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Accueil du site > Tribune Libre > Faut-il vraiment voir la santé comme un Bien Suprême ?

Faut-il vraiment voir la santé comme un Bien Suprême ?

 Lors des vœux de fin d’année, « la santé d’abord ! » est certainement une des formules les plus prisées. Faut-il placer la protection de la vie biologique comme une valeur première qui subordonnerait toutes les autres ? Question singulièrement absente des débats publics. Et pour cause : elle semble aller de soi. Qui ne souhaite pas la santé pour soi et ses proches ? La sacralisation en cours de cette valeur sur le plan politique pose pourtant de nombreux problèmes.

 J’entends montrer ici que notre rapport à la mort est le point aveugle de la crise sanitaire. La biopolitique de la plupart des gouvernements mondiaux[1] (non sans arrière-pensée sur l’après-crise) tente cette sacralisation avec l’accord tacite ultra-majoritaire des citoyens. L’État – par ailleurs contesté de toute part - obtient en conséquence une obéissance inédite au nom d’une fonction indiscutée qui est de protéger les populations de la mort qui rôde, ce que le sociologue Didier Fassin appelle précisément la « biolégitimité ». Les chercheurs médicaux, les soignants sont érigés dans cette période de guerre sanitaire comme des héros nationaux. Cette mise en récit vise à saluer leur dévouement et à donner une compensation symbolique à toutes « ces petites mains » de la Santé publique sous-payées et maltraitées des décennies durant par les politiques ordolibéralistes de restrictions budgétaires[2]. Cette nouvelle fonction « régalienne » de protéger de la mort « quoi qu’il en coûte » mérite pourtant d’être questionnée.

 Comment expliquer la décision inouïe et inédite dans l’histoire du capitalisme mondialisé de provoquer une crise économique dont les effets dévastateurs vont certainement tuer bien davantage que le covid-19 ? Le caractère inédit de cette crise est bien là. Plusieurs réponses sont possibles et se cumulent sans doute. Comme indiqué plus haut, cette crise est sans doute une façon pour les politiques de recouvrer une capacité d’action souveraine qu’ils avaient déléguée aux institutions financières libre-échangistes et partant, se reconstruire une légitimité aux yeux des citoyens. La deuxième raison, plus cynique, relève de la « thérapie du choc » qui, dans l’état de sidération et de désolation sociale, va permettre de repenser la question du contrôle des populations à nouveaux frais. La Chine, la Russie et Israël sont dans ce domaine les postes avancés d’un nouveau totalitarisme de surveillance digitale, pour des raisons qui leur sont spécifiques. Nous n’en sommes pas encore là, mais les digues démocratiques vont tenir pour combien de temps ? Comment faire pour lutter contre une politique d’atteinte aux libertés publiques quand elle est efficace sur le plan sanitaire ? Cependant, la question demeure. Comment expliquer que nous soyons à ce point consentant à cette biopolitique, quitte peut-être à se livrer au nouvel ordre mondial algorithmique qui se dessine ? La troisième raison plus profonde relève de l’anthropologie sociale : notre rapport à la mort a muté.

Certes, cette mutation, bien connue des spécialistes du fait religieux, part de très loin (la première modernité) et s’est emballée avec la montée irrépressible de l’individualisme consumériste comme idéologie dominante. Elle est liée à la sécularisation de nos sociétés et du recul irrépressible de la religiosité (comme ensemble de pratiques ritualisées communautaires) à bien différencier des discours identitaires religieux et des contre-discours religiophobes qui saturent l’espace médiatico-politique français.

A ne plus considérer comme sérieuse la question de « l’au-delà » et de la transcendance, nous sommes-nous condamnés à ne voir dans la mort qu’un problème technique à résoudre - l’éthos de la médecine moderne – ; une conception qui est la clé de voute du transhumanisme qui pointe déjà son nez. Pour le dire autrement, faut-il sacrifier les vies pour mieux les sauver ? Si cette question éthique du « sacrifice des vies » auquel nous consentons ne vous parle pas, je m’en tiendrai à un seul exemple. En interdisant ou limitant de façon drastique les visites dans les EHPADs, nous privons les anciens de bribes de vie sociale essentielles pour eux et les condamnons à mort plus surement qu’avec le covid-19. Une mort lente, froide et clinique. J’ai dans la mémoire un reportage poignant sur une très vieille dame en pleurs face à l’absence de visites et un autre témoignage, plus joyeux, d’une mamie qui plaisantait avec sa voisine de balcon : « De toute façon, que ce soit avec le Coronavirus ou autre chose, je vais partir ». La mort est-elle encore une fatalité acceptable pour les actifs surmenés et hédonistes que nous sommes ? La fatalité de la mort est aujourd’hui un gros mot.

La crise actuelle nous renvoie en pleine figure notre impuissance. Et que faisons-nous ? Nous surjouons notre puissance face au virus. Nous le vaincrons c’est sûr, ou plutôt nous l’aiderons à quitter la scène un peu plus vite que d’habitude ; victoire propice à un grand moment d’Union nationale. Mais au-delà de la joie d’avoir fait face ensemble, ce manque d’humilité et ce déni de la mort comme horizon ultime peuvent conduire à des situations dramatiques et absurdes comme dans le cas des EHPADs. Tous les décisionnaires, à quelques échelons que ce soit, sont rendus potentiellement responsables de tout décès, puisque vaincre la mort est devenu un simple problème technique et organisationnel. En conséquence, ils transforment les écoles et les lieux publics en gare de triage pour protéger la population, certes, mais aussi pour se couvrir dans une logique assurantielle technocratique et déshumanisante. Et nul ne peut le leur reprocher car nous les poussons à le faire. Que l’on me comprenne bien : je ne remets nullement en question le fait qu’il faille se protéger. Je questionne juste notre propension à faire de la seule santé biologique le seul bien qui mérite tous les « sacrifices ». Quid de la santé mentale et psychique ? Quid de la vie elle-même dans sa dimension sociale et humaine ?

Le confinement réduit à peau de chagrin la vie sociale donc la possibilité de deuil collectif et de son traitement religieux. Si les pandémies avec leurs longs cortèges mortuaires sont de vieux compagnons de l’humanité, la question du « sens » de la mort de masse n’a jamais été autant occultée sur la scène publique. Les récits portent uniquement sur les notions de toute-puissance (la solidarité, l’expertise…) ou d’impuissance (inflation des discours sur l’effondrement). La Santé devenant le Bien Suprême, nous nous débarrassons de la religion en la reléguant dans la sphère privée. La question n’est pas liée ici à la Foi mais à la façon dont nous traitons nos morts. Je vais quitter ici mon discours un peu surplombant et donner des exemples récents vécus.

Occidental et non croyant, je suis habitué à me confronter au deuil sur un plan strictement privé. C’est déjà difficile à ce niveau, car l’absence de prise en charge collective de la douleur rend extrêmement difficile le travail de deuil dans nos sociétés occidentales. Les funérailles et les crémations sont expédiées en quelques heures. J’ai dans ma famille des cas de deuils impossibles. Pendant le confinement, mon voisin m’a fait part de sa douleur de ne pouvoir enterrer religieusement « en famille » son père décédé à Marseille : « on traite les morts comme des animaux » me disait-il. Mais pour d’autres que nous, l’absence de funérailles est de l’ordre de l’impensable. Un de mes proches est mort récemment en Allemagne de complications pulmonaires. Bamiléké (ethnie des régions montagneuses de l’ouest Cameroun), la question du rapatriement au pays est un non-choix. Là-bas, les obsèques, le deuil et les funérailles sont distincts et extrêmement ritualisés et codifiés dans un mélange surprenant de christianisme et de religion ancestrale. J’ai pu y assister à maintes reprises, grâce notamment à cet ami très cher aujourd’hui décédé. Les funérailles marquent le retour à un ordre normal du monde et imprègnent fortement la vie sociale bamiléké. La « case des crânes » détenue par chaque famille symbolise une résurrection : le défunt ne rôde plus, puisque devenu ancêtre, il n'est plus mort. Le point important, aujourd’hui complètement oublié dans nos sociétés individualistes, est que le deuil ne concerne pas que la famille : il est pris en charge collectivement par toute la communauté. La douleur est symboliquement partagée par les « pleureuses » qui la mettent en scène de façon ostentatoire et tragi-comique. Les funérailles sont aussi une fête de village où l’on ripaille joyeusement. Dans ce contexte, que signifie le corps de mon ami dans un immense hangar réfrigéré ? Pour sa famille, c’est une catastrophe car il y a des « bonnes morts » et des « mauvaises morts » ; une mauvaise mort étant d'abord celle qui fait « mourir dehors », éloigné des siens. Les kemsi, médiums qui écoutent les esprits, qui leur parlent, sont alors impuissants. Ses fils résidents en Europe ont réussi à trouver une solution de rapatriement. Une compagnie française de pompes funèbres parisienne va rapatrier le corps via un avion-cargo. Cette solution a évidemment un cout qui ne peut être assumé par beaucoup. Dans cette situation, l’argent ne compte pas. L’important n’est pas tant sa mort que ce que l’on en fait. Cette question concerne tout le monde et mérite d’être adressée à nouveaux frais aujourd’hui.

Le soi-disant exotisme de ce dilemme moral africain ne doit pas faire illusion. Toutes les communautés traditionnellement liées à une religion particulière y sont confrontées. Peut-on seulement imaginer la violence symbolique qu’impose un confinement à géométrie variable qui interdit tout regroupement (sauf quand il s’agit de remettre les enfants – pardon, les parents – au travail) ? La France est à cet égard un observatoire privilégié sur la progression du sentiment antireligieux. Sans rentrer dans le détail, notre histoire y contribua avec trois moments clés empreints de culpabilité collective. Ils façonnent aujourd’hui la laïcité française : la Révolution française pour la place du christianisme, la période de Vichy pour la place du judaïsme, les décolonisations pour la place de l’Islam. C’est pour cela que la laïcité, aujourd’hui sacralisée, prétend rassembler alors qu’elle divise. L’Etat et l’opinion publique ne considèrent plus la pratique religieuse comme un « besoin essentiel » justifiant l’ouverture des lieux de culte. Si l’Islam de France a l’habitude de se retrouver stigmatisé, l’Eglise catholique s’aperçoit avec horreur que cette laïcité qu’elle prétendait respecter et avoir intégrée se retourne contre elle puisque les offices dans les églises (si peu fréquentées) sont interdits, malgré les précautions sanitaires qui pourraient facilement mises en œuvre, plus facilement en tous cas que dans les écoles. Comme le souligne cruellement Olivier Roy : « pourquoi pas la confession par Skype et l’hostie par Amazon ? Le déconfinement met le McDo avant l’église ». A rebours de la laïcité de 1905 qui organisait la religion dans l’espace public, Christophe Castaner dit lui-même que « la prière n’a pas forcément besoin de lieu de rassemblement ». Exit donc les rites funéraires. Les croyants sont privés de funérailles comme les fans de football sont privés de matchs. Mais il ne fait au fond qu’exprimer la pensée individualiste dominante : la pratique religieuse est devenue une simple option, voire une simple marchandise spirituelle (les évangélistes et les salafistes ne s’y sont pas trompés), une simple emodity (marchandise émotionnelle, voir les travaux d’Eva Illouz) comme l’est devenu le choix du conjoint par algorithme interposé. Les reliquats de spiritualité, la mort comme l’amour, dualité qui donnait du sens à la vie autrefois, sont intégrés dans les logiques de marché. Chacun fait comme il peut face à la mort qui rôde.

J’ai pu écrire ici ou là que l’on ne débarrasse pas aussi facilement du sacré : vous l’expulsez par la porte, il revient par la fenêtre. J’ai voulu montrer dans ce court essai que cet impensé de la mort dans nos sociétés mettait en exergue deux nouvelles sacralités qui font système : la santé comme Bien suprême (appelée biolégitimité) et la laïcité revisitée comme expression phobique des religions. Il y a fort à parier que les régimes politiques à venir en tiendront compte, pas forcément pour le meilleur. Nous en serons les premiers responsables si nous ne nous emparons pas des enjeux éthiques et politiques de l’après-crise.

 

[1] A quelques exceptions près comme les pays religieux comme les Etats-Unis, qui ont sacralisé les libertés individuelles.

[2] Au passage, les personnalités politiques comme Roseline Bachelot, qui pérorent sur les plateaux télé et qui ont organisé la gestion comptable de l’hôpital public sous le Sarkozisme devraient sans doute se faire plus discrètes….


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45 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 10 mai 2020 16:27

    Connaissez-vous la définition de la santé contenue dans la constitution de l’OMS ?

    C’est :

    « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » mais représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ».

    Pas de métaphysique là-dedans, mais beaucoup d’idéologie, à commencer par le recours au mot « race ».

    On dirait la définition du « bonheur » par un américain « démocrate » des années 50.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 10 mai 2020 16:31

      @Séraphin Lampion

      Dommage, par contre, qu’aucune définition de la « santé mentale » n’oblige les dirigeants à passer des tests pour pouvoir exercer leurs mandats !


    • Eric F Eric F 10 mai 2020 18:16

      @Séraphin Lampion
      "On dirait la définition du « bonheur » par un américain « démocrate » des années 50« 
      C’est presque ça puisque le texte fondateur de l’OMS date de juillet 1946 et a été déployé en 1948, avec des notions proches de la DUDH de 1948.
      Mais la locution »quelle que soit sa race" était justement un progrès par rapport aux conceptions antérieures qui présumaient une hiérarchisation raciale, et cela à l’époque du début de la décolonisation.


    • Sylv1 10 mai 2020 18:21

      @Séraphin Lampion
      Oui et l’autre notion qui me gène aussi est la notion de « droit » qui n’a pas grand chose à faire avec la santé à mon sens.


    • Ausir 11 mai 2020 02:52

      @Sylv1Oui et l’autre notion qui me gène aussi est la notion de « droit » qui n’a pas grand chose à faire avec la santé à mon sens.

      c’est pour mieux faire passer l’accès aux soins comme un droit qui devrait être gratuit 


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 10 mai 2020 16:49

      La santé, un mode de l’étant soumis au calcul

      Facile à analyser pour un connaisseur de la pensée d’Heidegger

      Cordiales salutations


      • foufouille foufouille 10 mai 2020 16:52

        @Bernard Dugué

        le génie sorti de sa bouteille car il s’emmerde encore.


      • zygzornifle zygzornifle 10 mai 2020 17:16

        @foufouille

         La phrase culte de Dugué qu’il devrait traduire dans toutes les langues du monde, phrase qu’il aurait du faire graver sur le message envoyé par la sonde a l’autre bout de la galaxie :

        En raison de signalements pour non respect de la charte, vous ne pouvez plus réagir sur cet article.


      • zygzornifle zygzornifle 11 mai 2020 08:55

        @CylonCyrusDeconfinated

         Je vais demander a Macron la traduction en Jupitérien ….


      • mmbbb 11 mai 2020 20:41

        @Bernard Dugué cordiales salutations le censeur Peut importe ne te fais pas de bile , il y a tant d autres articles ! et d auteurs ! Sacre Dugué , 


      • mmbbb 11 mai 2020 21:05

        @Bernard Dugué tu as su cité Heidegger C est tres bien Monsieur est savant .
        Moi je vais de citer un chiffre tire de l OCDE , L Allemagne et la France consacre en point PIB, 11 % pour leur systeme de santé L Allemagne semble mieux gérer l argent public , nous en France c est plutot le contraire. Les francais ne savent pas compter correctement . Avant d avancer des âneries , et de vouloir jouer les cuistres , il faudrait déjà être un peu plus sérieux et eviter de balancer n importe quoi .La France est plutot un pays génereux qui confine souvent a la cretinerie , Vas dans certains pays, si tu es un illégal n tu auras peu de chance d acceder aux soins ! T es un sacre rigolo 


      • zygzornifle zygzornifle 10 mai 2020 17:12

        Comme un bien public ou tout le monde doit y avoir droit surtout dans le pays le plus taxé au monde ….


        • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 10 mai 2020 17:21

          ...mais les digues démocratiques vont tenir pour combien de temps ?

          Les digues démocratiques ?

          A mon avis, il y a autant de types de démocratie que de régimes politiques...

          « Démocratique » c’est comme « informatique », c’est vaste : on peut y mettre ce que l’on veut.

          Respecter une Constitution parce qu’elle assure la stabilité d’un État, c’est démocratique, même si l’élection a été biaisée, ce qui n’est pas démocratique...

          Pour prendre l’exemple de la France, que nous connaissons le mieux :

          si demain, le pain venait à manquer et, que les cadavres se ramassent aux camions-poubelles, je ne pense pas que les dirigeants auraient loisir de nos observer avec les caméras de surveillance en toute tranquillité et bien longtemps...


          • Emohtaryp Emohtaryp 10 mai 2020 17:23

            Oui en bref, on nous protège de la mort pour mieux nous empêcher de vivre..... ?


            • troletbuse troletbuse 10 mai 2020 17:27

              Bien sur, pour nos politicards, je vois bien la Santé comme un bien suprême. Je parle bien naturellement de la prison de la Santé  smiley


              • Eric F Eric F 10 mai 2020 17:32

                Le problème des autorités politique a été de choisir entre deux solutions perdantes : sacrifier l’économie pour préserver des vies, ou risquer des vies pour préserver l’économie. Quel que soit le choix, il leur sera reproché par l’opinion, par la justice, ou par l’histoire...

                Une épidémie ne se comporte pas de manière rationnelle et prévisible, certaines régions ont été bien plus fortement touchées et risquaient de contaminer le reste du pays. La Chine a montré la voie en confinant drastiquement les foyers d’origine, et plus sélectivement le reste du pays. L’Italie a connu aussi un premier foyer dense régional mais a été amené rapidement a confiner aussi le reste du pays (bien moins vaste que la Chine). La France a suivi, et l’exemple s’est généralisé, sauf dans les pays ayant pu contenir, dès le début, l’épidémie soit en fermant les frontières, soit en résorbant à temps les foyers locaux ...soit grâce au « hasard de la providence ».

                Le gouvernement du Royaume Uni et celui des USA avaient d’abord fait le choix de préserver l’économie, mais l’essor de l’épidémie les acculé à devoir préserver les vies au détriment de l’économie. Ils ont confiné tardivement et se trouvent avoir le plus de victimes.

                .....

                Dans la mesure où il s’agit d’un phénomène mondial qui a touche des pays de tout continents et cultures, je ne pense pas qu’on puisse faire un lien avec la laïcité à la française, mais plutôt à un humanisme mondialisé -sous l’oeil des opinions publiques-. Effectivement, les états se sont temporairement affranchis du joug de la finance et de l’affairisme devant l’urgence épidémique (on débattra sans fin pour savoir si l’urgence était effective ou a été surévaluée), on peut dire que l’« autorité médicale » a pris le pas sur les groupes de pression économiques, si ce n’est ceux liés à sa propre corporation.


                • Clark Kent Séraphin Lampion 10 mai 2020 18:06

                  @Eric F

                  « choisir entre deux solutions perdantes : sacrifier l’économie pour préserver des vies, ou risquer des vies pour préserver l’économie  »

                  ça, c’est les apparences, l’os à ronger pour les toutous qui vont en vouloir à Choupinet qui sera recyclé et qui aura mis à l’ombre l’oseille qu’il aura palpée à l’occasion pour réaliser sa mission

                  sa mission ?
                  détruire des TPE et PME pour les obliger à emprenter aux banques privées s’ils veulent repartir, s’ils sont encore vivants et s’ils en ont la capacité (juridique, morale)
                  la crise financière préexistant à toute cette mise en scène supposait une destruction pour recommencer le scénario du plan Marshall pour faire redémarrer l’économie américaine : ruiner les autres, mais sans guerre et leur prêtrer du pognon pour les rendre totalement dépendants

                  le reste, c’est de la littérature
                  les morts ? il y en a toute l’année, tous les jours, virus ou pas 


                • Emohtaryp Emohtaryp 10 mai 2020 18:18

                  @Séraphin Lampion

                  sa mission ?
                  détruire des TPE et PME pour les obliger à emprenter aux banques privées s’ils veulent repartir, s’ils sont encore vivants et s’ils en ont la capacité (juridique, morale)

                  Les conséquences de ce no man’land pourraient porter à le croire, certes, mais je ne suis pas sûr que ce scénario se passe exactement de cette manière, in fine...

                  Ce qui sûr, par contre, sans jeu de mots, c’est que les masques tombent un à un, un excellent révélateur au moins !.


                • Eric F Eric F 10 mai 2020 18:44

                  @Séraphin Lampion

                  La situation a été mondiale, et Choupinet a suivi le mouvement, comme de très nombreux autres pays non préparés, de tout continent et « bord » politique.

                  L’économie étasunienne a morflé autant que les autres, avec juste quelques semaines d’écart. Il n’y aura donc pas de plan Marshall pour l’Europe financé par les USA (rappelons quand même que 85% avaient été des transferts non remboursables), ni par la Chine, etc.

                  Chaque pays s’auto-marshallise si on peut dire, et les Banques Centrales financent indirectement en achetant des dettes matures d’états (pour obvier à l’interdiction statutaire de financement direct) et les taux directeurs sont maintenus faiblissimes. C’est concerté au G20, le cumul représente près de 5 000 milliards « injectés » dans l’économie mondiale. De la dette quasi-indolore, dont chacun sait qu’elle ne sera pas remboursée, ça va quasiment équivaloir à la « dette perpétuelle sans intérêt » [en l’occurrence à intérêt infime] évoqué par Mélenchon.

                  Quant aux TPE et PME, elle vont emprunter -enfin, celles qui n’auront pas coulé- à taux très bas, avec cautionnement des états, ce n’est pas avec ces intérêts que les banques vont se renflouer, mais les Banques Centrales vont faire l’appoint vers la finance, as usual (les cours boursiers sont anormalement élevés par rapport à l’état réel catastrophique de l’économie, le CAC est à plus de 4500, alors qu’il était sous les 3000 lors des précédentes crises bien moins sévères).


                • Francis, agnotologue JL 10 mai 2020 18:53

                  @Eric F
                   
                   la dette perpétuelle est un impôt prélevé par l’État dans nos poches, au profit des banques.


                • leypanou 10 mai 2020 19:01

                  @Eric F
                  Le problème des autorités politique a été de choisir entre deux solutions perdantes : sacrifier l’économie pour préserver des vies, ou risquer des vies pour préserver l’économie 

                   : quand le confinement a été décidé, on avait déjà assez d’information sur le comportement de la maladie, à savoir que çà ne pose pas de problème pour plus de 85% des gens, donc il était inutile, à mon avis, de confiner, tous les autres, d’autant plus que le confinement n’est pas du tout synonyme d’efficacité comme le montre cette image par exemple entre les pays à confinement sélectif et non.

                  En plus, vous parlez de confiner pour sauver des vies, mais le confinement a aussi provoqué des morts que les autorités se gardent bien de chercher à évaluer.


                • tiptop 10 mai 2020 19:13

                  @leypanou

                  "çà ne pose pas de problème pour plus de 85% des gens

                  "

                  Ca veut dire 10 millions de français à l’hôpital !


                • leypanou 10 mai 2020 19:19

                  @tiptop
                  non, en confinant les personnes à risque + ceux susceptibles de transmettre le virus (prise de température à l’entrée des gares, métros, etc) + les masques, la propagation du virus est beaucoup ralentie.


                • Eric F Eric F 10 mai 2020 20:11

                  @leypanou
                  je suis d’accord avec vous qu’il aurait été plus judicieux à la mi-mars de ne confiner que les catégories les plus à risque. C’est du reste ce qu’avait esquissé Macron le 12 Mars, où il avait recommandé le confinement aux plus de 70 ans. Il aurait été possible de mettre en oeuvre cette mesure de manière plus directive et opérationnelle (horaires prioritaires pour les courses, livraison de repas à domicile aux plus vulnérables,etc.). Mais il y a eu les deux jours suivants une pression du milieu médical relayé par les média, et venant de l’extérieur (ministre italien, correspondants de presse en Italie, etc.) pour décréter un confinement général « à la chinoise ».
                  Il est vrai qu’on manquait à l’époque de masques pour permettre au reste de la population d’éviter la contamination. Quant à la prise de température frontale, il apparait qu’elle n’est même pas envisagée dans le cadre du déconfinement, contrairement à d’autres pays.


                • babelouest babelouest 10 mai 2020 18:18

                  Pour les ceusses qui commandent les hommes politiques, quelque chose est très au-dessus de la santé des humains : le PROFIT-POUVOIR. Il est en filigrane derrière toutes les pensées, toutes les paroles, tous les actes de cette engeance.

                  .

                  Le cynisme est très bien porté, dans ces hautes sphères où se tiennent de longs conciliabules (en 5 mots). Quant à la santé des humains, quelle importance peut-elle avoir pour des non-humains ? Pour preuve, se souvenir du Stonehenge de Georgia.


                  • Francis, agnotologue JL 10 mai 2020 19:09

                     Le sacré est le fond de commerce des religions. Pour autant le sacré n’est pas l’apanage des mystiques : ceux que les croyants nomment athées sont ceux pour qui la liberté de penser est sacrée. Ceux-là savent que la liberté et la religion sont incompatibles. La laïcité est l’arbitre qui leur permet de cohabiter en paix.

                     

                    « Et sans doute notre temps... préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être... Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, mais ce qui est profane, c’est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion croît, si bien que le comble de l’illusion est aussi pour lui le comble du sacré. » Feuerbach (Préface à la deuxième édition de L’Essence du christianisme)

                     

                     Constitution du 24 juin 1793 : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, Article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »


                    • ETTORE ETTORE 10 mai 2020 20:24

                      FAUT IL VOIR LA SANTE COMME UN BIEN SUPREME ?

                      Bah, déjà une chose est certaine, c’est que si on continue à la négliger ou à la pervertir, il se pourrait que dans quelques temps....il n’y ait plus personne sur cette terre pour poser la question.

                      Alors si une partie de la réponse est déjà contenue dans cette perception des conséquences...tout est dit !

                      ----------------------------------------------------------------------------------

                      La deuxième chose est la fracture qui s’est faite jour de façon lumineuse entre les fonctionnalités et leur rémunération.

                      Tous ceux qui étaient, il y à peu de temps encore, des « sans dents » vilipendés, tabassés, rabaissés et forces à traverser la rue pour un avenir incertain...,

                      Tous ceux qui avaient l’outrecuidance de demander des moyens pour faire leur travail correctement.

                      Tous ces gens, si faiblement payés, et qui sont les forces vives et héroîques de cette nation, et qui se sont battus, et se battent encore......

                      Des éboueurs aux commercants....artisants.....

                      Les plus fragiles, délaissés ou plus anciens ont fait de leur mieux, s’en sortent ou ont succombés.

                      Les plus scientifiques ( médecins, infirmières, professeurs, savaient, mais sont les nouveaux martyrs volontaires et courageux face à l’ogre laissé en liberté dans cette arène France, à l’usage exclusif et jouissif de l’égo de son empereur despote.

                      Alors ? Ces sois disant, grosses têtes politiques, grassements payés, siègeants du haut de leurs trônes dorés aux prérogatives du pouvoir, comment ont il gagné leur pognon ? Sur quels services rendus ? quelles actions ? A quoi ont -ils participé de positif ? Qu’ont ils anticipé ? Qu’ont ils facilité ? Ou étaient ils ? Que faisaient ils ?

                      Voter des lois pour se disculper...Voilà la bonne affaire .

                      Et de plus, comme des couards, en catimini !

                      C’est comme qui dirait, avoir «  certitude en culpabilité »


                      • titi titi 10 mai 2020 20:33

                        @ETTORE

                        Les Français applaudissent le personnel soignant et leurs actions tous les soirs.

                        Il y a 5 ans, les Français applaudissaient les policiers et leur action suite aux attentats.
                        Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, et ici même les mêmes policiers se font insultés à longueur de temps.

                        Pourquoi le reste des Français auraient plus de mémoire que ceux qui s’activent sur ce forum ?
                        Dans 6 mois plus personne ne parlera du personnel soignant.


                      • ETTORE ETTORE 10 mai 2020 20:47

                        @titi

                        OUI, sur l’inconstance des gens, l’oubli facile, la rencoeur en marée haute ou basse.

                        Sauf....sauf....que dans l’état actuel des choses, les temps de bascule de l’un à l’autre de ces états d’âme, n’est plus !

                        Pas le temps de faire un « reset ».

                        Ce qui fait craindre en l’état ( et à l’état) un débordement unilatéral des actions à venir, et peu importe ce qu’on y mettras dedans. Idées, revendications, colères, haines, lubies, chagrins, regrets......etc...etc...

                        Un tel melting pot est EXPLOSIF, l’atmosphère...électrisé.

                        Et quand on voit qui joue insouciamment avec le robinet du gaz.....ça fait reflechir !


                        • titi titi 10 mai 2020 21:29

                          @ETTORE

                          « Sauf....sauf....que dans l’état actuel des choses, les temps de bascule de l’un à l’autre de ces états d’âme, n’est plus !  »

                          Je n’y crois pas une seule seconde. 


                        • Carburapeur Carburapeur 10 mai 2020 21:53

                          Serment d’Hyppocrate,

                          Serment du médecin de 1948

                          Je suis étonné pour ne pas dire mieux, que des personnes remettent en cause ces textes, en particulier sur les âges.

                          C’est carrément monstrueux et ces imbéciles ne mesurent pas la portée de leurs idées.

                          Il ne sert à rien d’essayer d’argumenter ce serait même dangereux car ça donnerait une valeur à leurs conneries.


                          • titi titi 11 mai 2020 00:39

                            @Carburapeur
                            En France, même pour le suivi d’une affection de longue durée comme un cancer potentiellement mortel, les praticiens intervenant dans l’hôpital public, avec les moyens de l’hôpital public, vous donnent la possibilité de suivre un parcours « privé » pour obtenir des rendez vous plus rapprochés, mais avec des tarifs plus élevés.
                            Serment d’Hypocrate ? Serment du médecin ? Autant parler hymène rue Blondel.


                          • ETTORE ETTORE 10 mai 2020 23:14

                            titi@

                            Les « croyances » sont comme les fables.

                            La tectonique des foules est plus ....prévisible.

                            Mais soit....On seras encore sur ce fil pour faire le constat de ce qui en découleras.


                            • cedricx cedricx 11 mai 2020 06:40

                              J’ai pu écrire ici ou là que l’on ne débarrasse pas aussi facilement du sacré : vous l’expulsez par la porte, il revient par la fenêtre. 

                              L’ex URSS en est un exemple flagrant.


                              • BA 11 mai 2020 07:02

                                Lundi 11 mai 2020 :


                                Allemagne : l’épidémie de coronavirus reprend après le déconfinement.


                                Pendant le week-end des 9 et 10 mai, une seconde vague épidémique commence à se faire sentir en Allemagne, qui avait fait le choix de débuter son déconfinement dès le 20 avril.


                                Ce n’est pas encore la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus tant redoutée mais, ces dernières 48 heures, l’Allemagne a découvert plusieurs nouveaux foyers de contamination. Contrairement à ses voisins français et italiens, le pays a été peu touché aux mois de février et mars par le Covid-19. L’Allemagne a fait le choix d’un déconfinement précoce, dès le 20 avril.


                                Samedi 9 et dimanche 10 mai, des clusters ont été recensés.


                                "L’épidémie reprend dans trois endroits différents en Allemagne, où le seuil d’alerte a été largement dépassé, avec notamment, dans l’ouest du pays, un abattoir. Près de 200 employés ont été contaminés. Au niveau national, les chiffres se dégradent. C’est un indicateur à prendre avec prudence, puisqu’il est très volatil, mais, désormais, chaque malade contamine en moyenne plus d’une autre personne. Cela veut dire que l’épidémie progresse à nouveau", explique le journaliste Laurent Desbonnets, en direct de Berlin, dimanche. 


                                En Rhénanie du Nord-Westphalie, un important foyer de Covid-19 a vu le jour à Coesfeld dans une usine de transformation de viande, dont plus de 100 des 1 200 employés ont été infectés.


                                Dans le Schleswig-Holstein, une région frontalière du Danemark, un abattoir du canton de Segeberg a de son côté enregistré 109 cas de contamination, jetant la suspicion sur l’ensemble de la filière en Allemagne.


                                Dans l’Est, en Thuringe, le canton de Greiz est également concerné avec une flambée de contaminations, notamment dans des établissements pour personnes âgées.


                                https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/allemagne-l-epidemie-de-coronavirus-reprend-apres-le-deconfinement_3958071.html


                                • [email protected] 11 mai 2020 07:20

                                  enfin si vous perdez un proche très proche je ne pense pas que votre verbiage va soulager, bon il est mort c’est pas grave on va tous mourir, envoyé le gaz, jeter les cendres coute moins cher qu’un vase funéraire


                                  • cedricx cedricx 11 mai 2020 08:23

                                    @[email protected]

                                    non la mode c’est faire du compost avec les corps. Plus écologique. Certains états américains ont déjà autorisé le procédé.


                                  • gaijin gaijin 11 mai 2020 08:35

                                    il va falloir trancher entre sécurité et liberté ...


                                    • zygzornifle zygzornifle 11 mai 2020 08:57

                                      La santé devrait être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco...


                                      • Traroth Traroth 11 mai 2020 09:12

                                        Pour tout raisonnement sérieux, qu’il soit scientifique ou philosophique, il faut d’abord s’assurer de la réalité du phénomène, avant de chercher à l’expliquer.

                                        Quand l’auteur nous explique que « la plupart des gouvernements mondiaux tente cette sacralisation », il affirme sans démontrer. Et pour cause, il serait bien en peine de le faire, tant il est évident au moindre examen que sauvegarder l’activité économique est le véritable objectif de la plupart des gouvernements. Un exemple pas du tout au hasard, la France. Le confinement qui y a eu lieu pendant 2 mois a été finalement très relatif, puisque le gouvernement a autorisé les employeurs à contraindre leurs salariés à aller travailler. Aujourd’hui, on déconfine alors que l’épidémie est loin d’être terminée, toujours pour complaire aux employeurs. Les aides financières se sont concentrées sur les entreprises, oubliant totalement les particuliers malgré l’explosion de chômage, et on parle désormais du retour de la faim en France.

                                        L’auteur affirme donc des choses fausses, pour pouvoir nous asséner ses explications approximatives, type "cette crise est sans doute une façon pour les politiques de recouvrer une capacité d’action souveraine qu’ils avaient déléguée aux institutions financières libre-échangistes« , alors que ce déshabillage de l’état est parfaitement volontaire, et que rien n’a changé. Ce sont toujours les mêmes dirigeants corrompus au pouvoir, qui sont toujours promus par les milieux économiques pour détruire l’état.

                                        Rien ne va dans cet article, où on nous parle du consentement des citoyens à cette politique, alors que depuis le début, la répression a remplacé la consultation desdits citoyens, où on nous explique que »les digues démocratiques« tiennent encore bon alors que la surveillance est en train de se généraliser, que les dirigeants d’EHPAD seraient »rendus responsables de tout décès", alors que ce qui leur est reproché, c’est leur passivité, laissant mourir leurs pensionnaires de la maladie sans que rien ne soit entrepris pour les protéger, instaurant un eugénisme terrifiant qui ne sera pas sans lendemain si rien n’est fait, etc. Rien ne va !


                                        • tiptop 11 mai 2020 13:03

                                          @Traroth
                                           Je vous accorde un bon point : vous vous êtes donné la peine de lire l’article... qui n’a d’intérêt à mon sens que parce ce qu’il va à l’encontre des discours dominants sur notre toute-puissance (la solidarité, l’expertise…) ou d’impuissance (inflation des discours sur l’effondrement, le complotisme ...).


                                        • Traroth Traroth 13 mai 2020 11:40

                                          @tiptop
                                          Aller à l’encontre des discours dominants, en supposant que ça soit le cas, ne remplace pas la pertinence du propos.


                                        • julius 1ER 11 mai 2020 09:31

                                          cet article illustre un faux débat qui a court sur de nombreux forums !!!

                                          la bonne santé économique est indissociable de la bonne santé des acteurs sociaux-économiques ....

                                          c’est vrai dans une situation économique « dîtes normale » c’est encore plus vrai lorsque l’on fait face à une pandémie de cette envergure car on l’a vu récemment avec le PA Charles de Gaulle obligé de rentrer au port car la moitié de l’équipage était HS ....

                                          il en va de même avec n’importe quelle entreprise, avec un Virus aussi contagieux on voit mal une économie fonctionner très longtemps sans des mesures sanitaires drastiques....

                                          c’est hélas la problématique que pose ce Covid19 ....qui peut nier aujourdhui la dangerosité de ce Virus et sa haute contagiosité qui pose un problème à tous les pays ...

                                          on voit que nos brillants populistes tel B Johnson et sa grande gueule qui a tardé à prendre des mesures, il a confiné seulement 1 semaine après la France et on mesure le désastre sanitaire qui arrive au RU avec plus de 50 000 morts chiffres officieux et que dire des USA avec Trump qui n’a pas arrêté de dire des conneries, des contresens et se contredire sans cesse sans que cela semble affecter quiconque ....

                                          quelques années en arrière et les gens auraient pesé dans la rue pour qu’il soit éjecté.... or là rien on voit des gens obsédés par la Constitution comme si une pandémie de cette envergure savait lire une Constitution et pouvait se soucier d’un quelconque marqueur idéologique !!!!

                                          j’espère juste que tous ces dirigeants « populistes » auront à répondre de leurs actes le plus tôt possible !!!


                                          • HELIOS HELIOS 11 mai 2020 11:19

                                            ...ce qui me fait « rire », ce sont tous les avis de ceux qui pensent a autre chose que la santé... pour les autres !!!


                                            • ddacoudre ddacoudre 11 mai 2020 22:13

                                              bonjour

                                              j’ai bien aimé cette longue réflexion.

                                              cordialement http://ddacoudre.over-blog.com/2020/05/l-avenir-sera-chaud.html

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