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Accueil du site > Tribune Libre > Femme donc coupable

Femme donc coupable

Dire que certains pratiquent le relativisme culturel, qui consiste à considérer les pratiques archaïques comme des traditions  ! Je les invite à lire ce livre poignant qui raconte le combat difficile de cette femme courageuse et digne qui a refusé l'indicible qui consiste à considérer que la femme doit être soumise à son père, à ses frères puis à son mari !

Légalité des droits entre les hommes et les femmes doit être universelle !

FEMME DONC COUPABLE

roman autobiographique

de Louiza B

 

 

Même aujourd'hui, plus d'un demi siècle après son mariage forcé, Louiza garde l'anonymat pour écrire le roman de sa vie.

Elle aurait bien aimé ne pas écrire ce livre qui est le récit d'un calvaire de toute une vie.

 

Elle est née en Kabylie, « province » d'Algérie dans une famille respectant scrupuleusement les traditions qui veulent que toute fille soit mariée de force donc sans son contentement.

 

Elle a eu une enfance heureuse, même après la mort accidentelle de son père.

Sa mère et la deuxième femme de son père, qu'elle considérait comme sa deuxième maman, aimaient Louiza.

Cette jeune fille pas encore entrée dans la pré-adolescence a subi une agression sexuelle de la part d'un cousin. Aujourd'hui, cet acte grave est à juste titre considéré comme un viol.

 

A cet époque, ce n'était pas le cas et de toutes façons, la victime a déjà compris très jeune que

« Malheureusement selon le diktat de la société kabyle, le déshonneur est toujours causé par une femme. »

 

Louiza est partie en France pour accompagner sa mère pour des soins hospitaliers.

Ayant une grande soif de savoirs, la jeune fille a suivi des cours dans une école tout en faisant quelques menus travaux durant les vacances scolaires.

 

Ce fut un rayon de soleil, de courte durée car à 15 ans et demi, sa mère l'a donnée en mariage à un autre cousin qu'elle appelle A dans son livre témoignage.

 

Comment une femme qui a elle même été mariée contre son gré peut-elle à son tour livrer sa fille à un homme que « l'intéressée » n'aime pas ?

Pourquoi une victime devient-elle, de fait une complice de tous ceux qui considèrent que la femme est une marchandise.

 

L'histoire dramatique de cette jeune femme, livrée à un mari qui sera son bourreau nous prend par les tripes.

Le récit est d'un réalisme qui nous donne l'envie de nous révolter, nous avons de la compassion pour cette femme mais aussi un dégoût de constater que même en France de tels agissements sont possibles.

Ce qu'a vécu Louiza, les viols de la part de son mari, les violences physiques et psychologiques de la part d'un être pervers, c'est un « enfer sur terre ».

 

Le plus difficile pour Louiza, c'est qu'elle ne peut pas préserver ses deux fils de la violence qui parfois se retourne contre eux.

Comment est-ce possible ?

Le mariage est forcé et le divorce qu'elle finira par obtenir après dix ans de calvaire va se retourner contre elle.

Comment va-t-elle s'en sortir ? Le lecteur le saura à la fin du livre.

L'auteure, victime, reste une combattante qui ne baisse jamais la garde et qui jusqu'au bout recherche à préserver ses deux garçons.

 

Jean-François Chalot


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31 réactions à cet article    


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 29 mars 2022 10:42

    Pas de mention d’éditeur sur la photo. Où peut-on obtenir ce livre ?


    • ZenZoe ZenZoe 29 mars 2022 11:04

      Dire que certains pratiquent le relativisme culturel, qui consiste à considérer les pratiques archaïques comme des traditions !

      Excellente phrase, qui d’ailleurs peut s’appliquer à tous un tas d’autres ’’traditions’’ de ce genre...


      • PascalDemoriane 29 mars 2022 11:41

        Je ne vois pas l’objectif de cet note de lecture. C’est pas dit.
        Quoi ? Nous avons en sciences humaines au moins un bon siècle d’étude sur la condition féminine d’ici ou d’ailleurs, des milliers de témoignages et d’études de cas... et ce sont beaucoup des femmes qui se sont approprié la connaissance critique de leur propre destin, commun ou singulier. De leur propre émancipation. C’est très bien.
        Un témoignage de plus ? Ok, toujours bon à prendre, mais pour quoi faire ?
        De la compassion émotionnelle ? De l’héroïsme militant, de la culpabilisation de l’ordre patriarcal... je sais pas, c’est pas dit.
        Pour questionner le « relativisme culturel » de « certains » ? ou de certaines ?. Ok mais de qui ? Qui se pose comment ? Et pourquoi ?

        Or, il y a, chez nous, européens, un vrai paradoxe anthropologique en ceci :

        - il est convenu, prescrit d’accepter, d’accueillir « l’autre » comme il est, sans discrimination,
        - mais il faudrait que cet « autre » soit le même, dans la norme de « l’universelle égalité », qu’il renonce à ses archaïsmes, ses idiomes, ses rites et croyances.

        Paradoxe relativiste oui, qui tourne à la schizophrénie, à l’injonction contradictoire. Le problème est donc mal posé, si tant est qu’il soit posé.
        En tout cas c’est passionnant. Des situations dramatiques entre hommes et femmes, on en a plein ici en pleine modernité progressiste égalitariste ! Pas qu’en Kabylie !


        • Aristide Aristide 29 mars 2022 12:17

          J’ai trouvé un texte sur ce livre.

          Aucune trace du père dans le petit billet de Chalot et pourtant on trouve cela dans ce texte : 

          Le lecteur n’attendra pas la fin du récit avant de s’indigner contre les conséquences tragiques du mariage forcé subi par l’auteure. Une adolescente de quinze ans rêve de réaliser le projet d’émancipation et de libération par l’instruction conçu pour elle par son défunt père mais sa mère, soucieuse de la voir « bien casée » avant son dernier voyage, et sa fratrie, toute prisonnière de coutumes et traditions anachroniques, contrarient son ambition et la donnent en mariage à un cousin sensé l’aimer et la protéger ...

          Ce père est ignoré dans la description que fait Chalot de ce drame. Décédé son rôle primordial dans cette affaire n’est pas mis en avant.

          Ce projet d’émancipation est conçu par le père !!! Sa mort met fin à ce projet et laisse cette fille tomber dans les mains de ces femmes qui reproduisent ce qu’elles on subit., Mère et castratrice au sens figuré !!! Amis aussi au sens propre pour celles qui recourent encore à l’excision dans ces pays aux traditions barbares.

          C’est un tout autre lumière porté sur cette histoire de femme. 


          • CHALOT CHALOT 29 mars 2022 13:01

            Je n’ai fait qu’évoquer ce père car il est mort très vite alors que sa fille était encore une petite . Ce n’est qu’une chronique et non un résumé. Mais merci pour ce rappel qui complète ce que je dis...


            • Aristide Aristide 29 mars 2022 13:11

              @CHALOT

              Tout de même, par l’omission de ce père qui est l’émancipateur, vous changez complètement le sens de cette histoire. Il ne s’ait pas de résumé mais simplement de donner toutes les clés de lecture !

              Ce ne sont pas seulement les traditions mais aussi ceux et plutôt celles qui les perpétuent, comme le vive des millions de jeunes femmes excisées par la volonté de leur mère !!!


            • sylvain sylvain 29 mars 2022 13:48

              pourquoi une victime devient-elle, de fait une complice de tous ceux qui considèrent que la femme est une marchandise.


              en tout cas c’est une constante .Les personnes qui pratiquent les excisions, décident des mariages ... bref perpétuent ce système sont presque toujours des femmes en pratique .

              Une étude ayant été faite sur des femmes esclaves aux etats unis montrait que les mères battaient largement plus leurs enfants que les maitre .La justification qu’elles donnaient principalement était que c’était pour éviter qu’ils ne se fassent battre par les maitres ensuite, d’une manière non controlée en quelque sorte L’idée est peut être qu’une souffrance, si elle est inévitable, sera moins terrible si c’est quelqu’un d’aimant qui l’inflige .Ou peut être que si on du en passer par là et accepter, il n’y a pas de raison que les autres ne le fassent pas .Ou de faire de son enfant son héritier, une sorte d’identification.Ou pour bien faire, pour avoir un comportement modèle .Les expériences de milgram et leurs variations tendraient a montrer que c’est un phénomène de groupe, de suivisme...

              En tout ca la question mériterait d’être posée plus sérieusement .D’autant qu’on peut trouver des similitudes dans les opressions de classe qui, en pratique, sont presque toujours perpétuées par les classes inférieures .

               


              • PascalDemoriane 29 mars 2022 15:15

                @sylvain
                « En tout ca la question mériterait d’être posée plus sérieusement »
                Mais Sylvain, vous débarquez ! la question a été posée, étudiée, détaillée de longue date y compris du côté du féminisme bourgeois !. Tout cela est connu, pensé, mais y a ceux qui découvrent du haut de leurs « opinions » indignés, de leur militances engagées, sans rien comprendre !. Il serait temps de se mettre au travail !
                Soit dit en passant « ceux qui considèrent que la femme est une marchandise. » ce ne sont justement pas les sociétés archaïques, NON ! mais précisément la société moderne progressiste égalitariste libertaire marchande.
                Bon j’ai l’impression qu’il faudrait tout reprendre à zéro ! Du B.A.BA de l’anthropologie... voire même de la biologie.


              • sylvain sylvain 29 mars 2022 17:10

                @PascalDemoriane
                Bon j’ai l’impression qu’il faudrait tout reprendre à zéro ! Du B.A.BA de l’anthropologie... voire même de la biologie.

                vous pouvez remballer votre condecendance .Je sais bien que certains se sont posés la question, et y ont apportés des réponses .Je n’en ai jamais trouvé de très concluante.
                Les sociétés archaiques sont très variées, mais même en remontant aux société dites égalitaires, avant l’agriculture et le stockage, les conditions des femmes sont souvent désastreuses, elles sont d’ailleurs une des seules marchandises dans des sociétés non marchande, l’argent y sert a gérer les unions et les compensations en cas de conflit et est y limité a cet usage .
                Vous n’avez qu’à regarder l’exemple des aborigènes d’australie .
                Plutot que de dénigrer un commentaire et une personne, vous auriez pu apporter une réponse constructive a la question posée, ce qui n’est nullement le cas .


              • mmbbb 29 mars 2022 15:07

                «  Dire que certains pratiquent le relativisme culturel, qui consiste à considérer les pratiques archaïques comme des traditions ! »  

                Ha bon ne sont ce pas la gauche en France qui accompagne ce mouvement au nom de l altérité 

                Quant aux mariages forcées excision etc pas besoin de traverser la méditerranée , ces pratiques sont connues en France . 

                Il y a même des crimes « d honneur » !!! 


                • PascalDemoriane 29 mars 2022 15:17

                  @mmbbb
                  Merci pour cette observation de contradiction fondammentale que j’ai aussi signallée plus haut.


                • Taverne Taverne 29 mars 2022 16:50

                  Sans faire de comparaison abusive, cette Louiza me rappelle la Louise de Gérard Berliner. Ce n’est pas la même histoire mais dans les deux cas il y une vie de martyre et le poids du déshonneur...


                  • S.B. S.B. 29 mars 2022 22:37

                    « dégoût de constater que même en France de tels agissements sont possibles »

                    Dégoût aussi de constater l’hypocrisie de ceux qui feignent de découvrir les effets dont ils chérissent  et encouragent les causes (immigration).

                    Vous aussi vous êtes coupable que cela se passe « même en France ».


                    • alinea alinea 29 mars 2022 23:01

                      Je pourrai vous expliquer comment c’est possible... c’est très compliqué, intriqué, dans la psyché, l’hérédité, la culture, l’absence de possibilité d’émancipation, ce quelque chose que certains peuvent dépasser, et d’autres non ; ce rapport à soi, ce manque de confiance en soi, confiance qui pour une femme

                      n’est donnée que par le père, un père aimant, respectueux.

                      On pourra expliquer les relations d’emprise, la sidération, la solitude, l’incapacité de pouvoir se situer dans ce monde.

                      Oui, on peut faire pleurer, c’est déjà ça, tant de gens, pas que les femmes, vivent l’horreur sans même pouvoir faire ça.

                      Et pourquoi croire que la femme est prisonnière et l’homme pas ? C’est à l’homme qu’il faut s’intéresser si l’on veut faire changer les choses. Le reléguer au rang de bourreau qui n’intéresse pas, ne fera rien avancer.

                      Il y a beaucoup de choses à déconstruire avant d’y parvenir.


                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 mars 2022 23:10

                        @alinea
                        Tourne pas autour du pot , déjà ne pas être musulman aide énormément.


                      • alinea alinea 29 mars 2022 23:40

                        @CYRUS
                        oui !!je pense que chaque culture a son secret d’abjection !
                        il y a une histoire que j’avais lue, qui me déchiquète encore : un père tzigane roumain a enterré sa fille vivante parce qu’elle regardait les garçons.
                        Essaie de t’imprégner de tout ce que cela implique : tu ne peux que comprendre qu’il faut commencer par comprendre les garçons, remonter aux causes.
                        Le père aimait sa fille, mais il y avait quelque chose de plus puissant que ça, plus puissant que la vie !!!
                        Si on ne tente pas de comprendre, si on se contente de condamner ; dans trois siècles on y est encore.


                      • alinea alinea 30 mars 2022 00:06

                        @CYRUS
                        Je suis tout à fait d’accord ; la société incite à ce que l’homme soit plus dominant que la femme, donc les cas sont plus fréquents ; mais ce n’est pas une question de sexe, et si tu réfléchis : qui fait le fils ? La mère !
                        Qui pratique l’excision ? et c’est tellement normal de perpétuer ce que l’on a appris, admis et vécu !
                        La capacité de souffrance est énorme, elle a été valorisée de par les âges, avec cette histoire de martyres !
                        et je vais te dire une chose, quand tu souffres, tu n’as que la sainteté du martyre comme porte de sortie ; sinon tu meurs.


                      • mmbbb 30 mars 2022 08:56

                        @alinea il est vrai que l excision est une tradition de nos contrées et ancrées dans nos mentalités !


                      • rpplbis rpplbis 30 mars 2022 19:30

                        J’étais coupable d’être un homme et de partager toutes les tâches de la maison et des enfants. 

                        Les juges ont postulé que ma mère était dépressive, vous croyez que ce sont dans les dictatures que les juges inventent des faits, non, non, en France, ils l’ont fait/

                        Il y a des « rôles parentaux » et je ne les respectais pas, suite au postulat de ma mère dépressive.

                        Des médecins que j’informe fuient le sujet. Un médecin, par exemple, écrit que je « suis fortement perturbé par mon divorce ». Je ne suis pas perturbé par mon divorce, il sait bien que ce n’est pas ça, ma vie est gravement détruite par l’agression des juges, des psys, de l’enquêtrice sociale, à l’occasion de mon divorce, c’est tout autre chose.

                        J’ai plusieurs article sur agoravox. Les derniers que j’ai mis ont été refusés : je suis un mâle, je suis un bourreau, ce sont les femmes qui sont victimes.

                        Je cherche des alliés pour faire condamner le psychiatre qui postule une dépression à ma mère, sans la connaitre, sans l’examiner, pour viol du serment d’Hippocrate. Si j’y vais seul, le conseil de l’ordre des médecins fera un déni (faire semblant de traiter le problème) comme a fait le médecin dont je parle.

                        Quant à avoir un reportage sur cette agression judiciaire, ce serait très nécessaire et réparateur, mai sj en’y compte pas. J’ai écrit plus de 1000 lettres et je n’ai eu que des ponce-pilate.

                        Voici un de mes articles : Lettre ouverte à Irène Théry et au magazine « Philosophie » - AgoraVox le média citoyen

                        Homme, donc coupable (doublement coupable, doublement condamné, parce qu’après la violence des juges, je ne reçois aucune empathie, ce qui est la continuation de cette violence.


                        • alinea alinea 31 mars 2022 18:31

                          @rpplbis
                          Je suis une alliée, mais je vois conseille de ne plus avoir envie de condamner ce psychiatre, parce que dix autres sortiront, sans parler des centaines d’avocates !
                          Il faut passer à autre chose tout en faisant une introspection, savoir pourquoi on est attiré par des femmes qui s’imposent, quelle que soit la façon, et qui à la troisième frustration trouvera autour d’elle plein de bonnes copines et toutes les lois pour vous accuser. Ça fait plus de trente ans que je vois ça et je ne suis pas sûre que ça ait beaucoup évolué !
                          Faut prendre l’air !


                        • rpplbis rpplbis 9 avril 2022 21:29

                          @alinea
                          Vous n’êtes pas une alliée. Vous êtes une ennemie.
                          Je me battrai jusqu’au bout. Je suis un être humain. J’ai droit aux Droits de l’Homme. Mes enfants et moi avons droit à la justice.
                          La loi que les juges et leurs envoyés ont appliquée est : la femme dit le vrai. Ce que dit l’homme est la dissimulation de son être profond, son être profond est : bourreau des femmes.
                          Nous sommes des dizaines de milliers à avoir été traité ainsi.
                          Tant que je combats, je reçois des coups.
                          Cesser le combat pour la justice est impossible.


                        • rpplbis rpplbis 9 avril 2022 21:32

                          @alinea Il y a un mouvement politique appelé « féminisme » qui proclame vouloir l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est ce que je faisais, c’était coupable au tribunal et aucune féministe n’est venue nous secourir, elles peuvent encore venir.
                          J’ai écrit sur ce site « il n’y a pas de féministes » parce qu’il n’y en a pas. (J’ai écrit d’autres textes)


                        • rpplbis rpplbis 9 avril 2022 21:37

                          @alinea
                          Parmi les juges, il y a Mondane Colcombet. Elle est dans un cercle politique proche d’Arnaud de Montebourg. Faites son nom, vous trouverez des textes attendrissant dans lesquels elle dit le bonheur qu’elle a eu à être juge pour enfants, parce qu’elle a fait beaucoup de bien en écoutant les enfants. Elle a une haute idée d’elle-même.
                          Elle n’a pas écouté mes enfants qui demandaient à être chez leur père parce qu’ils étaient trop jeunes pour qu’on les écoute, alors que des juges leur avait demandé de s’exprimer 4 ans plus tôt.


                        • rpplbis rpplbis 9 avril 2022 21:43

                          @alinea
                          Je place des texte à l’association pour l’autobiographie. Ils ne me jugent pas comme vous. Tout le monde peut les lire. Vous trouverez sur le web.
                          « L’étrange souffrance d’un père »
                          « Il parait que j’ai l’air las et fatigué »
                          « Monsieur le Président, je suis citoyen, j’ai droit à la loi de la République »

                          Je vais écrire « démolition d’un homme parce qu’il est un homme » l’exposé de ce qui est dit de moi par le psychiatre et ce qui dit de la mère de mes enfants. C’est en principe le sujet de Chalot, mais bon, il ne se manifeste pas.

                          Ensuite, « mille coups de poignards et même pas mort »

                          Tant que j’écris, je ne meurs pas. Je vois bien que ma souffrance est légitime et normale pour mes contemporains, que je ne dois pas les ennuyer avec ça.

                          Quand j’aurai tout écrit, j’arrêterai tout.


                        • CHALOT CHALOT 9 avril 2022 23:30

                          Je ne vois pas ce que j(aurais à répondre à monsieur, je parle d’un livre, de faits et non de votre propre situation rppblis, anonyme parmi d’autres !


                          • rpplbis rpplbis 15 avril 2022 21:08

                            @CHALOT

                            Vous avez tous les toupets, M Chalot. 1/ La justice est rendue au nom du peuple français, vous en faites partie. 2/ Je suis diffamé par les juges cent fois (je vais les décrire toutes et les compter dans ce texte « cent coups de poignards et même pas mort »). Une, une seule de ces diffamations, suffirait pour invalider la décision et en faire un acte punissable selon la loi. 3/ La privation de mes droits est un problème politique pour tous les membres du peuple français, puisque l’action des magistrats et de leurs 3 envoyés est faite au nom du peuple français ; ce n’est pas un problème personnel 4/ Je suis en lutte pour que la justice me bénéficie, ainsi qu’à mes enfants. J’ai cru que vous comprendriez une lutte contre une injustice aussi forte, aussi flagrante. 5/ Signé : un anonyme parmi tant d’autres (quel mépris !). Cet anonyme est citoyen, il a droit à la loi. Qu’il soit diffamé par les juges, parce qu’il n’encoure aucun des reproches que les féministes font aux hommes devrait vous indigner.


                          • rpplbis rpplbis 15 avril 2022 21:26

                            @CHALOT

                            Une deuxième réponse. HOMME DONC COUPABLE. J’interviens là parce que dans un tribunal français, du pays des droits de l’homme, j’étais coupable parce que je suis de sexe masculin. Je ne pouvais rien faire, rien dire, la Femme avait raison et disait le vrai, ce que je disais n’avait pas de valeur, les envoyés des juges ne se sont pas gênés pour raconter aux juges que j’avais dit des choses que je n’avais jamais dites (et qui me rendent coupable). ça rend fou, ça.

                            Vous déclarez n’avoir rien à me dire parce que je serais anonyme, mais votre auteure ce n’est pas son nom. Deux poids deux mesures. Je ne présente que des faits, M Chalot.

                            Que des faits. Je ne donne que des faits !


                          • rpplbis rpplbis 15 avril 2022 21:35

                            @CHALOT

                            Troisième réponse : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire » - Albert Einstein

                            Je suppose que vous aimez cette phrase, bien sûr. Vous en partagez le sens, du moins croyez vous.

                            Ne vous inquiétez pas M Chalot, tout le monde me rejette, rejette ma lutte avec des discours, des « raisons » du genre des vôtres. Vous pourrez donc continuer à ne reconnaître l’injustice que dans certains domaines où vous pouvez passer pour le plus généreux des hommes et à refuser de la voir partout ailleurs.


                          • rpplbis rpplbis 15 avril 2022 21:32

                            Vous parlez d’un livre, mais il n’y a pas d’éditeur. (Moi, je n’ai pas de livre, alors bien sûr, ce n’est pas bien). Allez lire à l’APA, j’ai quand même beaucoup écrit.

                            Vous avez fait un compte-rendu tendancieux de ce livre, oubliant une dimension forte du livre, et ramenant le problème sur le binôme femme-homme, alors qu’il y a une certaine religion dedans.

                            Un autre compte-rendu qu’on trouve sur l’internet : « Sa mère et la deuxième femme de son père… Cette jeune fille pas encore entrée dans la pré-adolescence a subi une agression sexuelle de la part d’un cousin. (..) De toutes façons, la victime a déjà compris très jeune : « Malheureusement selon le diktat de la société kabyle, le déshonneur est toujours causé par une femme. (…) à 15 ans et demi, sa mère l’a donnée en mariage à un autre cousin »

                            De la même façon, M Chalot, le diktat du tribunal aux affaires familiales : l’homme est coupable, il est le bourreau de la femme, on n’a pas à s’occuper de ce qu’il a fait, ni de ce qu’il dit. J’étais donc coupable de m’occuper des enfants, de faire les courses, les repas, la vaisselle, de donner les bains et les emmener en vacances, tout cela était coupable, parce que les hommes sont coupables. On peut faire autant de mal qu’on veut à un homme, on ne lui en fera jamais autant que ce qu’il a fait aux femmes, alors allons-y.


                            • CHALOT CHALOT 15 avril 2022 22:05

                              Je ne parle pas de votre situation que je ne connais pas mais de cette femme et de son témoignage.


                              • rpplbis rpplbis 20 avril 2022 18:35

                                @CHALOT Vous aimez vos œillères et le dites.
                                Je ne rencontre que ça, en général avec plus de discrétion, de circonvolutions...

                                Je continuerai mon combat. Peut-être qu’un jour quelqu’un lira ce que j’écris, c’est-à-dire ce que les juges ont fait et écrit, lira vraiment, pour ce que c’est.

                                Allez-y les juges, mentez, salissez les hommes qui s’occupent de leurs enfants. Diffamez-les. Tout le monde est d’accord.

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