Femme flamme, femme flemme, femme affamée...

Le modèle n’a pas l’air de séduire au nombre de vues de mon dernier article, mais il me convient bien puisque je suis un moteur à explosion et que j’ai besoin d’une étincelle pour démarrer.
Cette étincelle-ci est la vidéo de Todd à Cce soir ( j’adore ce genre de titre) avec quelques spécimens de féministes nouvelle mouture. Et le titre est : la guerre des sexes aura-t-elle lieu ?
Mon sang bout au bout de trois bouts de phrases énoncées par les convaincues.
Juste envie de noter ce qui n’a pas été dit.
J’ai écrit, ici aussi, ce que dit Todd : c’est un problème de bourgeoises aux dépens des femmes du peuple !!
J’aurais aimé, au tout début de l’intervention de Todd, un Régis Debray, pour nous faire la leçon de l’américanisme qui sévit chez nous, après certes des décennies de propagande et d’argent dépensé par les US pour finir pas vassaliser notre pauvre pays qui s’était jadis fait empire en vassalisant lui-même moult contrées.
Quant au patriarcat, qui vient juste ensuite, il est tout simplement remplacé par le scientisme, le technologisme, le mercantilisme et la compétition ; toute chose relevant de notre part de cerveau exempt de sensibilité ou de créativité.
Le patriarcat n’est plus de mise, les femmes veulent devenir hommes, ce qui prouvent le peu d’estime qu’elles se portent à elles-mêmes.
Personne ne se pose la question de savoir pourquoi « l’homme aurait pris le pouvoir » ; pourquoi la femme se serait soumise à une contrainte, à des pressions, pourquoi aurait-elle obéi.. ?
Il me semble que la période civilisationnelle que l’on vit en ce moment nous montre le processus : au départ les conditions de vie obligent ! La survie, la procréation, le recherche de nourriture… tous les mammifères font à leur façons pour survivre ; l’homme aussi donc. On se sédentarise, on fait des réserves, on fait plus de petits, tous ne peuvent pas restés au « village » et doivent partir à l’aventure ; l’aventurier se débrouille au jour le jour, pas sécurisé, pas sédentarisé il n’hésitera pas à voler, puis à contraindre pourquoi pas, un groupe de travailleurs qui travaillera pour lui, à « voler » une femme puis plusieurs, et, ainsi sorti des habitudes, des valeurs de bases de ses origines, l’extradé se voudra nécessairement chef, pour survivre, mais surtout parce qu’il croit qu’il ne pourra survivre qu’en affichant à chaque instant son pouvoir. Plus tard, ils seront guerriers, conquérants, esclavagistes et sexistes.
Tout se complexifie bien sûr, mais dans la fratrie, le garçon qui se comportera ainsi, n’aura pas été le chouchou de maman, ni la fierté de papa, son départ du cocon aura été un défi imposé qu’il gagnera ou pas.
La femme elle, a été contrainte au départ, mais sûrement assez facilement grâce à l’effet de surprise ; jamais guerrière, jamais seule, sa force ne s’est pas construite pour le combat personnel mais pour la survie de l’espèce !
Ensuite il faut voir que les femmes ont reproduit le modèle, jusqu’à pratiquer elles-mêmes l’excision dans certaines contrées.
Personnellement, je ne vois pas la sortie du problème comme ça, je ne vois pas l’intérêt de se mettre au même niveau de valeurs, de compétences ou d’ambitions ; puisque la complémentarité est nécessaire, que chacun aille où son cœur le mène.
Parce que, à ma connaissance, il n’est pas fait mention de ce qu’est l’égalité ; et pour cause, c’est impossible. L’égalité de droit, on ne m’a jamais répondu quand j’ai demandé où à diplôme égal, les femmes étaient moins payées que les hommes, si Dominique Strauss-Kahn était mieux payé que Christine Lagarde ? Et encore, dans le public y a-t-il des différences ? Pourtant, les femmes sont censées être l’égal des hommes dans la fonction publique. Et l'égalité est plus que trop souvent énoncée avec comme étalon : le fric.
Ce qui ressort de ces petites expressions dieu sait véhémentes et sincères, c’est qu’on voit des problèmes parce qu’on regarde mal, pas le bon focus, pas le bon angle.
Le bon angle, c’est l’épanouissement de soi ; pour cela il faut se connaître, n’avoir pas été contraint, ne pas subir de pression.
Se connaître : savoir démêler le vrai du faux en soi, le vrai désir profond du faux désir d’imitation ou pour se faire reconnaître parce qu’on ne l’a pas été. Aller vers son désir profond, qui est souvent contradictoire avec le suivisme de mode, demande du courage souvent : si une femme n’a pas de courage, qu’elle suit la pente induite, qu’elle se viande ou qu’elle se perde : est-ce la faute du patriarcat, des hommes ?
Si à cette époque moderne d’émancipation et d’égalité, le nombre de femmes qui se torturent pour plaire aux hommes est exponentiel comparé à ma jeunesse ( il y a longtemps certes), est-ce un progrès ? Et si leur conscience est dans les chaussettes et qu’elles ne s’en rendent pas compte et si elles crient au viol alors qu’elles balancent des tonnes de phéromones au nez du mâle, la faute à qui ? À celle qui ne sait pas ce qu’elle fait ? Ou à celui qui ne sait pas résister à ses pulsions, pétri de complexes et de violences ? Y avait-il autant de viols à l’époque des bals populaires du samedi soir ? Y avait-il autant de filles qui se la jouent séductrices, sûres d’elles et bien dans leur peau alors qu’elles sont pétries d’ignorance ? Je ne le sais pas, mais je ne le pense pas.
La faute à qui si elles sont autocentrées. Et ne me dîtes pas qu’elles ne le sont pas toutes ! Je parle de celles qui le sont et pleurent. Du reste, celles qui ne le sont pas n’intéressent pas l’audimat. Les filles pas autocentrées et qui se font violer dans les réserves des ateliers ou des grands magasins, on n’en parle moins que les metoo !
En tout cas il est beaucoup question de pouvoir, ce qui me fait penser qu’elles sont bien intriquées dans cette société-ci : imaginez que les femmes puissent influer dans le sens d’une meilleure vie ne fait pas partie du débat, au fond la femme est tellement brimée et tellement désireuse de se venger ou prouver qu’elle le vaut bien, qu’elle porte très haut les valeurs, que personnellement je trouve péjoratives, de notre société. Tellement imbues d’elles-même, qu’elle ne savent pas qu’elles portent, ou pourraient porter, les valeurs qui nous feraient basculer dans un monde vivable ; non, elles perpétuent l’odieux en pleurant qu’elles n’y ont pas assez de part.
Et cela vaudrait le coup de se battre ? Toujours toutes derrière… et eux devant ?
Perdre les valeurs féminines pour se placer dans celles étriquées et froides de nos sociétés guidées par l’appât du gain, l’artifice de la maîtrise, le respect du pouvoir conféré par une position sociale et non plus celui d’une puissance conférée par le charisme personnel ?
Puis, on aborde le problème des violences intersexes.
Ce problème est tellement complexe que je n’arrive pas à comprendre pourquoi tout ce qui s’en dit est si banal, si égal, si semblable.
Nous connaissons tous des femmes qui se sont fait tabasser ; des filles par leur père, et rebelote avec un de leurs conjoints. Quand ce n’est pas un tabassage, physique donc, c’est une violence psychique. Des enfants battus, par des mères éreintées, ou manipulés ou instrumentalisés par elles. Fille ou garçon. Parce que les filles là, qui braillent leurs souffrances, n’ont pas l’air d’aller chercher celles des garçons, elles n’ont pas l’air de savoir que mâle ou femelle, l’enfant est fabriqué, formaté, abîmé ou au contraire construit, par ses parents ; non, il n’y a qu’elles au monde… qui ont tant souffert.
Tant qu’on n’aura pas dit à tout le monde, tant que tout le monde n’aura pas compris que ce duel victime/bourreau est une véritable tromperie, jamais on ne pourra s’en sortir. Certes le battu, si on voit ses blessures, est pitoyable : tous les petits cœurs nantis saignent. Mais les petits cœurs nantis sont ignorants du processus de la violence, du processus qui la provoque, des psychés qui s’emboîtent…
La blessure d’amour propre est très violente et celle-ci ressentie peut provoquer une réaction : on n’est jamais violent pour rien, la violence est une saine réaction ( pour soi) à l’impuissance sur une situation ; l’être violent ne fait que se défendre d’une situation qui le blesse, l’agresse, le confond ou l’accule. Il faut donc la dénouer, la comprendre mais si la victime se pose en victime, si la société lui dit qu’elle est victime, que c'est ainsi qu’elle est ainsi reconnue, et qu’elle a droit à des dédommagements… on ne fait pas avancer l’affaire et elle ne grandit pas.
Réfléchissons à froid.
J’étais partie pour plus, mais c’est déjà long, mais qui pose des jalons.
J’ai dû voir cette vidéo dans le peu de temps disponible ; la recherchant je n’ai trouvé que cet extrait, mais vous pouvez vous inscrire pour voir la totalité
Dans la symbolique du tarot de Marseille, la femme a une place de choix :
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