Femmes en niqab convoquées à Nantes : la justice dévalorisée
L’on ressent une sorte gêne à commenter une actualité devenue dérangeante, étouffante à force de d’entendre parler d’Islam, comme s’il devait s’imposer à nous comme la solution à tous les maux de la terre. Cette intrusion dans notre mode de vie fait que l’on se demande s’il ne vaut mieux pas s’autocensurer pour ne pas faire de vagues comme récemment sur les « pressions » dont a fait l’objet Charlie Hebdo suite à des caricatures sur cette religion.
Mais la liberté d’expression et, probablement aussi, prennent le dessus la détermination de ne pas se laisser « guider » par une religion ou des hommes « fous de Dieu », la préservation de son libre-arbitre et d’une manière de s’habiller plus conforme à nos us et coutumes, l’envie de pouvoir regarder entièrement le visage d’une autre sans qu’elle ait à baisser les yeux. La religion envahit notre quotidien, empêchant, la plupart du temps, de nous intéresser aux véritables problèmes de la société et d’ouvrir notre esprit à d’autres sujets capables de développer notre intellect pour avancer, innover, créer pour aider à sortir de LA crise.
Alors, pourquoi s’empêcher d’évoquer les sujets qui fâchent au risque de se faire taxer de raciste…afin que d’aucuns en tirent des leçons pour un meilleur avenir ?
Après avoir été contrôlées voilées de leur niqab le 6 octobre à Rezé (Loire-Atlantique) devant l’école publique de leurs enfants, l’épouse de Liès Hebbadj et l’une de ses trois compagnes étaient convoquées le 21 novembre au tribunal de Nantes ; elles ont refusé d’enlever leur voile pour entrer dans le tribunal, trop occupées à manifester à l’extérieur avec quatre amis scandant des cris de soutien. Elles ont, par conséquent, été jugées en leur absence et ont écopé d’une amende de 140 €.
Ces jeunes femmes en quête d’identité et reconnaissance, pour cause de probable adolescence tardive, avec pour motivation, la provocation liée au manque de maturité, servant la cause des machistes de « tous poils », font un beau pied de nez à la justice française, se targuant de ne reconnaître que la justice d’Allah, le prophète.
Bien que ces faits soient minoritaires, ils démontrent le manque de respect envers la justice d’un pays d’accueil et nourricier.
C’est un affront qui est fait à notre justice qui n’est plus prise au sérieux depuis quelques décennies, l’illustration étant faite par les récentes décisions « bienveillantes » dont il serait aisé de dresser la liste pour des personnalités du monde politico-financier.
Les députés font des lois, trop de lois, à longueur de journée dont les décrets d’application ne sont, pour la majorité, jamais émis pour une justice devenue fantomatique par faute de moyens et des peines si légères que les grandes entreprises, les banques et ou les simples citoyens ne la respectent plus non plus.
L’exemplarité ayant disparu de notre vocabulaire – le terme disparaitra sûrement des dictionnaires – pourquoi les mis en cause se gêneraient-ils ?
Dans le cas de Liès Hebbadj, Franco-Algérien par le mariage, arrivé sur le territoire français à l’âge de deux ans ainsi que son épouse et compagnes, l’ignorance de la loi qui suit pour y échapper ne saurait être invoquée, conformément à l’adage (non légal).
Cependant, l’Article 23-7 du Code Civil devrait les interpeler : « Le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’Etat, avoir perdu la qualité de Français. »
Parfois, ces personnes, mêmes minoritaires, feraient bien de consulter et se conformer aux lois de ce pays qui les autorisent à manifester et lui cracher dessus sans crainte d’être envoyées au cachot ou tués, tout simplement, comme dans certains états dont est issu leur prophète n’acceptant aucune loi autre que la sienne, selon la lecture du livre sacré qu’en font certains.
Oubliant que le saint Coran fait couper les mains des voleurs, devant les journalistes, Liès Hebbadj s’exclamait : « Au tribunal des droits de l’homme, on verra qui est hors la loi »
Dans la foulée, « le parquet de Nantes a requis hier son renvoi en correctionnelle ainsi que celui de son épouse et de deux « maîtresses ». Ils auraient touché 93 426 € de prestations sociales indues grâce à « une dissimulation de vie maritale de fait.
Une ex-compagne, qui a depuis porté plainte pour « viol aggravé » contre Liès Hebbadj, est également poursuivie. Sept autres délits, dont « travail clandestin » sur treize de ses salariés, sont reprochés au commerçant. »
Au-delà des manquements les plus élémentaires de respect à une institution aussi sacrée que le Coran dans un pays laïc, les mis en cause savent très bien qu’ils ne risquent rien ou peu dans notre beau et bon pays. Autrement, ils changeraient de comportement…
Pour bon nombre de Français, ils auront du mal à être érigée en héros portant le message de l’Islam ou victimes d’un « méchant » gouvernement essayant vainement de les intégrer (dont il sera fait un autre article….)
En attendant, en cette période de crise, le racolage des religieux se fait plus pressant, profitant de la la désespérance d’êtres en perte d’emploi, de logement et de repères avec pour promesses de combler un vide sidéral par un autre, sans amour, mais obéissant à des lois que Dieu seul connaît…
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Sur le sujet :
« Les abayas (niqabs) déshumanisent les femmes »
Plus :
Immigration et double nationalité
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LIEN : Femmes en niqab convoquées à Nantes : la justice dévalorisée
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