dit. Il y a deux mois, il l’a emmené faire un tour, avec un autre gars nommé Juppé. Il lui ont fait boire du Whisky. Puis ils ont essayé de profiter d’elle. Elle a résisté et gardé son »honneur« . Alors, ils l’ont frappé, comme une bête. Quand j’ai été la voir à l’hôpital, son nez était cassé. Ses mâchoire étaient abimées, tenues par un fil. Elle ne pouvait même pas pleurer tellement elle souffrait. Je l’ai fait pour elle. Pourquoi ? Elle était la lumière de ma vie...
Une fille ravissante, elle ne le serait plus jamais. J’ai été à la police, comme tout bon français. Les deux types ont été interpellés. Le juge a demandé trois ans fermes - suspension de séance !!
Ils s’en allèrent libres ce maudit jour !! Je tournais dans la cour du tribunal comme un fou !! Et ces deux bâtards m’ont ri au nez !!
Alors, je dis à ma femme : »Pour faire justice, il ne reste plus que Don Corléone« ...
Dieu le père. »Voilà. Adapté en français.
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@ Le421
Je vous remercie pour la traduction.Je n’arrive toujours pas à comprendre l’intérêt d’avoir écrit ce texte en anglais. Peut-être que Diogène nous éclairera. En tous cas, aimer la France, et ou croire en elle, comme Diogène l’écrit, ce devrait être d’abord et avant tout aimer sa langue, et ne pas la remplacer à chaque instant par de l’angliche.Cordialement.Thierry Saladin -
La donnée du problème peut s’énoncer avec d’autres termes ; Quand la somme des cocus serra majoritaire qu’elle est la probabilité effective à que ce soit Juppé qui fasse mariné la famille Le Pen ?
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J’ai un autre calcul à vous proposer :
-sachant que j’ai endetté la France à hauteur de 600 millions d’euros durant mon quinquennat
- en rajoutant les interets de cette dette payée par le contribuable francais
-sachant que j’ai renfloué les banques en panique suite à la crise des subprimes en leur pretant à taux 0 de l’argent que je leur avais d’abord emprunté à un taux de 5% (environ) (et que c’est toujours le contribuable qui paye la différence, donc encore du bénèf pour les banques, « privatisation des gains, socialisation des pertes »)
- combien faudra t il que les banques en question me paye de conférence à 100.000 euros pour s’acquitter de ma commission si celle ci est fixée à 1% de toutes les sommes volées aux Francais ?
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Excellent exercice, mais il y a une petite erreur dans l´ennoncé, il fallait lire 600 milliards au lieu de 600 millions
Ca va rajouter quelques conferences tout cela... -
« 600 milliards au lieu de 600 millions » ... alors si vous commencez à chipoter, moi avec mon boulier je vais pas pouvoir m’en sortir
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Comment payer les dettes ??
Le Qatar, vous connaissez ??
Les conférences « bidon » payées une fortune, la coupe du monde de foot avec Platoche, les compromissions avec Khadaf’ et tout ce qui peut remplir l’histoire d’un gourou de secte, mafieux de surcroît, ça peut rapporter gros. Très gros !!
Et en France, on ne colle pas les « gros » au gnouf.
La République est forte avec les faibles et faible avec les forts.
Tant qu’on ne leur pètera pas la gueule à coups de manches de pioche.
Y’a que ça qu’ils comprendront.
Et les tafioles qui les soutiennent et votent pour eux tourneront leur veste aussi sec.
Faudra pas les oublier.
Crâne rasé sur la charrette et la bite au cirage !!-
« Crâne rasé sur la charrette et la bite au cirage !! »
ça c’est une expression qui aurait sacrément fait bidonner mon Léon ... en tous cas, moi je la connaissais pas (y’a pas de smiley rougissant dommage)Paupiette -
Crane rasé sur la charrette, ça ne me fait pas rire.
La bite pas plus d’ailleurs, mais c’est mon affaire.
Moi, le sarko, je ne voudrais que le voir pointer au chomdu et faire la queue aux HLM.
Mais franchement, je ne vois pas qui pourrait m’exaucer. -
L’expression bien sûr que non pour ce qu’elle renvoie comme image mais dans le contexte il faut lire entre les lignes et la réalité est bien plus cruelle. Sinon, il y a le goudron et les plumes mais ça n’est pas très écologiquement correct.
Bonne journée.Paulette(désespérément humaniste) -
Bonjour,
Je remercie les trois premières personnes pour s’être exprimées dans la langue de l’empire, mais par respect pour les lecteurs, il eût été opportun que chacun traduisît ses propos dans notre belle langue française.Qu’ont-ils voulu démontrer par là ?— qu’ils sont des américanolâtres ?— qu’ils n’ont pas confiance en leur langue maternelle ?— qu’ils se fichent des autres lecteurs de ce site francophone ?— qu’ils ont succombé à cette mode actuelle, et imbécile, qui consiste à saupoudrer sa conversation de mots et expressions étasuniennes, comme si le français avec ses soixante mille mots ne pouvait plus tout exprimer ? (soupirs !)J’avoue hésiter.Il serait intéressant de soumettre leurs commentaires à un anglophone natif afin de voir s’il reconnaîtrait sa propre langue dans tout ce verbiage, ou bien si ce n’est finalement que du nauséeux Globiche.Je regrette que Paulette, que je félicite pour son article, se soit abandonnée elle aussi à cet « exercice de style ».Nul doute que lors d’un prochain article sur Poutine ou sur Angela Merckel ces trois-là s’exprimeront dans la langue de Pouchkine et de Goethe. Forcément.J’espère voir postées prochainement les traductions desdits commentaires par leurs auteurs respectfs.Et comme a dit un grand écrivain français :« J’attends. »Cordialement à tous les trois, et avec mes regrets pour ce coup de gueule.Thierry Saladin-
Bonsoir Thierry,
En ce qui me concerne, plaisanter en français, en russe, en espagnol, en anglais, en javanais etc. ... je vous avoue que je ne m’étais même pas posée la question.Faut dire qu’en matière de langues maternelles, j’ai été nourrie au plaisir d’écouter le monde, essayer de deviner, croyant parfois comprendre certaines choses et me trompant totalement sans le savoir bien souvent ... l’apprentissage quoi.Ce que j’en ai retenu, c’est le plaisir. La saveur des langues c’est comme la cuisine, les musiques du monde, ça sonne différemment selon les intonations, les accents, l’intention voulue ou supposée ... le vécu de chacun. Cela permet aussi de ne pas se laisser enfermer par les frontières qui séparent les uns des autres.Et sinon pour le quotidien à mon boulôt, quand je n’y comprends pas grand chose dans une langue qui m’est inconnue, je fais comme tout le monde j’utilise « google traduction » .Bonne soirée à vous et merci au traducteur officiel.Paupiette
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Ca va rajouter quelques conferences tout cela...Ajouter une réaction
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